Au chapitre 13 de cet évangile , le Seigneur Jésus a annoncé l’introduction des Gentils dans le royaume, où ils auront place, par la grâce, avec Abraham, Isaac et Jacob, héritiers de la promesse, et les prophètes, tandis que les Juifs seront jetés dehors (13, 28-29 ). Le royaume devant prendre une forme particulière à cause du rejet du Roi, ceux qui auront rejeté le Roi au jour de Son humiliation seront eux-mêmes rejetés au jour de Sa gloire. Mais en outre, Jérusalem elle-même, n’ayant pas voulu que Celui qui était là en grâce, Jéhovah Lui-même, quoique abaissé, rassemblât Ses enfants comme une poule rassemble Sa couvée sous Ses ailes — et que de fois avait-Il voulu le faire ! — verra sa maison abandonnée, dit le Seigneur (non pour toujours, heureusement ; car après le jugement, il y aura encore la grâce pour elle), mais jusqu’à ce qu’elle dise : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ». Dans l’intervalle, de grandes choses ont été accomplies pour nous, et la grâce de Dieu nous y donne entrée.
Puisque cette dispensation prenait fin par suite du rejet de la grâce venue en la personne du Fils, la guérison de l’homme hydropique (14, 1-6 ) opérée le jour du sabbat, montrait que la relation, établie entre l’homme sous la loi et Dieu, et dont le sabbat, incorporé à la loi, était le signe (Ex. 31, 17 ; 20, 8-11 ), était rompue. L’homme, ayant manqué en toute manière, s’est montré incapable de jouir du repos après le travail. Et quant à avoir part au repos de Dieu, comment pourrait-il s’y trouver tant que le péché n’a pas été ôté ? De fait il n’y a point de repos pour Dieu dans une scène de péché : la justice se reposerait-elle quand l’homme n’a point de justice ? Et l’amour pourrait-il se reposer là où doit s’exercer le jugement ? Aussi Jésus, dans une occasion semblable, avait-Il dit : « Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et moi je travaille » (Jean 5, 17 ). La question est de savoir si le repos peut être accordé à l’homme après le travail. Sur ce terrain, l’homme ayant constamment failli, le repos n’est pas possible. Il faut que Dieu agisse en grâce, jusqu’à ce que le repos de Dieu, dont le sabbat est la figure, soit établi sur la base de la rédemption. Ainsi qu’il est écrit : « Il reste un repos sabbatique pour le peuple de Dieu » (Héb. 4, 9 ) ; mais ce repos-là est le repos de Dieu — un repos à venir — où Dieu se reposera dans Son amour (Héb. 4, 1-10 ; Soph. 3, 17 ). Au reste, dans les évangiles, nous voyons constamment Jésus agir le jour du sabbat ; le péché n’était pas ôté ; pouvait-Il donc se reposer ?
Mais quelle place Jésus, venu ici-bas s’occuper de Sa créature déchue, a-t-Il prise dans ce monde ? Celle que prend l’amour ; celle qui nous convient à nous aussi, si nous avons connu l’amour : « Il s’est anéanti, s’est abaissé, est devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Phil. 2, 5-9 ). C’est aussi la place qu’Il nous engage à prendre en attendant le moment où, si nous avons su l’occuper quelque peu, il nous sera dit : « Ami, monte plus haut ». Aujourd’hui, il nous serait dangereux d’être élevés ; alors, nous donnerons toute gloire à Celui qui est digne. Jésus Lui-même a attendu ce moment-là : « C’est pourquoi aussi Dieu L’a haut élevé et Lui a donné un nom au-dessus de tout nom » (Phil. 2, 9 ). Le premier Adam a voulu s’élever, et il est tombé bien bas ; Jésus s’est abaissé et Il a été élevé en gloire. Puissions-nous Le suivre dans ce chemin !
Mais, dans un monde où Jésus n’a point eu de place et où Dieu Lui-même, en la personne du Fils, a été rejeté, comment faut-il employer les avantages temporels que nous tenons de la part de Dieu ? Le monde s’en sert, ainsi que des talents et des facultés qu’il possède, pour se donner du relief, s’attirer l’estime, s’exalter loin de Dieu, se satisfaire lui-même. Nous, au contraire, notre privilège est de nous servir de ces choses en faveur des déshérités, de qui nous n’avons rien à attendre en retour. Nous pouvons, sans ostentation, les faire asseoir à notre table, en nous occupant de leurs nécessités, et leur procurer quelque soulagement, même un peu de joie, tout au moins quelque adoucissement à leurs peines, heureux de n’avoir maintenant pour témoin de ce dévouement, fruit de la grâce, que l’œil de notre Père. La glorieuse résurrection des justes va venir, et tout ce qui, pendant notre court passage ici-bas, aura été fait dans l’amour, aura sa valeur ce jour-là. Combien peu nous pensons que : « Celui qui sème pour sa propre chair, moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit, moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. Or, ne nous lassons pas en faisant le bien, car, au temps propre, nous moissonnerons, si nous ne défaillons pas » (Gal. 6, 8-9 ). La grâce s’est déployée en notre faveur ; nous en sommes maintenant les objets. Christ Lui-même est venu dans un monde ruiné, où nous gisions loin de Dieu, perdus, sans ressources. Étant descendu en grâce, là où le péché nous a placés, Il n’a pas reculé devant le sacrifice de Sa propre vie pour nous en retirer, nous amener à Dieu. Et, nous ayant fait siens, Il nous a donné pour part éternelle et bénie une place dans la gloire où Il est maintenant entré après Son œuvre accomplie. La résurrection d’entre les morts, « résurrection des justes », fera participer nos corps à cette puissance de la vie à laquelle ont déjà participé nos âmes ; alors notre service sera récompensé par le Maître.
Mais hélas ! quel accueil la grâce de Dieu, manifestée en Christ, a-t-elle reçu ? « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant pas leurs fautes » (2 Cor. 5, 19 ). Le grand souper que Dieu s’était proposé, dès le commencement, de donner à Son peuple, était prêt à la fin du jour, quand le Messie était là ; mais le champ, les bœufs, etc. lui sont préférés. Beaucoup de gens honorables y étaient préalablement conviés, et le moment était maintenant venu où l’esclave du Maître leur apportait ce message : « Venez, car déjà tout est prêt ! ».
La bonté de Dieu, annoncée depuis longtemps par les prophètes, était maintenant manifestée : le Fils était là. Les Siméon, les Anne, « ceux qui attendaient la consolation d’Israël » , s’étaient réjouis à Sa naissance, que les anges avaient célébrée. C’était la fête à laquelle les conviés auraient dû être heureux de venir. Et quelle fête ! Voyez-en le caractère dans les louanges de l’armée céleste : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ; et sur la terre paix, et bon plaisir dans les hommes ! » . Oui, Il était là, sur la terre, l’homme du bon plaisir de Dieu, le Fils bien-aimé, objet de toutes les délices du Père ; et les hommes étaient invités à ce banquet qui faisait la joie du ciel.
Mais que font les conviés ? « Ils commencèrent tous unanimement à s’excuser ». Ils ne disent pas, immédiatement du moins, « nous ne voulons pas aller » ; mais : le moment est mal choisi, quel dommage ! sans cela nous serions allés, mais voilà : le champ, les bœufs, nous empêchent pour le moment. « Je te prie, tiens-moi pour excusé ». Telle est la réponse des deux premiers conviés. Elle est moins catégorique que celle du troisième : « J’ai épousé une femme, et à cause de cela je ne puis aller », mais vaut-elle mieux ? Si celui-ci y met moins de forme, ses motifs sont pour le moins tout aussi légitimes, son refus est donc formel.
Il est bon pour nous de peser sérieusement ces excuses, car elles sont les mêmes aujourd’hui. Ce ne sont pas de mauvaises choses en elles-mêmes, au contraire. Mais si elles retiennent le cœur loin de Dieu, lui font mépriser Christ, ou l’empêchent de jouir de Lui, voilà le mal. Nous avons des aptitudes, certaines capacités ; on dit qu’il faut s’en servir, les développer… Et qu’en fait-on ? Le cœur se tourne vers la terre, vers le monde, honnêtement peut-être, mais Christ est dédaigné ; on n’a pas le temps de s’occuper de Lui, aujourd’hui du moins. Demain peut-être !… Ah ! pensez-y !… Mais, dit-on, ne faut-il pas que je me fasse une position, et ne faut-il pas que j’y mette toute mon intelligence, tout mon temps, toute mon activité ? Il faut vivre, après tout. Et quand la grâce, en Christ, est présentée au pécheur, peut-être en sent-il quelque peu le besoin, mais c’est vague. Et puis, on aura le temps, plus tard. Quand on est jeune, n’est-ce pas le moment de passer agréablement son temps, ou du moins de se mettre à même de faire face à la vie et à ses nécessités ? Quand mes études, mon apprentissage seront achevés, je m’occuperai de l’évangile ; j’admets bien que c’est une bonne chose, mais vraiment, je n’en ai pas le temps : il faut que j’acquière ce champ ! Plus tard j’irai au souper.
Et maintenant que vous avez atteint cette première étape de la vie, voici encore l’invitation : « Venez car déjà tout est prêt ! ». Ah ! mais je veux bien ! c’est encore le temps qui me manque. Le moment n’est pas propice. Je ne puis pas laisser inculte un champ qui m’a coûté tant de travail, ni improductif le capital que j’ai consacré à l’acquérir ; il faut qu’il me rende tout au moins l’intérêt de mon argent. J’ai dû encore acheter des bœufs pour le labourer, et ce n’est que d’hier ; il faut que je voie la somme de travail qu’ils peuvent fournir, et je ne puis laisser à d’autres le soin de les éprouver. Je ne puis différer cela. J’en suis fâché, mais : « Je te prie, tiens-moi pour excusé ». La conscience crie peut-être : « Mais malheureux, tu es perdu ! Comment se passe ta vie ? Veux-tu la finir ainsi sans Christ, sans la connaissance de Dieu ? Que deviendras-tu ? ». Sans doute, mais je n’ai pas désespéré de me convertir, de profiter de la grâce de Dieu, de venir à Christ. Seulement, pas maintenant, reviens plus tard ! Eh ! mon cher ami, savez-vous s’il y aura pour vous un plus tard dans ce monde, si de ce moment même ne dépend pas votre avenir éternel ? Et puis, ce qui vous occupe à tel point rend-il votre cœur heureux, vraiment heureux ? Hélas ! quand il y a lutte entre le cœur et la conscience, c’est malheureusement toujours le cœur qui l’emporte ; la conscience importune, il faut lui imposer silence. Le cœur retourne à ses goûts, à ses affaires, toujours plus absorbé, sans répit ni trêve, se payant de bonnes raisons pour endormir la conscience, et le grand souper est négligé.
Voici maintenant la troisième étape : Vous avez non seulement le champ, les bœufs, mais encore le ménage. C’est très bien, et personne n’a rien à y redire ; Dieu Lui-même a dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » . Mais voici le message : « Venez, car déjà tout est prêt ! ». Il nous est encore adressé ; maintenant, au moins je l’espère, vous ne le refuserez pas, ni ne différerez d’y répondre. Votre jeunesse est passée, vous avez mis de l’ordre dans vos affaires, et, en homme intelligent et réfléchi, vous avez pensé qu’il serait bien de ne pas jouir seul et en égoïste du résultat de votre travail. Eh bien, mon cher ami, le grand souper est prêt, la table est servie. Christ vous attend ; vous serez le bienvenu, le bien reçu. Oh ! pensez au souper, au grand souper , pensez à l’excellence de Christ, au Bien-aimé de Dieu ! Venez ! — Je n’ai aucune envie du Christ dont vous me parlez ; que me donnerait-Il ? Il ne me manque rien ; mes rapports avec ma femme sont parfaits, le Christ dont vous me parlez ne ferait que les gâter et troubler mon repos. Vous avez beau dire, Il n’a point d’attrait pour moi, non : « J’ai épousé une femme, et à cause de cela, je ne puis aller ». Quel refus ! Sera-t-il définitif ?…
La vie s’écoule, le temps s’enfuit, l’éternité s’avance, mais le cœur devient de plus en plus insensible à la beauté de Christ, la grâce a toujours moins d’attraits pour l’âme. Pauvre malheureux ! votre conscience a été si souvent réduite au silence, que maintenant elle ne fait plus entendre qu’une voix affaiblie, si toutefois elle parle encore timidement. Peut-être aussi les difficultés de la vie ont-elles aigri votre cœur ; il n’est pas loin d’accuser Dieu Lui-même de ne pas être un Dieu d’amour, un Dieu de bonté, de L’accuser même d’injustice, Lui qui a donné Son Fils ! Écoutez donc l’avertissement de l’Écriture si vous n’en êtes pas encore là ; et si même vous en étiez là, que Dieu vous donne d’en profiter : « Souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais, et avant qu’arrivent les années dont tu diras : Je n’y prends point de plaisir ! » (Eccl. 12, 1 ). Oui, lecteur, écoute et médite !… Arrête-toi sur la pente fatale où tu glisses si rapidement. Tu t’es peut-être promis des jours calmes et tranquilles, des jours heureux, une vieillesse paisible. Mais penses-y, les jours mauvais viennent, et l’Ecclésiaste dit qu’ils sont « en grand nombre ». Tes belles années s’en vont ; elles arrivent rapides, celles où tu diras, avec tant d’autres, hélas ! « Je n’y prends point de plaisir ». Et puis, elle peut être prononcée d’un instant à l’autre, cette parole à laquelle nul ne peut résister : « Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée » (Luc 12, 20 ). Que vaudra alors, que te donnera ce qui pour toi a tant de prix maintenant ? Écoute encore : « C’est maintenant le temps agréable ; voici, c’est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 6, 2 ). Et que Dieu te donne de ne pas différer !
Mais ce n’est pas à ceux-là seuls qui n’ont pas Jésus comme Sauveur que s’adresse l’invitation : « Venez, car déjà tout est prêt ! ». Qu’en pensez-vous, chrétiens qui avez fait de la connaissance du pardon et du salut en Jésus, un oreiller de sécurité, et dont le cœur est absorbé par le champ, les bœufs ou la famille ? Quelle place Christ a-t-Il dans vos affections ? Votre cœur jouit-il de Lui ? Je suis sauvé, dites-vous. Ce n’est pas la question que je vous adresse, mais bien plutôt celle-ci : Quelle valeur Christ a-t-Il pour vous ? Il était tout pour Paul : « Je regarde toutes choses comme des ordures, afin que je gagne Christ » (Phil. 3, 8 ). Un jour viendra où vous voudrez jouir de Lui, mais toutes ces choses, bonnes en elles-mêmes, rempliront tellement votre cœur, qu’elles n’auront point laissé de place à Christ, et alors vous ne pourrez pas jouir de Lui. Combien n’avons-nous pas besoin, vous et moi, de veiller à cela ! Bien des choses, petites ou grandes, peuvent insensiblement envahir notre cœur ; elles commencent par nous ôter la fraîcheur de Christ et finissent par nous priver de Lui. Or un moment viendra où nous apparaîtra le vide de ces choses, et notre cœur n’aura rien pour les remplacer.
Mais si les conviés ne veulent pas venir, la grâce, parce qu’elle est la grâce, ne peut rester inactive. Elle s’adressera à ceux qui n’ont ni champ, ni bœufs, et qui, s’ils ont un ménage, n’y ont guère de confort : « les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles », seront heureux qu’il y ait un souper pour eux. Peut-être ont-ils jeûné tout le jour ? Mais qui donc pensera à eux dans leur misérable réduit ? Qui se donnera la peine d’aller les chercher dans leur demeure ? Car ils ne peuvent venir, tout leur manque ; ils ne peuvent trouver le chemin de la maison du festin : ils sont aveugles ; ils n’ont pas la force de s’y rendre : ils sont estropiés, boiteux ; ni le moyen de payer les frais du voyage : ils sont pauvres. Celui qui a préparé le grand souper, et celui-là seul, est assez bon pour donner ce message au serviteur : « Amène ici les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles ». C’est quand la grâce opère qu’on sent sa misère, sa ruine, son incapacité d’y porter remède ; et que faire ? Courage ! la grâce a pris une forme particulière. Cette misère est constatée, Dieu la connaît et y a pourvu dans Son amour. Non seulement le Fils est venu dans ce monde où Il a été méconnu, rejeté, crucifié, mais Dieu L’a donné : « Il a été livré par le conseil défini et la préconnaissance de Dieu », « livré pour nos fautes, ressuscité pour notre justification ». « Lorsque nous étions encore sans force , au temps convenable, Christ est mort pour des impies » (Act. 2, 23 ; Rom. 4, 25 ; 5, 6 ). C’est bien là ce qu’il fallait pour des êtres sans force, des impies : la mort de Christ. Quels que soient cette misère, cet éloignement de Dieu, l’amour de Dieu a pu y atteindre, les dépasser même. « Dieu constate son amour à Lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous… Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin qu’il nous amenât à Dieu » (Rom. 5, 8 ; 1 Pier. 3, 18 ).
Non seulement Dieu en grâce a franchi la distance que mes péchés avaient mise entre Lui et moi, pour s’occuper de ma misère, ôter mes péchés, mais je suis amené à Dieu par cette œuvre glorieuse de la rédemption, pour jouir de Sa présence, de Dieu Lui-même ; et je me trouve devant Sa face en justice, selon toute l’excellence de la sainte victime dont le sang a coulé à la croix.
Et cette grâce, franchissant même l’enceinte du peuple bien-aimé, s’étend hors des rues et des ruelles de la ville, où se trouvent « dans les chemins et le long des haies », des misérables sans aveu, pour lesquels il y a aussi place au grand souper . « Va, dit le Maître, dans les chemins et le long des haies, et contrains les gens d’entrer, afin que ma maison soit remplie ». Tel est le pressant message confié au serviteur qui vient de dire : « Il y a encore de la place ! ». C’est ce que l’évangile proclame maintenant à tous, en tous lieux : « Il y a encore de la place !… Contrains les gens d’entrer, afin que ma maison soit remplie ! ». C’est à nous, pauvres Gentils, dont l’état correspond parfaitement à ceux qui sont « dans les chemins et le long des haies », qu’il a été envoyé, et qu’il continue à s’adresser. Non seulement il dit : « Venez, car déjà tout est prêt ! » ou encore, « amène ici… », quoique tout cela demeure vrai et ne soit pas retiré, mais de plus : « Contrains les gens d’entrer, afin que ma maison soit remplie ».
Cet amour ne peut se résoudre à laisser dehors ceux qui vont périr ; il veut que la maison soit remplie. Quelle sainte et puissante contrainte que celle-là ! « Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, Dieu , pour ainsi dire, exhortant par notre moyen ; nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en Lui » (2 Cor. 5, 20, 21 ).
Y a-t-il quelque chose de plus propre à toucher le cœur, que ce déploiement de l’amour de Dieu en Christ, et que le résultat heureux de cette œuvre bénie ? « Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui étiez autrefois loin , vous avez été approchés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix… Et il est venu et a annoncé la bonne nouvelle de la paix à vous qui étiez loin ; et la bonne nouvelle de la paix à ceux qui étaient près ; car par lui, nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père par un seul Esprit » (Éph. 2, 13-19 ). « Car nous étions, nous aussi, autrefois, insensés, désobéissants, égarés, asservis à diverses convoitises et voluptés, vivant dans la malice et dans l’envie, haïssables, nous haïssant l’un l’autre. Mais quand la bonté de Dieu et son amour envers les hommes sont apparus il nous sauva » (Tite 3, 3-4 ). Bien plus encore, Il veut que nous connaissions « l’amour de Christ qui surpasse toute connaissance » (Éph. 3, 19 ). Quelle grâce merveilleuse !
Hélas ! malgré tout, l’homme résiste à cette contrainte. Malgré les richesses de cette grâce son cœur y demeure insensible, ou n’y entre que peu. Que le vôtre réponde ! Jouit-il des délices ineffables que Dieu le Père trouve en la personne de Son Fils ? Eh bien ! dit Dieu, il faut que je vous contraigne encore d’une autre manière. À cet effet, Il se sert des circonstances pénibles que nous traversons. Il nous montre, en nous faisant rencontrer l’épreuve ou la douleur, qu’il faut à notre cœur quelque chose de meilleur que ces choses si fragiles sur lesquelles nos affections se portent, qu’il leur faut Christ. Des exemples, même propres à frapper les sens, disent au pauvre pécheur à qui l’évangile est parvenu, combien il est fragile lui-même. Le Saint Esprit s’en sert quelquefois pour appliquer à son âme la puissance de la Parole qu’il a lue ou entendue. Il lui rappelle que « toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe » . Quelquefois même, par la maladie, il arrive aux portes de la mort : « Châtié sur son lit par la douleur, la lutte de ses os est continuelle, et sa vie prend en dégoût le pain, et son âme l’aliment qu’il aimait ; sa chair est consumée et ne se voit plus, et ses os, qu’on ne voyait pas, sont mis à nu ; et son âme s’approche de la fosse, et sa vie de ceux qui font mourir ». Bienheureux alors celui qui apprend « qu’il y a un messager, un interprète, un entre mille, pour montrer à l’homme ce qui, pour lui, est la droiture. Il lui fera grâce et il dira : Délivre-le pour qu’il ne descende pas dans la fosse : j’ai trouvé une propitiation » (Job 33, 19-24 ). « Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, l’homme Christ Jésus qui s’est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Tim. 2, 5-6 ). Oui, qu’est-ce que Dieu ne fait pas, pour faire sentir au pauvre pécheur coupable le besoin d’un Sauveur, sans lequel il n’y a point de pardon, point de salut, point de paix, point de joie !
Et quand « nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous » , Il ne cesse encore d’agir, afin que nos cœurs jouissent toujours davantage de cet amour, tellement que nous puissions dire : « Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille … Son palais est plein de douceur, et toute sa personne est désirable » (Can. 5, 10-16 ). « Mon âme s’attache à toi pour te suivre, ta droite me soutient ». « Je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi » (Ps. 63, 8 ; Can. 7, 10 ). Quel repos alors ! Bienheureux sommes-nous, si notre cœur jouit ainsi de Christ.
* * *
Comme de grandes foules allaient avec Jésus (v. 25-35 ), il faut encore qu’Il leur montre combien les meilleures affections naturelles, quoique établies et reconnues de Dieu, peuvent donner prise à l’ennemi pour tirer nos cœurs vers le monde. Famille, amis, tout ce que vous avez, même votre propre vie, tout doit céder la place à Jésus. Vous avez pris la place au grand souper , tant mieux. Mais l’ennemi ne veut pas vous laisser tranquille. Il faut que vous soyez éprouvé ; et quand il s’agit, non seulement d’être sauvé, mais de jouir de Christ et de Le suivre, asseyez-vous, faites bien votre compte pour voir si vous pouvez marcher dans ce chemin. Ce n’est qu’en Le suivant que vous jouirez de Lui. Vous tremblez en pensant à vous-mêmes ; tant mieux, il y a de quoi. Vous dites : Mais je n’ai pas de force, pas de ressource en moi-même. Eh bien, non ! Mais en Lui, n’y en a-t-il pas ? Peut-être, si vous voulez Lui être fidèle, vous entendrez-vous dire, comme Delila à Samson : « Comment dis-tu : Je t’aime, et ton cœur n’est pas avec moi ?… Et il arriva, comme elle le tourmentait tous les jours par ses paroles et le pressait, que son âme en fut ennuyée jusqu’à la mort ; et il lui déclara tout ce qui était dans son cœur » (Jug. 16, 15-17 ). Pourrez-vous résister aux reproches sensibles dont vous serez tourmenté ? Ou ferez-vous comme Samson ? Vous aurez besoin d’une tour , pour vous mettre en sûreté quand l’ennemi viendra vous attaquer ainsi. Soyez sur vos gardes ; il veut vous ôter la jouissance de Jésus. Prenez pour exemple le roi de Juda, Jotham, qui « fit ce qui est droit devant l’Éternel… Ce fut lui qui bâtit la porte supérieure de la maison de l’Éternel… ». C’est le vrai zèle : la première chose est « la maison de l’Éternel ». Mais ce n’est pas tout : il faut aussi se fortifier contre l’ennemi, pour soutenir son attaque quand le moment sera venu, afin de faire la guerre avec succès : « … Et il fit beaucoup de constructions sur la muraille d’Ophel. Et il bâtit des villes dans la montagne de Juda ; et il bâtit dans les forêts des châteaux et des tours ». Dans la paix, il pensait à la guerre. Lisez ensuite : « Et il fit la guerre contre le roi des fils d’Ammon, et l’emporta sur eux ; et les fils d’Ammon lui donnèrent cette année-là cent talents d’argent, et dix mille cors de froment, et dix mille d’orge ; les fils d’Ammon lui payèrent cela aussi la seconde année et la troisième. Et Jotham devint fort, car il régla ses voies devant l’Éternel, son Dieu » (2 Chron. 27, 1-6 ). Histoire courte, mais bénie. Puissent la vôtre et la mienne lui ressembler !
Pour ne pas fuir dans la bataille, ou accepter, même avant le combat, « les conditions de paix » que l’ennemi ne demande qu’à vous imposer pour vous ruiner entièrement, il vous faut encore vous asseoir et délibérer si, « avec dix mille hommes », vous pourrez résister à celui qui s’avance « avec vingt mille » ! Vous êtes faible, n’est-ce pas ? Un autre roi de Juda, Asa, quand l’Éthiopien Zérakh vint contre lui avec une « armée d’un million d’hommes et de trois cents chars », invoqua « l’Éternel, son Dieu, et dit : Éternel ! il n’y a point de différence pour toi, pour aider, entre beaucoup de force et point de force . Aide-nous, Éternel, notre Dieu ! car nous nous appuyons sur toi ; et c’est en ton nom que nous sommes venus contre cette multitude. Tu es l’Éternel, notre Dieu ; que l’homme n’ait point de force contre toi ! ». La victoire ne fut point indécise, et elle vint de la main de l’Éternel : « Et l’Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda, et les Éthiopiens s’enfuirent… » (2 Chron. 14, 9-15 ). Oui, comme il est écrit : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court et s’y trouve en une haute retraite » (Prov. 18, 10 ). Il nous faut, comme Josué, faire connaissance avec « le chef de l’armée de l’Éternel », et nous fortifier « dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ». « Revêtez-vous, est-il dit, de l’armure complète de Dieu, afin que vous puissiez résister contre les artifices du diable , car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair… ». « C’est pourquoi, prenez l’armure complète de Dieu, afin que, au mauvais jour , vous puissiez résister et, après avoir tout surmonté, tenir ferme … Priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit ; et veillant à cela avec toute persévérance » (Jos. 5, 13-15 ; Éph. 6, 10-18 ). Malheur à celui qui, effrayé par l’ennemi, s’informe « des conditions de paix » ! Son christianisme sera ruiné et pour toujours, à moins d’une intervention particulière de la grâce de Dieu ; mais, même alors, recouvrera-t-il toute sa vigueur ? Non, il devient un sujet de dérision : « Cet homme a commencé à bâtir et il n’a pu achever ! ».
Qu’il nous soit donné, chrétiens, de ne pas manquer de sel, de cette sainte séparation pour Dieu qui donne à notre vie, dans tous ses détails, la saveur de la piété ; qui garde le cœur dans de saintes affections et préserve de la corruption qui est dans le monde par la convoitise . S’il n’y a pas de sel, que reste-t-il ? « Si le sel devient insipide, avec quoi l’assaisonnera-t-on ? Il n’est propre ni pour la terre, ni pour le fumier ; on le jette dehors ». Triste, mais fidèle image d’une vie où manque la saveur de Christ ! Un tel homme est pour le monde même un objet de mépris. Rappelons-nous l’exhortation qui termine ce chapitre : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! ».
Que notre Dieu, dans Sa grâce, nous attache à Christ, bien-aimés, de telle sorte que chacun de nous puisse dire : « Pour moi, vivre, c’est Christ » (Phil. 1, 21 ).
Psaumes
Psaume de David ; quand il était dans le désert de Juda.
◊ 1 Ô Dieu ! tu es mon *Dieu ; je te cherche au point du jour ; mon âme a soif de toi, ma chair languit après toi, dans une terre aride et altérée, sans eau,
◊ 2 Pour voir ta force et ta gloire, comme je t’ai contemplé dans le lieu saint.
◊ 3 Car ta bonté est meilleure que la vie ; mes lèvres te loueront.
◊ 4 Ainsi je te bénirai durant ma vie, j’élèverai mes mains en ton nom.
◊ 5 Mon âme est rassasiée comme de moelle et de graisse, et ma bouche [te] louera avec des lèvres qui chantent de joie.
◊ 6 Quand je me souviens de toi sur mon lit, je médite de toi durant les veilles de la nuit ;
◊ 7 Car tu as été mon secours, et à l’ombre de tes ailes je chanterai de joie.
◊ 8 * Mon âme s’attache à toi pour te suivre, ta droite me soutient.
◊ 9 Mais ceux qui cherchent ma vie pour sa ruine entreront dans les parties inférieures de la terre ;
◊ 10 On les livrera à la puissance de l’épée, ils seront la portion des renards.
◊ 11 Mais le roi se réjouira en Dieu, [et] quiconque jure par lui se glorifiera ; car la bouche de ceux qui parlent faussement sera fermée.
Juges
16 ◊ 1 * Et Samson alla à Gaza, et il vit là une prostituée et entra vers elle. ◊ 2 [Et on rapporta] aux Gazites, disant : Samson est venu ici. Et ils l’entourèrent, et le guettèrent toute la nuit à la porte de la ville, et se tinrent tranquilles toute la nuit, disant : À la lumière du matin, nous le tuerons. ◊ 3 Et Samson resta couché jusqu’au milieu de la nuit ; et il se leva au milieu de la nuit ; et il saisit les battants de la porte de la ville et les deux poteaux, et les arracha avec la barre, et les mit sur ses épaules, et les porta au sommet de la montagne qui est en face de Hébron.
◊ 4 Et il arriva, après cela, qu’il aima une femme dans la vallée de Sorek, et son nom était Delila. ◊ 5 Et les princes des Philistins montèrent vers elle, et lui dirent : Persuade-le, et vois en quoi [consiste] sa grande force, et comment nous pourrions le vaincre et le lier pour l’humilier ; et nous te donnerons chacun onze cents [pièces] d’argent. ◊ 6 Et Delila dit à Samson : Déclare-moi, je te prie, en quoi [consiste] ta grande force, et avec quoi tu pourrais être lié pour t’humilier. ◊ 7 Et Samson lui dit : Si on me liait avec sept cordelettes fraîches, qui ne fussent pas desséchées, alors je deviendrais faible, et je serais comme un autre homme. ◊ 8 Et les princes des Philistins lui apportèrent sept cordelettes fraîches, qui n’étaient pas desséchées, et elle le lia avec ces [cordelettes]. ◊ 9 Et des hommes embusqués étaient chez elle dans la chambre ; et elle lui dit : Les Philistins sont sur toi, Samson ! Et il rompit les cordelettes comme se rompt une ficelle d’étoupe lorsqu’elle sent le feu ; et sa force ne fut pas découverte.
◊ 10 Et Delila dit à Samson : Voici, tu t’es moqué de moi et tu m’as dit des mensonges ; maintenant déclare-moi, je te prie, avec quoi tu pourrais être lié. ◊ 11 Et il lui dit : Si on me liait bien avec des cordes neuves, dont on n’aurait fait aucun usage, alors je deviendrais faible, et je serais comme un autre homme. ◊ 12 Et Delila prit des cordes neuves, et le lia avec ces [cordes], et lui dit : Les Philistins sont sur toi, Samson ! Et les hommes embusqués étaient dans la chambre. Et il les rompit de dessus ses bras comme un fil.
◊ 13 Et Delila dit à Samson : Jusqu’ici tu t’es moqué de moi, et tu m’as dit des mensonges ; déclare-moi avec quoi tu pourrais être lié. Et il lui dit : Si tu tissais sept tresses de ma tête avec le fil à tisser. ◊ 14 Et elle les fixa avec la cheville, et lui dit : Les Philistins sont sur toi, Samson ! Et il se réveilla de son sommeil, et arracha la cheville du tissu et le fil.
◊ 15 Et elle lui dit : Comment dis-tu : Je t’aime, — et ton cœur n’est pas avec moi ? Tu t’es moqué de moi ces trois fois ; et tu ne m’as pas déclaré en quoi [consiste] ta grande force. ◊ 16 Et il arriva, comme elle le tourmentait par ses paroles tous les jours et le pressait, que son âme en fut ennuyée jusqu’à la mort ; ◊ 17 et il lui déclara tout [ce qui était dans] son cœur, et lui dit : Le rasoir n’a jamais passé sur ma tête, car je suis nazaréen de Dieu dès le ventre de ma mère. Si j’étais rasé, ma force s’en irait de moi, et je deviendrais faible, et je serais comme tous les hommes.
◊ 18 Et Delila vit qu’il lui avait déclaré tout [ce qui était dans] son cœur ; et elle envoya, et appela les princes des Philistins, disant : Montez cette fois, car il m’a déclaré tout [ce qui est dans] son cœur. Et les princes des Philistins montèrent vers elle, et apportèrent l’argent dans leur main. ◊ 19 Et elle l’endormit sur ses genoux, et appela un homme, et rasa les sept tresses de sa tête ; et elle commença de l’humilier, et sa force se retira de lui. ◊ 20 Et elle dit : Les Philistins sont sur toi, Samson ! Et il se réveilla de son sommeil, et se dit : Je m’en irai comme les autres fois, et je me dégagerai. Or il ne savait pas que l’Éternel s’était retiré de lui. ◊ 21 Et les Philistins le saisirent et lui crevèrent les yeux, et le firent descendre à Gaza, et le lièrent avec des chaînes d’airain ; et il tournait la meule dans la maison des prisonniers. ◊ 22 Et les cheveux de sa tête commencèrent à croître, après qu’il eut été rasé.
◊ 23 Et les princes des Philistins s’assemblèrent pour offrir un grand sacrifice à Dagon, leur dieu, et pour se réjouir ; et ils dirent : Notre dieu a livré entre nos mains Samson, notre ennemi. ◊ 24 Et le peuple le vit, et ils louèrent leur dieu, car ils disaient : Notre dieu a livré entre nos mains notre ennemi, et le dévastateur de notre pays, et celui qui multipliait nos tués. ◊ 25 Et il arriva, comme ils avaient le cœur joyeux, qu’ils dirent : Appelez Samson, et qu’il nous amuse ! Et ils appelèrent Samson de la maison des prisonniers ; et il joua devant eux ; et ils le placèrent entre les colonnes. ◊ 26 Et Samson dit au garçon qui le tenait par la main : Laisse-moi, et fais-moi toucher les colonnes sur lesquelles la maison est assise, et que je m’y appuie. ◊ 27 Et la maison était remplie d’hommes et de femmes ; et tous les princes des Philistins étaient là, et, sur le toit, environ trois mille hommes et femmes qui regardaient Samson jouer. ◊ 28 Et Samson cria à l’Éternel, et dit : Seigneur Éternel ! souviens-toi de moi, je te prie, et fortifie-moi, je te prie, seulement cette fois, ô Dieu ! afin que, d’une seule vengeance, je me venge des Philistins pour mes deux yeux. ◊ 29 Et Samson saisit les deux colonnes du milieu, sur lesquelles la maison était assise (et il s’appuya sur elles), l’une de sa main droite, et l’autre de sa main gauche. ◊ 30 Et Samson dit : Que mon âme meure avec les Philistins ! Et il se pencha avec force, et la maison tomba sur les princes et sur tout le peuple qui y était. Et les morts qu’il fit mourir dans sa mort furent plus nombreux que ceux qu’il avait fait mourir pendant sa vie. ◊ 31 Et ses frères et toute la maison de son père descendirent, et l’emportèrent ; et ils le remontèrent, et l’enterrèrent entre Tsorha et Eshtaol dans le sépulcre de Manoah, son père. Et il avait jugé Israël vingt ans.
Hébreux
4 ◊ 1 — Craignons donc qu’une promesse ayant été laissée d’entrer dans son repos, quelqu’un d’entre vous paraisse ne pas l’atteindre ; ◊ 2 car nous aussi, nous avons été évangélisés de même que ceux-là ; mais la parole qu’ils entendirent ne leur servit de rien, n’étant pas mêlée avec de la foi dans ceux qui l’entendirent. ◊ 3 Car nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, comme il a dit : « Ainsi je jurai dans ma colère : S’ils entrent dans mon repos », bien que les œuvres aient été faites dès la fondation du monde. ◊ 4 Car il a dit ainsi quelque part touchant le septième jour : « Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres au septième jour » ; ◊ 5 et encore dans ce passage : « S’ils entrent dans mon repos ! » ◊ 6 Puis donc qu’il reste que quelques-uns y entrent, et que ceux qui auparavant avaient été évangélisés ne sont pas entrés à cause de leur désobéissance, ◊ 7 encore une fois il détermine un certain jour, disant, en David, si longtemps après : « Aujourd’hui », comme il a été dit auparavant : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » ◊ 8 Car si Josué leur avait donné le repos, il n’aurait pas parlé après cela d’un autre jour. ◊ 9 Il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu. ◊ 10 Car celui qui est entré dans son repos, lui aussi s’est reposé de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes propres. ◊ 11 Appliquons-nous donc à entrer dans ce repos-là, afin que personne ne tombe en imitant une semblable désobéissance. ◊ 12 Car la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. ◊ 13 Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire.
◊ 14 Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme [notre] confession ; ◊ 15 car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais [nous en avons un qui a été] tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. ◊ 16 Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun.
2 Chroniques
27 ◊ 1 * Jotham était âgé de vingt-cinq ans lorsqu’il commença de régner ; et il régna seize ans à Jérusalem ; et le nom de sa mère était Jerusha, fille de Tsadok. ◊ 2 Et il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, selon tout ce qu’avait fait Ozias, son père ; seulement il n’entra pas dans le temple de l’Éternel ; et le peuple se corrompait encore. ◊ 3 Ce fut lui qui bâtit la porte supérieure de la maison de l’Éternel ; et il fit beaucoup de constructions sur la muraille d’Ophel. ◊ 4 Et il bâtit des villes dans la montagne de Juda, et il bâtit dans les forêts des châteaux et des tours. ◊ 5 Et il fit la guerre contre le roi des fils d’Ammon, et l’emporta sur eux ; et les fils d’Ammon lui donnèrent cette année-là cent talents d’argent, et dix mille cors de froment, et dix mille d’orge ; les fils d’Ammon lui payèrent cela aussi la seconde année et la troisième. ◊ 6 Et Jotham devint fort, car il régla ses voies devant l’Éternel, son Dieu.
◊ 7 Et le reste des actes de Jotham, et toutes ses guerres, et ses voies, voici, ces choses sont écrites dans le livre des rois d’Israël et de Juda. ◊ 8 Il était âgé de vingt-cinq ans quand il commença de régner ; et il régna seize ans à Jérusalem. ◊ 9 Et Jotham s’endormit avec ses pères, et on l’enterra dans la ville de David ; et Achaz, son fils, régna à sa place.
2 Pierre
1 ◊ 1 Siméon Pierre, esclave et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi de pareil prix avec nous, par [la] justice de notre Dieu et Sauveur Jésus Christ : ◊ 2 Que la grâce et la paix vous soient multipliées dans la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur !
◊ 3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par [la] gloire et par [la] vertu, ◊ 4 par lesquelles il nous a donné les très grandes et précieuses promesses, afin que par elles vous participiez de la nature divine, ayant échappé à la corruption qui est dans le monde par la convoitise… ; ◊ 5 pour cette même raison aussi, y apportant tout empressement, joignez à votre foi, la vertu ; et à la vertu, la connaissance ; ◊ 6 et à la connaissance, la tempérance ; et à la tempérance, la patience ; et à la patience, la piété ; ◊ 7 et à la piété, l’affection fraternelle ; et à l’affection fraternelle, l’amour ; ◊ 8 car, si ces choses sont en vous et y abondent, elles font que vous ne serez pas oisifs ni stériles pour ce qui regarde la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ ; ◊ 9 car celui en qui ces choses ne se trouvent pas est aveugle, et ne voit pas loin, ayant oublié la purification de ses péchés d’autrefois. ◊ 10 C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre appel et votre élection, car en faisant ces choses vous ne faillirez jamais ; ◊ 11 car ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera richement donnée.
◊ 12 C’est pourquoi je m’appliquerai à vous faire souvenir toujours de ces choses, quoique vous les connaissiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. ◊ 13 Mais j’estime qu’il est juste, tant que je suis dans cette tente, de vous réveiller en rappelant [ces choses] à votre mémoire, ◊ 14 sachant que le moment de déposer ma tente s’approche rapidement, comme aussi notre Seigneur Jésus Christ me l’a montré ; ◊ 15 mais je m’étudierai à ce qu’après mon départ vous puissiez aussi en tout temps vous rappeler ces choses. ◊ 16 Car ce n’est pas en suivant des fables ingénieusement imaginées, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ, mais comme ayant été témoins oculaires de sa majesté. ◊ 17 Car il reçut de Dieu le Père honneur et gloire, lorsqu’une telle voix lui fut adressée par la gloire magnifique : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir ». ◊ 18 Et nous, nous entendîmes cette voix venue du ciel, étant avec lui sur la sainte montagne. ◊ 19 Et nous avons la parole prophétique [rendue] plus ferme, (à laquelle vous faites bien d’être attentifs, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur), jusqu’à ce que [le] jour ait commencé à luire et que [l’]étoile du matin se soit levée dans vos cœurs, ◊ 20 sachant ceci premièrement, qu’aucune prophétie de l’écriture ne s’interprète elle-même. ◊ 21 Car [la] prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint.
Luc
14 ◊ 1 Et il arriva que, comme il entrait, un sabbat, dans la maison d’un des principaux des pharisiens pour manger du pain, ils l’observaient. ◊ 2 Et voici, il y avait un homme hydropique devant lui. ◊ 3 Et Jésus, répondant, parla aux docteurs de la loi et aux pharisiens, disant : Est-il permis de guérir, un jour de sabbat ? ◊ 4 Et ils se turent. Et l’ayant pris, il le guérit, et le renvoya. ◊ 5 Et répondant, il leur dit : Qui sera celui de vous, qui, ayant un âne ou un bœuf, lequel vienne à tomber dans un puits, ne l’en retire aussitôt le jour du sabbat ? ◊ 6 Et ils ne pouvaient répliquer à ces choses.
◊ 7 Or il dit une parabole aux conviés, observant comment ils choisissaient les premières places ; et il leur disait : ◊ 8 Quand tu seras convié par quelqu’un à des noces, ne te mets pas à table à la première place, de peur qu’un plus honorable que toi ne soit convié par lui, ◊ 9 et que celui qui vous a conviés, toi et lui, ne vienne et ne te dise : Fais place à celui-ci ; et qu’alors tu ne te mettes avec honte à occuper la dernière place. ◊ 10 Mais, quand tu seras convié, va et assieds-toi à la dernière place, afin que, quand celui qui t’a convié viendra, il te dise : Ami, monte plus haut. Alors tu auras de la gloire devant tous ceux qui seront à table avec toi. ◊ 11 Car quiconque s’élève, sera abaissé ; et celui qui s’abaisse sera élevé.
◊ 12 Et il dit aussi à celui qui l’avait convié : Quand tu fais un dîner ou un souper, n’appelle pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; de peur qu’eux aussi ne te convient à leur tour, et que la pareille ne te soit rendue. ◊ 13 Mais quand tu fais un festin, convie les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles ; ◊ 14 et tu seras bienheureux, car ils n’ont pas de quoi te rendre la pareille : car la pareille te sera rendue en la résurrection des justes.
◊ 15 Et un de ceux qui étaient à table, ayant entendu ces choses, lui dit : Bienheureux celui qui mangera du pain dans le royaume de Dieu. ◊ 16 Et il lui dit : Un homme fit un grand souper et y convia beaucoup de gens. ◊ 17 Et à l’heure du souper, il envoya son esclave dire aux conviés : Venez, car déjà tout est prêt. ◊ 18 Et ils commencèrent tous unanimement à s’excuser. Le premier lui dit : J’ai acheté un champ, et il faut nécessairement que je m’en aille et que je le voie ; je te prie, tiens-moi pour excusé. ◊ 19 Et un autre dit : J’ai acheté cinq couples de bœufs, et je vais les essayer ; je te prie, tiens-moi pour excusé. ◊ 20 Et un autre dit : J’ai épousé une femme, et à cause de cela je ne puis aller. ◊ 21 Et l’esclave, s’en étant retourné, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison, en colère, dit à son esclave : Va-t’en promptement dans les rues et dans les ruelles de la ville, et amène ici les pauvres, et les estropiés, et les aveugles, et les boiteux. ◊ 22 Et l’esclave dit : Maître, il a été fait ainsi que tu as commandé, et il y a encore de la place. ◊ 23 Et le maître dit à l’esclave : Va-t’en dans les chemins et [le long des] haies, et contrains [les gens] d’entrer, afin que ma maison soit remplie ; ◊ 24 car je vous dis, qu’aucun de ces hommes qui ont été conviés ne goûtera de mon souper.
◊ 25 Et de grandes foules allaient avec lui. Et se tournant, il leur dit : ◊ 26 Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, et sa mère, et sa femme, et ses enfants, et ses frères, et ses sœurs, et même aussi sa propre vie, il ne peut être mon disciple. ◊ 27 Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne vient pas après moi, ne peut être mon disciple. ◊ 28 Car quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne s’asseye premièrement et ne calcule la dépense, [pour voir] s’il a de quoi l’achever ? ◊ 29 de peur que, en ayant jeté le fondement et n’ayant pu l’achever, tous ceux qui le voient ne se mettent à se moquer de lui, disant : ◊ 30 Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever. ◊ 31 Ou, quel est le roi qui, partant pour faire la guerre à un autre roi, ne s’asseye premièrement et ne délibère s’il peut, avec dix mille [hommes], résister à celui qui vient contre lui avec vingt mille ? ◊ 32 Autrement, pendant qu’il est encore loin, il lui envoie une ambassade et s’informe des [conditions] de paix. ◊ 33 Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il a, ne peut être mon disciple. ◊ 34 Le sel donc est bon ; mais si le sel aussi a perdu sa saveur, avec quoi l’assaisonnera-t-on ? ◊ 35 Il n’est propre, ni pour la terre, ni pour le fumier ; on le jette dehors. Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende.
Sophonie
3 ◊ 1 Malheur à la rebelle, à la corrompue, à la ville qui opprime ! ◊ 2 Elle n’écoute pas la voix, elle ne reçoit pas l’instruction, elle ne se confie pas en l’Éternel, elle ne s’approche pas de son Dieu. ◊ 3 Ses princes au milieu d’elle sont des lions rugissants ; ses juges, des loups du soir : ils ne laissent rien jusqu’au matin. ◊ 4 Ses prophètes sont des vantards, des hommes perfides ; ses sacrificateurs profanent le lieu saint, ils font violence à la loi. ◊ 5 L’Éternel juste est au milieu d’elle ; il ne commet pas l’iniquité ; chaque matin il met en lumière son juste jugement ; il ne fait pas défaut ; mais l’inique ne connaît pas la honte. ◊ 6 J’ai retranché des nations, leurs créneaux sont dévastés ; j’ai rendu désolées leurs rues, de sorte que personne n’y passe ; leurs villes sont ravagées, de sorte qu’il n’y a plus d’homme, point d’habitant. ◊ 7 J’ai dit : Crains-moi seulement, reçois l’instruction ; et sa demeure ne sera pas retranchée, quelle que soit la punition que je lui inflige. Mais ils se sont levés de bonne heure [et] ont corrompu toutes leurs actions.
◊ 8 C’est pourquoi, attendez-moi, dit l’Éternel, pour le jour où je me lèverai pour le butin. Car ma détermination c’est de rassembler les nations, de réunir les royaumes pour verser sur eux mon indignation, toute l’ardeur de ma colère ; car toute la terre sera dévorée par le feu de ma jalousie. ◊ 9 Car alors, je changerai la [langue] des peuples en une langue purifiée, pour qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel pour le servir d’un seul cœur. ◊ 10 D’au-delà des fleuves de l’Éthiopie, mes suppliants, la fille de mes dispersés, apporteront mon offrande. ◊ 11 En ce jour-là, tu ne seras pas honteuse à cause de toutes tes actions par lesquelles tu t’es rebellée contre moi ; car alors, j’ôterai du milieu de toi ceux qui s’égaient en ton orgueil, et tu ne seras plus hautaine à cause de ma montagne sainte. ◊ 12 Et je laisserai au milieu de toi un peuple affligé et abaissé, et ils se confieront au nom de l’Éternel. ◊ 13 Le résidu d’Israël ne pratiquera pas l’iniquité, et ne dira pas de mensonge, et une langue trompeuse ne se trouvera pas dans leur bouche ; car ils paîtront et se coucheront, et il n’y aura personne qui les effraye.
◊ 14 Exulte, fille de Sion ; pousse des cris, Israël ! Réjouis-toi et égaye-toi de tout ton cœur, fille de Jérusalem ! ◊ 15 L’Éternel a éloigné tes jugements, il a écarté ton ennemi. Le roi d’Israël, l’Éternel, est au milieu de toi : tu ne verras plus le mal. ◊ 16 En ce jour-là, il sera dit à Jérusalem : Ne crains pas ! Sion, que tes mains ne soient pas lâches ! ◊ 17 L’Éternel, ton Dieu, au milieu de toi, est puissant ; il sauvera ; il se réjouira avec joie à ton sujet : il se reposera dans son amour, il s’égayera en toi avec chant de triomphe. ◊ 18 Je rassemblerai ceux qui se lamentent à cause des assemblées solennelles ; ils étaient de toi ; sur eux pesait l’opprobre. ◊ 19 Voici, en ce temps-là, j’agirai à l’égard de tous ceux qui t’affligent, et je sauverai celle qui boitait, et je recueillerai celle qui était chassée, et je ferai d’elles une louange et un nom dans tous les pays où elles étaient couvertes de honte. ◊ 20 En ce temps-là, je vous amènerai, dans ce même temps où je vous rassemblerai, car je ferai de vous un nom et une louange parmi tous les peuples de la terre, quand je rétablirai vos captifs, devant vos yeux, dit l’Éternel.
Cantique des cantiques
7 ◊ 1 Que tes pieds sont beaux dans ta chaussure, fille de prince ! Les contours de tes hanches sont comme des joyaux, ouvrage des mains d’un artiste. ◊ 2 Ton nombril est une coupe arrondie, où le vin aromatique ne manque pas ; ton ventre, un tas de froment, entouré de lis. ◊ 3 Tes deux seins sont comme deux faons jumeaux d’une gazelle. ◊ 4 Ton cou est comme une tour d’ivoire ; tes yeux sont comme les étangs [qui sont] à Hesbon, vers la porte de Bath-Rabbim ; ton nez est comme la tour du Liban, qui regarde vers Damas ; ◊ 5 ta tête, sur toi, comme le Carmel, et les cheveux de ta tête comme la pourpre. Un roi est enchaîné par [tes] boucles. ◊ 6 Que tu es belle, et que tu es agréable, mon amour, dans tes délices ! ◊ 7 Ta taille ressemble à un palmier, et tes seins à des grappes. ◊ 8 J’ai dit : Je monterai sur le palmier, je saisirai ses rameaux ; et que tes seins soient comme les grappes de la vigne, et le parfum de ton nez comme des pommes, ◊ 9 et ton palais comme le bon vin,…
Qui coule aisément pour mon bien-aimé, [et] qui glisse sur les lèvres de ceux qui s’endorment. ◊ 10 Je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi. ◊ 11 — Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons la nuit dans les villages. ◊ 12 Nous nous lèverons dès le matin, [pour aller] aux vignes ; nous verrons si la vigne bourgeonne, si la fleur s’ouvre, si les grenadiers s’épanouissent : là je te donnerai mes amours. ◊ 13 Les mandragores donnent [leur] parfum ; et à nos portes il y a tous les fruits exquis, nouveaux et anciens : mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi !
Luc
13 ◊ 1 Or en ce même temps, quelques-uns se trouvaient là présents, qui lui racontèrent [ce qui s’était passé] touchant les Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec leurs sacrifices. ◊ 2 Et [Jésus], répondant, leur dit : Croyez-vous que ces Galiléens fussent plus pécheurs que tous les Galiléens, parce qu’ils ont souffert de telles choses ? ◊ 3 Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la même manière. ◊ 4 Ou, ces dix-huit sur qui tomba la tour dans Siloé, et qu’elle tua, croyez-vous qu’ils fussent plus coupables que tous les hommes qui habitent Jérusalem ? ◊ 5 Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous pareillement.
◊ 6 Et il disait cette parabole : Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne ; et il vint y chercher du fruit, et il n’en trouva point. ◊ 7 Et il dit au vigneron : Voici trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve point : coupe-le ; pourquoi aussi occupe-t-il inutilement la terre ? ◊ 8 Et répondant, il lui dit : Maître, laisse-le cette année aussi, jusqu’à ce que je l’aie déchaussé et que j’y aie mis du fumier ; ◊ 9 et peut-être portera-t-il du fruit : sinon, après, tu le couperas.
◊ 10 Or il enseignait dans l’une des synagogues en un jour de sabbat. ◊ 11 Et voici, il y avait là une femme ayant un esprit d’infirmité depuis dix-huit ans, et elle était courbée et ne pouvait nullement se redresser. ◊ 12 Et Jésus, la voyant, l’appela et lui dit : Femme, tu es délivrée de ton infirmité. ◊ 13 Et il posa les mains sur elle : et à l’instant elle fut redressée, et glorifiait Dieu. ◊ 14 Et le chef de synagogue, indigné de ce que Jésus avait guéri, un jour de sabbat, répondant, dit à la foule : Il y a six jours où il faut travailler ; venez donc ces jours-là, et soyez guéris, et non pas le jour du sabbat. ◊ 15 Le Seigneur donc lui répondit, et dit : Hypocrites ! chacun de vous ne détache-t-il pas de la crèche son bœuf ou son âne un jour de sabbat, et ne les mène-t-il pas boire ? ◊ 16 Et celle-ci qui est fille d’Abraham, laquelle Satan avait liée, voici, il y a dix-huit ans, ne fallait-il pas la délier de ce lien le jour du sabbat ? ◊ 17 Et comme il disait ces choses, tous ses adversaires furent couverts de honte ; et toute la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qui étaient faites par lui.
◊ 18 Et il disait : À quoi est semblable le royaume de Dieu, et à quoi le comparerai-je ? ◊ 19 Il est semblable à un grain de moutarde qu’un homme prit et jeta dans son jardin ; et il crût et devint un grand arbre, et les oiseaux du ciel demeuraient dans ses branches.
◊ 20 Et il dit encore : À quoi comparerai-je le royaume de Dieu ? ◊ 21 Il est semblable à du levain qu’une femme prit, et qu’elle cacha parmi trois mesures de farine, jusqu’à ce que tout fût levé.
◊ 22 Et il allait par les villes et par les villages, enseignant, et poursuivant son chemin vers Jérusalem. ◊ 23 Et quelqu’un lui dit : Seigneur, ceux qui doivent être sauvés sont-ils en petit nombre ? ◊ 24 Et il leur dit : Luttez pour entrer par la porte étroite ; car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas. ◊ 25 Dès que le maître de la maison se sera levé, et aura fermé la porte, et que vous vous serez mis à vous tenir dehors et à heurter à la porte, en disant : Seigneur, ouvre-nous ! et que, répondant, il vous dira : Je ne vous connais pas [ni ne sais] d’où vous êtes ; ◊ 26 alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos rues. ◊ 27 Et il dira : Je vous dis, je ne vous connais pas, [ni ne sais] d’où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’iniquité. ◊ 28 Là seront les pleurs et les grincements de dents, quand vous verrez Abraham et Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, mais vous, jetés dehors. ◊ 29 Et il en viendra d’orient et d’occident, et du nord et du midi ; et ils s’assiéront dans le royaume de Dieu. ◊ 30 Et voici, il y a des derniers qui seront les premiers, et il y a des premiers qui seront les derniers.
◊ 31 En ce même jour, des pharisiens vinrent, lui disant : Retire-toi et va-t’en d’ici ; car Hérode veut te tuer. ◊ 32 Et il leur dit : Allez, dites à ce renard : Voici, je chasse des démons et j’accomplis des guérisons aujourd’hui et demain, et le troisième jour je suis consommé. ◊ 33 Mais il faut que je marche aujourd’hui et demain et le jour suivant, car il ne se peut qu’un prophète périsse hors de Jérusalem. ◊ 34 Jérusalem, Jérusalem, [la ville] qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés, que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! ◊ 35 Voici, votre maison vous est abandonnée ; et je vous dis, que vous ne me verrez point jusqu’à ce qu’il arrive que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du *Seigneur !
Cantique des cantiques
5 ◊ 1 Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, [ma] fiancée ! J’ai cueilli ma myrrhe avec mes aromates, j’ai mangé mon rayon de miel avec mon miel, j’ai bu mon vin avec mon lait. Mangez, amis ; buvez, buvez abondamment, bien-aimés !
◊ 2 * Je dormais, mais mon cœur était réveillé. C’est la voix de mon bien-aimé qui heurte : Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit. ◊ 3 — Je me suis dépouillée de ma tunique, comment la revêtirais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ? ◊ 4 — Mon bien-aimé a avancé sa main par le guichet, et mes entrailles se sont émues à cause de lui. ◊ 5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe, et de mes doigts, la myrrhe limpide, sur les poignées du verrou. ◊ 6 J’ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s’était retiré, il avait passé plus loin ; mon âme s’en était allée pendant qu’il parlait. Je le cherchai, mais je ne le trouvai pas ; je l’appelai, mais il ne me répondit pas. ◊ 7 Les gardes qui font la ronde par la ville me trouvèrent ; ils me frappèrent, ils m’ont blessée ; les gardes des murailles m’ont ôté mon voile de dessus moi. ◊ 8 Je vous adjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d’amour.
◊ 9 Ton bien-aimé qu’est-il de plus qu’un autre bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes ? Ton bien-aimé qu’est-il de plus qu’un autre bien-aimé, que tu nous adjures ainsi ?
◊ 10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille. ◊ 11 Sa tête est un or très fin ; ses boucles sont flottantes, noires comme un corbeau ; ◊ 12 ses yeux, comme des colombes près des ruisseaux d’eau, baignés dans le lait, bien enchâssés ; ◊ 13 ses joues, comme des parterres d’aromates, des corbeilles de fleurs parfumées ; ses lèvres, des lis distillant une myrrhe limpide ; ◊ 14 ses mains, des rondelles d’or, où sont enchâssés des chrysolithes ; son ventre, un ivoire poli, couvert de saphirs ; ◊ 15 ses jambes, des colonnes de marbre blanc, reposant sur des socles d’or fin ; son port, comme le Liban, distingué comme les cèdres ; ◊ 16 son palais est plein de douceur, et toute sa personne est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem !
Exode
31 ◊ 1 * Et l’Éternel parla à Moïse, disant : ◊ 2 Regarde, j’ai appelé par nom Betsaleël, fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu de Juda ; ◊ 3 et je l’ai rempli de l’esprit de Dieu, en sagesse, et en intelligence, et en connaissance, et pour toutes sortes d’ouvrages, ◊ 4 pour faire des inventions : pour travailler en or, et en argent, et en airain ; ◊ 5 pour tailler des pierres à enchâsser, et pour tailler le bois, afin d’exécuter toutes sortes d’ouvrages. ◊ 6 Et voici, j’ai donné avec lui Oholiab, fils d’Akhisamac, de la tribu de Dan ; et j’ai mis de la sagesse dans le cœur de tout homme intelligent, afin qu’ils fassent tout ce que je t’ai commandé : ◊ 7 la tente d’assignation, et l’arche du témoignage, et le propitiatoire qui sera dessus, et tous les ustensiles de la tente, ◊ 8 et la table et ses ustensiles, et le chandelier pur et tous ses ustensiles, et l’autel de l’encens, ◊ 9 et l’autel de l’holocauste et tous ses ustensiles, et la cuve et son soubassement, ◊ 10 et les vêtements de service, et les saints vêtements d’Aaron, le sacrificateur, et les vêtements de ses fils, pour exercer la sacrificature, ◊ 11 et l’huile de l’onction, et l’encens des drogues odoriférantes pour le lieu saint. Ils feront selon tout ce que je t’ai commandé.
◊ 12 Et l’Éternel parla à Moïse, disant : ◊ 13 Toi, parle aux fils d’Israël, disant : Certainement, vous garderez mes sabbats, car c’est un signe entre moi et vous, en vos générations, pour que vous sachiez que c’est moi, l’Éternel, qui vous sanctifie. ◊ 14 Et vous garderez le sabbat, car il vous sera saint : celui qui le profanera sera certainement mis à mort, car quiconque fera une œuvre en ce jour-là,… cette âme sera retranchée du milieu de ses peuples. ◊ 15 Pendant six jours le travail se fera, et le septième jour est le sabbat de repos consacré à l’Éternel : quiconque fera une œuvre le jour du sabbat, sera certainement mis à mort. ◊ 16 Et les fils d’Israël garderont le sabbat, pour observer le sabbat en leurs générations, — une alliance perpétuelle. ◊ 17 C’est un signe entre moi et les fils d’Israël, à toujours ; car en six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il s’est reposé, et a été rafraîchi.
◊ 18 Et lorsqu’il eut achevé de parler avec Moïse sur la montagne de Sinaï, il lui donna les deux tables du témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu.
Luc
12 ◊ 1 Cependant les foules s’étant rassemblées par milliers, de sorte qu’ils se foulaient les uns les autres, il se mit, avant tout, à dire à ses disciples : Tenez-vous en garde contre le levain des pharisiens, qui est l’hypocrisie. ◊ 2 Mais il n’y a rien de couvert qui ne sera révélé, ni rien de secret qui ne sera connu. ◊ 3 C’est pourquoi toutes les choses que vous avez dites dans les ténèbres seront entendues dans la lumière, et ce dont vous avez parlé à l’oreille dans les chambres sera publié sur les toits. ◊ 4 Mais je vous dis à vous, mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui après cela ne peuvent rien faire de plus ; ◊ 5 mais je vous montrerai qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne : oui, vous dis-je, craignez celui-là. ◊ 6 Ne vend-on pas cinq passereaux pour deux sous ? et pas un seul d’entre eux n’est oublié devant Dieu. ◊ 7 Mais les cheveux même de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc pas : vous valez mieux que beaucoup de passereaux. ◊ 8 Et je vous dis : Quiconque m’aura confessé devant les hommes, le fils de l’homme le confessera aussi devant les anges de Dieu ; ◊ 9 mais celui qui m’aura renié devant les hommes sera renié devant les anges de Dieu. ◊ 10 Et quiconque parlera contre le fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais à celui qui aura proféré des paroles injurieuses contre le Saint Esprit, il ne sera pas pardonné. ◊ 11 Et quand ils vous mèneront devant les synagogues et les magistrats et les autorités, ne soyez pas en souci comment, ou quelle chose vous répondrez, ou de ce que vous direz ; ◊ 12 car le Saint Esprit vous enseignera à l’heure même ce qu’il faudra dire.
◊ 13 Et quelqu’un lui dit du milieu de la foule : Maître, dis à mon frère de partager avec moi l’héritage. ◊ 14 Mais il lui dit : Homme, qui est-ce qui m’a établi sur vous [pour être votre] juge et pour faire vos partages ? ◊ 15 Et il leur dit : Voyez, et gardez-vous de toute avarice ; car encore que quelqu’un soit riche, sa vie n’est pas dans ses biens. ◊ 16 Et il leur dit une parabole, disant : Les champs d’un homme riche avaient beaucoup rapporté ; ◊ 17 et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je, car je n’ai pas où je puisse assembler mes fruits ? ◊ 18 Et il dit : Voici ce que je ferai : j’abattrai mes greniers et j’en bâtirai de plus grands, et j’y assemblerai tous mes produits et mes biens ; ◊ 19 et je dirai à mon âme : [Mon] âme, tu as beaucoup de biens assemblés pour beaucoup d’années ; repose-toi, mange, bois, fais grande chère. ◊ 20 Mais Dieu lui dit : Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ces choses que tu as préparées, à qui seront-elles ? ◊ 21 Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche quant à Dieu.
◊ 22 Et il dit à ses disciples : À cause de cela, je vous dis : Ne soyez pas en souci pour la vie, de ce que vous mangerez ; ni pour le corps, de quoi vous serez vêtus : ◊ 23 la vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. ◊ 24 Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’ont pas de cellier ni de grenier ; et Dieu les nourrit : combien valez-vous mieux que les oiseaux ! ◊ 25 Et qui d’entre vous, par le souci qu’il se donne, peut ajouter une coudée à sa taille ? ◊ 26 Si donc vous ne pouvez pas même ce qui est très petit, pourquoi êtes-vous en souci du reste ? ◊ 27 Considérez les lis, comment ils croissent : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que même Salomon, dans toute sa gloire, n’était pas vêtu comme l’un d’eux. ◊ 28 Et si Dieu revêt ainsi l’herbe qui est aujourd’hui au champ et qui demain est jetée dans le four, combien plus vous [vêtira-t-il], gens de petite foi ! ◊ 29 Et vous, ne recherchez pas ce que vous mangerez ou ce que vous boirez, et n’en soyez pas en peine ; ◊ 30 car les nations du monde recherchent toutes ces choses, et votre Père sait que vous avez besoin de ces choses ; ◊ 31 mais recherchez son royaume, et ces choses vous seront données par-dessus. ◊ 32 — Ne crains pas, petit troupeau, car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. ◊ 33 Vendez ce que vous avez, et donnez l’aumône ; faites-vous des bourses qui ne vieillissent pas, un trésor qui ne défaille pas, dans les cieux, d’où le voleur n’approche pas, et où la teigne ne détruit pas ; ◊ 34 car là où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. ◊ 35 Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées ; ◊ 36 et soyez vous-mêmes semblables à des hommes qui attendent leur maître, à quelque moment qu’il revienne des noces, afin que, quand il viendra et qu’il heurtera, ils lui ouvrent aussitôt. ◊ 37 Bienheureux sont ces esclaves, que le maître, quand il viendra, trouvera veillant. En vérité, je vous dis qu’il se ceindra et les fera mettre à table, et, s’avançant, il les servira. ◊ 38 Et s’il vient à la seconde veille, et s’il vient à la troisième, et qu’il les trouve ainsi, bienheureux sont ces [esclaves]-là. ◊ 39 Mais sachez ceci, que si le maître de la maison eût su à quelle heure le voleur devait venir, il eût veillé et n’eût pas laissé percer sa maison. ◊ 40 Vous donc aussi soyez prêts ; car, à l’heure que vous ne pensez pas, le fils de l’homme vient. ◊ 41 Et Pierre lui dit : Seigneur, dis-tu cette parabole pour nous, ou aussi pour tous ? ◊ 42 Et le Seigneur dit : Qui donc est l’économe fidèle et prudent que le maître établira sur les domestiques de sa maison, pour leur donner au temps convenable leur ration de blé ? ◊ 43 Bienheureux est cet esclave-là, que son maître lorsqu’il viendra, trouvera faisant ainsi. ◊ 44 En vérité, je vous dis qu’il l’établira sur tous ses biens. ◊ 45 Mais si cet esclave-là dit en son cœur : Mon maître tarde à venir, et qu’il se mette à battre les serviteurs et les servantes, et à manger et à boire et à s’enivrer, ◊ 46 le maître de cet esclave-là viendra en un jour qu’il n’attend pas, et à une heure qu’il ne sait pas, et il le coupera en deux, et lui donnera sa part avec les infidèles. ◊ 47 Or cet esclave qui a connu la volonté de son maître, et qui ne s’est pas préparé et n’a point fait selon sa volonté, sera battu de plusieurs coups ; ◊ 48 et celui qui ne l’a point connue, et qui a fait des choses qui méritent des coups, sera battu de peu de coups : car à quiconque il aura été beaucoup donné, il sera beaucoup redemandé ; et à celui à qui il aura été beaucoup confié, il sera plus redemandé. ◊ 49 Je suis venu jeter le feu sur la terre ; et que veux-je, si déjà il est allumé ? ◊ 50 Mais j’ai à être baptisé d’un baptême ; et combien suis-je à l’étroit jusqu’à ce qu’il soit accompli ! ◊ 51 Pensez-vous que je sois venu donner la paix sur la terre ? Non, vous dis-je ; mais plutôt la division. ◊ 52 Car désormais ils seront cinq dans une maison, divisés : trois seront divisés contre deux, et deux contre trois ; ◊ 53 le père contre le fils, et le fils contre le père ; la mère contre la fille, et la fille contre la mère ; la belle-mère contre sa belle-fille, et la belle-fille contre sa belle-mère.
◊ 54 Et il dit aussi aux foules : Quand vous voyez une nuée se lever de l’occident, aussitôt vous dites : Une ondée vient ; et cela arrive ainsi. ◊ 55 Et quand [vous voyez] souffler le vent du midi, vous dites : Il fera chaud ; et cela arrive. ◊ 56 Hypocrites ! vous savez discerner les apparences de la terre et du ciel, et comment ne discernez-vous pas ce temps-ci ? ◊ 57 Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes de ce qui est juste ? ◊ 58 Car quand tu vas avec ta partie adverse devant le magistrat, efforce-toi en chemin d’en être délivré, de peur qu’elle ne te tire devant le juge ; et le juge te livrera au sergent, et le sergent te jettera en prison. ◊ 59 Je te dis que tu ne sortiras point de là, que tu n’aies payé jusqu’à la dernière pite.
Actes
2 ◊ 1 Et comme le jour de la Pentecôte s’accomplissait, ils étaient tous ensemble dans un même lieu. ◊ 2 Et il se fit tout à coup du ciel un son, comme d’un souffle violent et impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. ◊ 3 Et il leur apparut des langues divisées, comme de feu ; et elles se posèrent sur chacun d’eux. ◊ 4 Et ils furent tous remplis de l’Esprit Saint, et commencèrent à parler d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’énoncer.
◊ 5 Or il y avait des Juifs séjournant à Jérusalem, hommes pieux, de toute nation d’entre ceux qui sont sous le ciel. ◊ 6 Et le bruit de ceci s’étant répandu, la multitude s’assembla, et fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans son propre langage. ◊ 7 Et ils étaient tous hors d’eux-mêmes, et s’étonnaient, disant : Voici, tous ceux-ci qui parlent ne sont-ils pas des Galiléens ? ◊ 8 Et comment les entendons-nous, chacun dans son propre langage, [celui du pays] dans lequel nous sommes nés ? ◊ 9 Parthes et Mèdes et Élamites, et nous qui habitons la Mésopotamie, la Judée et la Cappadoce, le Pont et l’Asie, ◊ 10 la Phrygie et la Pamphylie, l’Égypte et les quartiers de la Libye qui est près de Cyrène, et nous, Romains qui séjournons [ici], ◊ 11 tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, — nous les entendons annoncer dans nos langues les choses magnifiques de Dieu. ◊ 12 Et ils étaient tous hors d’eux-mêmes et en perplexité, disant l’un à l’autre : Que veut dire ceci ? ◊ 13 Et d’autres, se moquant, disaient : Ils sont pleins de vin doux.
◊ 14 Mais Pierre, s’étant levé avec les onze, éleva sa voix, et leur parla : Hommes juifs, et vous tous qui habitez Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles ; ◊ 15 car ceux-ci ne sont pas ivres, comme vous pensez, car c’est la troisième heure du jour ; ◊ 16 mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : ◊ 17 « Et il arrivera aux derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, et vos fils et vos filles prophétiseront, et vos jeunes hommes verront des visions, et vos vieillards songeront en songes ; ◊ 18 et sur mes serviteurs et sur mes servantes, en ces jours-là, je répandrai de mon Esprit, et ils prophétiseront ; ◊ 19 et je montrerai des prodiges dans le ciel en haut, et des signes sur la terre en bas, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; ◊ 20 le soleil sera changé en ténèbres et la lune en sang, avant que vienne la grande et éclatante journée du *Seigneur. ◊ 21 Et il arrivera que quiconque invoquera le nom du *Seigneur sera sauvé ». ◊ 22 Hommes israélites, écoutez ces paroles : Jésus le Nazaréen, homme approuvé de Dieu auprès de vous par les miracles et les prodiges et les signes que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme vous-mêmes vous le savez, ◊ 23 ayant été livré par le conseil défini et par la préconnaissance de Dieu, — lui, vous l’avez cloué à [une croix] et vous l’avez fait périr par la main d’hommes iniques, ◊ 24 lequel Dieu a ressuscité, ayant délié les douleurs de la mort, puisqu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle. ◊ 25 Car David dit de lui : « Je contemplais toujours le *Seigneur devant moi ; car il est à ma droite, afin que je ne sois pas ébranlé. ◊ 26 C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a tressailli de joie ; et plus encore, ma chair aussi reposera en espérance ; ◊ 27 car tu ne laisseras pas mon âme en hadès, et tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption. ◊ 28 Tu m’as fait connaître les chemins de la vie, tu me rempliras de joie par [le regard de] ta face ». ◊ 29 Hommes frères, qu’il me soit permis de vous dire avec liberté, touchant le patriarche David, et qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est au milieu de nous jusqu’à ce jour. ◊ 30 Étant donc prophète, et sachant que Dieu lui avait juré, avec serment, qu’il ferait asseoir [quelqu’un suscité] du fruit de ses reins, sur son trône, ◊ 31 il a dit de la résurrection du Christ, en la prévoyant, qu’il n’a pas été laissé dans le hadès, et que sa chair non plus n’a pas vu la corruption. ◊ 32 Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité, ce dont nous, nous sommes tous témoins. ◊ 33 Ayant donc été exalté par la droite de Dieu, et ayant reçu de la part du Père l’Esprit Saint promis, il a répandu ce que vous voyez et entendez. ◊ 34 Car David n’est pas monté dans les cieux ; mais lui-même dit : « Le *Seigneur a dit à mon seigneur : ◊ 35 Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour marchepied de tes pieds ». ◊ 36 Que toute la maison d’Israël donc sache certainement que Dieu a fait et Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.
◊ 37 Et ayant ouï [ces choses], ils eurent le cœur saisi de componction, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Que ferons-nous, frères ? ◊ 38 Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, en rémission des péchés ; et vous recevrez le don du Saint Esprit : ◊ 39 car à vous est la promesse et à vos enfants, et à tous ceux qui sont loin, autant que le *Seigneur notre Dieu en appellera à lui. ◊ 40 Et par plusieurs autres paroles, il conjurait et exhortait, disant : Sauvez-vous de cette génération perverse. ◊ 41 Ceux donc qui reçurent sa parole, furent baptisés ; et en ce jour-là furent ajoutées environ trois mille âmes.
◊ 42 Et ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières. ◊ 43 Et toute âme avait de la crainte ; et beaucoup de prodiges et de miracles se faisaient par les apôtres. ◊ 44 Et tous les croyants étaient en un même lieu, et ils avaient toutes choses communes ; ◊ 45 et ils vendaient leurs possessions et leurs biens, et les distribuaient à tous, selon que quelqu’un pouvait en avoir besoin. ◊ 46 Et tous les jours ils persévéraient d’un commun accord dans le temple ; et, rompant le pain dans leurs maisons, ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, ◊ 47 louant Dieu, et ayant la faveur de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’assemblée ceux qui devaient être sauvés.
Romains
4 ◊ 1 Que dirons-nous donc que, selon la chair, Abraham notre père a trouvé ? ◊ 2 Car si Abraham a été justifié sur le principe des œuvres, il a de quoi se glorifier, mais non pas relativement à Dieu ; ◊ 3 car que dit l’écriture ? « Et Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice ». ◊ 4 Or à celui qui fait des œuvres, le salaire n’est pas compté à titre de grâce, mais à titre de chose due ; ◊ 5 mais à celui qui ne fait pas des œuvres, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi [lui] est comptée à justice ; ◊ 6 ainsi que David aussi exprime la béatitude de l’homme à qui Dieu compte la justice sans œuvres : ◊ 7 « Bienheureux ceux dont les iniquités ont été pardonnées et dont les péchés ont été couverts ; ◊ 8 bienheureux l’homme à qui le *Seigneur ne compte point le péché ».
◊ 9 Cette béatitude donc [vient-elle] sur la circoncision ou aussi sur l’incirconcision ? Car nous disons que la foi fut comptée à Abraham à justice. ◊ 10 Comment donc lui fut-elle comptée ? quand il était dans la circoncision, ou dans l’incirconcision ? — Non pas dans la circoncision, mais dans l’incirconcision. ◊ 11 Et il reçut le signe de la circoncision, comme sceau de la justice de la foi qu’[il avait] dans l’incirconcision, pour qu’il fût le père de tous ceux qui croient étant dans l’incirconcision, pour que la justice leur fût aussi comptée, ◊ 12 et qu’il fût père de circoncision, non seulement pour ceux qui sont de la circoncision, mais aussi pour ceux qui marchent sur les traces de la foi qu’a eue notre père Abraham, dans l’incirconcision.
◊ 13 Car ce n’est pas par [la] loi que la promesse d’être héritier du monde [a été faite] à Abraham ou à sa semence, mais par [la] justice de [la] foi. ◊ 14 Car si ceux qui sont du principe de [la] loi sont héritiers, la foi est rendue vaine et la promesse annulée ; ◊ 15 car [la] loi produit la colère, mais là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas non plus de transgression. ◊ 16 Pour cette raison, [c’est] sur le principe de [la] foi, afin que [ce soit] selon [la] grâce, pour que la promesse soit assurée à toute la semence, non seulement à celle qui est de la loi, mais aussi à celle qui est de la foi d’Abraham, lequel est père de nous tous ◊ 17 (selon qu’il est écrit : « Je t’ai établi père de plusieurs nations »), devant Dieu qu’il a cru, — qui fait vivre les morts et appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient, ◊ 18 — qui, contre espérance, crut avec espérance, pour devenir père de plusieurs nations, selon ce qui a été dit : « Ainsi sera ta semence ». ◊ 19 Et n’étant pas faible dans la foi, il n’eut pas égard à son propre corps déjà amorti, âgé qu’il était d’environ cent ans, ni à l’état de mort du sein de Sara ; ◊ 20 et il ne forma point de doute sur la promesse de Dieu par incrédulité, mais il fut fortifié dans la foi, donnant gloire à Dieu, ◊ 21 et étant pleinement persuadé que ce qu’il a promis, il est puissant aussi pour l’accomplir. ◊ 22 C’est pourquoi aussi cela lui a été compté à justice. ◊ 23 Or ce n’est pas pour lui seul qu’il a été écrit que cela lui a été compté, ◊ 24 mais aussi pour nous, à qui il sera compté, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur, ◊ 25 lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification.
1 Pierre
3 ◊ 1 Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, si même il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans [la] parole, par la conduite de leurs femmes, ◊ 2 ayant observé la pureté de votre conduite dans la crainte, ◊ 3 — vous, dont la parure ne doit pas être [une parure] extérieure qui consiste à avoir les cheveux tressés et à être paré d’or et habillé de [beaux] vêtements, ◊ 4 mais l’homme caché du cœur, dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu ; ◊ 5 car c’est ainsi que jadis se paraient aussi les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs propres maris, ◊ 6 comme Sara obéissait à Abraham, l’appelant seigneur, de laquelle vous êtes devenues les enfants, en faisant le bien et en ne craignant aucune frayeur.
◊ 7 Pareillement, vous, maris, demeurez avec elles selon la connaissance, comme avec un vase plus faible, [c’est-à-dire] féminin, leur portant honneur comme étant aussi ensemble héritiers de la grâce de la vie, pour que vos prières ne soient pas interrompues.
◊ 8 Enfin, soyez tous d’un même sentiment, sympathisants, fraternels, compatissants, humbles, ◊ 9 ne rendant pas mal pour mal, ou outrage pour outrage, mais au contraire bénissant, parce que vous avez été appelés à ceci, c’est que vous héritiez de la bénédiction ; ◊ 10 « car celui qui veut aimer la vie et voir d’heureux jours, qu’il garde sa langue de mal, et ses lèvres de proférer la fraude ; ◊ 11 qu’il se détourne du mal et qu’il fasse le bien ; qu’il recherche la paix et qu’il la poursuive ; ◊ 12 car les yeux du *Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont [tournées] vers leurs supplications ; mais la face du *Seigneur est contre ceux qui font le mal ». ◊ 13 Et qui est-ce qui vous fera du mal, si vous êtes devenus les imitateurs de celui qui est bon ? ◊ 14 Mais, si même vous souffrez pour la justice, vous êtes bienheureux ; « et ne craignez pas leurs craintes, et ne soyez pas troublés, ◊ 15 mais sanctifiez le *Seigneur le Christ dans vos cœurs » ; et soyez toujours prêts à répondre, mais avec douceur et crainte, à quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, ◊ 16 ayant une bonne conscience, afin que, quant aux choses dans lesquelles ils médisent de vous comme de gens qui font le mal, ceux qui calomnient votre bonne conduite en Christ, soient confus. ◊ 17 Car il vaut mieux, si la volonté de Dieu le voulait, souffrir en faisant le bien, qu’en faisant le mal ; ◊ 18 car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, [le] juste pour les injustes, afin qu’il nous amenât à Dieu, ayant été mis à mort en chair, mais vivifié par l’Esprit, ◊ 19 par lequel aussi étant allé, il a prêché aux esprits [qui sont] en prison, ◊ 20 qui ont été autrefois désobéissants, quand la patience de Dieu attendait dans les jours de Noé, tandis que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre, savoir huit personnes, furent sauvées à travers l’eau ; ◊ 21 or cet antitype vous sauve aussi maintenant, [c’est-à-dire] le baptême, non le dépouillement de la saleté de la chair, mais la demande à Dieu d’une bonne conscience, par la résurrection de Jésus Christ, ◊ 22 qui est à la droite de Dieu (étant allé au ciel), anges, et autorités, et puissances lui étant soumis.
Genèse
2 ◊ 1 Et les cieux et la terre furent achevés, et toute leur armée. ◊ 2 Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il fit ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il fit. ◊ 3 Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia ; car en ce jour il se reposa de toute son œuvre que Dieu créa en la faisant.
◊ 4 * Ce sont ici les générations des cieux et de la terre lorsqu’ils furent créés, au jour que l’Éternel Dieu fit la terre et les cieux, ◊ 5 et tout arbuste des champs avant qu’il fût sur la terre, et toute herbe des champs avant qu’elle crût ; car l’Éternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour travailler le sol ; ◊ 6 mais une vapeur montait de la terre et arrosait toute la surface du sol. ◊ 7 Et l’Éternel Dieu forma l’homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l’homme devint une âme vivante.
◊ 8 Et l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l’orient, et il y plaça l’homme qu’il avait formé. ◊ 9 Et l’Éternel Dieu fit croître du sol tout arbre agréable à voir et bon à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
◊ 10 Et un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait et devenait quatre rivières. ◊ 11 Le nom de la première est Pishon : c’est elle qui entoure tout le pays de Havila, où il y a de l’or. ◊ 12 Et l’or de ce pays-là est bon ; là est le bdellium et la pierre d’onyx. ◊ 13 Et le nom de la seconde rivière est Guihon : c’est elle qui entoure tout le pays de Cush. ◊ 14 Et le nom de la troisième rivière est Hiddékel : c’est elle qui coule en avant vers Assur. Et la quatrième rivière, c’est l’Euphrate.
◊ 15 Et l’Éternel Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. ◊ 16 Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, disant : Tu mangeras librement de tout arbre du jardin ; ◊ 17 mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement.
◊ 18 Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui lui corresponde. ◊ 19 Et l’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux des cieux, et les fit venir vers l’homme pour voir comment il les nommerait ; et tout nom que l’homme donnait à un être vivant fut son nom. ◊ 20 Et l’homme donna des noms à tout le bétail, et aux oiseaux des cieux, et à toutes les bêtes des champs. Mais pour Adam, il ne trouva pas d’aide qui lui correspondît.
◊ 21 Et l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, et il dormit ; et il prit une de ses côtes, et il en ferma la place avec de la chair. ◊ 22 Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et l’amena vers l’homme. ◊ 23 Et l’homme dit : Cette fois, celle-ci est os de mes os et chair de ma chair ; celle-ci sera appelée femme (Isha ), parce qu’elle a été prise de l’homme (Ish ). ◊ 24 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. ◊ 25 Et ils étaient tous deux nus, l’homme et sa femme, et ils n’en avaient pas honte.
Romains
5 ◊ 1 Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus Christ, ◊ 2 par lequel nous avons trouvé aussi accès, par la foi, à cette faveur dans laquelle nous sommes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu.
◊ 3 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience, ◊ 4 et la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance ; ◊ 5 et l’espérance ne rend point honteux, parce que l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. ◊ 6 Car Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies. ◊ 7 Car à peine, pour un juste, quelqu’un mourra-t-il, (car pour l’homme de bien, peut-être, quelqu’un se résoudrait même à mourir) ; ◊ 8 mais Dieu constate son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. ◊ 9 Beaucoup plutôt donc, ayant été maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui. ◊ 10 Car si, étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, beaucoup plutôt, ayant été réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.
◊ 11 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions en Dieu par notre seigneur Jésus Christ, par lequel nous avons maintenant reçu la réconciliation.
◊ 12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché… ◊ 13 (car jusqu’à [la] loi [le] péché était dans le monde ; mais [le] péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi ; ◊ 14 mais la mort régna depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui ne péchèrent pas selon la ressemblance de la transgression d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir. ◊ 15 Mais n’en est-il pas du don de grâce comme de la faute ? car si, par la faute d’un seul, plusieurs sont morts, beaucoup plutôt la grâce de Dieu et le don ont abondé envers plusieurs, par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ. ◊ 16 Et n’en est-il pas du don comme [de ce qui est arrivé] par un seul qui a péché ? car le jugement vient d’un seul en condamnation, — mais le don de grâce, de plusieurs fautes, en justification. ◊ 17 Car si, par la faute d’un seul, la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils en vie par un seul, Jésus Christ) ; ◊ 18 ainsi donc, comme par une seule faute [les conséquences de cette faute furent] envers tous les hommes en condamnation, ainsi aussi par une seule justice [les conséquences de cette justice furent] envers tous les hommes en justification de vie. ◊ 19 Car comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été constitués pécheurs, ainsi aussi par l’obéissance d’un seul, plusieurs seront constitués justes. ◊ 20 Or [la] loi est intervenue afin que la faute abondât ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé, ◊ 21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce régnât par [la] justice pour [la] vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.
1 Jean
4 ◊ 1 Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits [pour voir] s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. ◊ 2 Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu, ◊ 3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n’est pas de Dieu ; et ceci est l’[esprit] de l’antichrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant il est dans le monde. ◊ 4 Pour vous, enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. ◊ 5 Pour eux, ils sont du monde ; c’est pourquoi ils parlent selon les principes du monde, et le monde les écoute. ◊ 6 Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur.
◊ 7 Bien-aimés, aimons-nous l’un l’autre, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. ◊ 8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. ◊ 9 En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; ◊ 10 en ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils [pour être la] propitiation pour nos péchés.
◊ 11 Bien-aimés, si Dieu nous aima ainsi, nous aussi nous devons nous aimer l’un l’autre. ◊ 12 Personne ne vit jamais Dieu ; si nous nous aimons l’un l’autre, Dieu demeure en nous, et son amour est consommé en nous. ◊ 13 Par ceci nous savons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit ; ◊ 14 et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils [pour être le] Sauveur du monde.
◊ 15 Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. ◊ 16 Et nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui. ◊ 17 En ceci est consommé l’amour avec nous, afin que nous ayons toute assurance au jour du jugement, c’est que, comme il est, lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde. ◊ 18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte, car la crainte porte avec elle du tourment ; et celui qui craint n’est pas consommé dans l’amour. ◊ 19 Nous, nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier.
◊ 20 Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, il est menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? ◊ 21 Et nous avons ce commandement de sa part, que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.
Philippiens
2 ◊ 1 Si donc il y a quelque consolation en Christ, si quelque soulagement d’amour, si quelque communion de l’Esprit, si quelque tendresse et quelques compassions, ◊ 2 rendez ma joie accomplie [en ceci] que vous ayez une même pensée, ayant un même amour, étant d’un même sentiment, pensant à une seule et même chose. ◊ 3 [Que] rien [ne se fasse] par esprit de parti, ou par vaine gloire ; mais que, dans l’humilité, l’un estime l’autre supérieur à lui-même, ◊ 4 chacun ne regardant pas à ce qui est à lui, mais chacun aussi à ce qui est aux autres. ◊ 5 Qu’il y ait donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le christ Jésus, ◊ 6 lequel, étant en forme de Dieu, n’a pas regardé comme un objet à ravir d’être égal à Dieu, ◊ 7 mais s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; ◊ 8 et, étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix. ◊ 9 C’est pourquoi aussi Dieu l’a haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom, ◊ 10 afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou des êtres célestes, et terrestres, et infernaux, ◊ 11 et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
◊ 12 Ainsi donc, mes bien-aimés, de même que vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais beaucoup plus maintenant en mon absence, travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement : ◊ 13 car c’est Dieu qui opère en vous et le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. ◊ 14 Faites toutes choses sans murmures et sans raisonnements, ◊ 15 afin que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d’une génération tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le monde, ◊ 16 présentant la parole de vie, pour ma gloire au jour de Christ, [en témoignage] que je n’ai pas couru en vain ni travaillé en vain. ◊ 17 Mais si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et le service de votre foi, j’en suis joyeux et je m’en réjouis avec vous tous. ◊ 18 Pareillement, vous aussi, soyez-en joyeux et réjouissez-vous-en avec moi.
◊ 19 Or j’espère dans le seigneur Jésus vous envoyer bientôt Timothée, afin que moi aussi j’aie bon courage quand j’aurai connu l’état de vos affaires ; ◊ 20 car je n’ai personne qui soit animé d’un même sentiment [avec moi] pour avoir une sincère sollicitude à l’égard de ce qui vous concerne ; ◊ 21 parce que tous cherchent leurs propres intérêts, non pas ceux de Jésus Christ. ◊ 22 Mais vous savez qu’il a été connu à l’épreuve, [savoir] qu’il a servi avec moi dans l’évangile comme un enfant [sert] son père. ◊ 23 J’espère donc l’envoyer incessamment, quand j’aurai vu la tournure que prendront mes affaires. ◊ 24 Mais j’ai confiance dans le Seigneur que, moi-même aussi, j’irai [vous voir] bientôt ; ◊ 25 mais j’ai estimé nécessaire de vous envoyer Épaphrodite mon frère, mon compagnon d’œuvre et mon compagnon d’armes, mais votre envoyé et ministre pour mes besoins. ◊ 26 Car il pensait à vous tous avec une vive affection, et il était fort abattu parce que vous aviez entendu dire qu’il était malade ; ◊ 27 en effet il a été malade, fort près de la mort, mais Dieu a eu pitié de lui, et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse. ◊ 28 Je l’ai donc envoyé avec d’autant plus d’empressement, afin qu’en le revoyant vous ayez de la joie, et que moi j’aie moins de tristesse. ◊ 29 Recevez-le donc dans le Seigneur avec toute sorte de joie, et honorez de tels hommes ; ◊ 30 car, pour l’œuvre, il a été proche de la mort, ayant exposé sa vie, afin de compléter ce qui manquait à votre service envers moi.
1 Pierre
1 ◊ 1 Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux de la dispersion, du Pont, de la Galatie, de la Cappadoce, de l’Asie et de la Bithynie, qui séjournent [parmi les nations], ◊ 2 élus selon la préconnaissance de Dieu le Père, en sainteté de l’Esprit, pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Jésus Christ : Que la grâce et la paix vous soient multipliées !
◊ 3 Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, ◊ 4 pour un héritage incorruptible, sans souillure, immarcescible, conservé dans les cieux pour vous, ◊ 5 qui êtes gardés par la puissance de Dieu par la foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps ; ◊ 6 en quoi vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses tentations, si cela est nécessaire, ◊ 7 afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or qui périt et qui toutefois est éprouvé par le feu, soit trouvée [tourner] à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ, ◊ 8 lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, ◊ 9 recevant la fin de votre foi, [le] salut des âmes ; ◊ 10 duquel salut les prophètes qui ont prophétisé de la grâce qui vous était destinée se sont informés et enquis avec soin, ◊ 11 recherchant quel temps ou quelle sorte de temps l’Esprit de Christ qui était en eux indiquait, rendant par avance témoignage des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient ; ◊ 12 et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils administraient ces choses, qui vous sont maintenant annoncées par ceux qui vous ont annoncé la bonne nouvelle par l’Esprit Saint envoyé du ciel, dans lesquelles des anges désirent de regarder de près.
◊ 13 C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement et étant sobres, espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus Christ, ◊ 14 — comme des enfants d’obéissance, ne vous conformant pas à vos convoitises d’autrefois pendant votre ignorance ; ◊ 15 mais, comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute [votre] conduite ; ◊ 16 parce qu’il est écrit : « Soyez saints, car moi je suis saint ». ◊ 17 Et si vous invoquez comme père celui qui, sans acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour [ici-bas], ◊ 18 sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, ◊ 19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, ◊ 20 préconnu dès avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour vous, ◊ 21 qui, par lui, croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. ◊ 22 Ayant purifié vos âmes par l’obéissance à la vérité, pour [que vous ayez] une affection fraternelle sans hypocrisie, aimez-vous l’un l’autre ardemment, d’un cœur pur, ◊ 23 vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais [par une semence] incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu : ◊ 24 parce que « toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe : l’herbe a séché et sa fleur est tombée, ◊ 25 mais la parole du *Seigneur demeure éternellement ». Or c’est cette parole qui vous a été annoncée.
Josué
5 ◊ 1 * Et il arriva que, lorsque tous les rois des Amoréens qui étaient en deçà du Jourdain vers l’occident, et tous les rois des Cananéens qui étaient près de la mer, entendirent comment l’Éternel avait mis à sec les eaux du Jourdain devant les fils d’Israël, jusqu’à ce que nous fussions passés, leur cœur se fondit, et il n’y eut plus de courage en eux, à cause des fils d’Israël.
◊ 2 En ce temps-là, l’Éternel dit à Josué : Fais-toi des couteaux de pierre, et circoncis encore une fois les fils d’Israël. ◊ 3 Et Josué se fit des couteaux de pierre, et circoncit les fils d’Israël à la colline d’Araloth. ◊ 4 Et c’est ici la raison pour laquelle Josué [les] circoncit : tout le peuple qui était sorti d’Égypte, les mâles, tous les hommes de guerre, étaient morts dans le désert, en chemin, après être sortis d’Égypte ; ◊ 5 car tout le peuple qui était sorti avait bien été circoncis, mais de tout le peuple né dans le désert, en chemin, après être sorti d’Égypte, aucun n’avait été circoncis. ◊ 6 Car les fils d’Israël avaient marché dans le désert quarante ans, jusqu’à ce qu’eût péri toute la nation des hommes de guerre sortis d’Égypte, qui n’avaient pas écouté la voix de l’Éternel, auxquels l’Éternel avait juré de ne point leur faire voir le pays que l’Éternel avait juré à leurs pères de nous donner, pays ruisselant de lait et de miel. ◊ 7 Et il suscita leurs fils à leur place : ceux-là, Josué les circoncit, car ils étaient incirconcis, parce qu’on ne les avait pas circoncis en chemin. ◊ 8 Et il arriva que, lorsqu’on eut achevé de circoncire toute la nation, ils demeurèrent à leur place dans le camp, jusqu’à ce qu’ils fussent guéris. ◊ 9 Et l’Éternel dit à Josué : Aujourd’hui j’ai roulé de dessus vous l’opprobre de l’Égypte. Et on appela le nom de ce lieu-là Guilgal, jusqu’à ce jour.
◊ 10 Et les fils d’Israël campèrent à Guilgal ; et ils célébrèrent la Pâque, le quatorzième jour du mois, au soir, dans les plaines de Jéricho. ◊ 11 Et dès le lendemain de la Pâque, ils mangèrent du vieux blé du pays, des pains sans levain et du grain rôti, en ce même jour-là. ◊ 12 Et la manne cessa dès le lendemain, après qu’ils eurent mangé du vieux blé du pays ; et il n’y eut plus de manne pour les fils d’Israël ; et ils mangèrent du cru du pays de Canaan cette année-là.
◊ 13 Et il arriva, comme Josué était près de Jéricho, qu’il leva ses yeux et vit ; et voici, un homme se tenait debout devant lui, son épée nue dans sa main ; et Josué alla vers lui et lui dit : Es-tu pour nous, ou pour nos ennemis ? ◊ 14 Et il dit : Non, car c’est comme chef de l’armée de l’Éternel que je suis venu maintenant. Et Josué tomba sur sa face contre terre, et lui rendit hommage, et lui dit : Qu’est-ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? ◊ 15 Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ôte ta sandale de ton pied, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi.
Galates
6 ◊ 1 Frères, quand même un homme s’est laissé surprendre par quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez un tel homme dans un esprit de douceur, prenant garde à toi-même, de peur que toi aussi tu ne sois tenté.
◊ 2 Portez les charges les uns des autres, et ainsi accomplissez la loi du Christ ; ◊ 3 car si, n’étant rien, quelqu’un pense être quelque chose, il se séduit lui-même ; ◊ 4 mais que chacun éprouve sa propre œuvre, et alors il aura de quoi se glorifier, relativement à lui-même seulement et non relativement à autrui : ◊ 5 car chacun portera son propre fardeau.
◊ 6 Que celui qui est enseigné dans la parole fasse participer à tous les biens [temporels] celui qui enseigne.
◊ 7 Ne soyez pas séduits ; on ne se moque pas de Dieu ; car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera. ◊ 8 Car celui qui sème pour sa propre chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. ◊ 9 Or ne nous lassons pas en faisant le bien, car, au temps propre, nous moissonnerons, si nous ne défaillons pas. ◊ 10 Ainsi donc, comme nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux de la maison de la foi.
◊ 11 Vous voyez quelle longue lettre je vous ai écrite de ma propre main. ◊ 12 Tous ceux qui veulent avoir une belle apparence dans la chair, ceux-là vous contraignent à être circoncis, seulement afin qu’ils ne soient pas persécutés à cause de la croix de Christ. ◊ 13 Car ceux-là qui sont circoncis, eux-mêmes ne gardent pas [la] loi ; mais ils veulent que vous soyez circoncis, afin de se glorifier dans votre chair. ◊ 14 Mais qu’il ne m’arrive pas à moi de me glorifier, sinon en la croix de notre seigneur Jésus Christ, par laquelle le monde m’est crucifié, et moi au monde. ◊ 15 Car ni la circoncision, ni l’incirconcision ne sont rien, mais une nouvelle création. ◊ 16 Et à l’égard de tous ceux qui marcheront selon cette règle, paix et miséricorde sur eux et sur l’Israël de Dieu !
◊ 17 Désormais que personne ne vienne me troubler, car moi je porte en mon corps les marques du seigneur Jésus. ◊ 18 Que la grâce de notre seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit, frères ! Amen.
Philippiens
1 ◊ 1 Paul et Timothée, esclaves de Jésus Christ, à tous les saints dans le christ Jésus qui sont à Philippes, avec les surveillants et les serviteurs : ◊ 2 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ !
◊ 3 Je rends grâces à mon Dieu pour tout le souvenir que j’ai de vous, ◊ 4 dans chacune de mes supplications, faisant toujours des supplications pour vous tous, avec joie, ◊ 5 à cause de la part que vous prenez à l’évangile depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; ◊ 6 étant assuré de ceci même, que celui qui a commencé en vous une bonne œuvre, l’achèvera jusqu’au jour de Jésus Christ : ◊ 7 comme il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que vous m’avez dans votre cœur, et que, dans mes liens et dans la défense et la confirmation de l’évangile, vous avez tous été participants de la grâce avec moi. ◊ 8 Car Dieu m’est témoin que je pense avec une vive affection à vous tous, dans les entrailles du christ Jésus. ◊ 9 Et je demande ceci dans mes prières, que votre amour abonde encore de plus en plus en connaissance et toute intelligence, ◊ 10 pour que vous discerniez les choses excellentes, afin que vous soyez purs et que vous ne bronchiez pas jusqu’au jour de Christ, ◊ 11 étant remplis du fruit de la justice, qui est par Jésus Christ à la gloire et à la louange de Dieu.
◊ 12 Or, frères, je veux que vous sachiez que les circonstances par lesquelles je passe sont plutôt arrivées pour l’avancement de l’évangile ; ◊ 13 en sorte que mes liens sont devenus manifestes comme étant en Christ, dans tout le prétoire et à tous les autres, ◊ 14 et que la plupart des frères, ayant, dans le Seigneur, pris confiance par mes liens, ont beaucoup plus de hardiesse pour annoncer la parole sans crainte. ◊ 15 Quelques-uns, il est vrai, prêchent le Christ aussi par envie et par un esprit de dispute, mais quelques-uns aussi de bonne volonté ; ◊ 16 ceux-ci par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l’évangile ; ◊ 17 ceux-là annoncent le Christ par esprit de parti, non pas purement, croyant susciter de la tribulation pour mes liens. ◊ 18 Quoi donc ? — Toutefois, de toute manière, soit comme prétexte, soit en vérité, Christ est annoncé ; et en cela je me réjouis et aussi je me réjouirai. ◊ 19 Car je sais que ceci me tournera à salut par vos supplications et par les secours de l’Esprit de Jésus Christ, ◊ 20 selon ma vive attente et mon espérance que je ne serai confus en rien, mais qu’avec toute hardiesse, maintenant encore comme toujours, Christ sera magnifié dans mon corps, soit par la vie, soit par la mort. ◊ 21 Car pour moi, vivre c’est Christ ; et mourir, un gain ; ◊ 22 mais si [je dois] vivre dans la chair, il en vaut bien la peine ; et ce que je dois choisir, je n’en sais rien ; ◊ 23 mais je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, [car] cela est de beaucoup meilleur ; ◊ 24 mais il est plus nécessaire à cause de vous que je demeure dans la chair. ◊ 25 Et ayant cette confiance, je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous pour l’avancement et la joie de votre foi, ◊ 26 afin qu’en moi vous ayez plus abondamment sujet de vous glorifier dans le christ Jésus, par mon retour au milieu de vous. ◊ 27 Seulement conduisez-vous d’une manière digne de l’évangile du Christ, afin que, soit que je vienne et que je vous voie, soit que je sois absent, j’apprenne à votre sujet que vous tenez ferme dans un seul et même esprit, combattant ensemble d’une même âme, avec la foi de l’évangile, ◊ 28 et n’étant en rien épouvantés par les adversaires : ce qui pour eux est une démonstration de perdition, mais de votre salut, et cela de la part de Dieu : ◊ 29 parce qu’à vous, il a été gratuitement donné, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais aussi de souffrir pour lui, ◊ 30 ayant [à soutenir] le même combat que vous avez vu en moi et que vous apprenez être maintenant en moi.
Philippiens
3 ◊ 1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur : vous écrire les mêmes choses n’est pas pénible pour moi, et c’est votre sûreté. ◊ 2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde à la concision ; ◊ 3 car nous sommes la circoncision, nous qui rendons culte par l’Esprit de Dieu, et qui nous glorifions dans le christ Jésus, et qui n’avons pas confiance en la chair : ◊ 4 bien que moi, j’aie [de quoi avoir] confiance même dans la chair. Si quelque autre s’imagine [pouvoir] se confier en la chair, moi davantage : ◊ 5 [moi] circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu des Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; ◊ 6 quant au zèle, persécutant l’assemblée ; quant à la justice qui est par [la] loi, étant sans reproche. ◊ 7 Mais les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte. ◊ 8 Et je regarde même aussi toutes choses comme étant une perte, à cause de l’excellence de la connaissance du christ Jésus, mon Seigneur, à cause duquel j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ, ◊ 9 et que je sois trouvé en lui, n’ayant pas ma justice qui est de [la] loi, mais celle qui est par [la] foi en Christ, la justice qui est de Dieu, moyennant la foi ; ◊ 10 pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort, ◊ 11 si en quelque manière que ce soit je puis parvenir à la résurrection d’entre les morts. ◊ 12 Non que j’aie déjà reçu [le prix] ou que je sois déjà parvenu à la perfection ; mais je poursuis, cherchant à le saisir, vu aussi que j’ai été saisi par le Christ. ◊ 13 Frères, pour moi, je ne pense pas moi-même l’avoir saisi ; ◊ 14 mais [je fais] une chose : oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le christ Jésus. ◊ 15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si en quelque chose vous avez un autre sentiment, cela aussi Dieu vous le révélera ; ◊ 16 cependant, dans les choses auxquelles nous sommes parvenus, marchons dans le même [sentier].
◊ 17 Soyez tous ensemble mes imitateurs, frères, et portez vos regards sur ceux qui marchent ainsi suivant le modèle que vous avez en nous. ◊ 18 Car plusieurs marchent, dont je vous ai dit souvent et dont maintenant je le dis même en pleurant, qu’ils sont ennemis de la croix du Christ, ◊ 19 dont la fin est la perdition, dont le dieu est le ventre et dont la gloire est dans leur honte, qui ont leurs pensées aux choses terrestres. ◊ 20 Car notre bourgeoisie est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ [comme] Sauveur, ◊ 21 qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l’opération de ce pouvoir qu’il a de s’assujettir même toutes choses.
Proverbes
18 ◊ 1 Celui qui se tient à l’écart recherche ce qui lui plaît ; il conteste contre toute sagesse.
◊ 2 Le sot ne prend pas plaisir à l’intelligence, mais à ce que son cœur soit manifesté.
◊ 3 Quand vient le méchant, le mépris vient aussi, et avec l’ignominie, l’opprobre.
◊ 4 Les paroles de la bouche d’un homme sont des eaux profondes, et la fontaine de la sagesse est un torrent qui coule.
◊ 5 Ce n’est pas bien d’avoir acception de la personne du méchant pour faire frustrer le juste dans le jugement.
◊ 6 Les lèvres du sot entrent en dispute, et sa bouche appelle les coups.
◊ 7 La bouche du sot est sa ruine, et ses lèvres sont un piège pour son âme.
◊ 8 Les paroles du rapporteur sont comme des friandises, et elles descendent jusqu’au-dedans des entrailles.
◊ 9 Celui-là aussi qui est lâche dans son ouvrage est frère du destructeur.
◊ 10 Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court et s’y trouve en une haute retraite.
◊ 11 Les biens du riche sont sa ville forte, et comme une haute muraille, dans son imagination.
◊ 12 Avant la ruine le cœur de l’homme s’élève, et la débonnaireté va devant la gloire.
◊ 13 Répondre avant d’avoir entendu, c’est une folie et une confusion pour qui le fait.
◊ 14 L’esprit d’un homme soutient son infirmité ; mais l’esprit abattu, qui le supportera ?
◊ 15 Le cœur de l’homme intelligent acquiert la connaissance, et l’oreille des sages cherche la connaissance.
◊ 16 Le don d’un homme lui fait faire place et l’introduit devant les grands.
◊ 17 Celui qui est le premier dans son procès est juste ; son prochain vient, et l’examine.
◊ 18 Le sort fait cesser les querelles et sépare les puissants.
◊ 19 Un frère offensé est plus [difficile] à gagner qu’une ville forte, et les querelles sont comme les verrous d’un palais.
◊ 20 Le ventre d’un homme est rassasié du fruit de sa bouche ; du revenu de ses lèvres il est rassasié.
◊ 21 La mort et la vie sont au pouvoir de la langue, et celui qui l’aime mangera de son fruit.
◊ 22 Celui qui a trouvé une femme a trouvé une bonne chose, et il a obtenu faveur de la part de l’Éternel.
◊ 23 Le pauvre parle en supplications, mais le riche répond des choses dures.
◊ 24 L’homme qui a [beaucoup] de compagnons va se ruinant ; mais il est tel ami plus attaché qu’un frère.
Jean
5 ◊ 1 Après ces choses, il y avait une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. ◊ 2 Or il y a à Jérusalem, près de la porte des brebis, un réservoir d’eau, appelé en hébreu Béthesda, ayant cinq portiques, ◊ 3 dans lesquels étaient couchés une multitude d’infirmes, d’aveugles, de boiteux et de gens qui avaient les membres secs, [attendant le mouvement de l’eau. ◊ 4 Car à de certaines saisons un ange descendait dans le réservoir et agitait l’eau ; le premier donc qui entrait après que l’eau avait été agitée, était guéri, de quelque maladie qu’il fût pris]. ◊ 5 Or il y avait là un homme infirme depuis trente-huit ans. ◊ 6 Jésus, le voyant couché là, et sachant qu’il était dans cet état déjà depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? ◊ 7 Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne qui, lorsque l’eau a été agitée, me jette dans le réservoir ; et, pendant que moi je viens, un autre descend avant moi. ◊ 8 Jésus lui dit : Lève-toi, prends ton petit lit, et marche. ◊ 9 Et aussitôt l’homme fut guéri, et il prit son petit lit, et marcha. Or c’était sabbat ce jour-là. ◊ 10 Les Juifs donc dirent à celui qui avait été guéri : C’est [un jour de] sabbat ; il ne t’est pas permis de prendre ton petit lit. ◊ 11 Il leur répondit : Celui qui m’a guéri, celui-là m’a dit : Prends ton petit lit, et marche. ◊ 12 Ils lui demandèrent donc : Qui est l’homme qui t’a dit : Prends ton petit lit, et marche ? ◊ 13 Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était ; car Jésus s’était retiré de là, une foule se trouvant dans ce lieu. ◊ 14 Après ces choses, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voici, tu es guéri ; ne pèche plus, de peur que pis ne t’arrive. ◊ 15 L’homme s’en alla et annonça aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. ◊ 16 Et à cause de cela les Juifs persécutaient Jésus [et cherchaient à le faire mourir], parce qu’il avait fait ces choses en un jour de sabbat. ◊ 17 Mais Jésus leur répondit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et moi je travaille. ◊ 18 À cause de cela donc les Juifs cherchaient d’autant plus à le faire mourir, parce que non seulement il violait le sabbat, mais aussi parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant égal à Dieu. ◊ 19 Jésus donc répondit et leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne voie faire une chose au Père, car quelque chose que celui-ci fasse, cela, le Fils aussi de même le fait. ◊ 20 Car le Père aime le Fils, et lui montre toutes les choses qu’il fait lui-même, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. ◊ 21 Car comme le Père réveille les morts et les vivifie, de même aussi le Fils vivifie ceux qu’il veut ; ◊ 22 car aussi le Père ne juge personne, mais il a donné tout le jugement au Fils ; ◊ 23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé. ◊ 24 En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie. ◊ 25 En vérité, en vérité, je vous dis que l’heure vient, et elle est maintenant, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. ◊ 26 Car comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils aussi d’avoir la vie en lui-même ; ◊ 27 et il lui a donné autorité de juger aussi, parce qu’il est fils de l’homme. ◊ 28 Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix ; ◊ 29 et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, en résurrection de vie ; et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement. ◊ 30 Je ne puis rien faire, moi, de moi-même ; je juge selon ce que j’entends, et mon jugement est juste ; car je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. ◊ 31 Si moi je rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai. ◊ 32 C’est un autre qui rend témoignage de moi ; et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai. ◊ 33 Vous, vous avez envoyé auprès de Jean, et il a rendu témoignage à la vérité ; ◊ 34 mais moi, je ne reçois pas témoignage de l’homme, mais je dis ces choses afin que vous, vous soyez sauvés. ◊ 35 Celui-là était la lampe ardente et brillante ; et vous, vous avez voulu vous réjouir pour un temps à sa lumière ; ◊ 36 mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a données pour les accomplir, ces œuvres mêmes que je fais rendent témoignage de moi, que le Père m’a envoyé. ◊ 37 Et le Père qui m’a envoyé, lui, a rendu témoignage de moi. Jamais vous n’avez entendu sa voix, ni vu sa figure ; ◊ 38 et vous n’avez pas sa parole demeurant en vous ; car celui-là que lui a envoyé, vous, vous ne le croyez pas. ◊ 39 Sondez les écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi : ◊ 40 — et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie. ◊ 41 Je ne reçois pas de gloire des hommes ; ◊ 42 mais je vous connais, [et je sais] que vous n’avez pas l’amour de Dieu en vous. ◊ 43 Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, celui-là vous le recevrez. ◊ 44 Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez de la gloire l’un de l’autre et qui ne cherchez pas la gloire qui [vient] de Dieu seul ? ◊ 45 Ne pensez pas que moi, je vous accuserai devant le Père ; il y en a un qui vous accuse, Moïse en qui vous espérez. ◊ 46 Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car lui a écrit de moi. ◊ 47 Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ?
1 Timothée
2 ◊ 1 J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des supplications, des prières, des intercessions, des actions de grâces pour tous les hommes, ◊ 2 — pour les rois et pour tous ceux qui sont haut placés, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté ; ◊ 3 car cela est bon et agréable devant notre Dieu sauveur, ◊ 4 qui veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité ; ◊ 5 car Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, [l’]homme Christ Jésus, ◊ 6 qui s’est donné lui-même en rançon pour tous, témoignage [qui devait être rendu] en son propre temps, ◊ 7 pour lequel moi, j’ai été établi prédicateur et apôtre (je dis la vérité, je ne mens pas), docteur des nations dans la foi et dans la vérité.
◊ 8 Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, élevant des mains saintes, sans colère et sans raisonnement. ◊ 9 De même aussi, que les femmes se parent d’un costume décent, avec pudeur et modestie, non pas de tresses et d’or, ou de perles, ou d’habillements somptueux, ◊ 10 mais par de bonnes œuvres, ce qui sied à des femmes qui font profession de servir Dieu. ◊ 11 Que la femme apprenne dans le silence, en toute soumission ; ◊ 12 mais je ne permets pas à la femme d’enseigner ni d’user d’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence ; ◊ 13 car Adam a été formé le premier, et puis Ève ; ◊ 14 et Adam n’a pas été trompé ; mais la femme, ayant été trompée, est tombée dans la transgression ; ◊ 15 mais elle sera sauvée en enfantant, si elles persévèrent dans la foi et l’amour et la sainteté, avec modestie.
2 Chroniques
14 ◊ 1 * Et Abija s’endormit avec ses pères, et on l’enterra dans la ville de David. Et Asa, son fils, régna à sa place. De ses jours, le pays fut en repos pendant dix ans. ◊ 2 Et Asa fit ce qui est bon et droit aux yeux de l’Éternel, son Dieu ; ◊ 3 et il ôta les autels des [dieux] étrangers, et les hauts lieux, et il brisa les statues et abattit les ashères ; ◊ 4 et il dit à Juda de rechercher l’Éternel, le Dieu de leurs pères, et de pratiquer la loi et les commandements ; ◊ 5 et il ôta de toutes les villes de Juda les hauts lieux et les colonnes consacrées au soleil. Et le royaume fut tranquille devant lui. ◊ 6 Et il bâtit des villes fortes en Juda, car le pays était tranquille, et il n’eut point de guerre pendant ces années-là, car l’Éternel lui donna du repos. ◊ 7 Et il dit à Juda : Bâtissons ces villes, et entourons-les de murailles et de tours, de portes et de barres, pendant que le pays est devant nous ; car nous avons recherché l’Éternel, notre Dieu : nous l’avons recherché, et il nous a donné du repos tout à l’entour. Et ils bâtirent et prospérèrent.
◊ 8 Et Asa avait une armée de trois cent mille [hommes] de Juda, portant le bouclier et la pique, et de deux cent quatre-vingt mille de Benjamin, portant l’écu et tirant de l’arc, tous des hommes forts et vaillants.
◊ 9 Et Zérakh, l’Éthiopien, sortit contre eux avec une armée d’un million [d’hommes], et de trois cents chars ; et il vint jusqu’à Marésha. ◊ 10 Et Asa sortit au-devant de lui ; et ils se rangèrent en bataille dans la vallée de Tsephatha, près de Marésha. ◊ 11 Et Asa invoqua l’Éternel, son Dieu, et dit : Éternel ! il n’y a pas de différence pour toi, pour aider, entre beaucoup [de force] et point de force. Aide-nous, Éternel, notre Dieu ! car nous nous appuyons sur toi ; et c’est en ton nom que nous sommes venus contre cette multitude. Tu es l’Éternel, notre Dieu ; que l’homme n’ait point de force contre toi ! ◊ 12 Et l’Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda, et les Éthiopiens s’enfuirent. ◊ 13 Et Asa et le peuple qui était avec lui les poursuivirent jusqu’à Guérar ; et il tomba tant d’Éthiopiens qu’ils ne purent reprendre [leur] force, car ils furent abattus devant l’Éternel et devant son armée. Et ils emportèrent un très grand butin ; ◊ 14 et ils frappèrent toutes les villes qui étaient autour de Guérar, car la frayeur de l’Éternel était sur elles ; et ils les pillèrent toutes, car il y avait dans ces villes un grand butin. ◊ 15 Ils frappèrent aussi les tentes des troupeaux, et emmenèrent du menu bétail en quantité, et des chameaux ; et ils s’en retournèrent à Jérusalem.
Tite
3 ◊ 1 Rappelle-leur d’être soumis aux principautés et aux autorités, d’être obéissants, d’être prêts à toute bonne œuvre, ◊ 2 de n’injurier personne, de n’être pas querelleurs, [mais] modérés, montrant toute douceur envers tous les hommes. ◊ 3 Car nous étions, nous aussi, autrefois, insensés, désobéissants, égarés, asservis à diverses convoitises et voluptés, vivant dans la malice et dans l’envie, haïssables, nous haïssant l’un l’autre. ◊ 4 Mais, quand la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, ◊ 5 il nous sauva, non sur le principe d’œuvres [accomplies] en justice, que nous, nous eussions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l’Esprit Saint, ◊ 6 qu’il a répandu richement sur nous par Jésus Christ, notre Sauveur, ◊ 7 afin que, ayant été justifiés par sa grâce, nous devinssions héritiers selon l’espérance de la vie éternelle. ◊ 8 Cette parole est certaine, et je veux que tu insistes sur ces choses, afin que ceux qui ont cru Dieu s’appliquent à être les premiers dans les bonnes œuvres : ces choses sont bonnes et utiles aux hommes. ◊ 9 Mais évite les folles questions, et les généalogies, et les contestations, et les disputes sur la loi, car elles sont inutiles et vaines. ◊ 10 Rejette l’homme sectaire après une première et une seconde admonestation, ◊ 11 sachant qu’un tel homme est perverti et pèche, étant condamné par lui-même.
◊ 12 Quand j’enverrai Artémas auprès de toi, — ou Tychique, empresse-toi de venir auprès de moi à Nicopolis, car j’ai résolu d’y passer l’hiver. ◊ 13 Accompagne avec soin Zénas, le docteur de la loi, et Apollos, afin que rien ne leur manque ; ◊ 14 et que les nôtres aussi apprennent à être les premiers dans les bonnes œuvres pour les choses nécessaires, afin qu’ils ne soient pas sans fruit.
◊ 15 Tous ceux qui sont avec moi te saluent. Salue ceux qui nous aiment dans la foi. Que la grâce soit avec vous tous !
Éphésiens
2 ◊ 1 — et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, ◊ 2 (dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air, de l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance ; ◊ 3 parmi lesquels, nous aussi, nous avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et des pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme aussi les autres. ◊ 4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés,) ◊ 5 alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ (vous êtes sauvés par [la] grâce), ◊ 6 et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le christ Jésus, ◊ 7 afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le christ Jésus. ◊ 8 Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ◊ 9 non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie ; ◊ 10 car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles.
◊ 11 C’est pourquoi souvenez-vous que vous, autrefois les nations dans la chair, qui étiez appelés incirconcision par ce qui est appelé la circoncision, faite de main dans la chair, ◊ 12 vous étiez en ce temps-là sans Christ, sans droit de cité en Israël et étrangers aux alliances de la promesse, n’ayant pas d’espérance, et étant sans Dieu dans le monde. ◊ 13 Mais maintenant, dans le christ Jésus, vous qui étiez autrefois loin, vous avez été approchés par le sang du Christ. ◊ 14 Car c’est lui qui est notre paix, qui des deux en a fait un et a détruit le mur mitoyen de clôture, ◊ 15 ayant aboli dans sa chair l’inimitié, la loi des commandements [qui consiste] en ordonnances, afin qu’il créât les deux en lui-même pour être un seul homme nouveau, en faisant la paix ; ◊ 16 et qu’il les réconciliât tous les deux en un seul corps à Dieu par la croix, ayant tué par elle l’inimitié. ◊ 17 Et il est venu, et a annoncé la bonne nouvelle de la paix à vous qui étiez loin, et la [bonne nouvelle de la] paix à ceux qui étaient près ; ◊ 18 car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père par un seul Esprit. ◊ 19 Ainsi donc vous n’êtes plus étrangers ni forains, mais vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu, ◊ 20 ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin, ◊ 21 en qui tout l’édifice, bien ajusté ensemble, croît pour être un temple saint dans le Seigneur ; ◊ 22 en qui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit.
Éphésiens
3 ◊ 1 C’est pour cela que moi, Paul, le prisonnier du christ Jésus pour vous, les nations ◊ 2 — (si du moins vous avez entendu parler de l’administration de la grâce de Dieu qui m’a été donnée envers vous : ◊ 3 comment, par révélation, le mystère m’a été donné à connaître (ainsi que je l’ai déjà écrit en peu de mots ; ◊ 4 d’après quoi, en le lisant, vous pouvez comprendre quelle est mon intelligence dans le mystère du Christ), ◊ 5 lequel, en d’autres générations, n’a pas été donné à connaître aux fils des hommes, comme il a été maintenant révélé à ses saints apôtres et prophètes par l’Esprit : ◊ 6 [savoir] que les nations seraient cohéritières et d’un même corps et coparticipantes de sa promesse dans le christ Jésus, par l’évangile ; ◊ 7 duquel je suis devenu serviteur, selon le don de la grâce de Dieu qui m’a été donné selon l’opération de sa puissance. ◊ 8 À moi, qui suis moins que le moindre de tous les saints, cette grâce a été donnée d’annoncer parmi les nations les richesses insondables du Christ, ◊ 9 et de mettre en lumière devant tous quelle est l’administration du mystère caché dès les siècles en Dieu qui a créé toutes choses ; ◊ 10 afin que la sagesse si diverse de Dieu soit maintenant donnée à connaître aux principautés et aux autorités dans les lieux célestes, par l’assemblée, ◊ 11 selon le propos des siècles, lequel il a établi dans le christ Jésus notre Seigneur, ◊ 12 en qui nous avons hardiesse et accès en confiance, par la foi en lui. ◊ 13 C’est pourquoi je [vous] prie de ne pas perdre courage à cause de mes afflictions pour vous, ce qui est votre gloire. ◊ 14 — C’est pour cela que je fléchis mes genoux devant le Père [de notre seigneur Jésus Christ], ◊ 15 duquel est nommée toute famille dans les cieux et sur la terre ; ◊ 16 afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être fortifiés en puissance par son Esprit, quant à l’homme intérieur ; ◊ 17 de sorte que le Christ habite, par la foi, dans vos cœurs, ◊ 18 [et que vous soyez] enracinés et fondés dans l’amour ; afin que vous soyez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur, ◊ 19 — et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance ; afin que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. ◊ 20 Or, à celui qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, selon la puissance qui opère en nous, ◊ 21 à lui gloire dans l’assemblée dans le christ Jésus, pour toutes les générations du siècle des siècles ! Amen.)
Éphésiens
6 ◊ 1 Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car cela est juste. ◊ 2 « Honore ton père et ta mère », (c’est le premier commandement avec promesse,) ◊ 3 « afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre ». ◊ 4 Et vous, pères, ne provoquez pas vos enfants, mais élevez-les dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur.
◊ 5 Esclaves, obéissez à vos maîtres selon la chair avec crainte et tremblement, en simplicité de cœur, comme à Christ, ◊ 6 ne servant pas sous leurs yeux seulement, comme voulant plaire aux hommes, mais comme esclaves de Christ, faisant de cœur la volonté de Dieu, ◊ 7 servant joyeusement, comme asservis au Seigneur et non pas aux hommes, ◊ 8 sachant que chacun, soit esclave, soit homme libre, quelque bien qu’il fasse, le recevra du Seigneur. ◊ 9 Et vous, maîtres, faites-en de même envers eux, renonçant aux menaces, sachant que et leur maître et le vôtre est dans les cieux, et qu’il n’y a pas d’acception de personnes auprès de lui.
◊ 10 Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ; ◊ 11 revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable : ◊ 12 car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la [puissance] spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes. ◊ 13 C’est pourquoi prenez l’armure complète de Dieu, afin que, au mauvais jour, vous puissiez résister, et, après avoir tout surmonté, tenir ferme. ◊ 14 Tenez donc ferme, ayant ceint vos reins de [la] vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice, ◊ 15 et ayant chaussé vos pieds de la préparation de l’évangile de paix ; ◊ 16 par-dessus tout, prenant le bouclier de la foi par lequel vous pourrez éteindre tous les dards enflammés du méchant. ◊ 17 Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; ◊ 18 priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance et des supplications pour tous les saints, ◊ 19 et pour moi, afin qu’il me soit donné de parler à bouche ouverte pour donner à connaître avec hardiesse le mystère de l’évangile, ◊ 20 pour lequel je suis un ambassadeur lié de chaînes, afin que j’use de hardiesse en lui, comme je dois parler.
◊ 21 Mais afin que vous aussi vous sachiez ce qui me concerne, comment je me trouve, Tychique, le bien-aimé frère et fidèle serviteur dans le Seigneur, vous fera tout savoir : ◊ 22 je l’ai envoyé vers vous tout exprès, afin que vous connaissiez l’état de nos affaires, et qu’il console vos cœurs.
◊ 23 Paix aux frères, et amour, avec la foi, de la part de Dieu le Père et du seigneur Jésus Christ ! ◊ 24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre seigneur Jésus Christ en pureté !
2 Corinthiens
6 ◊ 1 Or, travaillant à cette même œuvre, nous aussi, nous exhortons à ce que vous n’ayez pas reçu la grâce de Dieu en vain ; ◊ 2 (car il dit : « Au temps agréé je t’ai exaucé, et en un jour de salut je t’ai secouru ». Voici, c’est maintenant le temps agréable ; voici, c’est maintenant le jour du salut) ◊ 3 — ne donnant aucun scandale en rien, afin que le service ne soit pas blâmé, ◊ 4 mais en toutes choses nous recommandant comme serviteurs de Dieu, par une grande patience, dans les tribulations, dans les nécessités, dans les détresses, ◊ 5 sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, ◊ 6 par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par l’Esprit Saint, par un amour sans hypocrisie, ◊ 7 par la parole de la vérité, par la puissance de Dieu, par les armes de justice de la main droite et de la main gauche, ◊ 8 dans la gloire et dans l’ignominie, dans la mauvaise et dans la bonne renommée ; comme séducteurs, et véritables ; ◊ 9 comme inconnus, et bien connus ; comme mourants, et voici, nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; ◊ 10 comme attristés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, et possédant toutes choses.
◊ 11 Notre bouche est ouverte pour vous, ô Corinthiens ! notre cœur s’est élargi : ◊ 12 vous n’êtes pas à l’étroit en nous, mais vous êtes à l’étroit dans vos entrailles ; ◊ 13 et, en juste récompense, (je [vous] parle comme à mes enfants,) élargissez-vous, vous aussi. ◊ 14 Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? ◊ 15 et quel accord de Christ avec Béliar ? ou quelle part a le croyant avec l’incrédule ? ◊ 16 et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : « J’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai, et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple ». ◊ 17 « C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le *Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai » ; ◊ 18 « et je vous serai pour père, et vous, vous me serez pour fils et pour filles, dit le *Seigneur, [le] Tout-puissant ».
2 Corinthiens
5 ◊ 1 Car nous savons que, si notre maison terrestre qui n’est qu’une tente, est détruite, nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n’est pas faite de main, éternelle, dans les cieux. ◊ 2 Car aussi, dans cette tente, nous gémissons, désirant avec ardeur d’avoir revêtu notre domicile qui est du ciel, ◊ 3 si toutefois, même en étant vêtus, nous ne sommes pas trouvés nus. ◊ 4 Car aussi nous qui sommes dans la tente, nous gémissons, étant chargés ; non pas que nous désirions d’être dépouillés, mais [nous désirons] d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. ◊ 5 Or celui qui nous a formés à cela même, c’est Dieu, qui nous a aussi donné les arrhes de l’Esprit. ◊ 6 Nous avons donc toujours confiance, et nous savons qu’étant présents dans le corps, nous sommes absents du Seigneur, ◊ 7 car nous marchons par la foi, non par la vue ; ◊ 8 nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents du corps et être présents avec le Seigneur. ◊ 9 C’est pourquoi aussi, que nous soyons présents ou que nous soyons absents, nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables ; ◊ 10 car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les choses [accomplies] dans le corps, selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal. ◊ 11 Connaissant donc combien le Seigneur doit être craint, nous persuadons les hommes, mais nous avons été manifestés à Dieu, et j’espère aussi que nous avons été manifestés dans vos consciences. ◊ 12 Nous ne nous recommandons pas de nouveau à vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier de nous, afin que vous ayez [de quoi répondre] à ceux qui se glorifient extérieurement et non pas du cœur. ◊ 13 Car si nous sommes hors de nous-mêmes, c’est pour Dieu ; si nous sommes de sens rassis, c’est pour vous. ◊ 14 Car l’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc sont morts, ◊ 15 et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité. ◊ 16 En sorte que nous, désormais, nous ne connaissons personne selon la chair ; et, si même nous avons connu Christ selon la chair, toutefois maintenant nous ne le connaissons plus [ainsi]. ◊ 17 En sorte que si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles ; ◊ 18 et toutes sont du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ, et qui nous a donné le service de la réconciliation, ◊ 19 savoir, que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant pas leurs fautes et mettant en nous la parole de la réconciliation. ◊ 20 Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, — Dieu, pour ainsi dire, exhortant par notre moyen ; nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! ◊ 21 Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui.
Job
33 ◊ 1 Mais toutefois, Job, je te prie, écoute ce que je dis, et prête l’oreille à toutes mes paroles.
◊ 2 Voici, j’ai ouvert ma bouche, ma langue parle dans mon palais.
◊ 3 Mes paroles seront selon la droiture de mon cœur, et ce que je sais mes lèvres le diront avec pureté.
◊ 4 L’Esprit de *Dieu m’a fait, et le souffle du Tout-puissant m’a donné la vie.
◊ 5 Si tu le peux, réponds-moi ; arrange [des paroles] devant moi, tiens-toi là !
◊ 6 Voici, je suis comme toi quant à *Dieu, je suis fait d’argile, moi aussi.
◊ 7 Voici, ma terreur ne te troublera pas, et mon poids ne t’accablera pas.
◊ 8 * Certainement tu as dit à mes propres oreilles, et j’ai entendu le son de [tes] discours :
◊ 9 Moi, je suis net, sans transgression ; je suis pur, et il n’y a pas d’iniquité en moi ;
◊ 10 Voici, il trouve des occasions d’inimitié contre moi, il me considère comme son ennemi ;
◊ 11 Il a mis mes pieds dans les ceps, il observe toutes mes voies.
◊ 12 * Voici, je te répondrai qu’en cela tu n’as pas été juste, car +Dieu est plus grand que l’homme.
◊ 13 Pourquoi contestes-tu avec lui ? car d’aucune de ses actions il ne rend compte.
◊ 14 Car *Dieu parle une fois, et deux fois — [et] l’on n’y prend pas garde —
◊ 15 Dans un songe, dans une vision de nuit, quand un profond sommeil tombe sur les hommes, quand ils dorment sur leurs lits :
◊ 16 Alors il ouvre l’oreille aux hommes et scelle l’instruction qu’il leur donne,
◊ 17 Pour détourner l’homme de ce qu’il fait ; et il cache l’orgueil à l’homme ;
◊ 18 Il préserve son âme de la fosse, et sa vie de se jeter sur l’épée.
◊ 19 Il est châtié aussi sur son lit par la douleur, et la lutte de ses os est continuelle,
◊ 20 Et sa vie prend en dégoût le pain, et son âme l’aliment qu’il aimait ;
◊ 21 Sa chair est consumée et ne se voit plus, et ses os, qu’on ne voyait pas, sont mis à nu ;
◊ 22 Et son âme s’approche de la fosse, et sa vie, de ceux qui font mourir.
◊ 23 S’il y a pour lui un messager, un interprète, un entre mille, pour montrer à l’homme ce qui, pour lui, est la droiture,
◊ 24 Il lui fera grâce, et il dira : Délivre-le pour qu’il ne descende pas dans la fosse : j’ai trouvé une propitiation.
◊ 25 [Alors] sa chair aura plus de fraîcheur que dans l’enfance ; il reviendra aux jours de sa jeunesse ;
◊ 26 Il suppliera +Dieu, et [Dieu] l’aura pour agréable ; et il verra sa face avec des chants de triomphe, et [Dieu] rendra à l’homme sa justice.
◊ 27 Il chantera devant les hommes, et dira : J’ai péché et j’ai perverti la droiture, et il ne me l’a pas rendu ;
◊ 28 Il a délivré mon âme pour qu’elle n’allât pas dans la fosse, et ma vie verra la lumière.
◊ 29 Voilà, *Dieu opère toutes ces choses deux fois, trois fois, avec l’homme,
◊ 30 Pour détourner son âme de la fosse, pour qu’il soit illuminé de la lumière des vivants.
◊ 31 * Sois attentif, Job, écoute-moi ; tais-toi, et moi je parlerai.
◊ 32 S’il y a quelque chose à dire, réponds-moi ; parle, car je désire que tu sois trouvé juste ;
◊ 33 Sinon, écoute-moi ; tais-toi, et je t’enseignerai la sagesse.
Luc
2 ◊ 1 Or il arriva, en ces jours-là, qu’un décret fut rendu de la part de César Auguste, [portant] qu’il fût fait un recensement de toute la terre habitée. ◊ 2 (Le recensement lui-même se fit seulement lorsque Cyrénius eut le gouvernement de la Syrie.) ◊ 3 Et tous allaient pour être enregistrés, chacun en sa propre ville. ◊ 4 Et Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, dans la ville de David qui est appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, ◊ 5 pour être enregistré avec Marie, la femme qui lui était fiancée, laquelle était enceinte. ◊ 6 Et il arriva, pendant qu’ils étaient là, que les jours où elle devait accoucher s’accomplirent ; ◊ 7 et elle mit au monde son fils premier-né, et l’emmaillota, et le coucha dans la crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.
◊ 8 Et il y avait dans la même contrée des bergers demeurant aux champs, et gardant leur troupeau durant les veilles de la nuit. ◊ 9 Et voici, un ange du *Seigneur se trouva avec eux, et la gloire du *Seigneur resplendit autour d’eux ; et ils furent saisis d’une fort grande peur. ◊ 10 Et l’ange leur dit : N’ayez point de peur, car voici, je vous annonce un grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple ; ◊ 11 car aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. ◊ 12 Et ceci en est le signe pour vous, c’est que vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. ◊ 13 Et soudain il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu, et disant : ◊ 14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ; et sur la terre, paix ; et bon plaisir dans les hommes ! ◊ 15 Et il arriva, lorsque les anges s’en furent allés d’avec eux au ciel, que les bergers dirent entre eux : Allons donc jusqu’à Bethléhem, et voyons cette chose qui est arrivée que le *Seigneur nous a fait connaître. ◊ 16 Et ils allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. ◊ 17 Et l’ayant vu, ils divulguèrent la parole qui leur avait été dite touchant ce petit enfant. ◊ 18 Et tous ceux qui l’ouïrent s’étonnèrent des choses qui leur étaient dites par les bergers. ◊ 19 Et Marie gardait toutes ces choses par-devers elle, les repassant dans son cœur. ◊ 20 Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de toutes les choses qu’ils avaient entendues et vues, selon qu’il leur en avait été parlé.
◊ 21 Et quand huit jours furent accomplis pour le circoncire, son nom fut appelé Jésus, nom duquel il avait été appelé par l’ange avant qu’il fût conçu dans le ventre.
◊ 22 Et quand les jours de leur purification, selon la loi de Moïse, furent accomplis, ils le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au *Seigneur ◊ 23 (selon qu’il est écrit dans la loi du *Seigneur, que tout mâle qui ouvre la matrice sera appelé saint au *Seigneur), ◊ 24 et pour offrir un sacrifice, selon ce qui est prescrit dans la loi du *Seigneur, une paire de tourterelles ou deux jeunes colombes.
◊ 25 Et voici, il y avait à Jérusalem un homme dont le nom était Siméon ; et cet homme était juste et pieux, et il attendait la consolation d’Israël ; et l’Esprit Saint était sur lui. ◊ 26 Et il avait été averti divinement par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort, que premièrement il n’eût vu le Christ du *Seigneur. ◊ 27 Et il vint par l’Esprit dans le temple ; et comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour faire à son égard selon l’usage de la loi, ◊ 28 il le prit entre ses bras et bénit Dieu et dit : ◊ 29 Maintenant, Seigneur, tu laisses aller ton esclave en paix selon ta parole ; ◊ 30 car mes yeux ont vu ton salut, ◊ 31 lequel tu as préparé devant la face de tous les peuples : ◊ 32 une lumière pour la révélation des nations, et la gloire de ton peuple Israël. ◊ 33 Et son père et sa mère s’étonnaient des choses qui étaient dites de lui. ◊ 34 Et Siméon les bénit et dit à Marie sa mère : Voici, celui-ci est mis pour la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et pour un signe que l’on contredira ◊ 35 (et même une épée transpercera ta propre âme), en sorte que les pensées de plusieurs cœurs soient révélées.
◊ 36 Et il y avait Anne, une prophétesse, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser (elle était fort avancée en âge, ayant vécu avec un mari sept ans depuis sa virginité, ◊ 37 et veuve d’environ quatre-vingt-quatre ans), qui ne quittait pas le temple, servant [Dieu] en jeûnes et en prières, nuit et jour ; ◊ 38 celle-ci, survenant en ce même moment, louait le *Seigneur, et parlait de lui à tous ceux qui, à Jérusalem, attendaient la délivrance.
◊ 39 Et quand ils eurent tout accompli selon la loi du *Seigneur, ils s’en retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville. ◊ 40 Et l’enfant croissait et se fortifiait, étant rempli de sagesse ; et la faveur de Dieu était sur lui.
◊ 41 Et ses parents allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque. ◊ 42 Et quand il eut douze ans, comme ils étaient montés à Jérusalem, selon la coutume de la fête, ◊ 43 et qu’ils avaient accompli les jours [de la fête], comme ils s’en retournaient, l’enfant Jésus demeura dans Jérusalem ; et ses parents ne le savaient pas. ◊ 44 Mais croyant qu’il était dans la troupe des voyageurs, ils marchèrent le chemin d’un jour et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances ; ◊ 45 et ne le trouvant pas, ils s’en retournèrent à Jérusalem à sa recherche. ◊ 46 Et il arriva qu’après trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. ◊ 47 Et tous ceux qui l’entendaient s’étonnaient de son intelligence et de ses réponses. ◊ 48 Et quand ils le virent, ils furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait ainsi ? Voici, ton père et moi nous te cherchions, étant en grande peine. ◊ 49 Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être aux affaires de mon Père ? ◊ 50 Et ils ne comprirent pas la parole qu’il leur disait. ◊ 51 Et il descendit avec eux, et vint à Nazareth, et leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces paroles dans son cœur. ◊ 52 Et Jésus avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommes.
Ecclésiaste
12 ◊ 1 Et souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais, et avant qu’arrivent les années dont tu diras : Je n’y prends point de plaisir ; ◊ 2 avant que s’obscurcissent le soleil, et la lumière, et la lune, et les étoiles, et que les nuages reviennent après la pluie ; ◊ 3 au jour où tremblent les gardiens de la maison, et où se courbent les hommes forts, et où chôment celles qui moulent, parce qu’elles sont en petit nombre, et où ceux qui regardent par les fenêtres sont obscurcis, ◊ 4 et où les deux battants de la porte se ferment sur la rue ; quand baisse le bruit de la meule, et qu’on se lève à la voix de l’oiseau, et que toutes les filles du chant faiblissent ; ◊ 5 quand aussi on craint ce qui est haut, et qu’on a peur sur le chemin, et quand l’amandier fleurit, et que la sauterelle devient pesante, et que la câpre est sans effet ; (car l’homme s’en va dans sa demeure des siècles, et ceux qui mènent deuil parcourent les rues ;) ◊ 6 — avant que le câble d’argent se détache, que le vase d’or se rompe, que le seau se brise à la source, et que la roue se casse à la citerne ; ◊ 7 et que la poussière retourne à la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.
◊ 8 Vanité des vanités, dit le prédicateur ; tout est vanité !
◊ 9 Et de plus, parce que le prédicateur était sage, il a encore enseigné la connaissance au peuple ; et il a pesé et sondé, [et] mis en ordre beaucoup de proverbes. ◊ 10 Le prédicateur s’est étudié à trouver des paroles agréables ; et ce qui a été écrit est droit, des paroles de vérité.
◊ 11 Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et les recueils, comme des clous enfoncés : ils sont donnés par un seul pasteur. ◊ 12 Et de plus, mon fils, laisse-toi instruire par eux : à faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et beaucoup d’étude lasse la chair.
◊ 13 Écoutons la fin de tout ce qui a été dit : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme, ◊ 14 car Dieu amènera toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal.
Exode
20 ◊ 1 * Et Dieu prononça toutes ces paroles, disant : ◊ 2 Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. ◊ 3 Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face.
◊ 4 Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance de ce qui est dans les cieux en haut, et de ce qui est sur la terre en bas, et de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre. ◊ 5 Tu ne t’inclineras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un *Dieu jaloux, qui visite l’iniquité des pères sur les fils, sur la troisième et sur la quatrième [génération] de ceux qui me haïssent, ◊ 6 et qui use de bonté envers des milliers de ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
◊ 7 Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain.
◊ 8 Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier. ◊ 9 Six jours tu travailleras, et tu feras toute ton œuvre ; ◊ 10 mais le septième jour est le sabbat [consacré] à l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucune œuvre, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, [ni] ton serviteur, ni ta servante, ni ta bête, ni ton étranger qui est dans tes portes. ◊ 11 Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, et la terre, la mer, et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du sabbat, et l’a sanctifié.
◊ 12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne.
◊ 13 Tu ne tueras point.
◊ 14 Tu ne commettras point adultère.
◊ 15 Tu ne déroberas point.
◊ 16 Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain.
◊ 17 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain.
◊ 18 * Et tout le peuple aperçut les tonnerres, et les flammes, et le son de la trompette, et la montagne fumante ; et le peuple vit [cela], et ils tremblèrent et se tinrent loin, et dirent à Moïse : ◊ 19 Toi, parle avec nous, et nous écouterons ; mais que Dieu ne parle point avec nous, de peur que nous ne mourions. ◊ 20 Et Moïse dit au peuple : Ne craignez pas ; car c’est afin de vous éprouver que Dieu est venu, et afin que sa crainte soit devant vos yeux, pour que vous ne péchiez point. ◊ 21 Et le peuple se tint loin ; et Moïse s’approcha de l’obscurité profonde où Dieu était. ◊ 22 Et l’Éternel dit à Moïse : Tu diras ainsi aux fils d’Israël : Vous avez vu que j’ai parlé avec vous des cieux. ◊ 23 Vous ne ferez point de dieux d’argent à côté de moi, et vous ne vous ferez pas des dieux d’or. ◊ 24 Tu me feras un autel de terre, et tu sacrifieras dessus tes holocaustes et tes sacrifices de prospérités, ton menu et ton gros bétail. En tout lieu où je mettrai la mémoire de mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai. ◊ 25 Et si tu me fais un autel de pierres, tu ne le bâtiras point de pierres taillées ; car si tu lèves ton ciseau dessus, tu le profaneras. ◊ 26 Et tu ne monteras point à mon autel par des degrés, afin que ta nudité n’y soit pas découverte.