On s’étonne parfois que l’épître aux Éphésiens exhorte les saints à ne pas mentir , à ne pas dérober, à travailler de leurs propres mains , à ce que la fornication et l’impureté ne soient pas même nommées parmi eux , à n’avoir rien de commun avec les œuvres infructueuses des ténèbres , à ne pas être sans intelligence, mais à comprendre quelle est la volonté du Seigneur , à ne pas s’enivrer de vin en quoi il y a de la dissolution , etc., quand leur état pratique les rendait capables de recevoir les enseignements relatifs à leur plus haute position en Christ. On voit la raison de cette exhortation dans le fait que les croyants d’Éphèse étaient brusquement sortis du paganisme, où toutes ces choses défendues se pratiquaient couramment par habitude, sans gêner la conscience, ce qui les exposait à retomber continuellement dans ces péchés. La remarque est juste ; mais ce qui doit étonner davantage, c’est de constater l’opportunité de toutes ces exhortations, non seulement au sein de la chrétienté qui se vante des lumières qu’elle possède, en opposition avec les temps du paganisme et de la barbarie, mais aussi au milieu de vrais chrétiens, responsables de posséder, par la Parole de Dieu, des lumières que n’ont pas connues tant de fidèles croyants des générations qui nous ont précédés.
Nous savons que la chair est la même, qu’il s’agisse d’un païen, d’un chrétien sans vie, ou d’un croyant. La conversion n’est pas due à un changement de la nature adamique, mais à la réception de la vie de Dieu, le croyant ayant revêtu le nouvel homme qui est créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité (Éph. 4, 24 ). C’est sur ce fait merveilleux que l’apôtre base ses exhortations. Or la chair, étant la même chez tous, les exhortations de l’apôtre ont aujourd’hui, comme alors, leur application et leur à-propos ; mais il est profondément humiliant de voir combien ces paroles, opportunes pour des croyants sortis du paganisme, ne le sont pas moins au milieu des chrétiens d’aujourd’hui, dont un grand nombre sont des enfants ou petits-enfants de chrétiens, élevés, par conséquent, dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur (Éph. 6, 4 ).
Sans méconnaître l’importance d’aucune des exhortations de l’apôtre dans l’épître aux Éphésiens — les chrétiens ayant à s’examiner devant Dieu au sujet de chacune — il est une de ces exhortations qui réclame notre attention d’une manière toute particulière, avec toute la soumission due à la Parole de Dieu : « Et ne vous enivrez pas de vin, en quoi il y a de la dissolution » (chap. 5, 18 ).
Cette exhortation doit être prise dans son sens absolument littéral, et pas seulement dans son sens figuré. Les conséquences de l’ivresse sont présentées abstraitement par un mot qui les résume toutes : la dissolution . L’usage du vin, l’un des moyens d’alimentation donnés de Dieu à l’homme, dès qu’il dépasse la mesure exigée pour la santé, est nuisible comme tout excès dans le manger et le boire.
L’abus de vin et de toute boisson alcoolique produit chez l’homme une dissolution morale, sans parler de ses conséquences déplorables au point de vue physique. La dissolution est l’état de relâchement et de corruption des facultés morales de l’homme, qui lui enlève sa dignité de créature intelligente mise en rapport avec Dieu, l’empêche de remplir ses obligations envers Dieu, envers les hommes, dans sa famille et dans son travail, le prive de l’énergie et de la force de caractère nécessaires pour lutter contre les penchants naturels et les vices ; ces derniers peuvent ainsi se développer, ne rencontrant plus la résistance morale dont Dieu a doué l’homme qui est dans un état sain.
Un tel état, dit l’apôtre, est la conséquence du fait que l’on s’enivre. Le prophète Osée dit (chap. 4, 11 ) : « La fornication, et le vin, et le moût ôtent le sens ». Si telles sont les conséquences de l’abus du vin pour l’homme en général, combien ne sont-elles pas plus déshonorantes chez le chrétien, à cause de l’influence désastreuse qu’elles produisent sur la vie spirituelle ? Aussi, rien n’est plus triste, plus affligeant, que de voir un croyant faire abus du vin. Le chrétien est appelé à ne point livrer ses membres au péché comme instruments d’iniquité, mais à se livrer lui-même à Dieu, comme instrument de justice (Rom. 6, 13 ).
Les membres physiques et intellectuels du croyant ne doivent pas être livrés au péché ; s’il le fait, non seulement il pèche, ce qui est en contradiction avec son état chrétien, mais il détruit les facultés naturelles et spirituelles dont Dieu l’a doué et que le Saint Esprit pourrait employer au service du Seigneur, comme instruments de justice. Il devient incapable d’éprouver ce qui est agréable au Seigneur , il est privé de l’intelligence nécessaire pour comprendre quelle est la volonté du Seigneur, et de la sagesse indispensable pour marcher soigneusement, saisissant l’occasion dans ces jours mauvais. Et, si même, par la présence de la nouvelle nature en lui, celui qui s’enivre est repris dans sa conscience ; si, en face de la Parole, il reconnaît la justesse de ses exhortations, il est sans énergie pour réagir, sans force pour obéir ; il prend de bonnes résolutions qu’il ne peut accomplir, et dans cet état misérable, privé de la communion avec Dieu, il s’en va, déshonorant le Seigneur et Son témoignage, au-devant des conséquences du saint gouvernement de Dieu, et s’expose à quitter ce monde — si vraiment il est croyant — avec le triste regret d’avoir livré à ses passions des membres qui appartenaient au Seigneur, et par lesquels il aurait pu Le glorifier selon les enseignements de la grâce, car, est-il dit : « Le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce » (Rom. 6, 14 ).
Que Dieu, dans Sa miséricorde, arrête quiconque aurait mis le pied sur le chemin qui aboutit à une telle fin. Pendant qu’il en est temps, qu’il écoute la Parole qui l’avertit, dès le début, de la fin de sa voie. « Pour qui les : Hélas ? Pour qui les : Malheur à moi ? Pour qui les querelles, pour qui la plainte, pour qui les blessures sans cause ? Pour qui la rougeur des yeux ? Pour ceux qui s’attardent auprès du vin, qui vont essayer le vin mixtionné. — Ne regarde pas le vin quand il est vermeil, quand il est perlé dans la coupe, et qu’il coule facilement ; à la fin, il mord comme un serpent, et il pique comme une vipère : tes yeux regarderont les étrangères, et ton cœur dira des choses perverses ; et tu seras comme celui qui se coucherait au cœur de la mer, et comme celui qui se coucherait au sommet d’un mât… On m’a frappé, et je n’en ai point été malade ; on m’a battu, et je ne l’ai pas su. Quand me réveillerai-je ? J’y reviendrai, je le rechercherai encore ! » (Prov. 23, 29-35 ). Un chrétien serait-il déjà avancé dans cette voie dégradante, sentant qu’il ne peut pas lutter contre une passion plus forte que lui, l’action dissolvante du vin l’ayant déjà privé de la force nécessaire pour vaincre ? Devra-t-il être à jamais vaincu par celui qui s’est établi en maître chez lui, n’y a-t-il donc point de remède ? Grâces à Dieu, il y en a un ! Dieu, dans Sa Parole, a pourvu à tout, Il présente un remède, un remède efficace, un remède radical, mais, notez-le bien, un seul : c’est l’abstention rigoureuse, en d’autres termes, l’abstinence que le Seigneur enseigne dans l’évangile, disant : « Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi : il vaut mieux pour toi d’entrer dans la vie boiteux ou estropié, que d’avoir deux mains et deux pieds, et d’être jeté dans le feu éternel. Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il vaut mieux pour toi d’entrer dans la vie n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux, et d’être jeté dans la géhenne du feu » (Matt. 18, 8-9 ; Marc 9, 43-47 ). Il n’existe donc pas d’état en présence duquel Dieu soit sans ressources ; ressources qui sont à la disposition de chacun, accessibles à tous. Pour en profiter, il faut obéir. Nous voyons clairement par les passages cités plus haut et d’autres, qu’il ne s’agit pas de demi-mesures : « Ne regarde pas le vin » ; si ta main, ou ton pied, ou ton œil — les membres les plus indispensables — sont pour toi une occasion de chute : coupe-les, arrache-les, jette-les , non pas à quelque distance pour avoir la latitude d’y revenir, mais loin de toi . Cela peut être pénible, mais la force du Seigneur et Sa bénédiction se trouvent dans l’obéissance. Impossible de compter sur la puissance et la bénédiction hors du chemin de l’obéissance, et par conséquent point de victoire et partant, point de paix, point de communion.
* * *
En écrivant ces lignes, nous ne pensons pas seulement à ceux qui, hélas ! se sont déjà laissés entraîner sur la pente de la boisson, en leur présentant, de la part du Seigneur, l’abstinence comme seul moyen d’échapper à la ruine qui les menace à tous égards ; nous pensons, avant tout, à la gloire du Seigneur ; mais nous désirons encourager et exhorter quiconque discernerait en lui-même le moindre attrait vers « la liqueur qui perle dans la coupe », à éviter tout ce qui peut fortifier ce penchant. Il faut à tout prix refuser toute invitation à boire, éviter toute occasion, et surtout ne pas se les offrir à soi-même, car il est encore plus facile de refuser à quelqu’un un verre de vin que de se le refuser à soi, lorsque l’on n’a qu’à aller le prendre à la maison. Il faut aussi se demander si l’on ne boit pas trop de vin comme usage ordinaire, sans parler de s’enivrer. Une chose pénible à constater, c’est avec quelle facilité, quel sans-gêne, en certains endroits, des chrétiens ne craignent pas de s’attabler dans un débit de vin, sous un prétexte ou sous un autre, mais qui rarement se justifie aux yeux de Dieu. Examinez, chers amis qui pourriez avoir cette faiblesse, dans combien de cas le Seigneur a pu vous approuver. Le chrétien doit avoir pour principe de ne pas aller au café, et doit avoir affaire avec le Seigneur au sujet de chaque exception, pesant devant Lui les raisons qui pourraient la motiver. Dans certaines contrées, on prétend que les affaires l’exigent, que c’est l’habitude, etc. Mais peut-on attendre la bénédiction du Seigneur sur un marché conclu ou tout autre décision prise, dans des lieux qu’un serviteur de Dieu appelait, non sans raison, « l’antichambre de l’enfer » ? Il est difficile de se conserver pur du contact du monde, dans le courant ordinaire de la vie, mais il est impossible de ne pas se souiller dans un lieu où le Seigneur ne peut nous suivre et où nous sommes exposés sans armes à la puissance de Satan.
Il est humiliant de devoir présenter les exhortations qui précèdent, à des chrétiens ; mais la légèreté et l’indifférence qui nous caractérisent, hélas ! dans ces derniers jours, quant au témoignage du Seigneur et à Sa gloire, sont une raison pour insister plus sérieusement que nous ne l’avons fait jusqu’ici, sur ce que la Parole nous présente, relativement à l’abus du vin. N’est-il pas affligeant de voir des chrétiens qui possèdent une certaine mesure d’intelligence des Écritures, incapables de se les appliquer pour marcher d’une manière digne du Seigneur , parce qu’ils ne veulent pas s’abstenir radicalement de cette boisson qui « ôte le sens », lorsqu’ils ne peuvent en user modérément ? Cela frappe surtout en présence de tous les efforts qui se font dans le monde pour lutter contre l’alcoolisme, efforts fondés sur des passages tels que Matthieu 18, 8 et 9 et Marc 9, 43 à 47 , mais ne tenant pas suffisamment compte des enseignements de la Parole au sujet de la ruine de l’homme.
Il est aussi regrettable d’entendre parler de « l’abstinence » avec un certain mépris, sous prétexte de plus de spiritualité et de liberté chrétienne, quand cette liberté n’est souvent autre chose que la liberté de satisfaire sa chair, alors qu’on devrait être abstinent soi-même. Car si, fondé sur la Parole, je ne puis faire partie d’une société de tempérance, pourrai-je, fondé sur la même Parole, refuser au Seigneur de renoncer complètement au vin quand je ne puis le boire à Sa gloire, et qu’Il me dit positivement de jeter loin de moi un membre scandaleux ? D’autre part, si, désirant être délivré de l’esclavage de sa passion, quelqu’un était tenté de mettre sa signature sur un registre d’abstinence, afin d’obtenir, pour résister au mal, une force puisée dans l’amour-propre charnel, nous l’engageons à considérer si l’amour de Dieu, l’amour de Christ subissant à sa place le jugement qu’il avait mérité, la position de témoin du Seigneur devant ce monde, tous les privilèges ineffables du chrétien, l’honneur dû au Seigneur, à l’Assemblée, à sa propre famille, etc., ne sont pas des motifs suffisants pour obéir à son Sauveur et Seigneur, sans qu’il faille invoquer pour cela la volonté, l’amour-propre et l’énergie du vieil homme.
Daniel avait arrêté dans son cœur , qu’il ne se souillerait pas avec les mets délicats du roi et les vins qu’il buvait . Cette ferme décision du cœur était motivée simplement par sa relation avec Jéhovah, le Dieu saint, car cette relation implique l’obéissance ; c’est dans la séparation du mal, dans l’obéissance, que se trouvent la puissance et la bénédiction. « Comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite ; parce qu’il est écrit : « Soyez saints, car moi je suis saint ». Et si vous invoquez comme Père celui qui, sans acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour ici-bas, sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite, qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pier. 1, 15-19 ). N’oublions pas que nous avons le caractère de sacrificateurs, qui ont à passer leur vie tout entière dans l’accomplissement de leur service, en la présence de Dieu où l’œuvre parfaite de Christ les a placés. Les fils d’Aaron ne devaient boire ni vin, ni cervoise, pour s’approcher de l’Éternel, évitant ainsi tout ce qui pouvait les priver du discernement nécessaire, « pour juger entre ce qui est saint et ce qui est profane, et entre ce qui est pur et impur » (Lév. 10, 8-11 ). Ils devaient être constamment capables de faire leur service selon les exigences de la sainteté de l’Éternel, qui « veut être sanctifié en ceux qui s’approchent de Lui » . Le service du chrétien ne s’accomplit pas temporairement dans la présence de Dieu comme celui des fils de Lévi ; mais le croyant a le privilège de pouvoir se tenir, de servir toujours en cette bienheureuse et sainte présence, en vertu du sang de Christ qui l’a purifié de ses péchés et lui a ouvert l’accès au-dedans du voile. La lumière de Dieu est donc l’élément dans lequel nous avons à accomplir notre service ici-bas, en attendant la gloire. On comprend alors que l’on doive s’abstenir de tout ce qui est contraire à une telle position et de tout ce qui pourrait altérer notre sens spirituel et nous rendre incapables de discerner le pur et l’impur. Nous maintiendrons ainsi pratiquement la sainteté de Dieu dans un monde où nous ne rencontrons que souillure, en attendant le glorieux et prochain moment où la cité ne présentera devant nos pieds que son or pur et transparent.
Puissions-nous être plus vigilants pour marcher à la hauteur de notre vocation chrétienne ; à la gloire de Celui qui nous a aimés plus que Sa propre vie, qui a souffert sur la croix afin d’ôter nos péchés, et veut qu’en nous tenant pour morts, nous puissions pratiquement « nous reposer du péché, pour ne plus vivre le reste de notre temps dans la chair, pour les convoitises des hommes, mais pour la volonté de Dieu » (1 Pier. 4, 1-2 ).
Bientôt nous serons hors d’atteinte de la souillure. Délivrés à tout jamais du moi, nous pourrons poser les armes, étant consommés dans la gloire, et semblables à Christ. « Que celui qui a cette espérance en Lui, se purifie comme lui est pur ! » .
Romains
6 ◊ 1 Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ? ◊ 2 — Qu’ainsi n’advienne ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché ? ◊ 3 — Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort ? ◊ 4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. ◊ 5 Car si nous avons été identifiés avec lui dans la ressemblance de sa mort, nous le serons donc aussi [dans la ressemblance] de [sa] résurrection ; ◊ 6 sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché. ◊ 7 Car celui qui est mort est justifié du péché. ◊ 8 Or si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, ◊ 9 sachant que Christ, ayant été ressuscité d’entre les morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui. ◊ 10 Car en ce qu’il est mort, il est mort une fois pour toutes au péché ; mais en ce qu’il vit, il vit à Dieu. ◊ 11 De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le christ Jésus.
◊ 12 Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel pour que vous obéissiez aux convoitises de celui-ci ; ◊ 13 et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d’iniquité, mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme d’entre les morts étant [faits] vivants, — et vos membres à Dieu, comme instruments de justice. ◊ 14 Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce.
◊ 15 Quoi donc ! pécherions-nous, parce que nous ne sommes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce ? — Qu’ainsi n’advienne ! ◊ 16 Ne savez-vous pas qu’à quiconque vous vous livrez vous-mêmes comme esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour [la] mort, soit de l’obéissance pour [la] justice. ◊ 17 Or grâces à Dieu de ce que vous étiez esclaves du péché, mais de ce que [ensuite] vous avez obéi de cœur à la forme de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. ◊ 18 Mais ayant été affranchis du péché, vous avez été asservis à la justice ◊ 19 (je parle à la façon des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair). Car ainsi que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité pour l’iniquité, ainsi livrez maintenant vos membres comme esclaves à la justice pour la sainteté. ◊ 20 Car lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. ◊ 21 Quel fruit donc aviez-vous alors des choses dont maintenant vous avez honte ? car la fin de ces choses est la mort. ◊ 22 — Mais maintenant, ayant été affranchis du péché et asservis à Dieu, vous avez votre fruit dans la sainteté et pour fin la vie éternelle. ◊ 23 Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le christ Jésus, notre Seigneur.
Daniel
1 ◊ 1 La troisième année du règne de Jehoïakim, roi de Juda, Nebucadnetsar, roi de Babylone, vint à Jérusalem et l’assiégea ; ◊ 2 et le Seigneur livra en sa main Jehoïakim, roi de Juda, et une partie des ustensiles de la maison de Dieu, et il les fit apporter dans le pays de Shinhar, dans la maison de son dieu : il fit porter les ustensiles dans la maison du trésor de son dieu.
◊ 3 Et le roi dit à Ashpenaz, chef de ses eunuques, d’amener d’entre les fils d’Israël, et de la semence royale et d’entre les nobles, ◊ 4 des jeunes gens en qui il n’y eût aucun défaut, et beaux de visage, et instruits en toute sagesse, et possédant des connaissances, et entendus en science, et qui fussent capables de se tenir dans le palais du roi, — et de leur enseigner les lettres et la langue des Chaldéens. ◊ 5 Et le roi leur assigna, pour chaque jour, une portion fixe des mets délicats du roi et du vin qu’il buvait, pour les élever pendant trois ans, à la fin desquels ils se tiendraient devant le roi.
◊ 6 Et parmi eux il y avait, d’entre les fils de Juda, Daniel, Hanania, Mishaël, et Azaria ; ◊ 7 et le prince des eunuques leur donna des noms : à Daniel il donna [le nom de] Belteshatsar, et à Hanania celui de Shadrac, et à Mishaël celui de Méshac, et à Azaria celui d’Abed-Nego. ◊ 8 Et Daniel arrêta dans son cœur qu’il ne se souillerait point par les mets délicats du roi et par le vin qu’il buvait ; et il demanda au prince des eunuques [de lui permettre] de ne pas se souiller.
◊ 9 Et Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce auprès du prince des eunuques. ◊ 10 Et le prince des eunuques dit à Daniel : Je crains le roi mon seigneur, qui a prescrit votre nourriture et votre boisson ; car pourquoi verrait-il vos visages plus tristes que ceux des jeunes gens de votre âge ? Et vous exposeriez ma tête auprès du roi. ◊ 11 Et Daniel dit à l’intendant que le prince des eunuques avait établi sur Daniel, Hanania, Mishaël et Azaria : ◊ 12 Éprouve, je te prie, tes serviteurs dix jours, et qu’on nous donne des légumes à manger, et de l’eau à boire ; ◊ 13 et on regardera, en ta présence, nos visages et le visage des jeunes gens qui mangent les mets délicats du roi ; et tu agiras avec tes serviteurs d’après ce que tu verras. ◊ 14 Et il les écouta dans cette affaire, et les mit à l’épreuve, dix jours ; ◊ 15 et, au bout de dix jours, leurs visages avaient meilleure apparence et étaient plus gras que ceux de tous les jeunes gens qui mangeaient les mets délicats du roi. ◊ 16 Alors l’intendant ôta leurs mets délicats et le vin de leur boisson, et leur donna des légumes.
◊ 17 Et à ces jeunes gens, aux quatre, Dieu donna de la science et de l’instruction dans toutes les lettres et dans toute la sagesse ; et Daniel avait de l’intelligence en toute vision et dans les songes. ◊ 18 Et, à la fin des jours où le roi avait dit de les amener, le prince des eunuques les amena devant Nebucadnetsar ; ◊ 19 et le roi parla avec eux, et entre eux tous il n’en fut trouvé aucun comme Daniel, Hanania, Mishaël et Azaria ; et ils se tinrent devant le roi. ◊ 20 Et dans toutes les choses qui réclamaient de la sagesse et de l’intelligence, au sujet desquelles le roi les interrogea, il les trouva dix fois supérieurs à tous les devins [et] enchanteurs qui étaient dans tout son royaume. ◊ 21 Et Daniel fut là jusqu’à la première année du roi Cyrus.
1 Pierre
4 ◊ 1 Christ donc ayant souffert pour nous dans la chair, vous aussi, armez-vous de cette même pensée, que celui qui a souffert dans la chair s’est reposé du péché, ◊ 2 pour ne plus vivre le reste de [son] temps dans la chair pour les convoitises des hommes, mais pour la volonté de Dieu. ◊ 3 Car il nous suffit d’avoir accompli, dans le temps déjà écoulé, la volonté des nations, alors que nous marchions dans la débauche, les convoitises, l’ivrognerie, les excès dans le manger et le boire et les criminelles idolâtries, ◊ 4 en quoi ils trouvent étrange que vous ne couriez pas avec eux dans le même bourbier de corruption, [vous] disant des injures ; ◊ 5 et ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. ◊ 6 Car c’est pour cela qu’il a été évangélisé à ceux aussi qui sont morts, afin qu’ils fussent jugés, selon les hommes, quant à la chair ; et qu’ils vécussent, selon Dieu, quant à l’esprit.
◊ 7 Mais la fin de toutes choses s’est approchée ; soyez donc sobres et veillez pour prier ; ◊ 8 mais, avant toutes choses, ayant entre vous un amour fervent, car l’amour couvre une multitude de péchés ; ◊ 9 étant hospitaliers les uns envers les autres, sans murmures. ◊ 10 Suivant que chacun de vous a reçu quelque don de grâce, employez-le les uns pour les autres, comme bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu. ◊ 11 Si quelqu’un parle, qu’il le fasse comme oracle de Dieu ; si quelqu’un sert, qu’il serve comme par la force que Dieu fournit, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus Christ, à qui est la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen.
◊ 12 Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le feu ardent qui est au milieu de vous, qui est venu sur vous pour votre épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’extraordinaire ; ◊ 13 mais, en tant que vous avez part aux souffrances de Christ, réjouissez-vous, afin qu’aussi, à la révélation de sa gloire, vous vous réjouissiez avec transport. ◊ 14 Si vous êtes insultés pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux, car l’Esprit de gloire et de Dieu repose sur vous : [de leur part, il est blasphémé, mais quant à vous, glorifié]. ◊ 15 Mais que nul de vous ne souffre comme meurtrier ou voleur, ou comme faisant le mal, ou s’ingérant dans les affaires d’autrui ; ◊ 16 mais si [quelqu’un souffre] comme chrétien, qu’il n’en ait pas honte, mais qu’il glorifie Dieu en ce nom. ◊ 17 Car le temps [est venu] de commencer le jugement par la maison de Dieu ; mais s’il commence premièrement par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de Dieu ? ◊ 18 Et si le juste est sauvé difficilement, où paraîtra l’impie et le pécheur ?
◊ 19 Que ceux donc aussi qui souffrent selon la volonté de Dieu, remettent leurs âmes en faisant le bien, à un fidèle créateur.
Lévitique
10 ◊ 1 * Et les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun leur encensoir, et y mirent du feu, et placèrent de l’encens dessus, et présentèrent devant l’Éternel un feu étranger, ce qu’il ne leur avait pas commandé. ◊ 2 Et le feu sortit de devant l’Éternel, et les dévora, et ils moururent devant l’Éternel. ◊ 3 Et Moïse dit à Aaron : C’est là ce que l’Éternel prononça, en disant : Je serai sanctifié en ceux qui s’approchent de moi, et devant tout le peuple je serai glorifié. Et Aaron se tut. ◊ 4 Et Moïse appela Mishaël et Eltsaphan, fils d’Uziel, oncle d’Aaron, et leur dit : Approchez-vous, emportez vos frères de devant le lieu saint, hors du camp. ◊ 5 Et ils s’approchèrent, et les emportèrent dans leurs tuniques hors du camp, comme Moïse avait dit. ◊ 6 Et Moïse dit à Aaron, et à Éléazar et à Ithamar, ses fils : Ne découvrez pas vos têtes et ne déchirez pas vos vêtements, afin que vous ne mouriez pas, et qu’il n’y ait pas de la colère contre toute l’assemblée ; mais vos frères, toute la maison d’Israël, pleureront l’embrasement que l’Éternel a allumé. ◊ 7 Et ne sortez pas de l’entrée de la tente d’assignation, de peur que vous ne mouriez, car l’huile de l’onction de l’Éternel est sur vous. Et ils firent selon la parole de Moïse.
◊ 8 Et l’Éternel parla à Aaron, disant : ◊ 9 Vous ne boirez point de vin ni de boisson forte, toi et tes fils avec toi, quand vous entrerez dans la tente d’assignation, afin que vous ne mouriez pas. [C’est] un statut perpétuel, en vos générations, ◊ 10 afin que vous discerniez entre ce qui est saint et ce qui est profane, et entre ce qui est impur et ce qui est pur, ◊ 11 et afin que vous enseigniez aux fils d’Israël tous les statuts que l’Éternel leur a dits par Moïse.
◊ 12 Et Moïse dit à Aaron, et à Éléazar et à Ithamar, ses fils qui restaient : Prenez l’offrande de gâteau, ce qui reste des sacrifices de l’Éternel faits par feu, et mangez-la en pains sans levain, à côté de l’autel ; car c’est une chose très sainte. ◊ 13 Et vous la mangerez dans un lieu saint, parce que c’est là ta part et la part de tes fils dans les sacrifices de l’Éternel faits par feu ; car il m’a été ainsi commandé. ◊ 14 Et vous mangerez la poitrine tournoyée et l’épaule élevée, dans un lieu pur, toi et tes fils et tes filles avec toi ; car elles vous sont données comme ta part et la part de tes fils dans les sacrifices de prospérités des fils d’Israël. ◊ 15 Ils apporteront l’épaule élevée et la poitrine tournoyée (avec les sacrifices par feu, qui sont les graisses), pour les tournoyer comme offrande tournoyée devant l’Éternel ; et cela t’appartiendra, et à tes fils avec toi, par statut perpétuel, comme l’Éternel l’a commandé. ◊ 16 Et Moïse chercha diligemment le bouc du sacrifice pour le péché ; mais voici, il avait été brûlé ; et [Moïse] se mit en colère contre Éléazar et Ithamar, les fils d’Aaron qui restaient, et il [leur] dit : ◊ 17 Pourquoi n’avez-vous pas mangé le sacrifice pour le péché dans un lieu saint ? car c’est une chose très sainte ; et Il vous l’a donné pour porter l’iniquité de l’assemblée, pour faire propitiation pour eux devant l’Éternel : ◊ 18 voici, son sang n’a pas été porté dans l’intérieur du lieu saint ; vous devez de toute manière le manger dans le lieu saint, comme je l’ai commandé. ◊ 19 Et Aaron dit à Moïse : Voici, ils ont présenté aujourd’hui leur sacrifice pour le péché et leur holocauste devant l’Éternel, et ces choses me sont arrivées ; et si j’eusse mangé aujourd’hui le sacrifice pour le péché, cela eût-il été bon aux yeux de l’Éternel ? ◊ 20 Et Moïse l’entendit, et cela fut bon à ses yeux.
1 Pierre
1 ◊ 1 Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux de la dispersion, du Pont, de la Galatie, de la Cappadoce, de l’Asie et de la Bithynie, qui séjournent [parmi les nations], ◊ 2 élus selon la préconnaissance de Dieu le Père, en sainteté de l’Esprit, pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Jésus Christ : Que la grâce et la paix vous soient multipliées !
◊ 3 Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, ◊ 4 pour un héritage incorruptible, sans souillure, immarcescible, conservé dans les cieux pour vous, ◊ 5 qui êtes gardés par la puissance de Dieu par la foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps ; ◊ 6 en quoi vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses tentations, si cela est nécessaire, ◊ 7 afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or qui périt et qui toutefois est éprouvé par le feu, soit trouvée [tourner] à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ, ◊ 8 lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, ◊ 9 recevant la fin de votre foi, [le] salut des âmes ; ◊ 10 duquel salut les prophètes qui ont prophétisé de la grâce qui vous était destinée se sont informés et enquis avec soin, ◊ 11 recherchant quel temps ou quelle sorte de temps l’Esprit de Christ qui était en eux indiquait, rendant par avance témoignage des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient ; ◊ 12 et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils administraient ces choses, qui vous sont maintenant annoncées par ceux qui vous ont annoncé la bonne nouvelle par l’Esprit Saint envoyé du ciel, dans lesquelles des anges désirent de regarder de près.
◊ 13 C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement et étant sobres, espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus Christ, ◊ 14 — comme des enfants d’obéissance, ne vous conformant pas à vos convoitises d’autrefois pendant votre ignorance ; ◊ 15 mais, comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute [votre] conduite ; ◊ 16 parce qu’il est écrit : « Soyez saints, car moi je suis saint ». ◊ 17 Et si vous invoquez comme père celui qui, sans acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour [ici-bas], ◊ 18 sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, ◊ 19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, ◊ 20 préconnu dès avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour vous, ◊ 21 qui, par lui, croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. ◊ 22 Ayant purifié vos âmes par l’obéissance à la vérité, pour [que vous ayez] une affection fraternelle sans hypocrisie, aimez-vous l’un l’autre ardemment, d’un cœur pur, ◊ 23 vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais [par une semence] incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu : ◊ 24 parce que « toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe : l’herbe a séché et sa fleur est tombée, ◊ 25 mais la parole du *Seigneur demeure éternellement ». Or c’est cette parole qui vous a été annoncée.
1 Jean
3 ◊ 1 — Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu ; c’est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu. ◊ 2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. ◊ 3 Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur.
◊ 4 Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité. ◊ 5 Et vous savez que lui a été manifesté, afin qu’il ôtât nos péchés ; et il n’y a point de péché en lui. ◊ 6 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu, ni ne l’a pas connu.
◊ 7 Enfants, que personne ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste, comme lui est juste. ◊ 8 Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le commencement le diable pèche. C’est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable. ◊ 9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu. ◊ 10 Par ceci sont [rendus] manifestes les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et celui qui n’aime pas son frère. ◊ 11 Car c’est ici le message que vous avez entendu dès le commencement, [savoir] que nous nous aimions l’un l’autre, ◊ 12 non comme Caïn était du méchant et tua son frère. Et pour quelle raison le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes.
◊ 13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. ◊ 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères ; celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. ◊ 15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
◊ 16 Par ceci nous avons connu l’amour, c’est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères. ◊ 17 Mais celui qui a les biens de ce monde, et qui voit son frère dans le besoin, et qui lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
◊ 18 Enfants, n’aimons pas de parole ni de langue, mais en action et en vérité. ◊ 19 Et par ceci nous saurons que nous sommes de la vérité, et nous assurerons nos cœurs devant lui ◊ 20 — que, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il sait toutes choses. ◊ 21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu ; ◊ 22 et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui. ◊ 23 — Et c’est ici son commandement, que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous aimions l’un l’autre, selon qu’il nous en a donné le commandement ; ◊ 24 et celui qui garde ses commandements demeure en lui, et lui en cet homme ; et par ceci nous savons qu’il demeure en nous, [savoir] par l’Esprit qu’il nous a donné.
Matthieu
18 ◊ 1 En cette heure-là les disciples vinrent à Jésus, disant : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? ◊ 2 Et Jésus, ayant appelé auprès de lui un petit enfant, le plaça au milieu d’eux, ◊ 3 et dit : En vérité, je vous dis : si vous ne vous convertissez et ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. ◊ 4 Quiconque donc s’abaissera comme ce petit enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux ; ◊ 5 et quiconque reçoit un seul petit enfant tel que celui-ci en mon nom, me reçoit. ◊ 6 Et quiconque est une occasion de chute pour un de ces petits qui croient en moi, il serait avantageux pour lui qu’on lui eût pendu au cou une meule d’âne et qu’il eût été noyé dans les profondeurs de la mer. ◊ 7 Malheur au monde à cause des occasions de chute ! car il est nécessaire qu’il arrive des occasions de chute ; mais malheur à cet homme par qui l’occasion de chute arrive. ◊ 8 Et si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi : il vaut mieux pour toi d’entrer dans la vie boiteux ou estropié, que d’avoir deux mains ou deux pieds, et d’être jeté dans le feu éternel. ◊ 9 Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il vaut mieux pour toi d’entrer dans la vie n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux, et d’être jeté dans la géhenne du feu. ◊ 10 Prenez garde de ne pas mépriser un de ces petits ; car je vous dis que, dans les cieux, leurs anges voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. ◊ 11 Car le fils de l’homme est venu pour sauver ce qui était perdu. ◊ 12 Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles se soit égarée, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf sur les montagnes, pour s’en aller chercher celle qui s’est égarée ? ◊ 13 Et s’il arrive qu’il la trouve, — en vérité, je vous dis qu’il a plus de joie de celle-là que des quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. ◊ 14 Ainsi, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux, qu’un seul de ces petits périsse.
◊ 15 Et si ton frère pèche contre toi, va, reprends-le, entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère ; ◊ 16 mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que par la bouche de deux ou de trois témoins toute parole soit établie. ◊ 17 Et s’il ne veut pas les écouter, dis-le à l’assemblée ; et s’il ne veut pas écouter l’assemblée non plus, qu’il te soit comme un homme des nations et comme un publicain. ◊ 18 En vérité, je vous dis : Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. ◊ 19 Je vous dis encore que si deux d’entre vous sont d’accord sur la terre pour une chose quelconque, quelle que soit la chose qu’ils demanderont, elle sera faite pour eux par mon Père qui est dans les cieux ; ◊ 20 car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux.
◊ 21 Alors Pierre, s’approchant de lui, dit : Seigneur, combien de fois mon frère péchera-t-il contre moi, et lui pardonnerai-je ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? ◊ 22 Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. ◊ 23 C’est pourquoi le royaume des cieux a été fait semblable à un roi qui voulut compter avec ses esclaves. ◊ 24 Et quand il eut commencé à compter, on lui en amena un qui lui devait dix mille talents. ◊ 25 Et comme il n’avait pas de quoi payer, son seigneur ordonna qu’il fût vendu, [lui], et sa femme, et ses enfants, et tout ce qu’il avait ; et que le payement fût fait. ◊ 26 L’esclave donc, se jetant à ses pieds, lui rendit hommage, disant : Seigneur, use de patience envers moi, et je te payerai tout. ◊ 27 Et le seigneur de cet esclave-là, touché de compassion, le relâcha et lui remit la dette. ◊ 28 Mais cet esclave, étant sorti, trouva un de ceux qui étaient esclaves avec lui, qui lui devait cent deniers ; et l’ayant saisi, il l’étranglait, disant : Paye, si tu dois quelque chose. ◊ 29 Celui donc qui était esclave avec lui, se jetant à ses pieds, le supplia, disant : Use de patience envers moi, et je te payerai. ◊ 30 Et il ne voulut pas ; mais il s’en alla et le jeta en prison jusqu’à ce qu’il eût payé la dette. ◊ 31 Or ceux qui étaient esclaves avec lui, voyant ce qui était arrivé, furent extrêmement affligés, et s’en vinrent et déclarèrent à leur seigneur tout ce qui s’était passé. ◊ 32 Alors son seigneur, l’ayant appelé auprès de lui, lui dit : Méchant esclave, je t’ai remis toute cette dette, parce que tu m’en as supplié ; ◊ 33 n’aurais-tu pas dû aussi avoir pitié de celui qui est esclave avec toi, comme moi aussi j’ai eu pitié de toi ? ◊ 34 Et son seigneur, étant en colère, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qui lui était dû. ◊ 35 Ainsi aussi mon Père céleste vous fera, si vous ne pardonnez pas de tout votre cœur, chacun à son frère.
Colossiens
1 ◊ 1 Paul, apôtre du christ Jésus par la volonté de Dieu, et Timothée, le frère, ◊ 2 aux saints et fidèles frères en Christ qui sont à Colasses : Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père [et du seigneur !
◊ 3 Nous rendons grâces au Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, priant toujours pour vous, ◊ 4 ayant ouï parler de votre foi dans le christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les saints, ◊ 5 à cause de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux et dont vous avez déjà ouï parler dans la parole de la vérité de l’évangile, ◊ 6 qui est parvenu jusqu’à vous, comme aussi [il l’est] dans tout le monde, et qui porte du fruit et croît, comme aussi parmi vous, depuis le jour où vous avez entendu et connu la grâce de Dieu en vérité, ◊ 7 comme vous l’avez entendue d’Épaphras, notre bien-aimé compagnon de service, qui est un fidèle serviteur du Christ pour vous, ◊ 8 qui nous a aussi fait connaître votre amour dans l’Esprit.
◊ 9 C’est pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons ouï parler, nous ne cessons pas de prier et de demander pour vous que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, ◊ 10 pour marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre, et croissant par la connaissance de Dieu : ◊ 11 étant fortifiés en toute force, selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et constance, avec joie, ◊ 12 rendant grâces au Père qui nous a rendus capables de participer au lot des saints dans la lumière ; ◊ 13 qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, ◊ 14 en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés ; ◊ 15 qui est [l’]image du Dieu invisible, [le] premier-né de toute [la] création ; ◊ 16 car par lui ont été créées toutes choses, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, les visibles et les invisibles, soit trônes, ou seigneuries, ou principautés, ou autorités : toutes choses ont été créées par lui et pour lui ; ◊ 17 et lui est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui ; ◊ 18 et il est le chef du corps, de l’assemblée, lui qui est [le] commencement, [le] premier-né d’entre les morts, afin qu’en toutes choses il tienne, lui, la première place ; ◊ 19 car, en lui, toute la plénitude s’est plu à habiter, ◊ 20 et, par lui, à réconcilier toutes choses avec elle-même, ayant fait la paix par le sang de sa croix, par lui, soit les choses qui sont sur la terre, soit les choses qui sont dans les cieux. ◊ 21 Et vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis quant à votre entendement, dans les mauvaises œuvres, il vous a toutefois maintenant réconciliés ◊ 22 dans le corps de sa chair, par la mort, pour vous présenter saints et irréprochables et irrépréhensibles devant lui, ◊ 23 si du moins vous demeurez dans la foi, fondés et fermes, et ne vous laissant pas détourner de l’espérance de l’évangile que vous avez ouï, lequel a été prêché dans toute la création qui est sous le ciel, [et] duquel moi, Paul, je suis devenu serviteur.
◊ 24 Maintenant, je me réjouis dans les souffrances pour vous, et j’accomplis dans ma chair ce qui reste [encore à souffrir] des afflictions du Christ pour son corps qui est l’assemblée, ◊ 25 de laquelle moi je suis devenu serviteur selon l’administration de Dieu qui m’a été donnée envers vous, pour compléter la parole de Dieu, ◊ 26 [savoir] le mystère qui avait été caché dès les siècles et dès les générations, mais qui a été maintenant manifesté à ses saints, ◊ 27 auxquels Dieu a voulu donner à connaître quelles sont les richesses de la gloire de ce mystère parmi les nations, c’est-[à-dire] Christ en vous l’espérance de la gloire, ◊ 28 lequel nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin que nous présentions tout homme parfait en Christ : ◊ 29 à quoi aussi je travaille, combattant selon son opération qui opère en moi avec puissance.
Proverbes
23 ◊ 1 Quand tu t’assieds pour manger le pain avec un gouverneur, considère bien celui qui est devant toi ; ◊ 2 et mets un couteau à ta gorge, si tu es gourmand. ◊ 3 Ne désire point ses friandises, car c’est un pain trompeur.
◊ 4 Ne te fatigue pas pour acquérir des richesses, finis-en avec ta prudence. ◊ 5 Jetteras-tu tes yeux sur elles ?… Déjà elles ne sont plus ; car certes elles se font des ailes, et, comme l’aigle, s’envolent vers les cieux.
◊ 6 Ne mange point le pain de celui qui a l’œil mauvais, et ne désire pas ses friandises ; ◊ 7 car comme il a pensé dans son âme, tel il est. Mange et bois, te dira-t-il ; mais son cœur n’est pas avec toi. ◊ 8 Ton morceau que tu as mangé, tu le vomiras, et tu perdras tes paroles agréables.
◊ 9 Ne parle pas aux oreilles du sot, car il méprisera la sagesse de ton discours.
◊ 10 Ne recule pas la borne ancienne, et n’entre pas dans les champs des orphelins ; ◊ 11 car leur rédempteur est fort, il prendra en main leur cause contre toi.
◊ 12 Applique ton cœur à l’instruction et tes oreilles aux paroles de la connaissance.
◊ 13 Ne manque pas de corriger le jeune garçon ; quand tu l’auras frappé de la verge, il n’en mourra pas. ◊ 14 Tu le frapperas de la verge, mais tu délivreras son âme du shéol.
◊ 15 Mon fils, si ton cœur est sage, mon cœur s’en réjouira, oui, moi-même, ◊ 16 et mes reins s’égayeront quand tes lèvres diront des choses droites.
◊ 17 Que ton cœur n’envie pas les méchants ; mais sois tout le jour dans la crainte de l’Éternel ; ◊ 18 car certainement il y a une fin, et ton attente ne sera pas réduite à néant.
◊ 19 Toi, mon fils, écoute et sois sage, et dirige ton cœur dans le chemin. ◊ 20 Ne sois pas parmi les buveurs de vin, ni parmi les gourmands ; ◊ 21 car le buveur et le gourmand deviendront pauvres, et sommeiller revêt de haillons.
◊ 22 Écoute ton père qui t’a engendré, et ne méprise pas ta mère quand elle aura vieilli.
◊ 23 Achète la vérité, et ne la vends point, — la sagesse, et l’instruction, et l’intelligence.
◊ 24 Le père du juste aura beaucoup de joie, et celui qui a engendré le sage, se réjouira en lui. ◊ 25 Que ton père et ta mère se réjouissent, et que celle qui t’a enfanté ait de la joie.
◊ 26 Mon fils, donne-moi ton cœur, et que tes yeux se plaisent à mes voies ; ◊ 27 car la prostituée est une fosse profonde, et l’étrangère un puits de détresse : ◊ 28 aussi se tient-elle aux embûches comme un voleur, et elle augmente le nombre des perfides parmi les hommes.
◊ 29 Pour qui les : Hélas ? Pour qui les : Malheur à moi ? Pour qui les querelles, pour qui la plainte, pour qui les blessures sans cause ? Pour qui la rougeur des yeux ? ◊ 30 Pour ceux qui s’attardent auprès du vin, qui vont essayer le vin mixtionné. ◊ 31 — Ne regarde pas le vin quand il est vermeil, quand il est perlé dans la coupe, et qu’il coule aisément ; ◊ 32 à la fin, il mord comme un serpent et il pique comme une vipère : ◊ 33 tes yeux regarderont les étrangères, et ton cœur dira des choses perverses ; ◊ 34 et tu seras comme celui qui se coucherait au cœur de la mer, et comme celui qui se coucherait au sommet d’un mât… ◊ 35 On m’a frappé, [et] je n’en ai point été malade ; on m’a battu, [et] je ne l’ai pas su. Quand me réveillerai-je ? J’y reviendrai, je le rechercherai encore !
Éphésiens
4 ◊ 1 Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de l’appel dont vous avez été appelés, ◊ 2 avec toute humilité et douceur, avec longanimité, vous supportant l’un l’autre dans l’amour ; ◊ 3 vous appliquant à garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. ◊ 4 [Il y a] un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés pour une seule espérance de votre appel. ◊ 5 [Il y a] un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. ◊ 6 [Il y a] un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout, et partout, et en nous tous. ◊ 7 Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. ◊ 8 C’est pourquoi il dit : « Étant monté en haut, il a emmené captive la captivité, et a donné des dons aux hommes ». ◊ 9 Or, qu’il soit monté, qu’est-ce, sinon qu’il est aussi descendu dans les parties inférieures de la terre ? ◊ 10 Celui qui est descendu est le même que celui qui est aussi monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses ; ◊ 11 et lui, a donné les uns [comme] apôtres, les autres [comme] prophètes, les autres [comme] évangélistes, les autres [comme] pasteurs et docteurs ; ◊ 12 en vue du perfectionnement des saints, pour l’œuvre du service, pour l’édification du corps de Christ ; ◊ 13 jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ : ◊ 14 afin que nous ne soyons plus de petits enfants, ballottés et emportés çà et là par tout vent de doctrine dans la tromperie des hommes, dans leur habileté à user de voies détournées pour égarer ; ◊ 15 mais que, étant vrais dans l’amour, nous croissions en toutes choses jusqu’à lui qui est le chef, le Christ ; ◊ 16 duquel tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure, l’accroissement du corps pour l’édification de lui-même en amour.
◊ 17 Voici donc ce que je dis et témoigne dans le Seigneur, c’est que vous ne marchiez plus comme le reste des nations marche, dans la vanité de leurs pensées, ◊ 18 ayant leur entendement obscurci, étant étrangers à la vie de Dieu à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ◊ 19 et qui, ayant perdu tout sentiment moral, se sont livrés à la débauche, pour pratiquer avidement toute impureté.
◊ 20 Mais vous n’avez pas ainsi appris le Christ, ◊ 21 si du moins vous l’avez entendu et avez été instruits en lui selon que la vérité est en Jésus : ◊ 22 [c’est-à-dire], en ce qui concerne votre première manière de vivre, d’avoir dépouillé le vieil homme qui se corrompt selon les convoitises trompeuses, ◊ 23 et d’être renouvelés dans l’esprit de votre entendement, ◊ 24 et d’avoir revêtu le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité.
◊ 25 C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, parlez la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. ◊ 26 Mettez-vous en colère et ne péchez pas : que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ; ◊ 27 et ne donnez pas occasion au diable. ◊ 28 Que celui qui dérobait ne dérobe plus, mais plutôt qu’il travaille en faisant de ses propres mains ce qui est bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin. ◊ 29 Qu’aucune parole déshonnête ne sorte de votre bouche, mais celle-là qui est bonne, [propre] à l’édification selon le besoin, afin qu’elle communique la grâce à ceux qui l’entendent. ◊ 30 Et n’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. ◊ 31 Que toute amertume, et tout courroux, et toute colère, et toute crierie, et toute injure, soient ôtés du milieu de vous, de même que toute malice ; ◊ 32 mais soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné.
Osée
4 ◊ 1 * Écoutez la parole de l’Éternel, fils d’Israël, car l’Éternel a un débat avec les habitants du pays ; car il n’y a pas de vérité, et il n’y a pas de bonté, et il n’y a pas de connaissance de Dieu dans le pays : ◊ 2 exécration, et mensonge, et meurtre, et vol, et adultère ; la violence déborde, et le sang touche le sang. ◊ 3 C’est pourquoi le pays sera dans le deuil ; et tous ceux qui y habitent seront languissants, avec les bêtes des champs, et avec les oiseaux des cieux ; et même les poissons de la mer seront ôtés.
◊ 4 Toutefois que nul ne conteste, que nul ne reprenne ; or ton peuple est comme ceux qui contestent avec le sacrificateur. ◊ 5 Et tu broncheras de jour, et le prophète aussi avec toi bronchera de nuit : et je détruirai ta mère.
◊ 6 Mon peuple est détruit, faute de connaissance ; car toi, tu as rejeté la connaissance, et je te rejetterai afin que tu n’exerces plus la sacrificature devant moi. Car tu as oublié la loi de ton Dieu, et moi j’oublierai tes fils. ◊ 7 Selon qu’ils se sont accrus, ainsi ils ont péché contre moi. Je changerai leur gloire en ignominie. ◊ 8 Ils mangent le péché de mon peuple, et leur âme désire son iniquité. ◊ 9 Et comme le peuple, ainsi sera le sacrificateur. Et je visiterai sur eux leurs voies, et je leur rendrai leurs actions ; ◊ 10 et ils mangeront et ne seront pas rassasiés ; ils se prostitueront, mais ne s’étendront pas, car ils ont cessé de prendre garde à l’Éternel. ◊ 11 La fornication, et le vin, et le moût, ôtent le sens.
◊ 12 Mon peuple interroge son bois, et son bâton est son oracle, car l’esprit de fornication égare ; et il se prostitue, se soustrayant à son Dieu. ◊ 13 Ils offrent des sacrifices sur les sommets des montagnes, et font fumer de l’encens sur les collines, sous le chêne et le peuplier et le térébinthe, parce que leur ombre est bonne. C’est pourquoi vos filles se prostituent et vos belles-filles commettent l’adultère. ◊ 14 Je ne punirai pas vos filles pour s’être prostituées, ni vos belles-filles pour avoir commis l’adultère ; car ils se sont séparés eux-mêmes avec les prostituées, et sacrifient avec des femmes consacrées à la prostitution ; et le peuple qui n’a pas d’intelligence court à sa perte.
◊ 15 Si tu te prostitues, ô Israël, que Juda ne se rende pas coupable ! N’allez pas à Guilgal, et ne montez pas à Beth-Aven, et ne jurez pas : L’Éternel est vivant ! ◊ 16 Car Israël est revêche comme une génisse rétive. Maintenant l’Éternel les paîtra comme un agneau dans un lieu spacieux. ◊ 17 Éphraïm s’est attaché aux idoles : laisse-le faire. ◊ 18 Leurs orgies se sont avilies ; ils se livrent à la fornication ; leurs chefs ont ardemment aimé l’ignominie. ◊ 19 Le vent a enserré [Éphraïm] dans ses ailes, et ils sont honteux à cause de leurs sacrifices.
Éphésiens
6 ◊ 1 Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car cela est juste. ◊ 2 « Honore ton père et ta mère », (c’est le premier commandement avec promesse,) ◊ 3 « afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre ». ◊ 4 Et vous, pères, ne provoquez pas vos enfants, mais élevez-les dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur.
◊ 5 Esclaves, obéissez à vos maîtres selon la chair avec crainte et tremblement, en simplicité de cœur, comme à Christ, ◊ 6 ne servant pas sous leurs yeux seulement, comme voulant plaire aux hommes, mais comme esclaves de Christ, faisant de cœur la volonté de Dieu, ◊ 7 servant joyeusement, comme asservis au Seigneur et non pas aux hommes, ◊ 8 sachant que chacun, soit esclave, soit homme libre, quelque bien qu’il fasse, le recevra du Seigneur. ◊ 9 Et vous, maîtres, faites-en de même envers eux, renonçant aux menaces, sachant que et leur maître et le vôtre est dans les cieux, et qu’il n’y a pas d’acception de personnes auprès de lui.
◊ 10 Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ; ◊ 11 revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable : ◊ 12 car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la [puissance] spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes. ◊ 13 C’est pourquoi prenez l’armure complète de Dieu, afin que, au mauvais jour, vous puissiez résister, et, après avoir tout surmonté, tenir ferme. ◊ 14 Tenez donc ferme, ayant ceint vos reins de [la] vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice, ◊ 15 et ayant chaussé vos pieds de la préparation de l’évangile de paix ; ◊ 16 par-dessus tout, prenant le bouclier de la foi par lequel vous pourrez éteindre tous les dards enflammés du méchant. ◊ 17 Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; ◊ 18 priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance et des supplications pour tous les saints, ◊ 19 et pour moi, afin qu’il me soit donné de parler à bouche ouverte pour donner à connaître avec hardiesse le mystère de l’évangile, ◊ 20 pour lequel je suis un ambassadeur lié de chaînes, afin que j’use de hardiesse en lui, comme je dois parler.
◊ 21 Mais afin que vous aussi vous sachiez ce qui me concerne, comment je me trouve, Tychique, le bien-aimé frère et fidèle serviteur dans le Seigneur, vous fera tout savoir : ◊ 22 je l’ai envoyé vers vous tout exprès, afin que vous connaissiez l’état de nos affaires, et qu’il console vos cœurs.
◊ 23 Paix aux frères, et amour, avec la foi, de la part de Dieu le Père et du seigneur Jésus Christ ! ◊ 24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre seigneur Jésus Christ en pureté !
Éphésiens
5 ◊ 1 Soyez donc imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants, ◊ 2 et marchez dans l’amour, comme aussi le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur.
◊ 3 Mais que ni la fornication, ni aucune impureté ou cupidité, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ◊ 4 ni aucune chose honteuse, ni parole folle ou plaisanterie, lesquelles ne sont pas bienséantes, mais plutôt des actions de grâces. ◊ 5 Cela en effet vous le savez, connaissant qu’aucun fornicateur, ou impur, ou cupide (qui est un idolâtre), n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu. ◊ 6 Que personne ne vous séduise par de vaines paroles ; car, à cause de ces choses, la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance. ◊ 7 N’ayez donc pas de participation avec eux ; ◊ 8 car vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ◊ 9 (car le fruit de la lumière [consiste] en toute bonté, et justice, et vérité), ◊ 10 éprouvant ce qui est agréable au Seigneur. ◊ 11 Et n’ayez rien de commun avec les œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt reprenez-les aussi ; ◊ 12 car les choses qu’ils font en secret, il est honteux même de les dire. ◊ 13 Mais toutes choses, étant reprises par la lumière, sont manifestées ; car ce qui manifeste tout, c’est la lumière ; ◊ 14 c’est pourquoi il dit : « Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d’entre les morts, et le Christ luira sur toi ». ◊ 15 Prenez donc garde à marcher soigneusement, non pas comme étant dépourvus de sagesse, mais comme étant sages ; ◊ 16 saisissant l’occasion, parce que les jours sont mauvais. ◊ 17 C’est pourquoi ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. ◊ 18 Et ne vous enivrez pas de vin, en quoi il y a de la dissolution ; mais soyez remplis de l’Esprit, ◊ 19 vous entretenant par des psaumes et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; ◊ 20 rendant toujours grâces pour toutes choses, au nom de notre seigneur Jésus Christ, à Dieu le Père ; ◊ 21 étant soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ.
◊ 22 Femmes, soyez soumises à vos propres maris comme au Seigneur ; ◊ 23 parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’assemblée, lui, le sauveur du corps. ◊ 24 Mais comme l’assemblée est soumise au Christ, ainsi que les femmes le soient aussi à leurs maris en toutes choses. ◊ 25 Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle, ◊ 26 afin qu’il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d’eau par [la] parole ; ◊ 27 afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable. ◊ 28 De même aussi, les maris doivent aimer leurs propres femmes comme leurs propres corps ; celui qui aime sa propre femme s’aime lui-même. ◊ 29 Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et la chérit, comme aussi le Christ l’assemblée : ◊ 30 car nous sommes membres de son corps, — de sa chair et de ses os. ◊ 31 « C’est pour cela que l’homme laissera son père et sa mère et sera joint à sa femme ; et les deux seront une seule chair ». ◊ 32 Ce mystère est grand ; mais moi je parle relativement à Christ et à l’assemblée. ◊ 33 Toutefois, que chacun de vous aussi en particulier aime sa propre femme comme lui-même ; et quant à la femme, qu’elle craigne son mari.
Marc
9 ◊ 1 Et il leur dit : En vérité, je vous dis, que de ceux qui sont ici présents, il y en a quelques-uns qui ne goûteront point la mort jusqu’à ce qu’ils aient vu le royaume de Dieu venu avec puissance.
◊ 2 Et après six jours, Jésus prend avec lui Pierre et Jacques et Jean, et les mène seuls à l’écart, sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux ; ◊ 3 et ses vêtements devinrent brillants et d’une extrême blancheur, comme de la neige, tels qu’il n’y a point de foulon sur la terre qui puisse ainsi blanchir. ◊ 4 Et Élie leur apparut avec Moïse, et ils parlaient avec Jésus. ◊ 5 Et Pierre, répondant, dit à Jésus : Rabbi, il est bon que nous soyons ici ; et faisons trois tentes : une pour toi, et une pour Moïse, et une pour Élie. ◊ 6 Car il ne savait que dire ; car ils étaient épouvantés. ◊ 7 Et il vint une nuée qui les couvrit, et il vint de la nuée une voix : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. ◊ 8 Et aussitôt, ayant regardé de tous côtés, ils ne virent plus personne, sinon Jésus seul avec eux.
◊ 9 Et comme ils descendaient de la montagne, il leur enjoignit de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, sinon lorsque le fils de l’homme serait ressuscité d’entre les morts. ◊ 10 Et ils gardèrent cette parole, s’entre-demandant ce que c’était que ressusciter d’entre les morts. ◊ 11 Et ils l’interrogèrent, disant : Pourquoi les scribes disent-ils qu’il faut qu’Élie vienne premièrement ? ◊ 12 Et lui, répondant, leur dit : En effet, Élie vient premièrement et rétablit toutes choses ; — et comment il est écrit du fils de l’homme, qu’il souffrira beaucoup et qu’il sera chargé de mépris. ◊ 13 Mais je vous dis qu’aussi Élie est venu, et ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu, comme il est écrit de lui.
◊ 14 Et venant vers les disciples, il vit autour d’eux une grande foule, et des scribes qui disputaient avec eux. ◊ 15 Et aussitôt toute la foule, le voyant, fut saisie d’étonnement ; et ils accoururent et le saluèrent. ◊ 16 Et il les interrogea, [disant] : De quoi disputez-vous avec eux ? ◊ 17 Et quelqu’un de la foule lui répondit : Maître, je t’ai amené mon fils qui a un esprit muet, ◊ 18 et, partout où il le saisit, il l’agite violemment ; et il écume, et grince des dents, et il devient sec ; et j’ai dit à tes disciples de le chasser, et ils n’ont pas pu. ◊ 19 Et lui, leur répondant, dit : Ô génération incrédule, jusques à quand serai-je avec vous ? jusques à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi. ◊ 20 Et ils le lui amenèrent ; et quand il l’eut vu, aussitôt l’esprit le déchira ; et [l’enfant], tombant à terre, se roulait en écumant. ◊ 21 Et Jésus demanda au père de l’enfant : Combien y a-t-il de temps que ceci lui est arrivé ? Et il dit : Dès son enfance ; ◊ 22 et souvent il l’a jeté dans le feu et dans les eaux pour le faire périr ; mais si tu peux quelque chose, assiste-nous, étant ému de compassion envers nous. ◊ 23 Et Jésus lui dit : Le « Si tu peux », c’est : Crois ! toutes choses sont possibles à celui qui croit. ◊ 24 Et aussitôt le père de l’enfant, s’écriant, dit avec larmes : Je crois, viens en aide à mon incrédulité. ◊ 25 Et Jésus, voyant que la foule accourait ensemble, tança l’esprit immonde, lui disant : Esprit muet et sourd, je te commande, moi, sors de lui et n’y rentre plus. ◊ 26 Et ayant crié et l’ayant violemment déchiré, il sortit ; et [l’enfant] devint comme mort, de sorte que la plupart disaient : Il est mort. ◊ 27 Et Jésus, l’ayant pris par la main, le redressa ; et il se leva.
◊ 28 Et lorsqu’il fut entré dans la maison, ses disciples lui demandèrent en particulier : Pourquoi n’avons-nous pu le chasser ? ◊ 29 Et il leur dit : Cette sorte ne peut sortir en aucune façon, si ce n’est par la prière et par le jeûne.
◊ 30 Et étant sortis de là, ils traversèrent la Galilée ; et il ne voulut pas que personne le sût. ◊ 31 Car il enseignait ses disciples et leur disait : Le fils de l’homme est livré entre les mains des hommes, et ils le feront mourir ; et ayant été mis à mort, il ressuscitera le troisième jour. ◊ 32 Mais ils ne comprenaient pas ce discours, et ils craignaient de l’interroger.
◊ 33 Et il vint à Capernaüm ; et quand il fut dans la maison, il leur demanda : Sur quoi raisonniez-vous en chemin ? ◊ 34 Et ils gardaient le silence, car ils avaient disputé entre eux, en chemin, qui serait le plus grand. ◊ 35 Et lorsqu’il se fut assis, il appela les douze et leur dit : Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous. ◊ 36 Et ayant pris un petit enfant, il le plaça au milieu d’eux ; et l’ayant pris entre ses bras, il leur dit : ◊ 37 Quiconque recevra l’un de tels petits enfants en mon nom, me reçoit ; et quiconque me recevra, ce n’est pas moi qu’il reçoit, mais c’est celui qui m’a envoyé. ◊ 38 Et Jean lui répondit, disant : Maître, nous avons vu quelqu’un qui chassait des démons en ton nom, qui ne nous suit pas ; et nous le lui avons défendu, parce qu’il ne nous suit pas. ◊ 39 Et Jésus leur dit : Ne le lui défendez pas ; car il n’y a personne qui fasse un miracle en mon nom, et qui puisse aussitôt mal parler de moi, ◊ 40 car celui qui n’est pas contre nous est pour nous. ◊ 41 Car quiconque vous donnera à boire une coupe d’eau en [mon] nom, parce que vous êtes de Christ, en vérité, je vous dis qu’il ne perdra point sa récompense. ◊ 42 Et quiconque sera une occasion de chute pour un des petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui mît au cou une pierre de meule, et qu’il fût jeté dans la mer. ◊ 43 Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la : il vaut mieux pour toi d’entrer estropié dans la vie, que d’avoir les deux mains, et d’aller dans la géhenne, dans le feu inextinguible, ◊ 44 là où leur ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. ◊ 45 Et si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le : il vaut mieux pour toi d’entrer boiteux dans la vie, que d’avoir les deux pieds, et d’être jeté dans la géhenne, dans le feu inextinguible, ◊ 46 là où leur ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. ◊ 47 Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le : il vaut mieux pour toi d’entrer dans le royaume de Dieu, n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne de feu, ◊ 48 là où leur ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. ◊ 49 Car chacun sera salé de feu ; et tout sacrifice sera salé de sel. ◊ 50 Le sel est bon ; mais si le sel devient insipide, avec quoi lui donnerez-vous de la saveur ? ◊ 51 Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix entre vous.