Il est impossible de nier qu’il n’y ait dans le monde un principe agissant d’une manière vitale, qui de tout temps a vivement excité la haine et l’opposition de l’homme. Il en a été ainsi depuis Abel jusqu’à maintenant.
Le « train du monde » a poursuivi son cours. Il se poursuit autour de nous. Toutefois, au milieu de tout, il y a eu, et il y a un mobile qui est actif, et qui réveille l’hostilité et le jugement dédaigneux du monde. C’est l’histoire de la ville où nous habitons, aussi bien que celle de Caïn et d’Abel. Il en a été ainsi de tous les temps et dans tous les pays. Partout le peuple de la foi a été l’objet de l’inimitié de l’homme. Mais Dieu reconnaît ce peuple. « Et d’autres furent éprouvés par des moqueries et par des coups, et encore par des liens et par la prison ; ils furent lapidés, sciés, tentés ; ils moururent égorgés par l’épée ; ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis, de peaux de chèvres, dans le besoin, affligés, maltraités, desquels le monde n’était pas digne » (Héb. 11, 36-38 ). Dieu nous donne ici leur histoire à Son point de vue. Il n’intervient pas. Il les laisse « dans le besoin, affligés, maltraités ». Dieu ne s’occupe pas du monde, et le monde va son chemin. Il n’en sera pas toujours ainsi, mais il en est ainsi maintenant. « Parce que la sentence contre les mauvaises œuvres ne s’exécute pas immédiatement, à cause de cela le cœur des fils des hommes est au-dedans d’eux plein d’envie de faire le mal » (Eccl. 8, 11 ). Ils marchent selon leurs propres pensées, « selon le train de ce monde » (Éph. 2, 2 ).
Ce n’est pas le monde de Dieu. Dieu s’en occupe si peu, que lorsque Ses propres enfants, ceux qu’Il avoue, sont « affligés, maltraités », Il n’intervient pas. Le monde a abandonné Dieu, et Dieu ne reconnaît pas le monde. La même chose se retrouve dans le message à l’ange de l’assemblée à Smyrne, au livre de l’Apocalypse : « Voici, le diable va jeter quelques-uns d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une tribulation de dix jours » (Apoc. 2, 10 ). Comment cela ? Dieu ne pouvait-Il pas intervenir ? « Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie ». — Il y a de l’espérance pour une autre scène.
Si un homme veut marcher avec Dieu , il doit marcher par la foi . Il marche au milieu d’un monde où Dieu n’est pas reconnu, et où Dieu n’intervient pas ; — un monde qui mûrit pour le jugement. Dieu envoie un témoignage, et dans la mesure où nous serons fidèles à ce témoignage, le prince de ce monde nous persécutera. « Je vous dis qu’Élie est déjà venu », dit le Seigneur Jésus à Ses disciples, « et ils ne l’ont pas reconnu ; mais ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu ; ainsi aussi le Fils de l’homme va souffrir de leur part » (Matt. 17, 12 ). Tel est le caractère du « train de ce monde ». Dieu peut diriger par une providence secrète et dominer, mais le caractère du monde est celui-là. La foi a son témoignage propre, et le maintient, reconnaissant que Dieu n’avoue pas le monde. « Nous te rendons grâces, Seigneur, Dieu, Tout-puissant — celui qui est et qui était, de ce que tu as pris ta grande puissance et de ce que tu es entré dans ton règne. Et les nations se sont irritées ; et ta colère est venue, et le temps des morts pour être jugés, et pour donner la récompense à tes esclaves les prophètes, et aux saints, et à ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et pour détruire ceux qui corrompent la terre » (Apoc. 11, 17, 18 ) ; — jusque-là, il faut vivre par la foi dans les choses qui ne se voient pas .
Ceci était tout particulièrement une épreuve pour les Hébreux. Leur religion était par elle-même une chose visible . Ils avaient un système qui les guidait. Ils avaient un temple visible , des sacrifices, un sacerdoce, etc. Quant au Messie, ils s’attendaient à Le voir (quand ils Le virent réellement, ils Le haïrent, et Le mirent à mort, et ce Messie était allé au ciel). En devenant chrétiens, ils perdaient tout ce qu’ils avaient et ne gagnaient rien — rien qui fût palpable pour la chair. Il y avait donc pour eux la tentation constante de renier un Messie qui ne se voyait point , pour retourner aux choses qui se voient .
Dans le chapitre qui nous occupe, l’apôtre résume et fait voir que tout le long de l’histoire de l’homme, quel que fût celui qui avait « reçu témoignage », il l’avait reçu par la foi. Les hommes nous prennent pour des fous (comme définition de la folie, on pourrait se représenter un homme qui agirait avec la plus grande persévérance en vue d’un objet que personne ne voit, ni ne croit être réel). L’autorité du saint, c’est la Parole de Dieu. Du moment qu’il agit en vue d’un objet visible , il cesse d’agir comme un chrétien. Christ a vécu, dans ce sens, de la vie de la foi.
C’est la vie de la foi qui nous est présentée ici ; ce n’est pas le salut ou la paix trouvée par la foi. Il y a une seule exception, ou qui peut l’être dans une mesure, c’est Abel. La foi est considérée ici comme la puissance par laquelle ces saints marchaient.
Il y a dans la foi deux choses : elle s’applique à la paix de l’âme , et à la puissance pour marcher . — Quand je parle de foi , je puis entendre la foi à un témoignage ; par exemple, une personne me dit une chose et je crois cette personne. Mais je puis avoir de la foi dans cette personne d’une autre manière encore : je puis placer en elle ma confiance . Souvent nous confondons ces choses. Il y a le témoignage de Dieu, que j’ai à croire, et il y a la confiance en Dieu qui me fait marcher.
Ce qui me donne la paix, c’est de recevoir le témoignage de Dieu ; et pour pouvoir marcher j’ai besoin d’avoir confiance en Lui ; mais je ne dois pas confondre cette confiance en Dieu avec la foi en Son témoignage. Les deux choses se rencontrent chez Abraham. Dieu l’appelle et, lui montrant les étoiles du ciel, Il lui dit : « Ainsi sera ta semence » ; et Abraham « crut Dieu » (Gen. 15 ). Dans le sacrifice d’Isaac, il n’y avait pas la réception d’un témoignage, mais Abraham crut en Dieu (v. 19 ).
Moi, un pécheur, ayant la conscience du péché, comment puis-je me confier en Dieu ? Je Le connais comme un Dieu saint, qui hait le péché, comment puis-je, moi, avoir confiance en Lui ? Je n’ose pas me présenter devant Lui avec le péché sur moi . — Qu’est-ce qui peut venir à mon secours ? Ce n’est pas de nier la sainteté de Dieu ; ce n’est pas que je puisse ôter le péché ; mais Dieu me dit que mon péché est ôté, et je crois Dieu . Ceci n’est pas de la confiance dans le pouvoir de Dieu. Ce qui me donne la paix, c’est que je reçois Son témoignage. Je ne puis avoir de repos, quand j’ai la conscience du péché, à moins de savoir qu’il ne m’est pas imputé. C’est Dieu qui a vu le péché tel qu’il est , et il ne me sert de rien d’être satisfait de moi-même ; il faut que Dieu soit satisfait à mon sujet. Il y a une lutte dans l’âme quand on cherche à être content de soi-même. On n’a pas encore été amené à comprendre que l’on est un pécheur totalement corrompu. Souvent Dieu permet que la lutte dure ; — on tâche de devenir meilleur et Dieu nous laisse faire ; et pareil à un homme qui marche dans la boue, et qui en retire un pied, tandis que l’autre s’enfonce davantage, cela va de mal en pis. Il y a véritablement en ceci une œuvre de l’Esprit de Dieu, non pas en produisant ce qui me satisfera, mais en m’amenant à dire : « Je suis entièrement perdu ». Ce qui répond alors à notre besoin, c’est la précieuse déclaration de l’évangile de l’œuvre de notre Seigneur Jésus Christ, que quiconque croit en Lui, est justifié de toutes choses (Act. 13, 38, 39 ). Je trouve que Dieu est en repos. Il se repose en Jésus dans une satisfaction parfaite. Christ dit : « J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire » ; et Dieu dit : « Assieds-toi à ma droite » (Jean 17 ; Ps. 110 ; comp. Héb. 10 ). J’ai le repos pour mon âme, parce que je vois que Dieu n’a absolument rien contre moi. Je crois le témoignage de Dieu, et j’ai la paix.
Autre chose est la marche par la foi . Vienne ce qui m’éprouve, ce qui sonde mon cœur, quoi que ce puisse être, rien n’ébranle le fondement de ma paix. Je suis assuré que Dieu m’aime ; qu’Il n’est pas autre chose qu’amour. Je puis donc me confier en Lui ; je connais Son amour. Il m’a sauvé quand j’étais un pécheur ; je puis me confier en Lui maintenant que je suis un saint.
Remarquez l’ordre dans lequel les choses sont présentées ici.
Par la foi , ce qui est invisible devient aussi présent, aussi réel, que s’il était véritablement devant nos yeux (v. 1 ). Bien plus même, car on est déçu dans les choses qui se voient, tandis qu’il n’y a pas de déception dans celles que l’Esprit communique au cœur.
Par la foi , nous comprenons que les mondes ont été formés par la Parole de Dieu (v. 3 ). — Ensuite nous trouvons mentionnée la grande base, sur laquelle la créature déchue peut s’approcher de Dieu. — Examinons un peu ce qui distingue et caractérise le sacrifice d’Abel.
Caïn offrit à Dieu ce qui lui avait coûté du travail. Ce n’était pas l’acte d’un homme sans religion ; il sacrifiait à Dieu, il adorait Dieu, et cependant il fut complètement rejeté. Son culte était fondé sur ce qui n’est pas la foi . Étant un pécheur, ayant été chassé du paradis, il venait à Dieu comme si toutes choses étaient en ordre. Et il y en a beaucoup qui font comme faisait Caïn : qui croient qu’ils peuvent aller rendre culte à Dieu, Lui rendre hommage. Et qu’apportait Caïn ? La chose même sur laquelle le sceau de la malédiction était imprimé. Dieu avait dit : « Maudit est le sol à cause de toi ; tu en mangeras en travaillant péniblement tous les jours de ta vie. Et il te fera germer des épines et des ronces, et tu mangeras l’herbe des champs. À la sueur de ton visage tu mangeras du pain » (Gen. 3, 17-19 ). — Voilà où en vient un homme qui s’imagine pouvoir faire son devoir envers Dieu, comme l’on dit ; il fait ainsi totale abstraction de sa condition réelle.
Abel agit tout différemment. Il apporte un agneau égorgé : il s’approche de Dieu au moyen de la mort (en principe, au moyen de l’expiation de Christ). Entre Dieu et lui, il place le témoignage d’un sacrifice auquel il avait été pourvu, et il l’offre par la foi . Avant que l’œuvre du Seigneur Jésus Christ fût accomplie, il avait été révélé qu’elle serait faite ; c’est comme si, par exemple, je disais à un débiteur en prison : « Je payerai vos dettes ». Tout ce dont nous jouissons comme d’une chose accomplie, était alors un sujet d’espérance. « Lequel Dieu », est-il dit, « a présenté pour propitiatoire, par la foi en son sang, afin de montrer sa justice à cause du support des péchés précédents dans la patience de Dieu, afin de montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent , en sorte qu’il soit juste et justifiant celui qui est de la foi de Jésus » (Rom. 3, 25, 26 ). Nous ne regardons pas en avant vers un sacrifice futur ; je n’ai pas la promesse de sortir de prison ; j’en suis dehors. Nous avons le témoignage que la chose est faite , et le Saint Esprit est le sceau du témoignage. Le Saint Esprit ne peut pas rendre d’autre témoignage à mon âme, sinon que tout est accompli, que la dette est payée, la porte ouverte, que l’œuvre est achevée.
Il est parlé de deux choses dans la première épître de Pierre 1, 10-12 : « des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient ». Nous sommes placés entre ces deux choses. Les saints de l’Ancien Testament les attendaient toutes les deux ; mais, quant à nous, les souffrances sont derrière nous et nous attendons les gloires. Le Saint Esprit a été envoyé dans l’intervalle, pour témoigner d’une rédemption qui est accomplie. Elle n’est pas pour moi un sujet d’espérance . Je n’attends pas que mes péchés soient effacés : ils le sont. C’est là le fondement sur lequel nous nous reposons. Dieu se repose dans l’œuvre acceptée de Son Fils, et c’est là que je trouve aussi ma paix.
Ensuite nous voyons la marche d’Énoch (v. 5 ), qui nous présente une autre chose (naturellement, chaque chrétien n’est pas enlevé au ciel comme Énoch et Élie le furent). Non seulement je puis m’approcher de Dieu, la foi ne me dit pas cela seulement, mais il y a désormais ce qui a mis la mort entièrement de côté. La mort est à moi maintenant ; elle n’est plus, ainsi qu’elle est appelée, « le roi des terreurs » ; toutes choses sont à nous : la vie est à nous, la mort est à nous, car nous sommes à Christ et Christ est à Dieu (1 Cor. 3 ). Chez Énoch nous trouvons une marche avec Dieu ; une puissance de vie avec Dieu, et une puissance telle que la mort n’est pas vue. La vie du Fils de Dieu est à nous, et non pas seulement Sa mort ; non seulement la précieuse vérité est là d’un sacrifice qui a été accompli de manière à donner la paix à mon âme ; mais toute la puissance de Satan dans la mort a été détruite. Dieu permet à Satan de faire tout le mal possible ; et tout ce que pouvait faire le « prince de ce monde », le Fils de Dieu dut l’endurer et Il l’a anéanti. — « Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; — et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Gal. 2, 20 ). « Nous avons donc toujours confiance, et nous savons qu’étant présents dans le corps, nous sommes absents du Seigneur… et nous aimons mieux être absents du corps et être présents avec le Seigneur » (2 Cor. 5, 6, 8 ). — Ce que j’attends, ce n’est pas d’être « dépouillé », mais d’être « revêtu » ; mais si je meurs, la vie que je possède demeure intacte, et je suis « présent avec le Seigneur ».
Deux choses me sont montrées ici que la foi reconnaît : d’abord, le sang de l’expiation par lequel le péché a été aboli ; ensuite, une puissance de vie, qui nous fait marcher, non pas simplement comme le peuple de Dieu, mais avec Dieu . La conséquence en est que la puissance de la mort n’existe plus. Nous sommes identifiés avec un Christ vivant — comme nous sommes sauvés par la mort de Christ.
Ni dans le cas d’Abel, ni dans celui d’Énoch, il n’est fait mention de « condamner le monde ». Dieu « rend témoignage aux dons » de l’un, et l’autre « marche avec Dieu ». Mais il faut remarquer ce qui est dit au verset 7 . Nous traversons le monde, et Dieu nous a donné un témoignage au sujet du monde et de ce qui l’attend : c’est-à-dire, un jugement certain. Dieu « a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné à cela, de quoi il a donné une preuve certaine à tous, l’ayant ressuscité d’entre les morts » (Act. 17, 31 ). — « Par la foi , Noé, étant averti divinement des choses qui ne se voyaient pas encore, craignit et bâtit une arche pour la conservation de sa maison ; et par cette arche il condamna le monde et devint héritier de la justice qui est selon la foi ». — Étant averti de ce qui se préparait pour le monde, Noé reconnaît le jugement, et s’identifie avec la voie de salut que Dieu lui révèle, et il « condamne le monde ». Remarquez que la foi « condamne le monde » ; ce n’est pas ici simplement croire à un sacrifice qui sauve, ou avoir de la puissance pour marcher avec Dieu ; la foi déclare, au sujet du monde, qu’il s’est entièrement éloigné de Dieu, et qu’il va être jugé. Nous avons le témoignage de la Parole de Dieu, qui nous dit que ce qui va tomber sur le monde, c’est le jugement.
Il y a plus d’un chrétien qui, comme chrétien, serait content de « marcher avec Dieu », mais qui recule devant la pensée de rompre avec le monde ; tandis que, d’après le témoignage de Dieu quant au jugement qui attend le monde, il devrait vivre de manière à condamner pratiquement le monde. Si nous avions la foi de Noé, aussi bien que celle d’Abel ou d’Énoch, nous ne pourrions pas frayer avec le monde. S’il est certain que le Seigneur a sauvé Son peuple, il est également certain qu’Il vient pour juger le monde ; et ceux qui sont de Christ ont leur part avec Christ et en Christ, de sorte que lorsqu’Il viendra, ils viendront avec Lui. Aussi certainement que Christ est ressuscité d’entre les morts, aussi certainement est-Il « l’homme » que Dieu a destiné pour juger le monde — ce « présent siècle mauvais » (Gal. 1 ) ; et il est également certain qu’il n’y pas de jugement pour nous, si nous croyons en Lui. Ce par quoi je sais qu’il y aura un jugement , est aussi ce par quoi je sais qu’il n’y en aura point pour moi . Comment est-ce que je sais qu’il y aura un jugement ? Parce que Dieu a ressuscité Christ d’entre les morts. Et qu’est-ce que Dieu me dit de plus quant à la résurrection de Christ ? Que tous mes péchés sont effacés, parce qu’Il est ressuscité pour ma justification.
L’apôtre s’occupe ensuite d’un autre point, qui est la manifestation active et pratique de la puissance de la foi. C’était là ce qui fortifiait Abraham. Il se confiait, pour ainsi dire, aveuglément en Dieu. Dieu l’appela par Sa grâce, et il « s’en alla, ne sachant où il allait ». Il y a là de la confiance en Dieu ; ce n’est pas simplement recevoir un témoignage ; c’est une confiance implicite en Dieu. Quand vous dites : Si seulement je savais quelles seraient pour moi les conséquences d’agir ainsi, je me confierais en Dieu — vous ne faites pas comme Abraham. Il faut aller sans savoir où l’on va, parce que l’on a confiance en Celui qui nous conduit. Dieu donnera assez de lumière pour que l’on puisse faire le premier pas, sans pouvoir distinguer quel sera le second. Mais quand nous aurons tourné le coin, nous verrons ce qui se trouve de l’autre côté.
Ensuite, quand nous aurons fait un pas, nous ferons l’expérience que le Seigneur ne nous satisfait jamais ici-bas. Il nous bénit, mais Il ne nous satisfait pas. Lorsque Abraham arrive dans le pays qui doit être plus tard son héritage, qu’a-t-il reçu ? Rien. Il est toujours un étranger. Voilà ce qui déplaît au cœur naturel, et fait que souvent l’on est désappointé. Nous avons nos pensées à nous au sujet de nos espérances d’avenir, et quelquefois nous nous préoccupons de ce que nous allons faire d’ici à vingt ans, tandis que Dieu va nous conduire dans Son repos.
Dieu conduit Abraham dans le pays et puis Il commence à diriger sa pensée vers une autre patrie. Abraham est approché de Dieu et placé à un point de vue de foi assez élevé, pour voir que tout est encore devant lui. Le Seigneur se révèle à lui dans la communion ; Il lui parle, lui dévoile Ses desseins, et Abraham adore. — Il a sa tente et son autel . Dieu en use de même envers nous : Il fait de nous des chrétiens ; Il nous conduit dans le pays de la promesse, et nous montre que tout est encore devant nous. Maintenant n’est pas le temps du repos. Les voies de Dieu deviennent plus distinctes à nos yeux ; nous avons le privilège d’être étrangers et voyageurs avec Dieu, et nous le serons jusqu’à ce que nous arrivions chez nous dans la demeure de Dieu.
Chers amis, où en êtes-vous quant à ceci ? Pouvez-vous dire selon la vérité : Ma demeure, celle de mon cœur, est là où est Dieu — je n’en ai point d’autre, et je n’en cherche point ?
Il n’y a rien entre nous et Dieu. — Il n’y a pas de péché entre nous et Lui, ou bien Christ n’y serait pas ; et Il est là parce qu’Il a aboli le péché. Le péché et Christ ne peuvent se trouver devant Dieu en même temps. Pouvez-vous dire, par conséquent, que vous vous reposez sur le Seigneur Jésus Christ ? — Ou bien travaillez-vous à régler une chose qui est déjà réglée ?
Que le Seigneur vous donne de croire Son témoignage et d’avoir foi en Sa puissance.
Ce qui caractérise la foi, c’est qu’elle compte sur Dieu, non pas simplement malgré la difficulté, mais malgré l’impossibilité .
La foi ne s’inquiète pas des moyens ; elle compte sur la promesse de Dieu. Aux yeux de l’homme naturel, le croyant peut paraître manquer de prudence, néanmoins, dès l’instant qu’il est question de moyens qui facilitent à l’homme telle ou telle chose, ce n’est plus Dieu qui agit, ce n’est plus l’œuvre de Dieu, quand on s’attend aux moyens. Quand pour l’homme il y a impossibilité, il faut bien que Dieu intervienne, et cela apparaît d’autant plus comme le bon et droit chemin, que Dieu ne fait que ce qu’Il veut. La foi se rapporte à Sa volonté et à rien autre ; aussi elle ne prend conseil ni des moyens, ni des circonstances ; — en d’autres termes : elle ne consulte ni la chair, ni le sang. Si la foi est faible, on s’appuie, d’abord, sur les moyens extérieurs, même dans les œuvres de Dieu. Rappelons-nous que quand les choses sont faisables par l’homme, il n’y a plus besoin de foi , parce qu’il n’y a plus besoin de l’énergie de l’Esprit. Les chrétiens agissent beaucoup et effectuent peu. — Pourquoi ?
Versets 13 à 17 . — Non seulement il est dit de ceux dont parlent ces versets, qu’ils sont « étrangers et forains », mais ils le « confessent ». Quelquefois on veut bien être religieux dans le cœur, mais sans en parler ; il n’y a alors aucune énergie de foi. Si nous reconnaissons que le monde est perdu et jugé, si nos espérances sont dans le ciel, il doit nécessairement en résulter que nous pensions et que nous agissions comme des gens qui sont étrangers et forains ici-bas — et cela devra se manifester dans toute la vie. Le cœur étant déjà là-haut, il ne reste plus qu’à le montrer. Ceci, évidemment, implique une profession publique et déclarée, et il y a un témoignage pour Christ. Serions-nous contents d’un ami qui ne nous avouerait pas quand les circonstances seraient difficiles ? Le chrétien qui se cache est un bien mauvais chrétien. Regardant à Jésus par la foi, nous étreignons les choses que nous avons vues de loin ; nous ne nous occupons pas du pays dont nous sommes sortis ; notre cœur s’attache à celui qui est devant nous. Lorsque des difficultés se présentent sur le chemin et que les affections ne sont pas placées sur Jésus, le monde reprend bientôt de l’empire sur nous. — Ce n’est pas dans un moment d’excitation que Paul avait agi, pour s’en repentir aussitôt après ; il est plein de Christ, et il estime toutes choses « comme des ordures » (Phil. 3 ). La constance du cœur montre que les affections d’un chrétien sont portées en avant, que ses espérances sont célestes — et Dieu n’a pas honte d’être appelé son Dieu.
Il y a la chair ou il y a la foi ; il est impossible au fond que l’on puisse s’arrêter entre les deux. Le chrétien doit tendre vers ce qui est céleste ; les besoins, les désirs du nouvel homme sont célestes. Chercher à nous rallier au monde, afin de se servir du christianisme pour améliorer le monde, est une chose terrestre. Ce n’est pas le dessein de Dieu. Dieu veut nous unir avec le ciel. Il faut avoir le ciel sans le monde, ou le monde sans le ciel. Celui qui prépare la cité ne peut vouloir pour nous quelque chose entre les deux. — Le « désir » d’une « meilleure patrie » est le désir d’une nature qui est entièrement céleste.
Versets 17 à 19 . — Abraham s’attachait aux promesses plutôt qu’aux affections naturelles. La force de l’épreuve pour lui consistait en ce que Dieu avait désigné Isaac comme la semence acceptée, celle à laquelle étaient liées les promesses. La foi compte sur Dieu. Dieu arrête Abraham et lui confirme les promesses au sujet de la semence. En obéissant nous acquérons une connaissance des voies de Dieu, dont sans cela nous n’aurions pas eu d’idée. L’incrédulité nous fait perdre joie, puissance, vie spirituelle ; nous ne savons plus où nous en sommes.
Versets 24 à 26 . — Le cœur charnel se sert de la providence de Dieu contre la vie de la foi . La providence amène la fille de Pharaon jusqu’à l’enfant Moïse. Au milieu de la sagesse du monde, à la cour de Pharaon, la providence l’a placé (il le semblerait) pour user de son influence en faveur d’Israël. Or la première chose que lui fait faire la foi , c’est d’abandonner tout cela. Il se peut qu’il eût été en état de secourir Israël, grâce à son influence, mais Israël aurait dû demeurer dans la servitude en Égypte. La foi est « imprudente », toutefois elle a cette prudence éternelle qui compte sur Dieu et rien que sur Dieu. Elle discerne ce qui est de l’Esprit, or ce qui n’est pas de l’Esprit n’est pas de la foi, n’est pas de Dieu. S’en tenir de cette manière à la providence , c’est, au fond, désirer « de jouir des délices du péché » ; on aime le monde et l’on cherche à s’appuyer sur les circonstances plutôt que sur Dieu ; — ce n’est pas une « bonne providence », quand finalement l’homme est perdu.
Moïse semble s’affaiblir lui-même en préférant l’opprobre du peuple de Dieu, et du peuple de Dieu dans un mauvais état. Il pouvait le voir dans une triste condition ; mais la foi identifie le peuple de Dieu avec les promesses de Dieu, et juge de lui non selon son état, mais selon les pensées de Dieu. Énergique contre le mal, Moïse compte sur Dieu quant à ce qui regarde Son peuple.
Verset 27 . Le monde voudrait nous faire croire que nous sommes de bons chrétiens, pendant que nous agissons et marchons comme les autres. Appelée à la gloire, la foi doit nécessairement quitter l’Égypte, car ce n’est pas là que Dieu a placé la gloire. Être à son aise dans le monde, n’est pas être à son aise dans le ciel. « Tout ce qui est dans le monde n’est pas du Père » . Quitter le monde quand le monde nous a mis dehors, n’est pas de la foi ; c’est montrer que la volonté était d’y rester aussi longtemps que nous l’aurions pu. La foi agit d’après les promesses de Dieu, et non point parce qu’elle est chassée par le monde. Moïse voit « Celui qui est invisible » et cela l’affermit. Quand nous réalisons la présence de Dieu, Pharaon n’est plus rien. Ce n’est pas que les circonstances soient moins périlleuses, mais Dieu est là . Dans la communion, les circonstances deviennent l’occasion d’une paisible obéissance. Jésus boit la coupe ; — Pierre tire l’épée. Ce qui manifeste l’obéissance chez Jésus est une pierre d’achoppement pour Pierre. Là où il n’y a pas de communion, il y a de la faiblesse et de l’indécision.
Verset 30 . Au son des cors de bélier, après que le peuple a fait sept fois le tour de la ville, les murs de Jéricho s’écroulent. Les choses qui paraissent viles et méprisables ne le sont pas quand elles sont devant le Seigneur (2 Sam. 6 ). Pour la foi , les murailles ne sont rien , non plus que la mer Rouge ou le Jourdain.
Verset 31 . Qui eût pensé de voir Rahab dans cette nuée de témoins ? — Cependant, par la foi , elle reconnaît Dieu. La foi ne fait nul cas des distinctions parmi les hommes ; elle dit que Dieu est riche en miséricorde envers tous ceux qui L’invoquent — il n’y a point de différence, parce que tous ont péché . Au milieu des difficultés, elle prend sa place avec le peuple de Dieu .
La confiance de la foi se manifeste dans l’ensemble de la vie chrétienne. Les chrétiens se mettent souvent dans l’embarras, parce qu’ils mesurent leurs propres forces avec la tentation, au lieu de s’en rapporter exclusivement à Dieu. Ils peuvent aller ainsi jusqu’à un certain point. L’un met en avant sa famille, un autre parle de l’avenir (si quelqu’un n’a pas la foi, tout ce que nous pouvons faire, c’est de prier pour lui) ; dans les divers intérêts de la vie, nos raisonnements ne signifient que ceci : « Je n’ai pas la foi qui compte sur Dieu ». La foi regarde entièrement et exclusivement à Dieu. Le devoir conduit toujours à des difficultés ; mais alors j’ai la consolation de pouvoir dire : « Dieu est là et, par conséquent, la victoire est certaine » ; sans cela, dans ma pensée, il y a quelque chose de plus fort que Dieu. Cela exige une soumission parfaite et pratique de la volonté .
Quand les enfants de Dieu sont fidèles, Dieu peut les laisser dans l’épreuve et dans la difficulté, pour faire ressortir ce qui, en eux, ne vient pas de l’Esprit. Il peut aussi permettre que le mal ait son cours et nous mette à l’épreuve, afin que nous comprenions que l’objet de la foi n’est pas ici-bas du tout, et que nous voyions aussi que, dans les circonstances même les plus difficiles, Dieu peut intervenir, comme Il le fit dans le sacrifice d’Abraham et dans la résurrection de Lazare.
L’homme ne voit rien au-delà des circonstances qui l’entourent. S’arrêter aux circonstances, c’est de l’incrédulité ; « l’affliction ne sort pas de la poussière » (Job 5, 6 ). Satan est derrière les circonstances pour tourner nos regards sur elles ; mais dans l’arrière-plan, Dieu est là pour briser notre volonté.
Job
18 ◊ 1 * Et Bildad, le Shukhite, répondit et dit :
◊ 2 Jusques à quand tendrez-vous des pièges avec vos paroles ? Soyez intelligents, et puis nous parlerons.
◊ 3 Pourquoi sommes-nous considérés comme des bêtes, et sommes-nous stupides à vos yeux ?
◊ 4 Toi qui déchires ton âme dans ta colère, la terre sera-t-elle abandonnée à cause de toi, et le rocher sera-t-il transporté de sa place ?
◊ 5 Or la lumière des méchants sera éteinte, et la flamme de son feu ne luira point ;
◊ 6 La lumière sera ténèbres dans sa tente, et sa lampe sera éteinte au-dessus de lui.
◊ 7 Les pas de sa force seront resserrés, et son propre conseil le renversera :
◊ 8 Car il est poussé dans le filet par ses propres pieds ; et il marche sur les mailles du filet ;
◊ 9 Le piège le prend par le talon, le lacet le saisit ;
◊ 10 Sa corde est cachée dans la terre, et sa trappe sur le sentier.
◊ 11 De toutes parts des terreurs l’alarment et le poussent çà et là, s’attachant à ses pas.
◊ 12 Sa force est affaiblie par la faim, et la calamité est prête à son côté.
◊ 13 Le premier-né de la mort dévore les membres de son corps, il dévore ses membres.
◊ 14 Ce qui faisait sa confiance est arraché de sa tente, et il est forcé de marcher vers le roi des terreurs.
◊ 15 Ce qui n’est pas à lui habite dans sa tente, le soufre est répandu sur son habitation.
◊ 16 En bas ses racines sèchent, et en haut ses branches sont coupées.
◊ 17 Sa mémoire périt de dessus la terre, et il n’a pas de nom sur la face du pays.
◊ 18 Il est repoussé de la lumière dans les ténèbres ; on le bannit du monde.
◊ 19 Il n’a pas d’enfants ni de postérité parmi son peuple, personne qui lui survive dans les lieux de son séjour.
◊ 20 Ceux qui viennent après seront étonnés de son jour, comme l’horreur s’est emparée de ceux qui [les] ont précédés.
◊ 21 Certainement, telles sont les demeures de l’inique, et tel est le lieu de celui qui ne connaît pas *Dieu.
Matthieu
17 ◊ 1 Et après six jours, Jésus prend avec lui Pierre, et Jacques, et Jean son frère, et les mène à l’écart sur une haute montagne. ◊ 2 Et il fut transfiguré devant eux ; et son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. ◊ 3 Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, parlant avec lui. ◊ 4 Et Pierre, répondant, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous soyons ici ; si tu le veux, faisons ici trois tentes : une pour toi, et une pour Moïse, et une pour Élie. ◊ 5 Comme il parlait encore, voici, une nuée lumineuse les couvrit ; et voici une voix de la nuée, disant : Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir ; écoutez-le. ◊ 6 Ce que les disciples ayant entendu, ils tombèrent le visage contre terre et furent saisis d’une très grande peur. ◊ 7 Et Jésus, s’approchant, les toucha et dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. ◊ 8 Et eux, levant leurs yeux, ne virent personne que Jésus seul.
◊ 9 Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur enjoignit, disant : Ne dites à personne la vision, jusqu’à ce que le fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. ◊ 10 Et ses disciples l’interrogèrent, disant : Pourquoi donc les scribes disent-ils qu’il faut qu’Élie vienne premièrement ? ◊ 11 Et lui, répondant, leur dit : En effet, Élie vient premièrement, et il rétablira toutes choses ; ◊ 12 mais je vous dis qu’Élie est déjà venu, et ils ne l’ont pas reconnu ; mais ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu ; ainsi aussi le fils de l’homme va souffrir de leur part. ◊ 13 Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le baptiseur.
◊ 14 Et quand ils furent venus auprès de la foule, un homme s’approcha de lui, se jetant à genoux devant lui, et disant : ◊ 15 Seigneur, aie pitié de mon fils, car il est lunatique et souffre cruellement, car souvent il tombe dans le feu, et souvent dans l’eau ; ◊ 16 et je l’ai apporté à tes disciples, et ils n’ont pu le guérir. ◊ 17 Et Jésus, répondant, dit : Ô génération incrédule et perverse, jusques à quand serai-je avec vous ; jusques à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi ici. ◊ 18 Et Jésus le tança ; et le démon sortit de lui ; et le jeune garçon fut guéri dès cette heure-là.
◊ 19 Alors les disciples, venant à Jésus à l’écart, dirent : Pourquoi n’avons-nous pu le chasser ? ◊ 20 Et Jésus leur dit : À cause de votre incrédulité ; car, en vérité, je vous dis : si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait ; et rien ne vous serait impossible. ◊ 21 Mais cette sorte ne sort que par la prière et par le jeûne.
◊ 22 Et comme ils séjournaient en Galilée, Jésus leur dit : Le fils de l’homme va être livré entre les mains des hommes ; ◊ 23 et ils le feront mourir ; et le troisième jour il sera ressuscité. Et ils furent fort attristés.
◊ 24 Et lorsqu’ils furent venus à Capernaüm, les receveurs des didrachmes vinrent à Pierre, et dirent : Votre maître ne paye-t-il pas les didrachmes ? ◊ 25 Il dit : Oui. Et quand il fut entré dans la maison, Jésus le prévint, disant : Que t’en semble, Simon ? Les rois de la terre, de qui reçoivent-ils des tributs ou des impôts, de leurs fils ou des étrangers ? ◊ 26 Pierre lui dit : Des étrangers. Jésus lui dit : Les fils en sont donc exempts. ◊ 27 Mais, afin que nous ne les scandalisions pas, va-t’en à la mer, jette un hameçon, et prends le premier poisson qui montera ; et quand tu lui auras ouvert la bouche, tu y trouveras un statère ; prends-le, et donne-le-leur pour moi et pour toi.
Genèse
15 ◊ 1 * Après ces choses, la parole de l’Éternel fut [adressée] à Abram dans une vision, disant : Abram, ne crains point ; moi, je suis ton bouclier [et] ta très grande récompense. ◊ 2 Et Abram dit : Seigneur Éternel, que me donneras-tu ? Je m’en vais sans enfants, et l’héritier de ma maison, c’est Éliézer de Damas. ◊ 3 Et Abram dit : Voici, tu ne m’as pas donné de postérité ; et voici, celui qui est né dans ma maison est mon héritier. ◊ 4 Et voici, la parole de l’Éternel [vint] à lui, disant : Celui-ci ne sera pas ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, lui, sera ton héritier. ◊ 5 Et il le fit sortir dehors, et dit : Regarde vers les cieux, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta semence. ◊ 6 Et il crut l’Éternel ; et il lui compta cela à justice. ◊ 7 Et il lui dit : Moi, je suis l’Éternel, qui t’ai fait sortir d’Ur des Chaldéens, afin de te donner ce pays-ci pour le posséder. ◊ 8 Et il dit : Seigneur Éternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai ? ◊ 9 Et il lui dit : Prends une génisse de trois ans, et une chèvre de trois ans, et un bélier de trois ans, et une tourterelle, et un jeune pigeon. ◊ 10 Et il prit toutes ces choses, et les partagea par le milieu, et en mit les moitiés l’une vis-à-vis de l’autre ; mais il ne partagea pas les oiseaux. ◊ 11 Et les oiseaux de proie descendirent sur ces bêtes mortes ; et Abram les écarta. ◊ 12 Et comme le soleil se couchait, un profond sommeil tomba sur Abram ; et voici, une frayeur, une grande obscurité, tomba sur lui. ◊ 13 Et [l’Éternel] dit à Abram : Sache certainement que ta semence séjournera dans un pays qui n’est pas le sien, et ils l’asserviront, et l’opprimeront pendant quatre cents ans. ◊ 14 Mais aussi je jugerai, moi, la nation qui les aura asservis ; et après cela ils sortiront avec de grands biens. ◊ 15 Et toi, tu t’en iras vers tes pères en paix ; tu seras enterré en bonne vieillesse. ◊ 16 Et en la quatrième génération ils reviendront ici, car l’iniquité des Amoréens n’est pas encore venue à son comble. ◊ 17 Et il arriva que le soleil s’étant couché, il y eut une obscurité épaisse ; et voici une fournaise fumante, et un brandon de feu qui passa entre les pièces des animaux. ◊ 18 En ce jour-là, l’Éternel fit une alliance avec Abram, disant : Je donne ce pays à ta semence, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, le fleuve Euphrate : ◊ 19 le Kénien, et le Kenizien, et le Kadmonien, ◊ 20 et le Héthien, et le Phérézien, et les Rephaïm, ◊ 21 et l’Amoréen, et le Cananéen, et le Guirgasien, et le Jébusien.
Jean
17 ◊ 1 Jésus dit ces choses, et leva ses yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est venue ; glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, ◊ 2 comme tu lui as donné autorité sur toute chair, afin que, [quant à] tout ce que tu lui as donné, il leur donne la vie éternelle. ◊ 3 Et c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. ◊ 4 Moi, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire ; ◊ 5 et maintenant glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût.
◊ 6 J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole. ◊ 7 Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m’as donné vient de toi ; ◊ 8 car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues ; et ils ont vraiment connu que je suis sorti d’auprès de toi, et ils ont cru que toi tu m’as envoyé. ◊ 9 Moi, je fais des demandes pour eux ; je ne fais pas de demandes pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi ◊ 10 (et tout ce qui est à moi, est à toi ; et ce qui est à toi est à moi), et je suis glorifié en eux. ◊ 11 Et je ne suis plus dans le monde, et ceux-ci sont dans le monde, et moi, je viens à toi. Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. ◊ 12 Quand j’étais avec eux, moi je les gardais en ton nom ; j’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’entre eux n’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’écriture fût accomplie. ◊ 13 Et maintenant je viens à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux-mêmes. ◊ 14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. ◊ 15 Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde, mais que tu les gardes du mal. ◊ 16 Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. ◊ 17 Sanctifie-les par la vérité ; ta parole est la vérité. ◊ 18 Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde. ◊ 19 Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. ◊ 20 Or je ne fais pas seulement des demandes pour ceux-ci, mais aussi pour ceux qui croient en moi par leur parole ; ◊ 21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que toi tu m’as envoyé. ◊ 22 Et la gloire que tu m’as donnée, moi, je la leur ai donnée, afin qu’ils soient un, comme nous, nous sommes un ; ◊ 23 moi en eux, et toi en moi ; afin qu’ils soient consommés en un, et que le monde connaisse que toi tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. ◊ 24 Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, que tu m’as donnée ; car tu m’as aimé avant la fondation du monde. ◊ 25 Père juste ; — et le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu ; et ceux-ci ont connu que toi tu m’as envoyé. ◊ 26 Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi en eux.
Ecclésiaste
8 ◊ 1 Qui est comme le sage ? et qui sait l’explication des choses ? La sagesse d’un homme illumine son visage, et l’arrogance de son visage en est changée.
◊ 2 Je [dis] : Prends garde au commandement du roi, et cela à cause du serment [fait] à Dieu. ◊ 3 Ne te presse pas de t’en aller de devant lui ; ne persévère point dans une chose mauvaise ; car tout ce qu’il lui plaît, il le fait ; ◊ 4 parce que la parole du roi est une puissance, et qui lui dira : Que fais-tu ?
◊ 5 Celui qui garde le commandement ne connaîtra aucun mal ; et le cœur du sage connaît le temps et le jugement ; ◊ 6 car pour toute chose il y a un temps et un jugement. Car la misère de l’homme abonde sur lui ; ◊ 7 car il ne sait pas ce qui adviendra ; car comment cela arrivera, qui le lui déclarera ?
◊ 8 Il n’y a point d’homme qui ait pouvoir sur l’esprit pour emprisonner l’esprit, et il n’y a personne qui ait de la puissance sur le jour de la mort, et il n’y a point de dispense dans une telle guerre, et la méchanceté ne délivrera pas ceux qui la pratiquent. ◊ 9 J’ai vu tout cela, et j’ai appliqué mon cœur à toute œuvre qui se fait sous le soleil. Il est un temps où des hommes dominent sur des hommes pour leur mal. ◊ 10 Et de même j’ai vu des méchants enterrés et s’en allant, mais ceux qui avaient bien fait s’en allaient du lieu saint, et étaient oubliés dans la ville. Cela aussi est vanité.
◊ 11 Parce que la sentence contre les mauvaises œuvres ne s’exécute pas immédiatement, à cause de cela le cœur des fils des hommes est au-dedans d’eux plein [d’envie] de faire le mal. ◊ 12 Bien que le pécheur fasse le mal cent fois et prolonge [ses jours], je sais cependant que [tout] ira bien pour ceux qui craignent Dieu, parce qu’ils craignent sa face ; ◊ 13 mais il n’y aura pas de bonheur pour le méchant, et il ne prolongera pas [ses] jours, comme l’ombre, parce qu’il ne craint pas la face de Dieu. ◊ 14 Il est encore une vanité qui a lieu sur la terre : c’est qu’il y a des justes auxquels il arrive selon l’œuvre des méchants, et il y a des méchants auxquels il arrive selon l’œuvre des justes. J’ai dit que cela aussi est vanité.
◊ 15 Et j’ai loué la joie, parce qu’il n’y a rien de bon pour l’homme, sous le soleil, que de manger et de boire et de se réjouir ; et c’est ce qui lui demeurera de son travail durant les jours de sa vie que Dieu lui donne sous le soleil. ◊ 16 Lorsque j’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse et à regarder les choses qui se font sur la terre (car il y a tel homme qui, ni jour ni nuit, ne voit le sommeil de ses yeux), ◊ 17 alors j’ai vu que tout [est] l’œuvre de Dieu, [et] que l’homme ne peut pas trouver l’œuvre qui se fait sous le soleil : bien que l’homme se travaille pour la chercher, il ne la trouve point ; et même si le sage se propose de la connaître, il ne peut la trouver.
1 Corinthiens
3 ◊ 1 Et moi, frères, je n’ai pas pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. ◊ 2 Je vous ai donné du lait à boire, non pas de la viande, car vous ne pouviez pas encore [la supporter], et même maintenant encore vous ne le pouvez pas, ◊ 3 car vous êtes encore charnels. Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie et des querelles, n’êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas à la manière des hommes ? ◊ 4 Car quand l’un dit : Moi, je suis de Paul ; et l’autre : moi, je suis d’Apollos, n’êtes-vous pas des hommes ? ◊ 5 Qui donc est Apollos, et qui Paul ? Des serviteurs par lesquels vous avez cru, et comme le Seigneur a donné à chacun d’eux. ◊ 6 Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais Dieu a donné l’accroissement. ◊ 7 De sorte que ni celui qui plante n’est rien, ni celui qui arrose, mais Dieu qui donne l’accroissement. ◊ 8 Or celui qui plante et celui qui arrose sont un ; mais chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. ◊ 9 Car nous sommes collaborateurs de Dieu ; vous êtes le labourage de Dieu, l’édifice de Dieu. ◊ 10 Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, comme un sage architecte, j’ai posé le fondement, et un autre édifie dessus ; mais que chacun considère comment il édifie dessus. ◊ 11 Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui est posé, lequel est Jésus Christ. ◊ 12 Or si quelqu’un édifie sur ce fondement de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, ◊ 13 l’ouvrage de chacun sera rendu manifeste, car le jour le fera connaître, parce qu’il est révélé en feu ; et quel est l’ouvrage de chacun, le feu l’éprouvera. ◊ 14 Si l’ouvrage de quelqu’un qu’il aura édifié dessus demeure, il recevra une récompense ; ◊ 15 si l’ouvrage de quelqu’un vient à être consumé, il en éprouvera une perte, mais lui-même il sera sauvé, toutefois comme à travers le feu.
◊ 16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? ◊ 17 Si quelqu’un corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et tels vous êtes.
◊ 18 Que personne ne s’abuse soi-même : si quelqu’un parmi vous a l’air d’être sage dans ce siècle, qu’il devienne fou, afin de devenir sage ; ◊ 19 car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu ; car il est écrit : « Celui qui prend les sages dans leurs ruses », ◊ 20 et encore : « Le *Seigneur connaît les raisonnements des sages, qu’ils sont vains ». ◊ 21 Que personne donc ne se glorifie dans les hommes, car toutes choses sont à vous, ◊ 22 soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit monde, soit vie, soit mort, soit choses présentes, soit choses à venir : toutes choses sont à vous, ◊ 23 et vous à Christ, et Christ à Dieu.
Actes
13 ◊ 1 Or il y avait à Antioche, dans l’assemblée qui était là, des prophètes et des docteurs : et Barnabas, et Siméon, appelé Niger, et Lucius le Cyrénéen, et Manahem, qui avait été nourri avec Hérode le tétrarque, et Saul. ◊ 2 Et comme ils servaient le Seigneur et jeûnaient, l’Esprit Saint dit : Mettez-moi maintenant à part Barnabas et Saul, pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. ◊ 3 Alors, ayant jeûné et prié, et leur ayant imposé les mains, ils les laissèrent aller.
◊ 4 Eux donc, ayant été envoyés par l’Esprit Saint, descendirent à Séleucie ; et de là ils firent voile pour Chypre. ◊ 5 Et quand ils furent à Salamine, ils annonçaient la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs ; et ils avaient aussi Jean pour serviteur. ◊ 6 Et ayant traversé toute l’île jusqu’à Paphos, ils trouvèrent un certain homme, un magicien, faux prophète juif, nommé Bar-Jésus, ◊ 7 qui était avec le proconsul Serge Paul, homme intelligent. Celui-ci, ayant fait appeler Barnabas et Saul, demanda à entendre la parole de Dieu. ◊ 8 Mais Élymas, le magicien (car c’est ainsi que son nom s’interprète), leur résistait, cherchant à détourner le proconsul de la foi. ◊ 9 Et Saul qui est aussi [appelé] Paul, étant rempli de l’Esprit Saint, fixant ses yeux sur lui, ◊ 10 dit : Ô homme plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu pas de pervertir les voies droites du Seigneur ? ◊ 11 Et maintenant voici, la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, sans voir le soleil pour un temps. Et à l’instant une obscurité et des ténèbres tombèrent sur lui ; et se tournant de tous côtés, il cherchait quelqu’un qui le conduisît par la main. ◊ 12 Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant saisi par la doctrine du Seigneur.
◊ 13 Et faisant voile de Paphos, Paul et ses compagnons se rendirent à Perge de Pamphylie. Mais Jean, s’étant retiré d’avec eux, s’en retourna à Jérusalem. ◊ 14 Et eux, étant partis de Perge, traversèrent [le pays] et arrivèrent à Antioche de Pisidie ; et étant entrés dans la synagogue le jour du sabbat, ils s’assirent. ◊ 15 Et après la lecture de la loi et des prophètes, les chefs de la synagogue leur envoyèrent dire : Hommes frères, si vous avez quelque parole d’exhortation pour le peuple, parlez. ◊ 16 Et Paul, s’étant levé et ayant fait signe de la main, dit : Hommes israélites, et vous qui craignez Dieu, écoutez : ◊ 17 Le Dieu de ce peuple choisit nos pères et éleva haut le peuple pendant son séjour au pays d’Égypte ; et il les en fit sortir à bras élevé. ◊ 18 Et il prit soin d’eux dans le désert, comme une mère, environ quarante ans ; ◊ 19 et ayant détruit sept nations au pays de Canaan, il leur en donna le pays en héritage. ◊ 20 Et après ces choses, jusqu’à environ quatre cent cinquante ans, il leur donna des juges, jusqu’à Samuel le prophète. ◊ 21 Et puis ils demandèrent un roi, et Dieu leur donna Saül, fils de Kis, homme de la tribu de Benjamin, pendant quarante ans. ◊ 22 Et l’ayant ôté, il leur suscita David pour roi, duquel aussi il dit en lui rendant témoignage : J’ai trouvé David, le [fils] de Jessé, un homme selon mon cœur, qui fera toute ma volonté. ◊ 23 De la semence de cet homme, Dieu, selon sa promesse, a amené à Israël un Sauveur, Jésus, ◊ 24 — Jean ayant déjà, immédiatement avant son arrivée, prêché le baptême de repentance à tout le peuple d’Israël. ◊ 25 Et comme Jean achevait sa course, il dit : Qui pensez-vous que je sois ? Je ne le suis pas, moi ; mais voici, il en vient un après moi, des pieds duquel je ne suis pas digne de délier la sandale. ◊ 26 Hommes frères, fils de la race d’Abraham, à vous et à ceux qui parmi vous craignent Dieu, la parole de ce salut est envoyée ; ◊ 27 car ceux qui habitent à Jérusalem et leurs chefs, n’ayant pas connu [Jésus], ni les voix des prophètes qui se lisent chaque sabbat, ont accompli celles-ci en le jugeant. ◊ 28 Et quoiqu’ils ne trouvassent [en lui] aucun crime [qui fût digne] de mort, ils prièrent Pilate de le faire mourir. ◊ 29 Et après qu’ils eurent accompli toutes les choses qui sont écrites de lui, ils le descendirent du bois et le mirent dans un sépulcre. ◊ 30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts. ◊ 31 Et il a été vu pendant plusieurs jours par ceux qui étaient montés avec lui de la Galilée à Jérusalem, qui sont maintenant ses témoins auprès du peuple. ◊ 32 Et nous, nous vous annonçons la bonne nouvelle quant à la promesse qui a été faite aux pères, ◊ 33 que Dieu l’a accomplie envers nous, leurs enfants, ayant suscité Jésus ; comme aussi il est écrit dans le psaume second : « Tu es mon Fils, moi je t’ai aujourd’hui engendré ». ◊ 34 Or qu’il l’ait ressuscité d’entre les morts, pour ne devoir plus retourner à la corruption, il l’a dit ainsi : « Je vous donnerai les grâces assurées de David ». ◊ 35 C’est pourquoi il dit aussi dans un autre endroit : « Tu ne permettras point que ton saint voie la corruption ». ◊ 36 Car David, après avoir, en sa propre génération, servi au conseil de Dieu, s’est endormi, et a été réuni à ses pères, et a vu la corruption ; ◊ 37 mais celui que Dieu a ressuscité, n’a pas vu la corruption. ◊ 38 Sachez donc, hommes frères, que par lui vous est annoncée la rémission des péchés, ◊ 39 et que de tout ce dont vous n’avez pu être justifiés par la loi de Moïse, quiconque croit est justifié par lui. ◊ 40 Prenez donc garde qu’il ne vous arrive ce qui est dit dans les prophètes : ◊ 41 « Voyez, contempteurs, et étonnez-vous, et soyez anéantis ; car moi, je fais une œuvre en vos jours, une œuvre que vous ne croiriez point, si quelqu’un vous la racontait ».
◊ 42 Et comme ils sortaient, ils demandèrent que ces paroles leur fussent annoncées le sabbat suivant. ◊ 43 Et la synagogue s’étant dissoute, plusieurs des Juifs et des prosélytes qui servaient [Dieu] suivirent Paul et Barnabas qui, leur parlant, les exhortaient à persévérer dans la grâce de Dieu. ◊ 44 Et le sabbat suivant, presque toute la ville fut assemblée pour entendre la parole de Dieu ; ◊ 45 mais les Juifs, voyant les foules, furent remplis de jalousie et contredirent à ce que Paul disait, contredisant et blasphémant. ◊ 46 Et Paul et Barnabas, s’enhardissant, dirent : C’était à vous premièrement qu’il fallait annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous la rejetez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les nations, ◊ 47 car le Seigneur nous a commandé ainsi : « Je t’ai établi pour être la lumière des nations, afin que tu sois en salut jusqu’au bout de la terre ». ◊ 48 Et lorsque ceux des nations entendirent cela, ils s’en réjouirent, et ils glorifièrent la parole du Seigneur ; et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent. ◊ 49 Et la parole du Seigneur se répandait par tout le pays. ◊ 50 Mais les Juifs excitèrent les femmes de qualité qui servaient [Dieu] et les principaux de la ville ; et ils suscitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et les chassèrent de leur territoire. ◊ 51 Mais eux, ayant secoué contre eux la poussière de leurs pieds, s’en vinrent à Iconium. ◊ 52 Et les disciples étaient remplis de joie et de l’Esprit Saint.
Actes
17 ◊ 1 Et ayant traversé Amphipolis et Apollonie, ils vinrent à Thessalonique, où était la synagogue des Juifs. ◊ 2 Et selon sa coutume, Paul entra vers eux, et, pendant trois sabbats, il discourut avec eux d’après les écritures, ◊ 3 expliquant et exposant qu’il fallait que le Christ souffrît et qu’il ressuscitât d’entre les morts ; — et [disant], que celui-ci, Jésus, que moi je vous annonce, est le Christ. ◊ 4 Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés et se joignirent à Paul et à Silas, et une grande multitude de Grecs qui servaient [Dieu], et des femmes de premier rang en assez grand nombre.
◊ 5 Mais les Juifs, pleins de jalousie, ayant pris quelques méchants hommes de la populace, et ayant fait un amas de peuple, troublèrent la ville, et ayant assailli la maison de Jason, ils cherchèrent Paul et Silas pour les amener au peuple. ◊ 6 Mais ne les ayant pas trouvés, ils traînèrent Jason et quelques frères devant les magistrats de la ville, en criant : Ces gens qui ont bouleversé la terre habitée, sont aussi venus ici ; ◊ 7 et Jason les a reçus chez lui, et ils contreviennent tous aux ordonnances de César, disant qu’il y a un autre roi, Jésus. ◊ 8 Et la foule et les magistrats de la ville, qui entendaient ces choses, furent troublés. ◊ 9 Et après avoir reçu caution de Jason et des autres, ils les relâchèrent.
◊ 10 Et aussitôt les frères envoyèrent Paul et Silas, de nuit, à Bérée, lesquels étant arrivés, entrèrent dans la synagogue des Juifs. ◊ 11 Or ceux-ci étaient plus nobles que ceux de Thessalonique ; et ils reçurent la parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les écritures [pour voir] si les choses étaient ainsi. ◊ 12 Plusieurs donc d’entre eux crurent, et des femmes grecques de qualité et des hommes aussi, en assez grand nombre. ◊ 13 Mais quand les Juifs de Thessalonique surent que la parole de Dieu était aussi annoncée par Paul à Bérée, ils y vinrent aussi, agitant les foules. ◊ 14 Mais alors les frères renvoyèrent aussitôt Paul, comme pour aller à la mer ; mais Silas et Timothée demeurèrent encore là. ◊ 15 Et ceux qui conduisaient Paul le menèrent jusqu’à Athènes ; et après avoir reçu pour Silas et pour Timothée l’ordre de le rejoindre au plus tôt, ils partirent.
◊ 16 Et comme Paul les attendait à Athènes, son esprit était excité au-dedans de lui, en voyant la ville remplie d’idoles. ◊ 17 Il discourait donc dans la synagogue avec les Juifs et avec ceux qui servaient [Dieu], et tous les jours sur la place publique avec ceux qui s’y rencontraient. ◊ 18 Et quelques-uns aussi des philosophes épicuriens et des philosophes stoïciens s’en prirent à lui ; et les uns disaient : Que veut dire ce discoureur ? et d’autres : Il semble annoncer des divinités étrangères ; parce qu’il leur annonçait Jésus et la résurrection.
◊ 19 Et l’ayant pris, ils le menèrent à l’Aréopage, disant : Pourrions-nous savoir quelle est cette nouvelle doctrine dont tu parles ? ◊ 20 car tu nous fais entendre certaines choses étranges ; nous voudrions donc savoir ce que veulent dire ces choses. ◊ 21 Or tous les Athéniens et les étrangers séjournant [à Athènes], ne passaient leur temps à autre chose qu’à dire ou à ouïr quelque nouvelle.
◊ 22 Mais Paul, se tenant au milieu de l’Aréopage, dit : Hommes athéniens, je vois qu’en toutes choses vous êtes voués au culte des démons ; ◊ 23 car, en passant et en contemplant les objets de votre culte, j’ai trouvé aussi un autel sur lequel était inscrit : Au dieu inconnu ! Celui donc que vous honorez sans le connaître, c’est celui que moi je vous annonce. ◊ 24 Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, lui qui est le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas dans des temples faits de main ; ◊ 25 et il n’est pas servi par des mains d’hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie et la respiration et toutes choses ; ◊ 26 et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé les temps ordonnés et les bornes de leur habitation, ◊ 27 pour qu’ils cherchent Dieu, s’ils pourraient en quelque sorte le toucher en tâtonnant et le trouver, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous ; ◊ 28 car en lui nous vivons et nous nous mouvons et nous sommes, comme aussi quelques-uns de vos poètes ont dit : « Car aussi nous sommes sa race ». ◊ 29 Étant donc la race de Dieu, nous ne devons pas penser que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre, à une œuvre sculptée de l’art et de l’imagination de l’homme. ◊ 30 Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance, ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent ; ◊ 31 parce qu’il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné [à cela], de quoi il a donné une preuve certaine à tous, l’ayant ressuscité d’entre les morts.
◊ 32 Mais quand ils ouïrent parler de la résurrection des morts, les uns s’en moquaient, et les autres disaient : Nous t’entendrons encore sur ce sujet. ◊ 33 Ainsi Paul sortit du milieu d’eux. ◊ 34 Mais quelques hommes se joignirent à lui et crurent, entre lesquels aussi était Denys, l’Aréopagite, et une femme nommée Damaris, et d’autres avec eux.
Job
5 ◊ 1 Crie donc ! Y a-t-il quelqu’un qui te réponde ? Et vers lequel des saints te tourneras-tu ?
◊ 2 Car le chagrin fait mourir le sot, et la jalousie tue le simple.
◊ 3 J’ai vu le sot s’enraciner, et soudain j’ai maudit sa demeure ;
◊ 4 Ses fils sont loin de la sûreté, et sont écrasés dans la porte, et il n’y a personne pour délivrer ;
◊ 5 Sa moisson, l’affamé la mange, et jusque parmi les épines il la prend ; et le piège guette son bien.
◊ 6 Car l’affliction ne sort pas de la poussière, et la misère ne germe pas du sol ;
◊ 7 Car l’homme est né pour la misère, comme les étincelles volent en haut.
◊ 8 Mais moi je rechercherai *Dieu, et devant Dieu je placerai ma cause, —
◊ 9 Qui fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, des merveilles à ne pouvoir les compter ;
◊ 10 Qui donne la pluie sur la face de la terre, et envoie des eaux sur la face des campagnes,
◊ 11 Plaçant en haut ceux qui sont abaissés ; et ceux qui sont en deuil sont élevés au bonheur.
◊ 12 Il dissipe les projets des hommes rusés, et leurs mains n’accomplissent pas leurs conseils.
◊ 13 Il prend les sages dans leur ruse, et le conseil des astucieux est précipité :
◊ 14 De jour, ils rencontrent les ténèbres, et en plein midi ils marchent à tâtons, comme de nuit.
◊ 15 Et il sauve le pauvre de l’épée, de leur bouche, et de la main du fort ;
◊ 16 Et il arrive au chétif ce qu’il espère, et l’iniquité a la bouche fermée.
◊ 17 * Voici, bienheureux l’homme que +Dieu reprend ! Ne méprise donc pas le châtiment du Tout-puissant.
◊ 18 Car c’est lui qui fait la plaie et qui la bande ; il frappe, et ses mains guérissent.
◊ 19 En six détresses il te délivrera, et, dans sept, le mal ne t’atteindra pas.
◊ 20 Dans la famine il te délivrera de la mort, et, dans la guerre, de la puissance de l’épée.
◊ 21 Tu seras à couvert du fouet de la langue, et tu ne craindras pas le désastre quand il viendra.
◊ 22 Tu te riras du désastre et de la faim, et tu n’auras pas peur des bêtes de la terre ;
◊ 23 Car tu auras une alliance avec les pierres des champs, et les bêtes des champs seront en paix avec toi.
◊ 24 Tu sauras que ta tente est prospère, tu visiteras ta demeure et tu n’y trouveras rien de manque,
◊ 25 Et tu sauras que ta postérité est nombreuse, et tes rejetons, comme l’herbe de la terre.
◊ 26 Tu entreras au sépulcre en bonne vieillesse, comme on enlève le tas de gerbes en sa saison.
◊ 27 Voici, nous avons examiné cela ; il en est ainsi. Écoute-le, et sache-le pour toi-même.
Galates
1 ◊ 1 Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par l’homme, mais par Jésus Christ, et Dieu le Père qui l’a ressuscité d’entre les morts, ◊ 2 et tous les frères qui sont avec moi, aux assemblées de la Galatie : ◊ 3 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu le Père et de notre seigneur Jésus Christ, ◊ 4 qui s’est donné lui-même pour nos péchés, en sorte qu’il nous retirât du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père, ◊ 5 auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen.
◊ 6 Je m’étonne de ce que vous passez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, à un évangile différent, ◊ 7 qui n’en est pas un autre ; mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’évangile du Christ. ◊ 8 Mais quand nous-mêmes, ou quand un ange venu du ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons évangélisé, qu’il soit anathème. ◊ 9 Comme nous l’avons déjà dit, maintenant aussi je le dis encore : si quelqu’un vous évangélise outre ce que vous avez reçu, qu’il soit anathème. ◊ 10 Car maintenant, est-ce que je m’applique à satisfaire des hommes, ou Dieu ? Ou est-ce que je cherche à complaire à des hommes ? Si je complaisais encore à des hommes, je ne serais pas esclave de Christ.
◊ 11 Or je vous fais savoir, frères, que l’évangile qui a été annoncé par moi n’est pas selon l’homme. ◊ 12 Car moi, je ne l’ai pas reçu de l’homme non plus, ni appris, mais par la révélation de Jésus Christ. ◊ 13 Car vous avez ouï dire [quelle a été] autrefois ma conduite dans le judaïsme, comment je persécutais outre mesure l’assemblée de Dieu et la dévastais, ◊ 14 et comment j’avançais dans le judaïsme plus que plusieurs de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. ◊ 15 Mais quand il plut à Dieu, qui m’a mis à part dès le ventre de ma mère et qui m’a appelé par sa grâce, ◊ 16 de révéler son Fils en moi, afin que je l’annonçasse parmi les nations, aussitôt, je ne pris pas conseil de la chair ni du sang, ◊ 17 ni ne montai à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi, mais je m’en allai en Arabie, et je retournai de nouveau à Damas. ◊ 18 Puis, trois ans après, je montai à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je demeurai chez lui quinze jours ; ◊ 19 et je ne vis aucun autre des apôtres, sinon Jacques le frère du Seigneur. ◊ 20 Or dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. ◊ 21 Ensuite j’allai dans les pays de Syrie et de Cilicie. ◊ 22 Or j’étais inconnu de visage aux assemblées de la Judée qui sont en Christ, ◊ 23 mais seulement elles entendaient dire : Celui qui nous persécutait autrefois, annonce maintenant la foi qu’il détruisait jadis ; ◊ 24 et elles glorifiaient Dieu à cause de moi.
Hébreux
11 ◊ 1 Or la foi est l’assurance des choses qu’on espère, et la conviction de celles qu’on ne voit pas. ◊ 2 Car c’est par elle que les anciens ont reçu témoignage. ◊ 3 Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la parole de Dieu, de sorte que ce qui se voit n’a pas été fait de choses qui paraissent. ◊ 4 Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, et par ce sacrifice il a reçu le témoignage d’être juste, Dieu rendant témoignage à ses dons ; et par lui, étant mort, il parle encore. ◊ 5 Par la foi, Énoch fut enlevé pour qu’il ne vît pas la mort ; et il ne fut pas trouvé, parce que Dieu l’avait enlevé ; car, avant son enlèvement, il a reçu le témoignage d’avoir plu à Dieu. ◊ 6 Or, sans la foi il est impossible de lui plaire ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que [Dieu] est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le recherchent. ◊ 7 Par la foi, Noé, étant averti divinement des choses qui ne se voyaient pas encore, craignit et bâtit une arche pour la conservation de sa maison ; et par cette arche il condamna le monde et devint héritier de la justice qui est selon la foi.
◊ 8 Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit pour s’en aller au lieu qu’il devait recevoir pour héritage ; et il s’en alla, ne sachant où il allait. ◊ 9 Par la foi, il demeura dans la terre de la promesse comme dans [une terre] étrangère, demeurant sous des tentes avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse ; ◊ 10 car il attendait la cité qui a les fondements, de laquelle Dieu est l’architecte et le créateur. ◊ 11 Par la foi, Sara elle-même aussi reçut la force de fonder une postérité, et [cela], étant hors d’âge, puisqu’elle estima fidèle celui qui avait promis ; ◊ 12 c’est pourquoi aussi d’un seul, et d’un homme déjà amorti, sont nés des gens qui sont comme les étoiles du ciel en nombre et comme le sable qui est sur le rivage de la mer, lequel ne peut se compter.
◊ 13 Tous ceux-ci sont morts dans la foi, n’ayant pas reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin et saluées, ayant confessé qu’ils étaient étrangers et forains sur la terre. ◊ 14 Car ceux qui disent de telles choses montrent clairement qu’ils recherchent une patrie ; ◊ 15 et en effet, s’ils se fussent souvenus de celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu du temps pour y retourner ; ◊ 16 mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu n’a point honte d’eux, savoir d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.
◊ 17 Par la foi, Abraham, étant éprouvé, a offert Isaac ; et celui qui avait reçu les promesses offrit son fils unique, ◊ 18 à l’égard duquel il avait été dit : « En Isaac te sera appelée [une] semence », ◊ 19 — ayant estimé que Dieu pouvait le ressusciter même d’entre les morts, d’où aussi, en figure, il le reçut. ◊ 20 Par la foi, Isaac bénit Jacob et Ésaü à l’égard des choses à venir. ◊ 21 Par la foi, Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et adora, [appuyé] sur le bout de son bâton. ◊ 22 Par la foi, Joseph, en terminant sa vie, fit mention de la sortie des fils d’Israël et donna un ordre touchant ses os.
◊ 23 Par la foi, Moïse, étant né, fut caché trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau, et ils ne craignirent pas l’ordonnance du roi. ◊ 24 Par la foi, Moïse, étant devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille du Pharaon, ◊ 25 choisissant plutôt d’être dans l’affliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché, ◊ 26 estimant l’opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de l’Égypte ; car il regardait à la rémunération. ◊ 27 Par la foi, il quitta l’Égypte, ne craignant pas la colère du roi, car il tint ferme, comme voyant celui qui est invisible. ◊ 28 Par la foi, il a fait la pâque et l’aspersion du sang, afin que le destructeur des premiers-nés ne les touchât pas. ◊ 29 Par la foi, ils traversèrent la mer Rouge comme une terre sèche, ce que les Égyptiens ayant essayé, ils furent engloutis. ◊ 30 Par la foi, les murs de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour sept jours durant. ◊ 31 Par la foi, Rahab, la prostituée, ne périt pas avec ceux qui n’ont pas cru, ayant reçu les espions en paix.
◊ 32 Et que dirai-je davantage ? Car le temps me manquera si je discours de Gédéon, de Barac et de Samson et de Jephté, de David et de Samuel et des prophètes, ◊ 33 qui par la foi subjuguèrent des royaumes, accomplirent la justice, obtinrent les choses promises, fermèrent la gueule des lions, ◊ 34 éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, de faibles qu’ils étaient furent rendus vigoureux, devinrent forts dans la bataille, firent ployer les armées des étrangers. ◊ 35 Les femmes reçurent leurs morts par la résurrection ; et d’autres furent torturés, n’acceptant pas la délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection ; ◊ 36 et d’autres furent éprouvés par des moqueries et par des coups, et encore par des liens et par la prison ; ◊ 37 ils furent lapidés, sciés, tentés ; ils moururent égorgés par l’épée ; ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis, de peaux de chèvres, dans le besoin, affligés, maltraités, ◊ 38 (desquels le monde n’était pas digne,) errant dans les déserts et les montagnes, et les cavernes et les trous de la terre.
◊ 39 Et tous ceux-ci, ayant reçu témoignage par la foi, n’ont pas reçu ce qui avait été promis, ◊ 40 Dieu ayant eu en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas à la perfection sans nous.
Hébreux
10 ◊ 1 Car la loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices que l’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent. ◊ 2 Autrement n’eussent-ils pas cessé d’être offerts, puisque ceux qui rendent le culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de péchés ? ◊ 3 Mais il y a dans ces [sacrifices], chaque année, un acte remémoratif de péchés. ◊ 4 Car il est impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés. ◊ 5 C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : « Tu n’as pas voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. ◊ 6 Tu n’as pas pris plaisir aux holocaustes ni aux sacrifices pour le péché ; ◊ 7 alors j’ai dit : Voici, je viens, — il est écrit de moi dans le rouleau du livre — pour faire, ô Dieu, ta volonté ». ◊ 8 Ayant dit plus haut : « Tu n’as pas voulu de sacrifices, ni d’offrandes, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, et tu n’y as pas pris plaisir » — lesquels sont offerts selon la loi, ◊ 9 — alors il dit : « Voici, je viens pour faire ta volonté ». Il ôte le premier afin d’établir le second. ◊ 10 C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ [faite] une fois pour toutes. ◊ 11 — Et tout sacrificateur se tient debout chaque jour, faisant le service et offrant souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; ◊ 12 mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis à perpétuité à la droite de Dieu, ◊ 13 attendant désormais « jusqu’à ce que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds ». ◊ 14 Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés. ◊ 15 Et l’Esprit Saint aussi nous en rend témoignage ; car, après avoir dit : ◊ 16 « C’est ici l’alliance que j’établirai pour eux après ces jours-là, dit le *Seigneur : En mettant mes lois dans leurs cœurs, je les écrirai aussi sur leurs entendements », ◊ 17 [il dit] : « Et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités ». ◊ 18 Or, là où il y a rémission de ces choses, il n’y a plus d’offrande pour le péché.
◊ 19 Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, ◊ 20 par le chemin nouveau et vivant qu’il nous a consacré à travers le voile, c’est-à-dire sa chair, ◊ 21 et ayant un grand sacrificateur [établi] sur la maison de Dieu, ◊ 22 approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi, [ayant] les cœurs par aspersion purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’eau pure. ◊ 23 Retenons la confession de notre espérance sans chanceler, car celui qui a promis est fidèle ; ◊ 24 et prenons garde l’un à l’autre pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres, ◊ 25 n’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes, comme quelques-uns ont l’habitude [de faire], mais nous exhortant [l’un l’autre], et cela d’autant plus que vous voyez le jour approcher. ◊ 26 Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, ◊ 27 mais une certaine attente terrible de jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les adversaires. ◊ 28 Si quelqu’un a méprisé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde sur [la déposition de] deux ou [de] trois témoins : ◊ 29 d’une punition combien plus sévère pensez-vous que sera jugé digne celui qui a foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui a estimé profane le sang de l’alliance par lequel il avait été sanctifié, et qui a outragé l’Esprit de grâce ? ◊ 30 Car nous connaissons celui qui a dit : « À moi la vengeance ; moi je rendrai, dit le *Seigneur » ; et encore : « Le *Seigneur jugera son peuple ». ◊ 31 C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant !
◊ 32 Mais rappelez dans votre mémoire les jours précédents, dans lesquels, ayant été éclairés, vous avez enduré un grand combat de souffrances, ◊ 33 soit en ce que vous avez été offerts en spectacle par des opprobres et des afflictions, soit en ce que vous vous êtes associés à ceux qui ont été ainsi traités. ◊ 34 Car vous avez montré de la sympathie pour les prisonniers et vous avez accepté avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous-mêmes des biens meilleurs et permanents. ◊ 35 Ne rejetez donc pas loin votre confiance qui a une grande récompense. ◊ 36 Car vous avez besoin de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses promises. ◊ 37 Car encore très peu de temps, « et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas. ◊ 38 Or le juste vivra de foi ; et : Si [quelqu’un] se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui ». ◊ 39 Mais pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour la perdition, mais de ceux qui croient pour la conservation de l’âme.
Galates
2 ◊ 1 Ensuite, au bout de quatorze ans, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, prenant aussi Tite avec moi. ◊ 2 Or j’y montai selon une révélation, et je leur exposai l’évangile que je prêche parmi les nations, mais, dans le particulier, à ceux qui étaient considérés, de peur qu’en quelque manière je ne courusse ou n’eusse couru en vain ◊ 3 (cependant, même Tite qui était avec moi, quoiqu’il fût Grec, ne fut pas contraint à être circoncis) : ◊ 4 et cela à cause des faux frères, furtivement introduits, qui s’étaient insinués pour épier la liberté que nous avons dans le christ Jésus, afin de nous réduire à la servitude ; ◊ 5 auxquels nous n’avons pas cédé par soumission, non pas même un moment, afin que la vérité de l’évangile demeurât avec vous. ◊ 6 Or, de ceux qui étaient considérés comme étant quelque chose…, quels qu’ils aient pu être, cela ne m’importe en rien : Dieu n’a point égard à l’apparence de l’homme…, à moi, certes, ceux qui étaient considérés n’ont rien communiqué de plus ; ◊ 7 mais au contraire, ayant vu que l’évangile de l’incirconcision m’a été confié, comme celui de la circoncision l’a été à Pierre, ◊ 8 (car celui qui a opéré en Pierre pour l’apostolat de la circoncision a opéré en moi aussi envers les nations), ◊ 9 et ayant reconnu la grâce qui m’a été donnée, Jacques, et Céphas, et Jean, qui étaient considérés comme étant des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous [allassions] vers les nations, et eux vers la circoncision, ◊ 10 [voulant] seulement que nous nous souvinssions des pauvres, ce qu’aussi je me suis appliqué à faire.
◊ 11 Mais quand Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était condamné. ◊ 12 Car, avant que quelques-uns fussent venus d’auprès de Jacques, il mangeait avec ceux des nations ; mais quand ceux-là furent venus, il se retira et se sépara lui-même, craignant ceux de la circoncision ; ◊ 13 et les autres Juifs aussi usèrent de dissimulation avec lui, de sorte que Barnabas même fut entraîné avec eux par leur dissimulation. ◊ 14 Mais quand je vis qu’ils ne marchaient pas droit, selon la vérité de l’évangile, je dis à Céphas devant tous : Si toi qui es Juif, tu vis comme les nations et non pas comme les Juifs, comment contrains-tu les nations à judaïser ? ◊ 15 Nous qui, de nature, sommes Juifs et non point pécheurs d’entre les nations, ◊ 16 sachant néanmoins que l’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ, nous aussi, nous avons cru au christ Jésus, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi en Christ et non pas sur le principe des œuvres de loi : parce que sur le principe des œuvres de loi nulle chair ne sera justifiée. ◊ 17 Or si, en cherchant à être justifiés en Christ, nous-mêmes aussi nous avons été trouvés pécheurs, Christ donc est ministre de péché ? Qu’ainsi n’advienne ! ◊ 18 Car si ces mêmes choses que j’ai renversées, je les réédifie, je me constitue transgresseur moi-même. ◊ 19 Car moi, par [la] loi, je suis mort à [la] loi, afin que je vive à Dieu. ◊ 20 Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; — et ce que je vis maintenant dans [la] chair, je le vis dans [la] foi, la [foi] au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. ◊ 21 Je n’annule pas la grâce de Dieu ; car si [la] justice est par [la] loi, Christ est donc mort pour rien.
Genèse
3 ◊ 1 * Or le serpent était plus rusé qu’aucun animal des champs que l’Éternel Dieu avait fait ; et il dit à la femme : Quoi, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? ◊ 2 Et la femme dit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; ◊ 3 mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. ◊ 4 Et le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point certainement ; ◊ 5 car Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. ◊ 6 Et la femme vit que l’arbre était bon à manger, et qu’il était un plaisir pour les yeux, et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea ; et elle en donna aussi à son mari [pour qu’il en mangeât] avec elle, et il en mangea. ◊ 7 Et les yeux de tous deux furent ouverts, et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent ensemble des feuilles de figuier et s’en firent des ceintures.
◊ 8 Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu qui se promenait dans le jardin au frais du jour. Et l’homme et sa femme se cachèrent de devant l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. ◊ 9 Et l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? ◊ 10 Et il dit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, car je suis nu, et je me suis caché. ◊ 11 Et l’Éternel Dieu dit : Qui t’a montré que tu étais nu ? As-tu mangé de l’arbre dont je t’ai commandé de ne pas manger ? ◊ 12 Et l’homme dit : La femme que tu [m’]as donnée [pour être] avec moi, — elle, m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. ◊ 13 Et l’Éternel Dieu dit à la femme : Qu’est-ce que tu as fait ? Et la femme dit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. ◊ 14 Et l’Éternel Dieu dit au serpent : Parce que tu as fait cela, tu es maudit par-dessus tout le bétail et par-dessus toutes les bêtes des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie ; ◊ 15 et je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta semence et sa semence. Elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon. ◊ 16 À la femme il dit : Je rendrai très grandes tes souffrances et ta grossesse ; en travail tu enfanteras des enfants, et ton désir sera [tourné] vers ton mari, et lui dominera sur toi. ◊ 17 Et à Adam il dit : Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’ai commandé, disant : Tu n’en mangeras pas, — maudit est le sol à cause de toi ; tu en mangeras [en travaillant] péniblement tous les jours de ta vie. ◊ 18 Et il te fera germer des épines et des ronces, et tu mangeras l’herbe des champs. ◊ 19 À la sueur de ton visage tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes au sol, car c’est de lui que tu as été pris ; car tu es poussière et tu retourneras à la poussière.
◊ 20 Et l’homme appela sa femme du nom d’Ève, parce qu’elle était la mère de tous les vivants.
◊ 21 Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peau, et les revêtit.
◊ 22 Et l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour connaître le bien et le mal ; et maintenant, — afin qu’il n’avance pas sa main et ne prenne aussi de l’arbre de vie et n’en mange et ne vive à toujours… ! ◊ 23 Et l’Éternel Dieu le mit hors du jardin d’Éden, pour labourer le sol, d’où il avait été pris : ◊ 24 il chassa l’homme, et plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame de l’épée qui tournait çà et là, pour garder le chemin de l’arbre de vie.
1 Pierre
1 ◊ 1 Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux de la dispersion, du Pont, de la Galatie, de la Cappadoce, de l’Asie et de la Bithynie, qui séjournent [parmi les nations], ◊ 2 élus selon la préconnaissance de Dieu le Père, en sainteté de l’Esprit, pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Jésus Christ : Que la grâce et la paix vous soient multipliées !
◊ 3 Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, ◊ 4 pour un héritage incorruptible, sans souillure, immarcescible, conservé dans les cieux pour vous, ◊ 5 qui êtes gardés par la puissance de Dieu par la foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps ; ◊ 6 en quoi vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses tentations, si cela est nécessaire, ◊ 7 afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or qui périt et qui toutefois est éprouvé par le feu, soit trouvée [tourner] à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ, ◊ 8 lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, ◊ 9 recevant la fin de votre foi, [le] salut des âmes ; ◊ 10 duquel salut les prophètes qui ont prophétisé de la grâce qui vous était destinée se sont informés et enquis avec soin, ◊ 11 recherchant quel temps ou quelle sorte de temps l’Esprit de Christ qui était en eux indiquait, rendant par avance témoignage des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient ; ◊ 12 et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils administraient ces choses, qui vous sont maintenant annoncées par ceux qui vous ont annoncé la bonne nouvelle par l’Esprit Saint envoyé du ciel, dans lesquelles des anges désirent de regarder de près.
◊ 13 C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement et étant sobres, espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus Christ, ◊ 14 — comme des enfants d’obéissance, ne vous conformant pas à vos convoitises d’autrefois pendant votre ignorance ; ◊ 15 mais, comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute [votre] conduite ; ◊ 16 parce qu’il est écrit : « Soyez saints, car moi je suis saint ». ◊ 17 Et si vous invoquez comme père celui qui, sans acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour [ici-bas], ◊ 18 sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, ◊ 19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, ◊ 20 préconnu dès avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour vous, ◊ 21 qui, par lui, croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. ◊ 22 Ayant purifié vos âmes par l’obéissance à la vérité, pour [que vous ayez] une affection fraternelle sans hypocrisie, aimez-vous l’un l’autre ardemment, d’un cœur pur, ◊ 23 vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais [par une semence] incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu : ◊ 24 parce que « toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe : l’herbe a séché et sa fleur est tombée, ◊ 25 mais la parole du *Seigneur demeure éternellement ». Or c’est cette parole qui vous a été annoncée.
2 Samuel
6 ◊ 1 * Et David assembla encore toute l’élite d’Israël, trente mille [hommes]. ◊ 2 Et David se leva et se mit en marche, et tout le peuple qui était avec lui, vers Baalé de Juda, pour en faire monter l’arche de Dieu, qui est appelée du nom, du nom de l’Éternel des armées, qui siège entre les chérubins. ◊ 3 Et ils montèrent l’arche de Dieu sur un chariot neuf, et l’emmenèrent de la maison d’Abinadab, qui était sur la colline ; et Uzza et Akhio, les fils d’Abinadab, conduisaient le chariot neuf. ◊ 4 Et ils l’emmenèrent, avec l’arche de Dieu, de la maison d’Abinadab, qui était sur la colline, et Akhio allait devant l’arche. ◊ 5 Et David et toute la maison d’Israël s’égayaient devant l’Éternel avec toutes sortes [d’instruments] de bois de cyprès : avec des harpes, et des luths, et des tambourins, et des sistres, et des cymbales.
◊ 6 Et ils arrivèrent à l’aire de Nacon, et Uzza étendit [la main] vers l’arche de Dieu et la saisit, parce que les bœufs avaient bronché. ◊ 7 Et la colère de l’Éternel s’embrasa contre Uzza, et Dieu le frappa là à cause de sa faute ; et il mourut là, près de l’arche de Dieu. ◊ 8 Alors David fut irrité de ce que l’Éternel avait fait une brèche en [la personne d’]Uzza ; et il appela ce lieu-là du nom de Pérets-Uzza, [qui lui est resté] jusqu’à ce jour. ◊ 9 Et David eut peur de l’Éternel en ce jour-là, et il dit : Comment l’arche de l’Éternel entrerait-elle chez moi ? ◊ 10 Et David ne voulut pas retirer l’arche de l’Éternel chez lui dans la ville de David, mais David la fit détourner dans la maison d’Obed-Édom, le Guitthien. ◊ 11 Et l’arche de l’Éternel demeura trois mois dans la maison d’Obed-Édom, le Guitthien ; et l’Éternel bénit Obed-Édom et toute sa maison.
◊ 12 Et on rapporta au roi David, en disant : L’Éternel a béni la maison d’Obed-Édom et tout ce qui est à lui, à cause de l’arche de Dieu. Et David alla, et fit monter l’arche de Dieu de la maison d’Obed-Édom dans la ville de David, avec joie. ◊ 13 Et il arriva que, quand ceux qui portaient l’arche de l’Éternel avaient fait six pas, il sacrifiait un taureau et une bête grasse. ◊ 14 Et David dansait de toute sa force devant l’Éternel ; et David était ceint d’un éphod de lin. ◊ 15 Et David et toute la maison d’Israël faisaient monter l’arche de l’Éternel avec des cris de joie et au son des trompettes. ◊ 16 Et comme l’arche de l’Éternel entrait dans la ville de David, Mical, fille de Saül, regarda par la fenêtre, et elle vit le roi David sautant et dansant devant l’Éternel, et elle le méprisa dans son cœur.
◊ 17 Et ils amenèrent l’arche de l’Éternel, et la placèrent en son lieu, dans la tente que David avait tendue pour elle. Et David offrit des holocaustes et des sacrifices de prospérités devant l’Éternel. ◊ 18 Et quand David eut achevé d’offrir les holocaustes et les sacrifices de prospérités, il bénit le peuple au nom de l’Éternel des armées ; ◊ 19 et il distribua à tout le peuple, à toute la multitude d’Israël, tant aux femmes qu’aux hommes, à chacun un pain, et une ration [de vin], et un gâteau de raisins. Et tout le peuple s’en alla, chacun en sa maison.
◊ 20 Et David s’en retourna pour bénir sa maison ; et Mical, fille de Saül, sortit à la rencontre de David, et dit : Combien s’est honoré aujourd’hui le roi d’Israël, qui s’est découvert aujourd’hui devant les yeux des servantes de ses serviteurs, comme se découvrirait sans honte un homme de rien ! ◊ 21 Et David dit à Mical : Ç’a été devant l’Éternel, qui m’a choisi plutôt que ton père et que toute sa maison pour m’établir prince sur le peuple de l’Éternel, sur Israël ; et j’ai dansé devant l’Éternel ; ◊ 22 et je me rendrai plus vil encore que cela, et je serai abaissé à mes yeux ; mais auprès des servantes dont tu as parlé, auprès d’elles, je serai honoré. ◊ 23 Et Mical, fille de Saül, n’eut point d’enfant jusqu’au jour de sa mort.
Romains
3 ◊ 1 Quel est donc l’avantage du Juif, ou quel est le profit de la circoncision ? ◊ 2 — Grand de toute manière, et d’abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. ◊ 3 Quoi donc ? Si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité annulera-t-elle la fidélité de Dieu ? ◊ 4 Qu’ainsi n’advienne ! mais que Dieu soit vrai et tout homme menteur, selon ce qui est écrit : « En sorte que tu sois justifié dans tes paroles, et que tu aies gain de cause quand tu es jugé ». ◊ 5 Mais si notre injustice constate la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu est-il injuste quand il donne cours à la colère ? — Je parle selon l’homme. ◊ 6 — Qu’ainsi n’advienne ! puisqu’[alors], comment Dieu jugera-t-il le monde ? ◊ 7 Car si la vérité de Dieu dans mon mensonge a abondé pour sa gloire, pourquoi moi aussi suis-je encore jugé comme pécheur ? ◊ 8 Et non, comme nous sommes calomnieusement accusés et que quelques-uns prétendent que nous disons : Faisons du mal, afin qu’arrive le bien ? — desquels le jugement est juste.
◊ 9 Quoi donc ? Sommes-nous plus excellents ? Nullement. Car nous avons ci-devant accusé et Juifs et Grecs d’être tous sous [le] péché, ◊ 10 selon qu’il est écrit : « Il n’y a point de juste, non pas même un seul ; ◊ 11 il n’y a personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu ; ◊ 12 ils se sont tous détournés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles ; il n’y en a aucun qui exerce la bonté, il n’y en a pas même un seul » ; ◊ 13 « c’est un sépulcre ouvert que leur gosier ; ils ont frauduleusement usé de leurs langues » ; « il y a du venin d’aspic sous leurs lèvres » ; ◊ 14 « et leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume » ; ◊ 15 « leurs pieds sont rapides pour verser le sang ; ◊ 16 la destruction et la misère sont dans leurs voies, ◊ 17 et ils n’ont point connu la voie de la paix » ; ◊ 18 « il n’y a point de crainte de Dieu devant leurs yeux ». ◊ 19 Or nous savons que tout ce que la loi dit, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit coupable devant Dieu. ◊ 20 C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par des œuvres de loi, car par [la] loi est la connaissance du péché.
◊ 21 Mais maintenant, sans loi, [la] justice de Dieu est manifestée, témoignage lui étant rendu par la loi et [par] les prophètes, ◊ 22 [la] justice, dis-je, de Dieu par [la] foi en Jésus Christ envers tous, et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a pas de différence, ◊ 23 car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu, ◊ 24 — étant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le christ Jésus, ◊ 25 lequel Dieu a présenté pour propitiatoire, par la foi en son sang, afin de montrer sa justice à cause du support des péchés précédents dans la patience de Dieu, ◊ 26 afin de montrer, [dis-je], sa justice dans le temps présent, en sorte qu’il soit juste et justifiant celui qui est de la foi de Jésus.
◊ 27 Où donc est la vanterie ? — Elle a été exclue. — Par quelle loi ? — celle des œuvres ? — Non, mais par la loi de la foi ; ◊ 28 car nous concluons que l’homme est justifié par [la] foi, sans œuvres de loi. ◊ 29 [Dieu] est-il seulement le Dieu des Juifs ? ne l’est-il pas aussi des nations ? — Certes, aussi des nations ; ◊ 30 puisque c’est un seul Dieu qui justifiera la circoncision sur le principe de [la] foi et l’incirconcision par la foi. ◊ 31 Annulons-nous donc [la] loi par la foi ? Qu’ainsi n’advienne ! au contraire, nous établissons [la] loi.
1 Jean
2 ◊ 1 Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; ◊ 2 et lui est la propitiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier.
◊ 3 Et par ceci nous savons que nous le connaissons, [savoir] si nous gardons ses commandements. ◊ 4 Celui qui dit : Je le connais, et qui ne garde pas ses commandements, est menteur, et la vérité n’est pas en lui. ◊ 5 Mais quiconque garde sa parole, — en lui l’amour de Dieu est véritablement consommé : par cela nous savons que nous sommes en lui. ◊ 6 Celui qui dit demeurer en lui, doit lui-même aussi marcher comme lui a marché.
◊ 7 Bien-aimés, je ne vous écris pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement. Le commandement ancien est la parole que vous avez entendue. ◊ 8 Encore une fois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, parce que les ténèbres s’en vont et que la vraie lumière luit déjà. ◊ 9 Celui qui dit être dans la lumière et qui hait son frère, est dans les ténèbres jusqu’à maintenant. ◊ 10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a point en lui d’occasion de chute. ◊ 11 Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, et il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
◊ 12 Je vous écris, enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés par son nom.
◊ 13 Je vous écris, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le méchant.
Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez le Père.
◊ 14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le méchant. ◊ 15 N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde : si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; ◊ 16 parce que tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est pas du Père, mais est du monde ; ◊ 17 et le monde s’en va et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.
◊ 18 Petits enfants, c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu que l’antichrist vient, maintenant aussi il y a plusieurs antichrists, par quoi nous savons que c’est la dernière heure : ◊ 19 ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils fussent demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’ils fussent manifestés comme n’étant aucun [d’eux] des nôtres. ◊ 20 Et vous, vous avez l’onction de la part du Saint et vous connaissez toutes choses. ◊ 21 Je ne vous ai pas écrit parce que vous ne connaissez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez et qu’aucun mensonge ne vient de la vérité. ◊ 22 Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. ◊ 23 Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père. ◊ 24 Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous : si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous aussi vous demeurerez dans le Fils et dans le Père. ◊ 25 Et c’est ici la promesse que lui nous a promise, — la vie éternelle. ◊ 26 Je vous ai écrit ces choses touchant ceux qui vous égarent ; ◊ 27 et, pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme la même onction vous enseigne à l’égard de toutes choses, et qu’elle est vraie et n’est pas mensonge, — et selon qu’elle vous a enseignés, vous demeurerez en lui.
◊ 28 Et maintenant, enfants, demeurez en lui, afin que, quand il sera manifesté, nous ayons de l’assurance et que nous ne soyons pas couverts de honte, de par lui, à sa venue.
◊ 29 Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice est né de lui.
Philippiens
3 ◊ 1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur : vous écrire les mêmes choses n’est pas pénible pour moi, et c’est votre sûreté. ◊ 2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde à la concision ; ◊ 3 car nous sommes la circoncision, nous qui rendons culte par l’Esprit de Dieu, et qui nous glorifions dans le christ Jésus, et qui n’avons pas confiance en la chair : ◊ 4 bien que moi, j’aie [de quoi avoir] confiance même dans la chair. Si quelque autre s’imagine [pouvoir] se confier en la chair, moi davantage : ◊ 5 [moi] circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu des Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; ◊ 6 quant au zèle, persécutant l’assemblée ; quant à la justice qui est par [la] loi, étant sans reproche. ◊ 7 Mais les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte. ◊ 8 Et je regarde même aussi toutes choses comme étant une perte, à cause de l’excellence de la connaissance du christ Jésus, mon Seigneur, à cause duquel j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ, ◊ 9 et que je sois trouvé en lui, n’ayant pas ma justice qui est de [la] loi, mais celle qui est par [la] foi en Christ, la justice qui est de Dieu, moyennant la foi ; ◊ 10 pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort, ◊ 11 si en quelque manière que ce soit je puis parvenir à la résurrection d’entre les morts. ◊ 12 Non que j’aie déjà reçu [le prix] ou que je sois déjà parvenu à la perfection ; mais je poursuis, cherchant à le saisir, vu aussi que j’ai été saisi par le Christ. ◊ 13 Frères, pour moi, je ne pense pas moi-même l’avoir saisi ; ◊ 14 mais [je fais] une chose : oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le christ Jésus. ◊ 15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si en quelque chose vous avez un autre sentiment, cela aussi Dieu vous le révélera ; ◊ 16 cependant, dans les choses auxquelles nous sommes parvenus, marchons dans le même [sentier].
◊ 17 Soyez tous ensemble mes imitateurs, frères, et portez vos regards sur ceux qui marchent ainsi suivant le modèle que vous avez en nous. ◊ 18 Car plusieurs marchent, dont je vous ai dit souvent et dont maintenant je le dis même en pleurant, qu’ils sont ennemis de la croix du Christ, ◊ 19 dont la fin est la perdition, dont le dieu est le ventre et dont la gloire est dans leur honte, qui ont leurs pensées aux choses terrestres. ◊ 20 Car notre bourgeoisie est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ [comme] Sauveur, ◊ 21 qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l’opération de ce pouvoir qu’il a de s’assujettir même toutes choses.
Apocalypse
11 ◊ 1 Et il me fut donné un roseau semblable à une verge, et il me fut dit : Lève-toi et mesure le temple de Dieu, et l’autel, et ceux qui y adorent ; ◊ 2 et le parvis, qui est en dehors du temple, rejette-le et ne le mesure point, car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la cité sainte quarante-deux mois. ◊ 3 Et je donnerai [puissance] à mes deux témoins, et ils prophétiseront mille deux cent soixante jours, vêtus de sacs.
◊ 4 Ceux-ci sont les deux oliviers et les deux lampes qui se tiennent devant le Seigneur de la terre. ◊ 5 Et si quelqu’un veut leur nuire, le feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis ; et si quelqu’un veut leur nuire, il faut qu’il soit ainsi mis à mort. ◊ 6 Ceux-ci ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe point de pluie durant les jours de leur prophétie ; et ils ont pouvoir sur les eaux pour les changer en sang, et pour frapper la terre de toutes sortes de plaies, toutes les fois qu’ils le voudront. ◊ 7 Et, quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre, et les vaincra, et les mettra à mort ; ◊ 8 et leur corps mort [sera étendu] sur la place de la grande ville qui est appelée spirituellement Sodome et Égypte, où aussi leur Seigneur a été crucifié. ◊ 9 Et ceux des peuples et des tribus et des langues et des nations voient leur corps mort durant trois jours et demi, et ils ne permettent point que leurs corps morts soient mis dans un sépulcre. ◊ 10 Et ceux qui habitent sur la terre se réjouissent à leur sujet et font des réjouissances, et ils s’enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes tourmentaient ceux qui habitent sur la terre. ◊ 11 Et après les trois jours et demi, l’esprit de vie venant de Dieu entra en eux ; et ils se tinrent sur leurs pieds, et une grande crainte tomba sur ceux qui les contemplaient. ◊ 12 Et j’ouïs une grande voix venant du ciel, leur disant : Montez ici. Et ils montèrent au ciel dans la nuée, et leurs ennemis les contemplèrent. ◊ 13 Et à cette heure-là, il y eut un grand tremblement de terre ; et la dixième partie de la ville tomba, et sept mille noms d’hommes furent tués dans le tremblement de terre ; et les autres furent épouvantés et donnèrent gloire au Dieu du ciel.
◊ 14 Le second malheur est passé ; voici, le troisième malheur vient promptement.
◊ 15 Et le septième ange sonna de la trompette : et il y eut dans le ciel de grandes voix, disant : Le royaume du monde de notre *Seigneur et de son Christ est venu, et il régnera aux siècles des siècles.
◊ 16 Et les vingt-quatre anciens qui sont assis devant Dieu sur leurs trônes, tombèrent sur leurs faces et rendirent hommage à Dieu, ◊ 17 disant : Nous te rendons grâces, *Seigneur, Dieu, Tout-puissant, celui qui est et qui était, de ce que tu as pris ta grande puissance et de ce que tu es entré dans ton règne. ◊ 18 Et les nations se sont irritées ; et ta colère est venue, et le temps des morts pour être jugés, et pour donner la récompense à tes esclaves les prophètes, et aux saints, et à ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et pour détruire ceux qui corrompent la terre.
◊ 19 Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l’arche de son alliance apparut dans son temple, et il y eut des éclairs et des voix et des tonnerres et un tremblement de terre et une grosse grêle.
Apocalypse
2 ◊ 1 À l’ange de l’assemblée qui est à Éphèse, écris : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept lampes d’or :
◊ 2 Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience, et que tu ne peux supporter les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs ; ◊ 3 et tu as patience, et tu as supporté [des afflictions] pour mon nom, et tu ne t’es pas lassé ; ◊ 4 mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. ◊ 5 Souviens-toi donc d’où tu es déchu, et repens-toi, et fais les premières œuvres ; autrement, je viens à toi et j’ôterai ta lampe de son lieu, à moins que tu ne te repentes. ◊ 6 Mais tu as ceci, que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, lesquelles moi aussi je hais.
◊ 7 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu.
◊ 8 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris : Voici ce que dit le premier et le dernier, qui a été mort et qui a repris vie :
◊ 9 Je connais ta tribulation, et ta pauvreté (mais tu es riche), et l’outrage de ceux qui se disent être Juifs ; et ils ne le sont pas, mais ils sont la synagogue de Satan. ◊ 10 Ne crains en aucune manière les choses que tu vas souffrir. Voici, le diable va jeter [quelques-uns] d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés : et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie.
◊ 11 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. Celui qui vaincra n’aura point à souffrir de la seconde mort.
◊ 12 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants :
◊ 13 Je sais où tu habites, là où est le trône de Satan ; et tu tiens ferme mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même dans les jours dans lesquels Antipas était mon fidèle témoin, qui a été mis à mort parmi vous, là où Satan habite. ◊ 14 Mais j’ai quelques choses contre toi : c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, lequel enseignait à Balac à jeter une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles et qu’ils commissent la fornication. ◊ 15 Ainsi tu en as, toi aussi, qui tiennent la doctrine des Nicolaïtes pareillement. ◊ 16 Repens-toi donc ; autrement je viens à toi promptement, et je combattrai contre eux par l’épée de ma bouche.
◊ 17 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc, et, sur le caillou, un nouveau nom écrit, que nul ne connaît, sinon celui qui le reçoit.
◊ 18 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Thyatire, écris : Voici ce que dit le Fils de Dieu, qui a ses yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l’airain brillant :
◊ 19 Je connais tes œuvres, et ton amour, et ta foi, et ton service, et ta patience, et tes dernières œuvres qui dépassent les premières. ◊ 20 Mais j’ai contre toi, que tu laisses faire la femme Jésabel qui se dit prophétesse ; et elle enseigne et égare mes esclaves [en les entraînant] à commettre la fornication et à manger des choses sacrifiées aux idoles. ◊ 21 Et je lui ai donné du temps afin qu’elle se repentît ; et elle ne veut pas se repentir de sa fornication. ◊ 22 Voici, je la jette sur un lit, et ceux qui commettent adultère avec elle, dans une grande tribulation, à moins qu’ils ne se repentent de ses œuvres ; ◊ 23 et je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les assemblées connaîtront que c’est moi qui sonde les reins et les cœurs ; et je vous donnerai à chacun selon vos œuvres. ◊ 24 Mais à vous je dis, aux autres qui sont à Thyatire, autant qu’il y en a qui n’ont pas cette doctrine, qui n’ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils disent : je ne vous impose pas d’autre charge ; ◊ 25 mais seulement, ce que vous avez, tenez-le ferme jusqu’à ce que je vienne. ◊ 26 Et celui qui vaincra, et celui qui gardera mes œuvres jusqu’à la fin, — je lui donnerai autorité sur les nations ; ◊ 27 et il les paîtra avec une verge de fer, comme sont brisés les vases de poterie, selon que moi aussi j’ai reçu de mon Père ; ◊ 28 et je lui donnerai l’étoile du matin.
◊ 29 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.
Éphésiens
2 ◊ 1 — et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, ◊ 2 (dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air, de l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance ; ◊ 3 parmi lesquels, nous aussi, nous avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et des pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme aussi les autres. ◊ 4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés,) ◊ 5 alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ (vous êtes sauvés par [la] grâce), ◊ 6 et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le christ Jésus, ◊ 7 afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le christ Jésus. ◊ 8 Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ◊ 9 non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie ; ◊ 10 car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles.
◊ 11 C’est pourquoi souvenez-vous que vous, autrefois les nations dans la chair, qui étiez appelés incirconcision par ce qui est appelé la circoncision, faite de main dans la chair, ◊ 12 vous étiez en ce temps-là sans Christ, sans droit de cité en Israël et étrangers aux alliances de la promesse, n’ayant pas d’espérance, et étant sans Dieu dans le monde. ◊ 13 Mais maintenant, dans le christ Jésus, vous qui étiez autrefois loin, vous avez été approchés par le sang du Christ. ◊ 14 Car c’est lui qui est notre paix, qui des deux en a fait un et a détruit le mur mitoyen de clôture, ◊ 15 ayant aboli dans sa chair l’inimitié, la loi des commandements [qui consiste] en ordonnances, afin qu’il créât les deux en lui-même pour être un seul homme nouveau, en faisant la paix ; ◊ 16 et qu’il les réconciliât tous les deux en un seul corps à Dieu par la croix, ayant tué par elle l’inimitié. ◊ 17 Et il est venu, et a annoncé la bonne nouvelle de la paix à vous qui étiez loin, et la [bonne nouvelle de la] paix à ceux qui étaient près ; ◊ 18 car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père par un seul Esprit. ◊ 19 Ainsi donc vous n’êtes plus étrangers ni forains, mais vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu, ◊ 20 ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin, ◊ 21 en qui tout l’édifice, bien ajusté ensemble, croît pour être un temple saint dans le Seigneur ; ◊ 22 en qui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit.
Psaumes
De David. Psaume.
110 ◊ 1 L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds.
◊ 2 * L’Éternel enverra de Sion la verge de ta force : Domine au milieu de tes ennemis !
◊ 3 Ton peuple sera [un peuple] de franche volonté, au jour de ta puissance, en sainte magnificence. Du sein de l’aurore te [viendra] la rosée de ta jeunesse.
◊ 4 L’Éternel a juré, et il ne se repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédec.
◊ 5 * Le Seigneur, à ta droite, brisera les rois au jour de sa colère.
◊ 6 Il jugera parmi les nations, il remplira [tout] de corps morts, il brisera le chef d’un grand pays.
◊ 7 Il boira du torrent dans le chemin, c’est pourquoi il lèvera haut la tête.
Romains
10 ◊ 1 Frères, le souhait de mon cœur, et la supplication [que j’adresse] à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. ◊ 2 Car je leur rends témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais non selon la connaissance. ◊ 3 Car, ignorant la justice de Dieu et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu. ◊ 4 Car Christ est [la] fin de [la] loi pour justice à tout croyant.
◊ 5 Car Moïse décrit la justice qui vient de la loi : « L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles ». ◊ 6 Mais la justice qui est sur le principe de la foi parle ainsi : Ne dis pas en ton cœur : « Qui montera au ciel ? » — c’est à savoir pour en faire descendre Christ ; ◊ 7 ou : « Qui descendra dans l’abîme ? » — c’est à savoir pour faire monter Christ d’entre les morts. ◊ 8 Mais que dit-elle ? « La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur », c’est-à-dire la parole de la foi, laquelle nous prêchons, ◊ 9 [savoir] que, si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. ◊ 10 Car du cœur on croit à justice, et de la bouche on fait confession à salut. ◊ 11 Car l’écriture dit : « Quiconque croit en lui ne sera pas confus ». ◊ 12 Car il n’y a pas de différence de Juif et de Grec, car le même Seigneur de tous est riche envers tous ceux qui l’invoquent ; ◊ 13 « car quiconque invoquera le nom du *Seigneur sera sauvé ».
◊ 14 Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler ? Et comment entendront-ils sans quelqu’un qui prêche ? ◊ 15 Et comment prêcheront-ils, à moins qu’ils ne soient envoyés ? selon qu’il est écrit : « Combien sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ». ◊ 16 Mais tous n’ont pas obéi à l’évangile ; car Ésaïe dit : « *Seigneur, qui est-ce qui a cru à ce qu’il a entendu de nous ? ». ◊ 17 Ainsi la foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu. ◊ 18 Mais je dis : N’ont-ils pas entendu ? Oui, certes, « leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités de la terre habitée ». ◊ 19 Mais je dis : Israël n’a-t-il pas connu ? Moïse, le premier, dit : « Je vous exciterai à la jalousie par ce qui n’est pas une nation ; je vous provoquerai à la colère par une nation sans intelligence ». ◊ 20 Mais Ésaïe s’enhardit tout à fait, et dit : « J’ai été trouvé de ceux qui ne me cherchaient point, et j’ai été manifesté à ceux qui ne s’enquéraient point de moi ». ◊ 21 Mais quant à Israël, il dit : « Tout le long du jour j’ai étendu mes mains vers un peuple désobéissant et contredisant ».
2 Corinthiens
5 ◊ 1 Car nous savons que, si notre maison terrestre qui n’est qu’une tente, est détruite, nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n’est pas faite de main, éternelle, dans les cieux. ◊ 2 Car aussi, dans cette tente, nous gémissons, désirant avec ardeur d’avoir revêtu notre domicile qui est du ciel, ◊ 3 si toutefois, même en étant vêtus, nous ne sommes pas trouvés nus. ◊ 4 Car aussi nous qui sommes dans la tente, nous gémissons, étant chargés ; non pas que nous désirions d’être dépouillés, mais [nous désirons] d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. ◊ 5 Or celui qui nous a formés à cela même, c’est Dieu, qui nous a aussi donné les arrhes de l’Esprit. ◊ 6 Nous avons donc toujours confiance, et nous savons qu’étant présents dans le corps, nous sommes absents du Seigneur, ◊ 7 car nous marchons par la foi, non par la vue ; ◊ 8 nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents du corps et être présents avec le Seigneur. ◊ 9 C’est pourquoi aussi, que nous soyons présents ou que nous soyons absents, nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables ; ◊ 10 car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les choses [accomplies] dans le corps, selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal. ◊ 11 Connaissant donc combien le Seigneur doit être craint, nous persuadons les hommes, mais nous avons été manifestés à Dieu, et j’espère aussi que nous avons été manifestés dans vos consciences. ◊ 12 Nous ne nous recommandons pas de nouveau à vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier de nous, afin que vous ayez [de quoi répondre] à ceux qui se glorifient extérieurement et non pas du cœur. ◊ 13 Car si nous sommes hors de nous-mêmes, c’est pour Dieu ; si nous sommes de sens rassis, c’est pour vous. ◊ 14 Car l’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc sont morts, ◊ 15 et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité. ◊ 16 En sorte que nous, désormais, nous ne connaissons personne selon la chair ; et, si même nous avons connu Christ selon la chair, toutefois maintenant nous ne le connaissons plus [ainsi]. ◊ 17 En sorte que si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles ; ◊ 18 et toutes sont du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ, et qui nous a donné le service de la réconciliation, ◊ 19 savoir, que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant pas leurs fautes et mettant en nous la parole de la réconciliation. ◊ 20 Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, — Dieu, pour ainsi dire, exhortant par notre moyen ; nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! ◊ 21 Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui.