Quand nous lisons les récits de l’Ancien Testament, il est important de se souvenir que ces choses leur arrivèrent et ont été écrites pour notre avertissement. En considérant alors l’histoire de Juda pendant le règne d’Achaz, nous voyons les affreux résultats de l’éloignement de Dieu. « Il brûla ses fils par le feu, selon les abominations des nations » (2 Chron. 28 ). Comme c’est terrible ! L’homme ne peut pas se détourner de Dieu, sans se tourner vers Satan. « Et il sacrifiait et faisait brûler de l’encens sur les hauts lieux ». Et la nation alla avec lui dans ce culte des démons. Il fut livré en la main du roi de Syrie et en la main du roi d’Israël, qui le frappa en tuant un grand nombre d’hommes, « car ils avaient abandonné l’Éternel, le Dieu de leurs pères ».
S’étant ainsi éloigné de l’Éternel, il ajouta encore à sa méchanceté en demandant au monde de l’aider. « En ce temps-là, le roi Achaz envoya vers les rois d’Assyrie pour qu’ils lui aidassent ». Au lieu d’une aide, il arrive une détresse accrue — Juda fut fortement abaissé. Il avança plus loin dans la méchanceté. « Car Achaz dépouilla la maison de l’Éternel et la maison du roi et des chefs, et donna les dépouilles au roi d’Assyrie, mais il ne lui fut d’aucune aide ». Combien est rapide la course descendante ! « Et au temps de sa détresse, il ajouta aussi à son péché contre l’Éternel, lui, le roi Achaz ». Et telle est la course descendante de tout cœur qui s’éloigne du Dieu vivant. On ne peut jouer avec le péché. Puisse le Seigneur utiliser ces passages solennels, pour réveiller un esprit de veille et de dépendance chez tous les enfants de Dieu qui liront ces lignes.
« Et il sacrifia aux dieux de Damas qui l’avaient frappé, et il dit : Puisque les dieux des rois de Syrie leur sont en aide, je leur sacrifierai, et ils me seront en aide. Et ils furent sa ruine et celle de tout Israël ». Qui peut dire jusqu’où peut conduire l’éloignement de Dieu ? Remarquez la triste progression dans la course descendante d’Achaz. « Et Achaz rassembla les ustensiles de la maison de Dieu ; et il ferma les portes de la maison de l’Éternel, et se fit des autels dans tous les coins de Jérusalem ». Tel fut le triste chemin de l’éloignement de Juda — la vraie image de tout cœur qui s’éloigne de Dieu.
L’un des premiers pas, donc, dans cette marche vers le bas, fut de brûler les petits enfants de Juda dans le feu de Moloch. Oh, effrayante pensée pour le cœur des parents : le péché qui éloigne et la mondanité du croyant maintenant , peuvent, à moins que la grâce n’intervienne, sacrifier leurs enfants au feu éternel ! Le vrai chemin de la foi est très étroit et difficile. Le monde de Satan est là tout autour, de tous côtés. Se détourner, c’est amener les enfants dans les chemins du destructeur. Oh, pensez à cela, vous, parents qui conduisez vos enfants aux concerts et aux distractions de ce monde ; et pensez à cela tandis que ces petits yeux surveillent votre conduire dans la maison . Je crois que nous ne pouvons nous écarter de Dieu d’un seul pas sans faire du tort à nos enfants. Il est inutile dans ce cas, de prier pour leur conversion ; cela ne fait qu’endurcir leurs cœurs, si nous les conduisons nous-mêmes dans les chemins de Satan.
Ainsi, telle qu’était alors l’histoire du peuple de Dieu, telle est maintenant l’histoire de Ses enfants ; l’éloignement de Dieu ne peut qu’apporter misère et souffrance. La nudité et la captivité de Juda sont une image très frappante de la condition spirituelle de celui dont le cœur s’égare loin de Dieu. Les captifs furent en fait reconduits à la ville des palmiers, Jéricho. Elle était belle pour l’œil, mais elle était la cité de la malédiction (Jos. 6, 26 ). Il en est ainsi de l’enfant de Dieu. Si Satan vous a séduit, qu’importent les circonstances de la terre, entourées de beauté et d’abondance, c’est encore la cité de la malédiction. Lorsque l’enfant de Dieu, au lieu de retourner à son Père, s’enfonce encore dans l’obstination et le péché, c’est véritablement une chose affreuse : il peut rechercher du secours auprès du monde, mais tout est en vain.
L’Éternel l’abaisse ; et au temps de la détresse, il continue de pécher contre Dieu son Père ! Nous savons que tel est le chemin du cœur désespérément méchant de l’homme. Oh, combien cette image est vraie ! Quand l’enfant de Dieu cherche du secours dans ceci ou dans cela, il trouve la ruine au lieu d’un remède. Alors, les progrès sont rapides. Une partie du temps destiné à la prière, ou la lecture, est consacrée aux affaires ou au plaisir. L’occupation principale de l’esprit commence à s’emparer fortement et en secret de la personne ; le péché exerce alors un tel pouvoir que bientôt l’apogée est atteinte ; les portes sont fermées, les lampes sont éteintes : et tout ceci peut avoir lieu avec pourtant de grandes démonstrations de religion extérieure. « Et il ferma les portes de la maison de l’Éternel, et se fit des autels dans tous les coins de Jérusalem ». Combien de vrais enfants de Dieu aujourd’hui se trouvent dans un état semblable, au lieu de jouir d’un culte sans entrave dans la pleine lumière de la présence de Dieu. Il en est d’eux comme si les portes étaient fermées et les lampes éteintes.
Tel était alors l’état de Juda en chute, quand commença l’histoire de la restauration de Dieu par le moyen d’Ézéchias. On aurait pu penser que la situation était désespérée. La confession d’Ézéchias est très amère : « Car nos pères ont été infidèles, et ont fait ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, notre Dieu, et l’ont abandonné, et ont détourné leurs faces de la demeure de l’Éternel, et lui ont tourné le dos. Même ils ont fermé les portes du portique, et ont éteint les lampes, et n’ont pas fait fumer l’encens, et n’ont pas offert l’holocauste dans le lieu saint au Dieu d’Israël… » (2 Chron. 29, 6-9 ). C’est ainsi qu’il se prosterne, et les sacrificateurs et les Lévites avec lui, sous le châtiment de la main de Dieu. Cet heureux brisement de cœur devant l’Éternel est un signe certain de restauration.
Ces paroles pourraient décrire l’état de mon lecteur. Vous pouvez vous souvenir des jours de votre jeunesse spirituelle, quand la présence de votre Dieu et Père était votre demeure et votre joie ; dans la lumière de cette présence, vous saviez alors que le sang de Jésus Christ vous avait purifié de tout péché . Oh, combien il était doux pour vous de répandre votre cœur devant Dieu, en louanges et en actions de grâce. Eh bien ! maintenant ! qu’en est-il maintenant ? Vous pouvez avoir été actif dans la religion extérieure, comme Achaz. Mais, dans le secret, vous êtes-vous tourné vers le péché, le monde ou Satan ? Votre cœur et votre œil se sont-ils détournés du Seigneur ? Est-ce l’obscurité ? Avez-vous pratiquement fermé la porte de la présence du Seigneur, à l’heureuse et sainte liberté d’entrer avec hardiesse, par le sang de Jésus , dans les lieux saints, au-dedans du voile ? Est-ce le lieu où vous adorez (Héb. 10, 1-23 ) ? Ou bien, quant à ce qu’éprouve votre âme, la porte est-elle fermée et les lampes éteintes ? Mon lecteur peut dire : « Cela est vrai, mais c’est bien au-dessous de ce qui me concerne. Il me semble que j’ai parcouru tout le chemin du péché et de l’éloignement de Juda. Ma chute a commencé d’une manière si imperceptible, que je ne m’en suis pas rendu compte avant que mon pauvre cœur soit entravé par les idoles. Je me suis éloigné du Seigneur. J’ai cessé de prier, car je ne pouvais pas supporter de maintenir une apparence mensongère. J’ai plongé dans le péché, et, oh ! aucune parole ne peut décrire mon angoisse et ma misère ; car alors, tout a semblé être contre moi. Rien ne peut me soulager ou me consoler. J’ai essayé le monde sous toutes ses formes, mais il ne m’a pas secouru. En vérité, je suis descendu bas, si bas, que je n’ai maintenant aucun espoir d’amélioration ». Si tel devait être l’état de mon lecteur, puisse Dieu agir avec lui comme Il a agi avec Juda en chute. Aussi certainement qu’Il a alors agi en châtiment envers Son peuple, aussi sûrement Il châtiera maintenant l’enfant égaré. Puisse-t-il y avoir la même soumission du cœur brisé devant Lui. Oh, toi dont le cœur est brisé, tu peux aller hardiment au trône de la grâce : là les portes sont ouvertes et les lampes sont allumées (Héb. 4, 16 ).
Ce sujet exige qu’on parle clairement. Ce n’est pas de la simple théorie — le péché est une réalité ; la tentation est une réalité ; la faiblesse humaine est une réalité ; la chute est une réalité. Mais, béni soit Dieu, Sa grâce est une réalité qui abonde au-dessus de tout cela.
L’homme aurait dit : L’œuvre de restauration doit commencer par la mise en pièces des idoles, et la mise en ordre des choses extérieures. L’œuvre de Dieu en restauration commence dans le lieu très saint. Je crois que c’est là un principe très important. Le véritable travail de restauration doit commencer dans la présence de Dieu, qui est toujours le Père de l’enfant égaré. Bien que la nation ait renié l’Éternel Dieu, Il n’a pas renié la relation dans laquelle Il était avec eux. De quelque manière que l’enfant de Dieu puisse maintenant renier et déshonorer sa relation d’enfant , Dieu ne peut jamais renier Sa relation de Père. Je n’ai jamais vu cela d’une façon plus évidente que l’autre jour.
Je découvris que mon compagnon de chemin de fer était, et avait été depuis longtemps, dans une profonde détresse de son âme. Il était chrétien depuis de nombreuses années ; et comme heureux adorateur au-dedans du voile, il avait longtemps joui des relations d’enfant dans la présence du Père. Mais il avait été surpris par le péché et plongé dans le désespoir. Oh, combien nous avons besoin de rester dans la dépendance de Dieu avec constance et vigilance.
Alors, j’ai essayé de le consoler de la manière dont mon Dieu m’avait souvent consolé, mais en vain. Il n’éprouvait aucun soulagement. Je n’arrivais pas à comprendre la situation, jusqu’à ce qu’une phrase l’expliquât tout entière. Il dit : « Je veux venir devant Dieu comme pécheur, et sentir mon péché devant Dieu ». La pensée vint avec une telle force — ceci n’est rien d’autre que de vouloir que Dieu renonce à Sa relation de Père. J’essayai de lui montrer que, si un Juif pécheur autrefois pouvait dire très justement : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi pécheur » , ainsi qu’un pécheur réveillé maintenant, l’enfant qui a péché peut, et doit, venir devant Dieu, non pas comme un pécheur sous la culpabilité et la condamnation, mais comme un enfant fautif, en toute confiance, auprès d’un Père toujours aimant.
Si un croyant pèche, le Nouveau Testament ne dit pas qu’il a un avocat auprès de Dieu . Non, mais : « Mes enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste » (1 Jean 2, 1, 2 ). Quelle grâce incomparable est celle-ci ! Quelle relation ! Rien ne peut la rompre ! C’est la connaissance de cette relation, même quand le croyant a péché, qui brise le cœur et restaure l’âme. Jésus est la propitiation. Il a assuré ma sécurité, en portant ma faute et ma condamnation devant Dieu ; Il les a portées — portées jusqu’à s’écrier : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » . Comme pécheur devant Dieu, comme Son enfant racheté, je ne puis jamais me tenir à cette place. Revenir en arrière et, comme un pécheur inconverti, m’écrier : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur », et essayer de sentir ma faute comme pécheur devant Dieu, cela est certainement mettre de côté la pleine valeur de l’expiation, et, pour ainsi dire, chercher sa propre condamnation.
Est-il surprenant alors, que Dieu ne puisse reconnaître ce terrain ? Cela nierait entièrement le fondement sur lequel le chrétien se tient maintenant comme enfant . Si je pouvais une fois encore, me tenir à nouveau devant Dieu comme pécheur coupable et condamné, je serais perdu. Car Christ ne pourrait mourir de nouveau pour moi. Dieu soit béni, Il a porté une fois pour toutes mon péché et est mort pour moi. Je suis, par Sa mort, réconcilié avec Dieu. Il est désormais toujours mon Père. Et ma seule vraie place devant Lui, même si j’ai péché, est celle d’un enfant qui confesse son péché. Je crois que c’est l’ignorance de cette relation qui retient des multitudes dans la servitude et la misère.
Revenons donc à notre chapitre. Il est très remarquable que l’œuvre de restauration commence à la maison de l’Éternel. « Et les sacrificateurs entrèrent dans l’intérieur de la maison de l’Éternel, pour la purifier, et jetèrent dehors, au parvis de la maison de l’Éternel, toutes les impuretés qu’ils trouvèrent dans le temple de l’Éternel… Et ils commencèrent la sanctification le premier jour du premier mois, et au huitième jour du mois, ils vinrent au portique de l’Éternel » (2 Chron. 29, 16-17 ).
Mon frère en Christ, nous avons un grand souverain Sacrificateur qui ressuscita d’entre les morts le premier jour de la semaine, oui, le premier des mois pour nous, et qui apparut à nouveau aux siens, timides et faibles, le huitième jour. Ce souverain Sacrificateur béni est entré dans le lieu le plus saint de la maison de l’Éternel. Je ne parle pas d’un lieu pour l’adoration sur la terre. « Car le Christ n’est pas entré dans des lieux saints faits de main, copie des vrais, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu » . Oh ! mon frère, le péché t’a-t-il fait gémir ? Regarde en haut ; là est Celui qui vit, qui a été une fois percé, une fois mort pour tes péchés. Le Dieu Très-saint, ton Père, voit ce corps qui fut une fois brisé sur la croix, et Il entend l’intercession de ton juste Avocat. Oh ! combien peu celui qui s’est écarté pense-t-il à cette personne merveilleuse dans la gloire excellente où Il intercède pour lui. Mais c’est ainsi. Et où est l’homme, sur la terre, qui pourrait s’approcher de ce lieu très saint de lumière divine et de sainteté, autrement que par l’intercession vivante et la mort précieuse de cet homme glorifié en qui nous avons une parfaite sécurité, Christ le Seigneur ?
Oh ! vous qui errez, qui êtes tombés, désolés, affligés de votre chute, le lieu le plus sacré de Sa présence sainte vous est ouvert, car Celui qui a porté vos péchés est là. La grâce vous a largement ouvert les portes, et un Père qui vous aime vous y attend chaleureusement. Là, tout est lumière. J’entends quelqu’un dire : Impossible ! j’ai péché trop profondément. Comment pourrais-je être heureux dans une telle sainteté et une telle lumière ? Car il arrive souvent qu’un enfant de Dieu en chute reconnaisse qu’il y a une pleine grâce pour un pécheur inconverti, et en même temps lui — comme enfant, ou plutôt oubliant qu’il est un enfant par grâce — s’efforce de trouver quelque chose à apporter à Dieu pour être restauré. Mais quelle est l’étape suivante de la restauration de Juda ?
« Et le roi Ézéchias se leva de bonne heure, et assembla les chefs de la ville, et monta à la maison de l’Éternel. Et ils amenèrent sept taureaux, et sept béliers, et sept agneaux, et sept boucs en sacrifice pour le péché, pour le royaume, et pour le sanctuaire, et pour Juda. Et le roi dit aux sacrificateurs, fils d’Aaron, de les offrir sur l’autel de l’Éternel ». Il n’y en avait pas trois, ou cinq, ou six, mais selon le nombre hébreu de la perfection, sept , de chaque espèce, qui furent égorgés, et leur sang aspergé sur l’autel. Combien tout dépend de notre réception du témoignage de Dieu, à la parfaite valeur de la seule offrande préfigurée par ces sacrifices. C’est le seul terrain de la restauration et de l’adoration. À l’instant où je crois, mon âme est restaurée. Le témoignage de Dieu fut clairement exprimé dans ces ombres : « Le roi et la congrégation posèrent les mains sur eux », sur les boucs pour le sacrifice pour le péché, en signe d’identification, comme Dieu l’avait ordonné dans la loi. Et Ses paroles étaient des plus claires : « et il lui sera pardonné » (Lév. 4, 20, 26, 31, 35 ).
Ils savaient qu’il en était ainsi ; car pourquoi auraient-ils douté de la Parole de Dieu ? Et quand l’égaré est ainsi ramené à Dieu son Père, la Parole de Dieu pour lui est tout aussi claire : « Le sang de Jésus Christ son Fils, nous purifie de tout péché » (1 Jean 1, 7 ). Pourquoi douterait-il donc ? « De tout péché » ». Ce sont de merveilleuses paroles de consolation.
« Et Ézéchias dit d’offrir l’holocauste sur l’autel ; et au moment où commença l’holocauste, le cantique de l’Éternel commença, et les trompettes avec l’accompagnement des instruments de David, roi d’Israël » (v. 27 ). Quel changement ! Il est ainsi répondu au profond besoin de l’âme ; non pas en regardant à soi-même, ni par l’amélioration de soi-même. Mais Dieu place devant nous la seule offrande de Christ. L’holocauste présente la perfection de Sa personne sans tache, et le dévouement de Son cœur en s’offrant volontairement à Dieu. Et au moment où nous voyons cela, le cantique de l’Éternel commence et continue. Et le résultat est que le cœur se prosterne en adoration. Qu’y a-t-il là pour entraver la joie et l’adoration, quand je vois qu’Il m’a aimé et s’est livré Lui-même pour moi — qu’Il a répondu parfaitement à mes péchés — non pas à quelques-uns d’entre eux, mais à tous — qu’Il s’est identifié Lui-même avec moi ?
Oui, c’est Christ que l’Esprit place devant celui qui est tombé, et dès le moment où Il est vu de nouveau, l’âme chante de joie. Pensez à la profondeur de la chute de Juda ; et cependant voyez maintenant l’effet de ces sacrifices, qui n’étaient que des ombres. Quelle joie, et quelle profonde adoration ! Mon frère, si loin que tu puisses t’être éloigné, il y a certainement le pouvoir, dans le sang précieux, pour t’amener, adorateur purifié, dans la présence même de Dieu. Il y a quelque chose d’indiciblement doux, lorsque l’âme restaurée se prosterne et adore. Et alors, ils se consacrèrent eux-mêmes et vinrent avec des offrandes d’action de grâce. Certainement, rien n’est plus doux pour notre Dieu que les louanges. Il voudrait que nos cœurs soient remplis de joie. La joie d’Ézéchias et de tout Juda ne nous fait-elle pas honte ? Ils n’avaient que des offrandes, des ombres qui annonçaient ce qui était à venir ; mais nous avons la pleine connaissance de la vraie offrande du corps de Christ ; et pourtant, qu’il y a peu de véritable joie, d’adoration et d’actions de grâces. Oui, beaucoup de chrétiens ne connaissent jamais la joie et la certitude qu’avaient ces Juifs.
L’étape suivante (2 Chron. 30 ) est la célébration de la Pâque — se nourrir de l’agneau en souvenir de la rédemption. Ainsi, « ils mangèrent pendant les sept jours les offrandes de la fête, sacrifiant des sacrifices de prospérités et exaltant l’Éternel, le Dieu de leurs pères » (2 Chron. 30, 22 ). Quel spectacle que celui-là : Juda en chute se nourrissant de l’Agneau avec une grande joie. Cela ne nous montre-t-il pas que Christ est non seulement l’objet de la foi pour celui qui s’est égaré, mais en même temps la nourriture pour l’âme ? Il n’est pas question de fruits ou d’œuvres. C’est tout Christ. « Et il y eut une grande joie à Jérusalem ; car depuis les jours de Salomon, fils de David, roi d’Israël, rien de semblable n’avait eu lieu à Jérusalem ». Oh, de quelle abondance de merveilleuse grâce cela parle au pauvre égaré ! La présence de l’Éternel est toujours accessible. Le sang précieux parle toujours de parfaite paix. Le message va en toute hâte pour inviter à venir se nourrir de l’Agneau de Dieu. Ils célébrèrent encore sept jours. Oui, Celui qui est notre parfait sacrifice est aussi notre parfaite nourriture. Nous n’avons besoin de rien d’autre que Son propre sang pour ôter nos péchés. Nous n’avons besoin de rien de plus que Sa propre personne, pour nourrir nos âmes.
« Et lorsque tout cela fut terminé, tout ceux d’Israël qui se trouvèrent là, s’en allèrent par les villes de Juda, et brisèrent les statues, et abattirent les ashères, et démolirent les hauts lieux » (chap. 31, 1 ). Ceci est l’ordre selon Dieu. Le cœur d’un enfant égaré doit être brisé par la main de grâce et pourtant de discipline de son Père (Héb. 12, 5-8 ). L’âme doit être amenée en Sa présence, dans la pleine compréhension de la parfaite valeur du sang de Jésus. Puis, remplie de joie, alors elle loue et adore. Puis elle se nourrit de Christ avec un cœur joyeux. Et enfin — mais pas avant — quand tout ceci est fini — ils mirent en pièces les statues et démolirent les hauts lieux, « jusqu’à ce qu’ils eussent tout détruit ». Ce n’est qu’en la présence de Dieu, en nous nourrissant de Christ avec joie et bonheur, que nous pouvons avoir la force de mettre en pièces toutes les idoles dans lesquelles nos cœurs pourraient se confier.
La grâce prépare d’abord le repas. « Lors donc qu’ils eurent dîné, Jésus dit à Simon Pierre : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ne font ceux-ci ? ». L’homme dirait à l’égaré : Aimes-tu Jésus ? Si oui, viens dîner en Sa présence. Ce n’est pas la manière de notre précieux Seigneur avec Son faible disciple. Ainsi la confiance en soi de Pierre fut brisée. Il faut qu’il y ait confession. Ce fut quand les fils de Juda eurent célébré la fête qu’ils firent confession à l’Éternel, le Dieu de leurs pères (2 Chron. 30 ).
C’est la connaissance de cette précieuse grâce de Dieu qui donne la force pour porter du fruit. L’enfant égaré n’a pas plus de capacité de porter du fruit que le pécheur mort. Le fruit ne peut provenir que d’un esprit tranquille en communion avec Christ. Il en était ainsi en 2 Chroniques 31 . Les sacrifices étant achevés, l’âme fut remplie de joie, la joie de la communion et de la louange. Les idoles sont mises en pièces et alors, il y a une abondance de fruit. « Et quand la parole du roi se répandit, les fils d’Israël apportèrent en grande quantité les prémices ». Oui, telle était l’abondance des dons, que les prémices durent être mises en monceaux. « Et Ézéchias et les chefs vinrent et virent les monceaux, et ils bénirent l’Éternel et son peuple Israël » (v. 8 ).
Ainsi ces chapitres placent devant nous en type, les voies de grâce de Dieu envers Son enfant errant. C’est la sacrificature de Jésus au-dedans du voile, pour nous, basée sur la pleine valeur de Son sang quant à tous nos péchés passés, présents et futurs — tous ont été portés, parfaitement portés par Lui. L’âme qui est conduite à comprendre ceci, dans la présence de Dieu, est remplie d’amour, de joie et de louange ; oui, elle se nourrit avec une joie indicible de Christ, l’Agneau de Dieu. Cela donne la force pour la sanctification pratique. Et dans la séparation pour Dieu, toutes les idoles sont brisées. Tout était stérilité et ténèbres ; tout est maintenant lumière et fruit produit. Oh, toi qui t’es égaré ! Dieu est toujours ton Père — Sa présence est toujours ta maison. Jésus plaide toujours pour toi. Son sang parle toujours de paix. Il dit toujours : « Venez, dînez ». Oh, médite sur cet amour inaltérable ! Retourne vers ton Père : tu Le trouveras prêt à te recevoir, comme aux jours du premier amour. Plus le cœur se repose sur Sa grâce, plus tu pourras librement Le confesser. Sa joie sera ta force, et en elle, tu briseras toutes les idoles. Et nourri de Lui et demeurant dans Sa présence, le fruit abondera à Sa louange.
Il est très instructif de remarquer l’enseignement de ces chapitres, après la restauration et la bénédiction de Juda. « Après ces choses et cette fidélité » (32, 1 ). Bien, aurait-on pu penser, tout était terminé — les idoles brisées, et une abondance de fruit et de bonnes œuvres. L’enfant de Dieu pourrait avoir la même pensée, après la pleine restauration dans la joie et la communion, se nourrissant de Christ, séparé de toutes les idoles, entrant hardiment au-dedans du voile, son âme s’appuyant sur le sang précieux de Christ, saisie du sens de la grandeur de l’œuvre accomplie de Christ, jusqu’à ce qu’il se prosterne dans l’adoration reconnaissante, oui, se nourrissant avec une joie indicible du précieux Agneau. Mais, ah ! « après ces choses et toute cette fidélité ». Oui, une fois établi dans l’indicible grâce de Dieu, c’est alors, pourrait-on dire, que commence la lutte de la guerre. « Sankhérib, roi d’Assyrie, vint et entra en Judée, et campa contre les villes fortes, et il pensait en forcer l’entrée ». Il est important de garder cela à l’esprit.
De la même manière, souvent dans des périodes de très doux bonheur, Satan conduit ses armées pour nous assiéger, attentif à toute occasion de nous gagner à lui. C’est très étrange, mais nous nous apercevons souvent que nous sommes moins sur nos gardes dans les temps de bénédiction que dans les autres. « Et quand Ézéchias vit que Sankhérib venait, et qu’il se dirigeait contre Jérusalem pour lui faire la guerre, il tint conseil avec ses chefs et ses hommes forts pour arrêter les sources qui étaient en dehors de la ville ; et ils lui aidèrent » (v. 3 ). Enfant de Dieu, ne te trompe pas, Satan veut combattre. Il peut amener des armées d’esprits méchants contre toi (Éph. 6 ). Il peut amener des troupes d’hommes contre toi (Job 1 ). Il peut harasser par de mauvaises pensées, comme des dards enflammés. Veux-tu être victorieux comme Ézéchias ? Coupe alors les ressources de l’ennemi. Qu’il est triste que le croyant puisse aider l’ennemi en lui fournissant les armes de la tentation. Ah ! pourquoi fournirais-tu de l’eau aux rois d’Assyrie ? En arrêtant les sources, le peuple disait : « Pourquoi les rois d’Assyrie viendraient-ils et trouveraient-ils des eaux abondantes ? ».
Et prends garde, de peur que quand Satan viendra, il ne trouve trop d’occasions de te tenter et de te harasser. Coupe tout ce qui donne prise à Satan. « Et il s’encouragea, et bâtit toute la muraille où il y avait des brèches ». En des temps de conflits, qu’il est nécessaire d’être fortifié en puissance quant à l’homme intérieur ! Aujourd’hui, le mur de séparation entre le monde et l’Assemblée a été tristement abattu. Si l’âme veut avoir la victoire, le mur doit être reconstruit. Oui, de même qu’il « l’éleva jusqu’aux tours », le croyant doit bâtir le mur de séparation jusqu’aux tours de garde : et, comme Habakuk, il nous faut nous tenir sur la tour , certes, et nous garder de toute conformité avec le monde (Rom. 12 ).
Les paroles d’Ézéchias ici sont très belles. « Fortifiez-vous et soyez fermes ; ne craignez point et ne soyez point effrayés devant le roi d’Assyrie et à cause de toute la multitude qui est avec lui ; car avec nous, il y a plus qu’avec lui : avec lui est un bras de chair ; mais avec nous est l’Éternel, notre Dieu, pour nous aider et pour combattre nos combats. Et le peuple s’appuya sur les paroles d’Ézéchias, roi de Juda » (v. 7, 8 ). Et s’ils s’appuyèrent ainsi sur ses paroles, ne pouvons-nous pas nous-mêmes, nous reposer sur les paroles de Dieu ? « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » . Telle est la grande ancre de l’âme quand nous passons par la bataille : « Dieu est pour nous ».
Si nous comparons ce récit, dans le livre des Chroniques, avec le récit en 2 Rois 18 , nous voyons que le meilleur aspect y est consigné. Dans les Rois, nous voyons ce qu’Ézéchias était en lui-même. Les trésors du sanctuaire furent donnés au roi d’Assyrie ; oui, il « dépouilla les portes du temple de l’Éternel et les piliers qu’Ézéchias, roi de Juda, avait recouverts d’or ; et il les donna au roi d’Assyrie » (2 Rois 18, 15, 16 ). Dans les Chroniques, nous voyons plutôt ce que Dieu rapporte à son sujet. Précieuse grâce ! tandis que nos péchés et nos défaillances sont effacés, le don d’une coupe d’eau froide en Son nom est enregistré en haut. Vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes tentations , dit-Il à ceux qui étaient trop assoupis pour veiller une heure.
La fermeture des eaux, la construction du mur, la confiance de la foi : tels sont les détails que l’Esprit note au sujet d’Ézéchias. Et pourtant, après cela, vinrent les armées de Sankhérib pour prendre Jérusalem. Ésaïe, qui prophétisait en ce temps, donne un récit complet de la rage et des blasphèmes de cet ennemi de Dieu. Que l’enfant de Dieu ne quitte pas l’armure en supposant que le combat est terminé — nous combattons contre les puissances spirituelles qui sont dans les lieux célestes. Ézéchias luttait contre des hommes méchants dans des lieux terrestres. Son combat n’était qu’un type du nôtre. Les villes de Juda furent prises (És. 36, 1 ). Ceci semblait très triste après tant de joie et de louanges. Et tristes, en vérité, sont les ravages que Satan fait souvent, même parmi les plus spirituels des enfants de Dieu. Ézéchias avait cédé dans la question de l’or des piliers.
L’or recouvrant la pierre et le bois était un type frappant de Christ, notre protection et notre justice. Nous sommes maintenant vus par Dieu, quant à notre position, revêtus de Christ, « accomplis en lui » (Col. 2 ), et nous devrions pratiquement revêtir le Seigneur Jésus devant les hommes. Mais abandonnons seulement un tout petit peu à Satan en dépouillant Christ, nous découvrirons qu’au lieu de satisfaire le diable, il en tire aussitôt avantage et redouble ses attaques. Supposez que le croyant se trouve dans une compagnie mondaine, il sent sous la surface qu’il y a de l’inimitié contre Christ. Revêtir Christ serait une insulte — Satan murmure : « Vous feriez mieux de ne pas parler de Christ ici ». Si vous l’écoutez, vous faillissez et vous en éprouverez assurément du dommage. Lequel d’entre nous n’a pas fait cette expérience à ses dépens ? Avoir revêtu Christ hardiment, quoique humblement, aurait assuré la victoire.
Cette tentation est très commune. Satan cherche d’abord à détourner nos pensées de Christ, et ensuite, que nous soyons tellement occupés de nous-mêmes et de nos défaillances, qu’il puisse nous persuader de faire de moins en moins profession du Seigneur béni que nous aimons. Il ne peut détruire la foi ; quels que soient les avantages qu’il obtienne, chez un véritable enfant de Dieu, il y a toujours la confiance en Lui. Cela mit le Rab-Shaké dans une rage insensée, et il dit : « Quelle est cette confiance que tu as ? » (És. 36, 4 ).
Oh ! elle est terrible, l’armée de l’enfer que Satan conduit en un tel moment, pour éprouver la foi des enfants de Dieu. Les menaces, les blasphèmes, les moqueries de la rage du Rab-Shaké sont une image exacte de l’inimitié de Satan. « Vous ne lui répondrez pas », commanda Ézéchias (2 Rois 18, 36 ). Tous ne passent pas par cet orage et cette tempête. Il est bon pour ceux qui le font, de se souvenir que l’épreuve de leur foi est plus précieuse que celle de l’or . Quand on eut lu au roi cette méchante lettre impie, il « monta dans la maison de l’Éternel ; et Ézéchias la déploya devant l’Éternel ». On voit deux points d’une immense valeur pour l’âme éprouvée, dans la conduite d’Ézéchias pendant cette rude épreuve. « Vous ne lui répondrez pas », et « il la déploya devant l’Éternel ». Silence et prière . Quand Satan lance un déluge de questions infidèles, ne lui répondez pas, mais déployez tout devant le Seigneur. En un tel moment, rien ne peut soutenir l’âme, sinon la plus entière dépendance de Dieu.
De même que le Rab-Shaké parlait des nations environnantes, Satan montre celui-ci et celui-là ; ceux-ci professaient avoir été les serviteurs de Dieu, et où sont-ils ? « Et vous n’êtes pas meilleurs, dit-il. Vous feriez mieux d’abandonner toute profession de Christ et faire une alliance avec moi — rejeter la crainte de Christ ». Ne lui répondez pas ; venez devant Dieu en prière. La prière de cette âme éprouvée est très belle : « Éternel, Dieu d’Israël, qui es assis entre les chérubins, toi, le même, toi seul tu es Dieu ». Oh ! c’est un lieu béni où aller, devant le propitiatoire, et d’y contempler Dieu. « Éternel ! incline ton oreille et écoute. Éternel ! ouvre tes yeux et vois ; et écoute les paroles de Sankhérib, qu’il a envoyées pour outrager le Dieu vivant… » (v. 16-20 ). Et l’Éternel entendit et Il sauva et Il délivra. L’ange de l’Éternel frappa le camp de l’Assyrien. Oh ! quel soulagement pour l’âme ballottée quand elle est ainsi transportée à travers des torrents de tentation.
Mais le chemin de l’enfant de Dieu ne s’achève pas là. Il peut avoir appris la valeur de la rédemption, il peut avoir été restauré par l’intercession de son Avocat, pour la communion dans la présence la plus intime de Dieu. Il peut s’être longtemps nourri de Christ, le pain de vie. Il peut alors avoir mis en pièces les idoles. Il peut avoir abondé dans les bonnes œuvres. Il peut alors avoir traversé une ardente épreuve. Ézéchias avait traversé tout cela en figure ; mais il devait encore apprendre la leçon de la mort. Il en est de même pour le chrétien : il peut avoir passé par toutes ces choses, sans que cependant la leçon de la mort du vieil homme ait été apprise. Lisons maintenant Ésaïe 38 .
« En ces jours-là, Ézéchias fut malade à la mort », et la parole de l’Éternel pour lui est : « Tu vas mourir et tu ne vivras pas ». Oui, après toute la jouissance bénie de Christ dont nous venons de parler, ne rien trouver en soi-même, dans le vieil homme, sinon la corruption et la mort. En vérité, cela fait que le croyant qui n’a pas appris la leçon de la mort et de la résurrection, s’écrie : Misérable homme que je suis , qui me délivrera ? Ah ! le vieux moi , le vieux « je », doit mourir, doit périr, doit tourner sa face contre la muraille. Pauvre Ézéchias, il tourna sa face contre la muraille et versa beaucoup de larmes. Comme pour Job autrefois, cela fait apparaître le levain de la propre justice. « Éternel ! souviens-toi, je te prie, que j’ai marché devant toi en vérité et avec un cœur parfait, et que j’ai fait ce qui est bon à tes yeux. Et Ézéchias versa beaucoup de larmes ».
Oh ! c’est un travail pénible que d’apprendre honnêtement la leçon de la mort de la chair. La rage du Rab-Shaké au-dehors n’est qu’une petite affaire en comparaison de la pleine découverte de la mort intérieure. Quel deuil et quelle langueur en secret. Au lieu de la paix, Ézéchias eut une grande amertume. Un nouveau troisième jour de vie est accordé à Ézéchias. En un mot, la mort et la résurrection sont la leçon solennelle et en même temps précieuse de ce chapitre. Ce récit nous rappelle l’ordre de l’épître aux Romains. Après qu’aient été exposées les leçons de la justice, de la rédemption et de la justification du chapitre 6 , celles du chapitre 7 sont nécessaires pour nous introduire dans cette pleine vérité bénie, qu’il n’y a en Christ aucune condamnation (chap. 8 ). Je n’hésite pas à dire que bien que cette leçon de la mort et de la résurrection soit la plus difficile à apprendre, hélas ! combien peu l’apprennent ; elle est cependant la leçon la plus bénie de l’Esprit de Dieu.
Il est vraiment béni d’apprendre la valeur de ce sang précieux qui nous amène à Dieu. Se nourrir de Christ avec joie et bonheur ; avoir la force de mettre les idoles en pièces, et de goûter ainsi la douceur de la grâce qui restaure de façon à abonder dans les bonnes œuvres ; être soutenu par Dieu en traversant d’ardents conflits. Mais apprendre que nous sommes morts avec Christ et ressuscités avec Lui et « qu’il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus » . Et que si nous sommes ainsi justifiés, il ne peut plus y avoir de condamnation et de séparation. Oh ! mon frère en Christ, ceci , c’est la leçon que Dieu le Saint Esprit veut te faire apprendre ; et cette vérité oubliée est le fondement même de la doctrine chrétienne, telle que l’enseigne le Nouveau Testament.
Lisez les chapitres 6 et 7 des Romains , et méditez sur ce qu’implique notre mort avec Christ et notre résurrection avec Lui. C’est la clef céleste qui ouvre toute la vérité de l’évangile. On ne peut jouir d’une paix certaine et vraie avec Dieu là où ces choses ne sont pas connues. Plus sous la loi — la puissance de la mort — mais sous la grâce, portant du fruit pour Dieu dans la puissance d’une vie de résurrection. « Morts avec Christ » (Rom. 6, 8 ). « Ressuscités ensemble avec Christ » (Col. 2, 12 ). Ah ! cela donne une paix que la rage de l’adversaire ne peut jamais ébranler.
Mais, comme mon propos en écrivant cet article était principalement de m’adresser à celui qui s’est éloigné, si tel était mon lecteur, laissez-moi vous prendre par la main et vous conduire en la présence de votre Père. Vous êtes peut-être prêt à dire : « Cela ne sert à rien, tout est ténèbres. Mon soleil est descendu de dix degrés sur le cadran solaire d’Achaz l’égaré ». Eh bien ! Dieu vous donnera ce signe — Il le fera retourner en arrière. Comme nous savons que ce n’est pas réellement le soleil qui descend, mais le monde qui se détourne du soleil, il en est ainsi du chrétien maintenant : Jésus, son soleil de justice, est toujours le même ; c’est lui qui se détourne : et selon le degré de son égarement, ainsi est l’obscurité de sa nuit. Il restaure mon âme , et tout est lumière. Venez donc. Vous avez erré, vous avez péché. La louange est abandonnée ; les portes sont fermées et les lampes éteintes. Je ne voudrais pas dissimuler le fait ; pécher contre Dieu votre Père rend le péché plus terrible. Sentez-vous cela ? Les souffrances de Juda à cette époque étaient une image fidèle de votre propre éloignement de Christ.
Mais regardez maintenant au-dedans du voile. Quel avocat ! « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; et lui est la propitiation pour nos péchés » . Il n’est pas dit : Si un homme se réforme et mérite un avocat. Non ; « si ». Et quel « si » ! « Si quelqu’un a péché ». Une grâce illimitée pour faire face au besoin de celui qui est tombé ! « Et lui est la propitiation pour nos péchés ». Dieu ne peut jamais oublier le Calvaire. Celui dont le sang a coulé et qui mourut est l’Avocat vivant et aimant. Écoutez ! Il plaide Son sang. Dieu est fidèle à la pleine valeur de ce sang précieux. Oh ! qu’est-ce qui entravera maintenant la pleine effusion de ton cœur en confession ? Il attend, Il se réjouit à pardonner. L’amour de Dieu — la tendresse, le sang de Christ. Fais-tu ta confession ? Dieu est fidèle. Oh ! t’es-tu confessé à Lui ? Alors, dans la certitude de la fidélité de Dieu, tu es pardonné et purifié (1 Jean 1, 9 ).
Souviens-toi des sept taureaux. Oh ! médite bien sur le sacrifice de Jésus — ce seul parfait sacrifice pour les péchés — tous tes péchés. Pense à cet amour volontaire. Je pense que le cantique du Seigneur commence dans ton cœur. Oui, tu peux chanter encore et t’incliner en adoration, action de grâces et louange. Toi, qui es restauré, tu es bienvenu auprès de Dieu. La table est dressée. Jésus dit : « Faites ceci en mémoire de moi » . Dans une douce communion, nourris-toi de l’Agneau. Oui, mange encore et encore. Ton cœur est-il rempli de Christ ? Oh ! toujours avec bonheur, mange encore ; demeure en Lui. Maintenant, brise les idoles. Suis Jésus de cœur et d’âme. Voici coupé un lien qui t’attirait vers le monde — voilà une idole détruite, qui détournait ton cœur de Christ. Frappe encore et n’épargne pas. Que Dieu t’accorde une entière séparation pour Lui. Et maintenant, qu’il y ait des fruits. Il te réclame, corps, âme et esprit.
Donne-Lui tout. Recherche Sa seule gloire. Cherche à Lui plaire — l’obéissance de la foi — le service d’amour. Oh, combien cela est doux ! Mais prends garde de ne pas t’enfler : des torrents de tentation sont devant toi. Tu dois marcher droit à travers une armée d’hommes rageurs et de démons — hommes et démons qui haïssent ton Christ et haïssent Sa vérité. Ne leur réponds pas. Prie beaucoup. Il n’y a de sécurité que dans une entière confiance en Dieu. « Avec nous est l’Éternel, notre Dieu » (2 Chron. 32, 8 ). Les résolutions humaines peuvent toutes défaillir à l’heure de la tentation ; mais Dieu ne fera jamais défaut à l’âme qui se confie en Lui. Quelle paix tranquille cela donne de savoir que Dieu est pour nous, et Dieu avec nous. On ne peut jamais jouir de ces choses avec une mauvaise conscience. Cette pensée est certainement horrible : tolérer un mal connu alors que Dieu est pour nous — que Dieu est avec nous. Quoi donc ! l’enfant de Dieu chérirait un péché secret et aurait l’approbation de Dieu ? Impossible !
Que mon lecteur ne se trompe pas : Si tu veux remporter la victoire sur l’ennemi, aucune idole ne peut être tolérée. Ton cœur ne peut s’appuyer sur personne d’autre que Dieu. « Fortifiez-vous et soyez fermes ; ne craignez point et ne soyez point effrayés ». Satan peut venir contre toi comme Sankhérib ; il peut rugir au sujet de tes fautes passées ; il peut essayer de t’effrayer par le danger présent. Pauvre personne tremblante, prends courage ; Dieu est pour toi, Dieu est avec toi. Ah ! et s’Il tourne ta face vers la muraille et te montre la profonde corruption de ton ancienne nature, même cela agira pour ton plus grand bien. C’est un travail difficile d’abandonner sincèrement la vie du vieil homme. « Éternel ! souviens-toi, je te prie, que j’ai marché devant toi en vérité et avec un cœur parfait, et que j’ai fait ce qui est bon à tes yeux. Et Ézéchias versa beaucoup de larmes » (És. 38, 3 ). Ceci est peut-être aussi le combat dans le cœur de mon lecteur. S’il en est ainsi, il n’est pas étonnant que vous ayez une grande amertume au lieu de la paix. Aucune plume ne peut décrire l’angoisse de ce cœur qui, alors qu’il cherche à être juste, ne trouve que la corruption, comme l’ulcère d’Ézéchias.
Pauvre lépreux ! il n’y a de soulagement que si tu te reconnais entièrement lépreux. Dans notre vieil homme, la nature humaine — oui, cette nature humaine tant vantée — il n’y a, moralement parlant, rien de sain de la plante des pieds au sommet de la tête — tout est ruine : blessures, meurtrissures et plaies vives . La croix bénie de Christ est la fin de cette ruine, et Sa tombe est son ensevelissement. Mon lecteur a-t-il bien médité sur le fait que Dieu est parfaitement juste, du fait de la mort de Christ sur la croix, quand Il agit dans une grâce et une miséricorde illimitées ? Même le croyant qui a longtemps parcouru le chemin fait bien de méditer sur ce fait. Si Dieu vous estime mort et ressuscité avec Christ, n’est-ce pas suffisant ? N’est-ce pas la fin de votre ancien moi devant Dieu — la fin complète du péché et de la malédiction ? Le jugement du Dieu très saint pleinement porté dans la mort, par Jésus, l’Agneau de Dieu sans tache ? Si tout cela est mis au crédit du plus faible croyant, alors il n’existe plus, quant à la condamnation. Il a été condamné et mis à mort dans la personne de son substitut.
Mais ce n’est pas tout. Si la mort de Christ est la fin de ma vieille nature en Adam, la résurrection de Christ est le commencement de ma nouvelle nature. Combien est simple l’évangile de Dieu ; combien il est différent de la confusion de l’homme. Mort avec Christ, ressuscité avec Christ. Ces deux faits règlent tout ce qui concerne la position, l’espérance et la marche. Quant à sa position, le croyant est simplement ce qu’est Christ — mort une fois, maintenant vivant pour toujours ; condamné une fois, maintenant aucune condamnation. Oui, la résurrection de l’un ne pourrait avoir lieu sans la garantie de l’autre. Ressuscité avec Christ. Le péché, la mort et la condamnation sont laissés derrière pour toujours. N’en est-il pas ainsi de Christ ?
Alors, n’en est-il pas ainsi de mon lecteur, s’il est ressuscité avec Christ ? Quelle justification que celle-ci ; combien elle va infiniment au-delà du simple pardon ! Nos péchés sont pardonnés par Son nom. Ceci est béni. Mais on est aussi ressuscité avec Christ, un avec Lui, accompli en Lui. Comme Il est, Lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde . — Justifiés comme Il est justifié ; tous d’un, Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés . Si vous demandez ce qu’est la justification, l’Écriture répond : « Il a été livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification » . « Qui intentera accusation contre les élus de Dieu ? — C’est Dieu qui justifie ; qui est celui qui condamne ? — C’est Christ qui est mort, mais plutôt qui est aussi ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous » .
Oui, mon lecteur, si vous comprenez clairement ce que c’est que d’être ressuscité avec Christ, la mort et le jugement derrière vous ; quant à votre position, elle doit être la position de Christ, non pas en gardant la loi sur la terre, mais comme ressuscité dans le ciel. Là où cette vraie et simple doctrine de la justification par la mort, et de l’unité avec Christ en résurrection, n’est pas connue, tout n’est que pitoyable confusion. Des hommes vous diront même que, bien que vous violiez la loi, Christ cependant l’a gardée, et par conséquent cela vous justifie — c’est-à-dire, Christ gardant la loi vous justifie de la violer. Ceci me semble être pure absurdité, et pire encore. Où l’Écriture parle-t-elle de Christ gardant la loi comme substitut, afin que le croyant, bien que la violant, puisse être justifié ? Je le demande, où ?
L’entière théorie est fausse et non scripturaire, et ceux qui l’enseignent ne peuvent s’appuyer sur l’Écriture, mais seulement sur l’opinion humaine, en guise de preuve. Si je suis sous la loi, son autorité ne peut être maintenue excepté en me maudissant. Elle dit à tous ceux qui sont sous la loi : « L’âme qui a péché, celle-là mourra » (Éz. 18, 20 ).
Oui, mort avec Christ, ressuscité avec Christ. Telle est la position du croyant, justifié de tout ce qu’il a été ; et justifié pour toujours en tout ce qu’il est maintenant, comme nouvelle création dans le Christ Jésus.
Et ceci est aussi la base de nos espérances. Il ne peut espérer dans l’amélioration de ce qui est ruiné et mort, et il ne le fait pas. Non, il attend Christ ressuscité et soupire pour le jour de la rédemption quand, rendu semblable à Lui, il Le verra comme Il est et sera comme Lui. « Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur » .
Oui, mon lecteur, bien loin que la loi morale régisse ta vie, elle se prouvera, comme Dieu la décrit — le ministère de la mort (2 Cor. 3, 7 ). Comme me le disait un jeune homme l’autre soir : « J’ai essayé pendant vingt-cinq ans de garder la loi, comme il m’avait été dit que je le devais, et je ne suis devenu que plus mauvais. J’étais résolu et je priais quand je me levais le matin, et avant la nuit je me sentais si mauvais que j’ai été presque désespéré ». Et ceci n’est-il pas l’effet général de la prédication moderne ? Maintenant, la règle de la marche est — mort avec Christ, ressuscité avec Christ. Et très certainement, la puissance de la marche est l’Esprit de Dieu. Mais cette marche par l’Esprit ne peut être, si vous êtes placé sous la loi, comme le dit l’Écriture : « Mais si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la loi » (Gal. 5, 18 ).
Mais mon lecteur pourrait dire : « Qu’est-ce que tout cela a à voir pour moi, en tant que pécheur restauré ? ». Cela a ceci à voir avec vous, que, si vous permettez à de faux docteurs de vous placer sous la loi, vous êtes assuré de pécher de nouveau. Il y a ici deux choses : l’homme voudrait vous mettre sous la loi, l’Esprit voudrait vous amener à Christ. Si vous êtes sous la loi, vous la violez, et vous êtes de nouveau entravé dans la servitude. Si vous êtes conduit par l’Esprit, vous portez le fruit de l’Esprit. Demanderez-vous : « Alors, je dois violer la loi ? Voulez-vous dire que je suis libre de pécher ? ». Qu’ainsi n’advienne (cf. Rom. 6 ) ! Mort avec Christ, ressuscité avec Christ. Êtes-vous mort avec Christ afin de pouvoir pécher ? Êtes-vous ressuscité avec Lui afin que vous puissiez pécher ? Ce modèle et cet exemple précieux, Christ ! Est-ce que regarder à Lui vous enseigne à pécher ?
Toi qui es mort et ressuscité, l’Esprit te conduit à Christ comme une créature nouvelle. Christ est tes délices. Quelle a été la règle de Sa sainte vie ? La volonté du Père. Non pas seulement la loi. La loi ne commandait pas ce qui s’est passé au Calvaire ; et pourtant là, le Bien-aimé a pu dire : « Voici, je viens pour faire ta volonté » . Que ton regard se repose sur cette sainte et obéissante personne. Puisse l’Esprit de Dieu te maintenir, tendant avec effort vers le but. Je le demande : Est-ce là une contradiction ? Non, c’est le chemin qui va resplendissant de plus en plus jusqu’au jour parfait — le chemin toujours haï de l’homme, mais bénis sont les pieds de celui qui y marche.
Mort avec Christ, ressuscité avec Christ. Pensées plus humbles quant à soi-même, pensées plus élevées quant à Christ. Comme enfant d’Adam, rien en moi sinon le péché, mais mort et enseveli ; comme enfant de Dieu, ressuscité avec Christ, Sa nature est la mienne, Lui-même est à moi, ma justice, ma sanctification, ma rédemption, mon tout et en tout !
Mais, oh ! Son amour, Son amour pour moi, autrefois perdu, maintenant retrouvé ; autrefois mort, maintenant revenu à la vie. Il m’a aimé et s’est livré Lui-même pour moi . Mon cœur connaît-il Son amour ? Alors, Sa volonté ne sera-t-elle pas mes délices ? Combien est douce l’obéissance de la foi qui agit par amour ! Ne pouvons-nous pas dire que nous L’aimons parce qu’Il nous a aimés le premier ? S’il n’y a aucune puissance pour obéir dans cette loi qui ne pouvait que me maudire si j’étais placé sous elle, cependant la puissance est dans le Consolateur béni qui soutient le cœur, dans le doux sentiment de cette grâce et de cet amour. Oh ! mon lecteur, es-tu racheté par le sang de Celui qui t’a aimé et s’est livré Lui-même pour toi ? Alors, Il réclame tout ton cœur . Il t’a donné une nouvelle nature, qui se réjouit en Lui ; Il t’a donné Son Saint Esprit, la source et la puissance du fruit pour Dieu.
« Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ, cherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; pensez aux choses qui sont en haut, non pas à celles qui sont sur la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu » (Col. 3, 1-3 ). Si vous vivez par l’Esprit, marchez aussi par l’Esprit . On ne peut jouir de la communion avec Dieu à moins de marcher dans la sainteté, et de produire le fruit de l’Esprit. Tandis que la vieille nature est tournée la face contre la muraille, puissions-nous apprendre à marcher doucement et humblement, en veillant et en priant, dans une dépendance sincère de Dieu, connaissant vraiment notre propre faiblesse, mais éprouvant aussi la puissance de Son Esprit. Puissions-nous être gardés des voies de ce siècle mauvais, de la corruption de notre mauvaise ancienne nature, et même des voies de l’Église professante. Ainsi, « contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit » .
Psaumes
Psaume de David.
23 ◊ 1 L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien.
◊ 2 Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me mène à des eaux paisibles.
◊ 3 Il restaure mon âme ; il me conduit dans des sentiers de justice, à cause de son nom.
◊ 4 * Même quand je marcherais par la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal ; car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton, ce sont eux qui me consolent.
◊ 5 Tu dresses devant moi une table, en la présence de mes ennemis ; tu as oint ma tête d’huile, ma coupe est comble.
◊ 6 * Oui, la bonté et la gratuité me suivront tous les jours de ma vie, et mon habitation sera dans la maison de l’Éternel pour de longs jours.
Romains
6 ◊ 1 Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ? ◊ 2 — Qu’ainsi n’advienne ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché ? ◊ 3 — Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort ? ◊ 4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. ◊ 5 Car si nous avons été identifiés avec lui dans la ressemblance de sa mort, nous le serons donc aussi [dans la ressemblance] de [sa] résurrection ; ◊ 6 sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché. ◊ 7 Car celui qui est mort est justifié du péché. ◊ 8 Or si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, ◊ 9 sachant que Christ, ayant été ressuscité d’entre les morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui. ◊ 10 Car en ce qu’il est mort, il est mort une fois pour toutes au péché ; mais en ce qu’il vit, il vit à Dieu. ◊ 11 De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le christ Jésus.
◊ 12 Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel pour que vous obéissiez aux convoitises de celui-ci ; ◊ 13 et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d’iniquité, mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme d’entre les morts étant [faits] vivants, — et vos membres à Dieu, comme instruments de justice. ◊ 14 Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce.
◊ 15 Quoi donc ! pécherions-nous, parce que nous ne sommes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce ? — Qu’ainsi n’advienne ! ◊ 16 Ne savez-vous pas qu’à quiconque vous vous livrez vous-mêmes comme esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour [la] mort, soit de l’obéissance pour [la] justice. ◊ 17 Or grâces à Dieu de ce que vous étiez esclaves du péché, mais de ce que [ensuite] vous avez obéi de cœur à la forme de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. ◊ 18 Mais ayant été affranchis du péché, vous avez été asservis à la justice ◊ 19 (je parle à la façon des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair). Car ainsi que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité pour l’iniquité, ainsi livrez maintenant vos membres comme esclaves à la justice pour la sainteté. ◊ 20 Car lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. ◊ 21 Quel fruit donc aviez-vous alors des choses dont maintenant vous avez honte ? car la fin de ces choses est la mort. ◊ 22 — Mais maintenant, ayant été affranchis du péché et asservis à Dieu, vous avez votre fruit dans la sainteté et pour fin la vie éternelle. ◊ 23 Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le christ Jésus, notre Seigneur.
7 ◊ 1 Ignorez-vous, frères, (car je parle à gens qui entendent ce que c’est que [la] loi,) que la loi a autorité sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? ◊ 2 Car la femme qui est soumise à un mari, est liée à son mari par [la] loi, tant qu’il vit ; mais si le mari meurt, elle est déliée de la loi du mari. ◊ 3 Ainsi donc, le mari étant vivant, elle sera appelée adultère si elle est à un autre homme ; mais si le mari meurt, elle est libre de la loi, de sorte qu’elle n’est pas adultère en étant à un autre homme. ◊ 4 C’est pourquoi, mes frères, vous aussi, vous avez été mis à mort à la loi par le corps du Christ, pour être à un autre, à celui qui est ressuscité d’entre les morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu. ◊ 5 Car, quand nous étions dans la chair, les passions des péchés, lesquelles sont par la loi, agissaient dans nos membres pour porter du fruit pour la mort ; ◊ 6 mais maintenant nous avons été déliés de la loi, étant morts dans ce en quoi nous étions tenus, en sorte que nous servions en nouveauté d’esprit, et non pas en vieillesse de lettre.
◊ 7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais je n’eusse pas connu le péché, si ce n’eût été par [la] loi ; car je n’eusse pas eu conscience de la convoitise, si la loi n’eût dit : « Tu ne convoiteras point ». ◊ 8 Mais le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises, car sans [la] loi [le] péché est mort. ◊ 9 Or moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie, et moi je mourus ; ◊ 10 et le commandement qui était pour la vie, a été trouvé lui-même pour moi pour la mort. ◊ 11 Car le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, me séduisit, et par lui me tua.
◊ 12 La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon. ◊ 13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi [la] mort ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur. ◊ 14 Car nous savons que la loi est spirituelle : mais moi je suis charnel, vendu au péché ; ◊ 15 car ce que je fais, je ne le reconnais pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique. ◊ 16 Or si c’est ce que je ne veux pas que je pratique, j’approuve la loi, [reconnaissant] qu’elle est bonne. ◊ 17 Or maintenant, ce n’est plus moi qui fais cela, mais c’est le péché qui habite en moi. ◊ 18 Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien ; car le vouloir est avec moi, mais accomplir le bien, [cela] je ne le trouve pas. ◊ 19 Car le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais. ◊ 20 Or si ce que je ne veux pas, moi, — je le pratique, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais c’est le péché qui habite en moi. ◊ 21 Je trouve donc cette loi pour moi qui veux pratiquer le bien, que le mal est avec moi. ◊ 22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur ; ◊ 23 mais je vois dans mes membres une autre loi qui combat contre la loi de mon entendement et qui me rend captif de la loi du péché qui existe dans mes membres. ◊ 24 Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ? ◊ 25 Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. Ainsi donc moi-même, de l’entendement je sers la loi de Dieu ; mais de la chair, la loi du péché.
Habakuk
2 ◊ 1 * Je me placerai en observation et je me tiendrai sur la tour, et je veillerai pour voir ce qu’il me dira, et ce que je répliquerai quand il contestera avec moi.
◊ 2 Et l’Éternel me répondit et dit : Écris la vision et grave-la sur des tablettes, afin que celui qui la lit puisse courir. ◊ 3 Car la vision est encore pour un temps déterminé, et elle parle de la fin, et ne mentira pas. Si elle tarde, attends-la, car elle viendra sûrement, elle ne sera pas différée. ◊ 4 Voici, son âme enflée d’orgueil n’est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. ◊ 5 Et bien plus, le vin est perfide ; [cet] homme est arrogant et ne se tient pas tranquille, lui qui élargit son désir comme le shéol, et est comme la mort, et ne peut être rassasié ; et il rassemble vers lui toutes les nations, et recueille vers lui tous les peuples. ◊ 6 Tous ceux-ci ne proféreront-ils pas sur lui un proverbe, et une allégorie [et] des énigmes contre lui ? Et ils diront : Malheur à qui accumule ce qui n’est pas à lui :… jusques à quand ? — et qui se charge d’un fardeau de gages ! ◊ 7 Ne se lèveront-ils pas subitement, ceux qui te mordront ? et ne s’éveilleront-ils pas, ceux qui te tourmenteront ? et tu seras leur proie. ◊ 8 Car tu as pillé beaucoup de nations, [et] tout le reste des peuples te pillera, à cause du sang des hommes et de la violence [faite] au pays, à la ville, et à tous ceux qui y habitent.
◊ 9 Malheur à qui fait un gain inique pour sa maison, afin de placer haut son nid, pour échapper à la main du malheur. ◊ 10 Tu as pris conseil pour [couvrir de] honte ta maison, pour détruire beaucoup de peuples, et tu as péché contre ta propre âme. ◊ 11 Car de la muraille, la pierre crie, et de la charpente, le chevron répond ! ◊ 12 Malheur à celui qui bâtit une ville avec du sang et qui établit une cité sur l’iniquité ! ◊ 13 Voici, n’est-ce pas de par l’Éternel des armées que les peuples travaillent pour le feu, et que les peuplades se lassent pour néant ? ◊ 14 Car la terre sera pleine de la connaissance de la gloire de l’Éternel, comme les eaux couvrent [le fond de] la mer. ◊ 15 Malheur à celui qui donne à boire à son prochain, — à toi qui verses ton outre, et qui aussi enivres, afin que tu regardes leur nudité ! ◊ 16 Tu t’es rassasié d’ignominie plus que de gloire ; bois, toi aussi, et découvre ton incirconcision ! La coupe de la droite de l’Éternel s’est tournée vers toi, et il y aura un honteux vomissement sur ta gloire. ◊ 17 Car la violence [faite] au Liban te couvrira, et la destruction qui effraya les bêtes, à cause du sang des hommes, et de la violence [faite] au pays, à la ville et à tous ceux qui y habitent. ◊ 18 De quel profit est l’image taillée, que l’ouvrier l’ait taillée ? [À quoi sert] l’image de fonte, enseignant le mensonge, pour que l’ouvrier se confie en sa propre œuvre pour faire des idoles muettes ? ◊ 19 Malheur à celui qui dit au bois : Réveille-toi ! — à la pierre muette : Lève-toi ! Elle, elle enseignerait ? Voici, elle est plaquée d’or et d’argent, et il n’y a aucun souffle au-dedans d’elle. ◊ 20 L’Éternel est dans le palais de sa sainteté :… que toute la terre fasse silence devant lui !
Hébreux
4 ◊ 1 — Craignons donc qu’une promesse ayant été laissée d’entrer dans son repos, quelqu’un d’entre vous paraisse ne pas l’atteindre ; ◊ 2 car nous aussi, nous avons été évangélisés de même que ceux-là ; mais la parole qu’ils entendirent ne leur servit de rien, n’étant pas mêlée avec de la foi dans ceux qui l’entendirent. ◊ 3 Car nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, comme il a dit : « Ainsi je jurai dans ma colère : S’ils entrent dans mon repos », bien que les œuvres aient été faites dès la fondation du monde. ◊ 4 Car il a dit ainsi quelque part touchant le septième jour : « Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres au septième jour » ; ◊ 5 et encore dans ce passage : « S’ils entrent dans mon repos ! » ◊ 6 Puis donc qu’il reste que quelques-uns y entrent, et que ceux qui auparavant avaient été évangélisés ne sont pas entrés à cause de leur désobéissance, ◊ 7 encore une fois il détermine un certain jour, disant, en David, si longtemps après : « Aujourd’hui », comme il a été dit auparavant : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » ◊ 8 Car si Josué leur avait donné le repos, il n’aurait pas parlé après cela d’un autre jour. ◊ 9 Il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu. ◊ 10 Car celui qui est entré dans son repos, lui aussi s’est reposé de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes propres. ◊ 11 Appliquons-nous donc à entrer dans ce repos-là, afin que personne ne tombe en imitant une semblable désobéissance. ◊ 12 Car la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. ◊ 13 Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire.
◊ 14 Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme [notre] confession ; ◊ 15 car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais [nous en avons un qui a été] tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. ◊ 16 Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun.
2 Chroniques
29 ◊ 1 * Ézéchias commença de régner étant âgé de vingt-cinq ans ; et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem ; et le nom de sa mère était Abija, fille de Zacharie. ◊ 2 Et il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, selon tout ce qu’avait fait David, son père. ◊ 3 La première année de son règne, au premier mois, il ouvrit les portes de la maison de l’Éternel, et les répara. ◊ 4 Et il fit venir les sacrificateurs et les lévites, et les assembla sur la place orientale, ◊ 5 et leur dit : Écoutez-moi, Lévites ! Maintenant, sanctifiez-vous, et sanctifiez la maison de l’Éternel, le Dieu de vos pères, et jetez la souillure hors du sanctuaire. ◊ 6 Car nos pères ont été infidèles, et ont fait ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, notre Dieu, et l’ont abandonné, et ont détourné leurs faces de la demeure de l’Éternel, et lui ont tourné le dos. ◊ 7 Même ils ont fermé les portes du portique, et ont éteint les lampes, et n’ont pas fait fumer l’encens, et n’ont pas offert l’holocauste dans le lieu saint au Dieu d’Israël. ◊ 8 Et la colère de l’Éternel a été sur Juda et sur Jérusalem, et il les a livrés à la vexation et à la destruction et au sifflement, comme vous le voyez de vos yeux. ◊ 9 Et voici, à cause de cela, nos pères sont tombés par l’épée, et nos fils, et nos filles, et nos femmes, sont en captivité. ◊ 10 Maintenant, j’ai à cœur de faire alliance avec l’Éternel, le Dieu d’Israël, afin que l’ardeur de sa colère se détourne de nous. ◊ 11 Maintenant, mes fils, ne soyez pas négligents, car c’est vous que l’Éternel a choisis, pour que vous vous teniez devant lui pour le servir, et pour être ses serviteurs et ceux qui lui offrent [ce qui se brûle sur l’autel].
◊ 12 Et les lévites se levèrent, Makhath, fils d’Amasçaï, et Joël, fils d’Azaria, d’entre les fils des Kehathites ; et d’entre les fils de Merari, Kis, fils d’Abdi, et Azaria, fils de Jehalléleël ; et d’entre les Guershonites, Joakh, fils de Zimma, et Éden, fils de Joakh ; ◊ 13 et d’entre les fils d’Élitsaphan, Shimri et Jehiel ; et d’entre les fils d’Asaph, Zacharie et Matthania ; ◊ 14 et d’entre les fils d’Héman, Jekhiel et Shimhi ; et d’entre les fils de Jeduthun, Shemahia et Uziel. ◊ 15 Et ils rassemblèrent leurs frères, et se sanctifièrent ; et ils entrèrent selon le commandement du roi, d’après les paroles de l’Éternel, pour purifier la maison de l’Éternel. ◊ 16 Et les sacrificateurs entrèrent dans l’intérieur de la maison de l’Éternel, pour la purifier, et jetèrent dehors, au parvis de la maison de l’Éternel, toutes les impuretés qu’ils trouvèrent dans le temple de l’Éternel, et les lévites les prirent pour les jeter dehors dans le torrent du Cédron. ◊ 17 Et ils commencèrent la sanctification le premier [jour] du premier mois, et au huitième jour du mois ils vinrent au portique de l’Éternel, et sanctifièrent la maison de l’Éternel pendant huit jours ; et, le seizième jour du premier mois, ils eurent achevé. ◊ 18 Et ils entrèrent chez le roi Ézéchias, et dirent : Nous avons purifié toute la maison de l’Éternel, et l’autel de l’holocauste et tous ses ustensiles, et la table des [pains] à placer en rangées et tous ses ustensiles ; ◊ 19 et nous avons mis en état et sanctifié tous les ustensiles que le roi Achaz avait rejetés pendant son règne, pendant son péché ; et voici, ils sont devant l’autel de l’Éternel.
◊ 20 Et le roi Ézéchias se leva de bonne heure, et assembla les chefs de la ville, et monta à la maison de l’Éternel. ◊ 21 Et ils amenèrent sept taureaux, et sept béliers, et sept agneaux, et sept boucs en sacrifice pour le péché, pour le royaume, et pour le sanctuaire, et pour Juda. Et [le roi] dit aux sacrificateurs, fils d’Aaron, de les offrir sur l’autel de l’Éternel. ◊ 22 Et ils égorgèrent les bœufs, et les sacrificateurs reçurent le sang, et en firent aspersion sur l’autel ; et ils égorgèrent les béliers et firent aspersion du sang sur l’autel ; et ils égorgèrent les agneaux et firent aspersion du sang sur l’autel ; ◊ 23 et ils firent approcher les boucs du sacrifice pour le péché, devant le roi et la congrégation, et ils posèrent leurs mains sur eux ; ◊ 24 et les sacrificateurs les égorgèrent et firent avec leur sang, sur l’autel, la purification du péché, afin de faire propitiation pour tout Israël ; car le roi avait dit que l’holocauste et le sacrifice pour le péché seraient pour tout Israël. ◊ 25 Et il plaça les lévites dans la maison de l’Éternel, avec des cymbales, des luths et des harpes, selon le commandement de David, et de Gad, le voyant du roi, et de Nathan, le prophète ; car le commandement était de la part de l’Éternel par ses prophètes. ◊ 26 Et les lévites se tinrent là avec les instruments de David, et les sacrificateurs avec les trompettes. ◊ 27 Et Ézéchias dit d’offrir l’holocauste sur l’autel ; et, au moment où commença l’holocauste, le cantique de l’Éternel commença, et les trompettes avec l’accompagnement des instruments de David, roi d’Israël. ◊ 28 Et toute la congrégation se prosterna, et le cantique se chanta, et les trompettes sonnèrent, tout le temps, jusqu’à ce que l’holocauste fût achevé. ◊ 29 Et quand on eut achevé d’offrir l’holocauste, le roi et tous ceux qui se trouvaient avec lui s’inclinèrent et se prosternèrent. ◊ 30 Et le roi Ézéchias et les chefs dirent aux lévites de louer l’Éternel avec les paroles de David et d’Asaph, le voyant ; et ils louèrent avec joie, et ils s’inclinèrent et se prosternèrent.
◊ 31 Et Ézéchias prit la parole et dit : Vous vous êtes maintenant consacrés à l’Éternel ; approchez-vous, et amenez des sacrifices et des offrandes de louanges dans la maison de l’Éternel. Et la congrégation amena des sacrifices et des offrandes de louanges, et tous ceux qui avaient un esprit libéral [amenèrent] des holocaustes. ◊ 32 Et le nombre des holocaustes que la congrégation amena fut de soixante-dix taureaux, cent béliers, deux cents agneaux, tout cela pour l’holocauste à l’Éternel. ◊ 33 Et les choses consacrées furent six cents bœufs et trois mille moutons. ◊ 34 Seulement il y avait trop peu de sacrificateurs, et ils ne purent écorcher tous les holocaustes ; et leurs frères, les lévites, les aidèrent, jusqu’à ce que l’ouvrage fût achevé et que les sacrificateurs se fussent sanctifiés ; car les lévites furent plus droits de cœur que les sacrificateurs pour se sanctifier. ◊ 35 Et il y eut aussi des holocaustes en abondance, avec les graisses des sacrifices de prospérités, et avec les libations pour les holocaustes. Et le service de la maison de l’Éternel fut rétabli. ◊ 36 Et Ézéchias et tout le peuple se réjouirent de ce que Dieu avait disposé le peuple ; car la chose fut faite soudainement.
Hébreux
2 ◊ 1 C’est pourquoi nous devons porter une plus grande attention aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne nous écartions. ◊ 2 Car si la parole prononcée par les anges a été ferme, et si toute transgression et désobéissance a reçu une juste rétribution, ◊ 3 comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant commencé par être annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient entendu, ◊ 4 Dieu rendant témoignage avec eux par des signes et des prodiges, et par divers miracles et distributions de l’Esprit Saint, selon sa propre volonté ?
◊ 5 Car ce n’est point aux anges qu’il a assujetti le monde habité à venir dont nous parlons ; ◊ 6 mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, disant : « Qu’est-ce que l’homme que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme que tu le visites ? ◊ 7 Tu l’as fait un peu moindre que les anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, [et l’as établi sur les œuvres de tes mains] ; ◊ 8 tu as assujetti toutes choses sous ses pieds » ; car en lui assujettissant toutes choses, il n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; mais maintenant nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient assujetties ; ◊ 9 mais nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la passion de la mort, couronné de gloire et d’honneur, en sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout. ◊ 10 Car il convenait pour lui, à cause de qui sont toutes choses et par qui sont toutes choses, que, amenant plusieurs fils à la gloire, il consommât le chef de leur salut par des souffrances. ◊ 11 Car, et celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous d’un ; c’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères, ◊ 12 disant : « J’annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l’assemblée je chanterai tes louanges ». ◊ 13 Et encore : « Moi, je me confierai en lui ». Et encore : « Me voici, moi, et les enfants que Dieu m’a donnés ». ◊ 14 Puis donc que les enfants ont eu part au sang et à la chair, lui aussi semblablement y a participé, afin que, par la mort, il rendît impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable ; ◊ 15 et qu’il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, assujettis à la servitude. ◊ 16 Car, certes, il ne prend pas les anges, mais il prend la semence d’Abraham. ◊ 17 C’est pourquoi il dut, en toutes choses, être rendu semblable à ses frères, afin qu’il fût un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur dans les choses qui concernent Dieu, pour faire propitiation pour les péchés du peuple. ◊ 18 Car, en ce qu’il a souffert lui-même, étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés.
2 Chroniques
28 ◊ 1 * Achaz était âgé de vingt ans lorsqu’il commença de régner ; et il régna seize ans à Jérusalem. Et il ne fit pas ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, comme [avait fait] David, son père ; ◊ 2 mais il marcha dans les voies des rois d’Israël, et même il fit des images de fonte pour les Baals ; ◊ 3 et il fit fumer [de l’encens dans la vallée du fils de Hinnom, et brûla ses fils par le feu, selon les abominations des nations que l’Éternel avait dépossédées devant les fils d’Israël. ◊ 4 Et il sacrifiait et faisait fumer de l’encens sur les hauts lieux, et sur les collines, et sous tout arbre vert. ◊ 5 Et l’Éternel, son Dieu, le livra en la main du roi de Syrie ; et [les Syriens] le frappèrent, et lui prirent un grand nombre de captifs, et les amenèrent à Damas. Et il fut aussi livré en la main du roi d’Israël, qui lui infligea une grande défaite. ◊ 6 Et Pékakh, fils de Remalia, tua en un seul jour cent vingt mille [hommes] de Juda, tous hommes vaillants ; car ils avaient abandonné l’Éternel, le Dieu de leurs pères. ◊ 7 Et Zicri, un homme fort d’Éphraïm, tua Maascéïa, fils du roi, et Azrikam, prince de la maison [du roi], et Elkana, le second après le roi. ◊ 8 Et les fils d’Israël emmenèrent d’entre leurs frères deux cent mille captifs, femmes, fils, et filles ; ils leur enlevèrent aussi un grand butin, et amenèrent le butin à Samarie.
◊ 9 Et il y avait là un prophète de l’Éternel, nommé Oded, et il sortit au-devant de l’armée qui revenait à Samarie, et leur dit : Voici, dans son courroux contre [ceux de] Juda, l’Éternel, le Dieu de vos pères, les a livrés entre vos mains, et vous les avez tués avec une rage qui est parvenue jusqu’aux cieux. ◊ 10 Et maintenant, vous pensez vous assujettir comme serviteurs et servantes les fils de Juda et de Jérusalem ! N’avez-vous pas avec vous, ne concernant que vous, des péchés contre l’Éternel, votre Dieu ? ◊ 11 Et maintenant, écoutez-moi : renvoyez les captifs que vous avez emmenés captifs d’entre vos frères ; car l’ardeur de la colère de l’Éternel est sur vous. ◊ 12 Et des hommes d’entre les chefs des fils d’Éphraïm, Azaria, fils de Jokhanan, Bérékia, fils de Meshillémoth, et Ézéchias, fils de Shallum, et Amasça, fils de Hadlaï, se levèrent contre ceux qui venaient de l’armée, et leur dirent : ◊ 13 Vous ne ferez point entrer ici les captifs, car, pour notre culpabilité devant l’Éternel, vous pensez ajouter à nos péchés et à notre crime ; car notre crime est grand, et l’ardeur de la colère est sur Israël. ◊ 14 Et les gens armés abandonnèrent les captifs et le butin devant les chefs et devant toute la congrégation. ◊ 15 Et les hommes qui ont été nommés par [leurs] noms se levèrent et prirent les captifs, et vêtirent du butin tous ceux d’entre eux qui étaient nus ; et ils les vêtirent et les chaussèrent, et leur donnèrent à manger et à boire, et les oignirent ; et ils conduisirent sur des ânes tous ceux qui étaient faibles, et les amenèrent à Jéricho, la ville des palmiers, auprès de leurs frères ; et ils s’en retournèrent à Samarie.
◊ 16 En ce temps-là, le roi Achaz envoya vers les rois d’Assyrie pour qu’ils lui aidassent. ◊ 17 Et les Édomites vinrent de nouveau, et frappèrent Juda, et emmenèrent des captifs. ◊ 18 Et les Philistins se jetèrent sur les villes du pays plat et du midi de Juda, et prirent Beth-Shémesh, et Ajalon, et Guedéroth, et Soco et les villages de son ressort, et Thimna et les villages de son ressort, et Guimzo et les villages de son ressort ; et ils y habitèrent. ◊ 19 Car l’Éternel abaissa Juda, à cause d’Achaz, roi d’Israël, car il avait rejeté tout frein en Juda, et avait beaucoup péché contre l’Éternel. ◊ 20 Et Tilgath-Pilnéser, roi d’Assyrie, vint contre lui, et le traita en ennemi, et ne le fortifia pas. ◊ 21 Car Achaz dépouilla la maison de l’Éternel et la maison du roi et des chefs, et donna [les dépouilles] au roi d’Assyrie, mais il ne lui fut d’aucune aide.
◊ 22 Et au temps de sa détresse, il ajouta aussi à son péché contre l’Éternel, lui, le roi Achaz ; ◊ 23 et il sacrifia aux dieux de Damas qui l’avaient frappé, et il dit : Puisque les dieux des rois de Syrie leur sont en aide, je leur sacrifierai, et ils me seront en aide. Et ils furent sa ruine et celle de tout Israël. ◊ 24 Et Achaz rassembla les ustensiles de la maison de Dieu, et mit en pièces les ustensiles de la maison de Dieu ; et il ferma les portes de la maison de l’Éternel, et se fit des autels dans tous les coins de Jérusalem. ◊ 25 Et dans chacune des villes de Juda il fit des hauts lieux pour brûler de l’encens à d’autres dieux ; et il provoqua à colère l’Éternel, le Dieu de ses pères.
◊ 26 Et le reste de ses actes, et toutes ses voies, les premières et les dernières, voici, ils sont écrits dans le livre des rois de Juda et d’Israël. ◊ 27 Et Achaz s’endormit avec ses pères, et on l’enterra dans la ville, à Jérusalem ; mais on ne le mit pas dans les sépulcres des rois d’Israël. Et Ézéchias, son fils, régna à sa place.
Ézéchiel
18 ◊ 1 * Et la parole de l’Éternel vint à moi, disant : ◊ 2 Que voulez-vous dire, vous qui usez de ce proverbe dans la terre d’Israël, disant : Les pères mangent du raisin vert, et les dents des fils en sont agacées ? ◊ 3 Je suis vivant, dit le Seigneur, l’Éternel, si vous usez encore de ce proverbe en Israël ! ◊ 4 Voici, toutes les âmes sont à moi ; comme l’âme du père, ainsi aussi l’âme du fils est à moi : l’âme qui péchera, celle-là mourra.
◊ 5 Et si un homme est juste, et pratique le jugement et la justice ; ◊ 6 s’il n’a pas mangé sur les montagnes, et s’il n’a pas levé ses yeux vers les idoles de la maison d’Israël, et n’a pas rendu impure la femme de son prochain, et ne s’est pas approché d’une femme pendant sa séparation, ◊ 7 et s’il n’a opprimé personne ; s’il a rendu le gage de sa créance, n’a pas commis de rapine, a donné son pain à celui qui avait faim, et a couvert d’un vêtement celui qui était nu ; ◊ 8 s’il n’a pas donné à intérêt, et n’a pas pris d’usure ; s’il a détourné sa main de l’iniquité, a rendu un jugement juste entre homme et homme, ◊ 9 a marché dans mes statuts, et a gardé mes ordonnances pour agir fidèlement, celui-là est juste : certainement il vivra, dit le Seigneur, l’Éternel.
◊ 10 Et s’il a engendré un fils qui soit un homme violent, qui verse le sang, et qui fasse seulement l’une de ces choses, ◊ 11 et de ces autres choses n’en fasse aucune, — qui aussi a mangé sur les montagnes, a rendu impure la femme de son prochain, ◊ 12 a foulé l’affligé et le pauvre, a commis des rapines, n’a pas rendu le gage, a levé ses yeux vers les idoles, a commis l’abomination, ◊ 13 a donné à intérêt, et a pris de l’usure : vivra-t-il ? Il ne vivra pas, il a fait toutes ces abominations : certainement il mourra, son sang sera sur lui.
◊ 14 Mais voici, s’il a engendré un fils qui voie tous les péchés que son père a commis, et qui y prenne garde, et ne fasse pas selon ces choses : ◊ 15 il n’a pas mangé sur les montagnes, et n’a pas levé ses yeux vers les idoles de la maison d’Israël ; il n’a pas rendu impure la femme de son prochain, ◊ 16 et n’a opprimé personne ; il n’a pas pris de gage, et n’a pas commis de rapine ; il a donné son pain à celui qui avait faim, et a couvert d’un vêtement celui qui était nu ; ◊ 17 il a détourné sa main de dessus l’affligé, il n’a pas pris d’intérêt ni d’usure, il a pratiqué mes ordonnances [et] a marché dans mes statuts : celui-là ne mourra pas pour l’iniquité de son père ; certainement il vivra. ◊ 18 Quant à son père, parce qu’il a pratiqué l’extorsion, qu’il a commis des rapines contre son frère, et a fait au milieu de son peuple ce qui n’est pas bien, voici, il mourra dans son iniquité.
◊ 19 Et vous direz : Pourquoi le fils ne portera-t-il pas l’iniquité de son père ? Mais le fils a pratiqué le jugement et la justice, il a gardé tous mes statuts et les a pratiqués : certainement il vivra. ◊ 20 L’âme qui a péché, celle-là mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité du père, et le père ne portera pas l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui.
◊ 21 Et le méchant, s’il se détourne de tous ses péchés qu’il a commis, et qu’il garde tous mes statuts, et qu’il pratique le jugement et la justice, certainement il vivra ; il ne mourra pas. ◊ 22 De toutes ses transgressions qu’il aura commises, aucune ne viendra en mémoire contre lui ; dans sa justice qu’il a pratiquée, il vivra.
◊ 23 Est-ce que je prends plaisir à la mort du méchant ? dit le Seigneur, l’Éternel ; n’est-ce pas [plutôt] à ce qu’il se détourne de ses voies, et qu’il vive ? ◊ 24 Et si le juste se détourne de sa justice et commet l’iniquité, faisant selon toutes les abominations que le méchant commet, vivra-t-il ? De tous ses actes justes qu’il aura faits, aucun ne viendra en mémoire ; dans son iniquité qu’il aura commise et dans son péché qu’il a fait, en eux il mourra. ◊ 25 Et vous dites : La voie du Seigneur n’est pas réglée. Écoutez donc, maison d’Israël : Ma voie n’est-elle pas réglée ? Ne sont-ce pas vos voies qui ne sont pas réglées ? ◊ 26 Quand le juste se détournera de sa justice, et qu’il pratiquera l’iniquité, il mourra pour cela ; dans son iniquité qu’il aura commise, il mourra. ◊ 27 Et quand le méchant se détournera de sa méchanceté qu’il aura commise, et qu’il pratiquera le jugement et la justice, celui-là fera vivre son âme. ◊ 28 Puisqu’il prend garde, et se détourne de toutes ses transgressions qu’il a commises, certainement il vivra, il ne mourra point. ◊ 29 Et la maison d’Israël dit : La voie du Seigneur n’est pas réglée. Maison d’Israël ! mes voies ne sont-elles pas réglées ? Ne sont-ce pas vos voies qui ne sont pas réglées ?
◊ 30 C’est pourquoi je vous jugerai, chacun selon ses voies, maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Éternel. Revenez, et détournez-vous de toutes vos transgressions, et l’iniquité ne vous sera pas une pierre d’achoppement. ◊ 31 Jetez loin de vous toutes vos transgressions dans lesquelles vous vous êtes rebellés, et faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau ; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? ◊ 32 Car je ne prends point plaisir à la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Éternel. Revenez donc, et vivez.
Hébreux
9 ◊ 1 La première donc avait aussi des ordonnances pour le culte, et le sanctuaire, un [sanctuaire] terrestre. ◊ 2 Car un tabernacle fut construit, — le premier, qui est appelé saint, dans lequel était le chandelier, et la table, et la proposition des pains ; ◊ 3 et, après le second voile, un tabernacle qui est appelé saint des saints, ◊ 4 ayant l’encensoir d’or, et l’arche de l’alliance entièrement couverte d’or tout autour, dans laquelle était la cruche d’or qui renfermait la manne, et la verge d’Aaron qui avait bourgeonné, et les tables de l’alliance ; ◊ 5 et, au-dessus de l’arche, des chérubins de gloire ombrageant le propitiatoire ; sur quoi nous n’avons pas à parler dans ce moment en détail.
◊ 6 Or ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs entrent constamment dans le premier tabernacle, accomplissant le service ; ◊ 7 mais, dans le second, le seul souverain sacrificateur, une fois l’an, non sans du sang qu’il offre pour lui-même et pour les fautes du peuple, ◊ 8 l’Esprit Saint indiquant ceci : le chemin des lieux saints n’a pas encore été manifesté, tandis que le premier tabernacle a encore sa place, ◊ 9 lequel est une figure pour le temps présent, dans lequel sont offerts des dons et des sacrifices qui ne peuvent pas rendre parfait quant à la conscience celui qui rend le culte, ◊ 10 [culte qui consiste] seulement en viandes, en breuvages, en diverses ablutions, ordonnances charnelles imposées jusqu’au temps du redressement. ◊ 11 Mais Christ étant venu, souverain sacrificateur des biens à venir, par le tabernacle plus grand et plus parfait qui n’est pas fait de main, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création, ◊ 12 et non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle. ◊ 13 Car si le sang de boucs et de taureaux, — et la cendre d’une génisse avec laquelle on fait aspersion sur ceux qui sont souillés, — sanctifie pour la pureté de la chair, ◊ 14 combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant ! ◊ 15 Et c’est pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance, en sorte que, la mort étant intervenue pour la rançon des transgressions qui étaient sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l’héritage éternel qui a été promis. ◊ 16 (Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur intervienne ; ◊ 17 car un testament est valide lorsque la mort est intervenue, puisqu’il n’a pas de force tant que le testateur vit.) ◊ 18 De là vient qu’aussi la première [alliance] n’a pas été inaugurée sans du sang. ◊ 19 Car chaque commandement, pour ce qui concerne la loi, ayant été proclamé par Moïse à tout le peuple, il prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau et de la laine écarlate et de l’hysope, et en fit aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, ◊ 20 en disant : « C’est ici le sang de l’alliance que Dieu vous a ordonnée ». ◊ 21 Et, de la même manière, il fit aspersion du sang sur le tabernacle aussi et sur tous les ustensiles du service. ◊ 22 Et presque toutes choses sont purifiées par du sang, selon la loi ; et sans effusion de sang il n’y a pas de rémission. ◊ 23 Il était donc nécessaire que les images des choses qui sont dans les cieux fussent purifiées par de telles choses, mais que les choses célestes elles-mêmes le fussent par de meilleurs sacrifices que ceux-là. ◊ 24 Car le Christ n’est pas entré dans des lieux saints faits de main, copies des vrais, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu, ◊ 25 — ni, non plus, afin de s’offrir lui-même plusieurs fois, ainsi que le souverain sacrificateur entre dans les lieux saints chaque année avec un sang autre [que le sien] ◊ 26 (puisque [dans ce cas] il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la fondation du monde) ; mais maintenant, en la consommation des siècles, il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par son sacrifice. ◊ 27 Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, — et après cela [le] jugement, ◊ 28 ainsi le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois, sans péché, à salut à ceux qui l’attendent.
Job
1 ◊ 1 Il y avait dans le pays d’Uts un homme dont le nom était Job ; et cet homme était parfait et droit, craignant Dieu et se retirant du mal. ◊ 2 Et il lui naquit sept fils et trois filles ; ◊ 3 et il possédait sept mille brebis, et trois mille chameaux, et cinq cents paires de bœufs, et cinq cents ânesses ; et [il avait] un très grand nombre de serviteurs ; et cet homme était plus grand que tous les fils de l’orient.
◊ 4 Et ses fils allaient et faisaient un festin, chacun dans [sa] maison, à son jour ; et ils envoyaient appeler leurs trois sœurs pour manger et pour boire avec eux. ◊ 5 Et il arrivait que, quand les jours de festin étaient terminés, Job envoyait [vers eux] et les sanctifiait : il se levait de bonne heure le matin et offrait des holocaustes selon leur nombre à tous, car Job disait : Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils maudit Dieu dans leurs cœurs. Job faisait toujours ainsi.
◊ 6 Or, un jour, il arriva que les fils de Dieu vinrent se présenter devant l’Éternel, et Satan aussi vint au milieu d’eux. ◊ 7 Et l’Éternel dit à Satan : D’où viens-tu ? Et Satan répondit à l’Éternel et dit : De courir çà et là sur la terre et de m’y promener. ◊ 8 Et l’Éternel dit à Satan : As-tu considéré mon serviteur Job, qu’il n’y a sur la terre aucun homme comme lui, parfait et droit, craignant Dieu, et se retirant du mal ? ◊ 9 Et Satan répondit à l’Éternel et dit : Est-ce pour rien que Job craint Dieu ? ◊ 10 Ne l’as-tu pas, toi, entouré de toutes parts d’une haie de protection, lui, et sa maison, et tout ce qui lui appartient ? Tu as béni le travail de ses mains, et tu as fait abonder son avoir sur la terre. ◊ 11 Mais étends ta main et touche à tout ce qu’il a : [tu verras] s’il ne te maudit pas en face. ◊ 12 Et l’Éternel dit à Satan : Voici, tout ce qu’il a est en ta main, seulement tu n’étendras pas ta main sur lui. Et Satan sortit de la présence de l’Éternel.
◊ 13 Et, un jour, il arriva que ses fils et ses filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère premier-né ; ◊ 14 et un messager vint à Job et dit : Les bœufs labouraient et les ânesses paissaient auprès d’eux, ◊ 15 et ceux de Sheba sont tombés [sur eux] et les ont pris, et ils ont frappé les jeunes hommes par le tranchant de l’épée ; et j’ai échappé, moi seul, pour te l’annoncer. ◊ 16 Celui-ci parlait encore, qu’un autre vint et dit : Le feu de Dieu est tombé du ciel et a brûlé les brebis et les jeunes hommes, et les a consumés ; et j’ai échappé, moi seul, pour te l’annoncer. ◊ 17 Celui-ci parlait encore, qu’un autre vint et dit : Les Chaldéens ont formé trois bandes, et se sont jetés sur les chameaux et les ont pris, et ils ont frappé les jeunes hommes par le tranchant de l’épée ; et j’ai échappé, moi seul, pour te l’annoncer. ◊ 18 Celui-ci parlait encore, qu’un autre vint et dit : Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère premier-né, ◊ 19 et voici, un grand vent est venu de delà le désert et a donné contre les quatre coins de la maison, et elle est tombée sur les jeunes gens et ils sont morts ; et j’ai échappé, moi seul, pour te l’annoncer. ◊ 20 Et Job se leva, et déchira sa robe, et rasa sa tête, et se jeta à terre et se prosterna. ◊ 21 Et il dit : Nu je suis sorti du sein de ma mère, et nu j’y retournerai ; l’Éternel a donné, et l’Éternel a pris ; que le nom de l’Éternel soit béni ! ◊ 22 En tout cela Job ne pécha pas, et n’attribua rien à Dieu qui fût inconvenable.
Ésaïe
1 ◊ 1 La vision d’Ésaïe, fils d’Amots, qu’il a vue touchant Juda et Jérusalem, aux jours d’Ozias, de Jotham, d’Achaz, et d’Ézéchias, rois de Juda.
◊ 2 Écoutez, cieux, et prête l’oreille, terre ! car l’Éternel a parlé : J’ai nourri et élevé des fils, et ils se sont rebellés contre moi. ◊ 3 Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître ; Israël ne connaît pas, mon peuple n’a point d’intelligence. ◊ 4 Ha ! nation pécheresse, peuple chargé d’iniquité, race de gens qui font le mal, fils qui se corrompent ! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël ; ils se sont retirés en arrière. ◊ 5 Pourquoi seriez-vous encore frappés ? vous ajouterez des révoltes ! Toute la tête est malade et tout le cœur défaut. ◊ 6 Depuis la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien en lui qui soit sain : [tout est] blessure, et meurtrissure, et plaies vives ; elles n’ont pas été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile. ◊ 7 Votre pays est dévasté, vos villes sont brûlées par le feu ; votre terre, des étrangers la dévorent devant vos yeux, et elle est dévastée, comme ruinée par des étrangers. ◊ 8 Et la fille de Sion est laissée comme une hutte dans une vigne, comme une cabane dans un champ de concombres, comme une ville assiégée. ◊ 9 Si l’Éternel des armées ne nous eût laissé un bien petit résidu, nous aurions été comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe.
◊ 10 Écoutez la parole de l’Éternel, chefs de Sodome ; prêtez l’oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe. ◊ 11 À quoi me sert la multitude de vos sacrifices ? dit l’Éternel. Je suis rassasié d’holocaustes de béliers, et de la graisse de bêtes grasses ; et je ne prends pas plaisir au sang des taureaux, et des agneaux, et des boucs. ◊ 12 Quand vous venez pour paraître devant ma face, qui a demandé cela de vos mains, que vous fouliez mes parvis ? ◊ 13 Ne continuez pas d’apporter de vaines offrandes : l’encens m’est une abomination, — la nouvelle lune et le sabbat, la convocation des assemblées ; je ne puis supporter l’iniquité et la fête solennelle. ◊ 14 Vos nouvelles lunes et vos assemblées, mon âme les hait ; elles me sont à charge, je suis las de les supporter. ◊ 15 Et quand vous étendrez vos mains, je cacherai de vous mes yeux ; quand même vous multiplierez la prière, je n’écouterai pas. Vos mains sont pleines de sang. ◊ 16 Lavez-vous, purifiez-vous ; ôtez de devant mes yeux le mal de vos actions ; cessez de mal faire, ◊ 17 apprenez à bien faire ; recherchez le juste jugement, rendez heureux l’opprimé ; faites droit à l’orphelin, plaidez la cause de la veuve.
◊ 18 Venez, et plaidons ensemble, dit l’Éternel : Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme l’écarlate, ils seront comme la laine. ◊ 19 Si vous êtes de bonne volonté et que vous écoutiez, vous mangerez des biens du pays ; ◊ 20 mais si vous refusez, et que vous soyez rebelles, vous serez consumés par l’épée ; car la bouche de l’Éternel a parlé.
◊ 21 Comment la ville fidèle est-elle devenue une prostituée ? Elle était pleine de droiture ; la justice habitait en elle, et maintenant, des meurtriers ! ◊ 22 Ton argent est devenu des scories, ton vin est mêlé avec de l’eau ; ◊ 23 tes princes sont rebelles et compagnons de voleurs ; chacun aime les présents et court après les récompenses ; ils ne font pas droit à l’orphelin, et la cause de la veuve n’a pas accès auprès d’eux.
◊ 24 C’est pourquoi le Seigneur, l’Éternel des armées, le Puissant d’Israël, dit : Ha ! je me satisferai en mes adversaires, et je me vengerai de mes ennemis ; ◊ 25 et je tournerai ma main sur toi, et je te purifierai de tes scories comme avec de la potasse, et j’ôterai tout ton étain ; ◊ 26 et je rétablirai tes juges comme au commencement, et tes conseillers comme dans les premiers temps. Après cela, tu seras appelée ville de justice, cité fidèle. ◊ 27 Sion sera rachetée par le jugement, et les siens qui reviennent, par la justice ; ◊ 28 mais la ruine des transgresseurs et des pécheurs arrivera en une fois, et ceux qui abandonnent l’Éternel seront consumés. ◊ 29 Car ils auront honte des térébinthes auxquels vous avez pris plaisir, et vous rougirez des jardins que vous aurez choisis ; ◊ 30 car vous serez comme un térébinthe dont la feuille se flétrit, et comme un jardin qui n’a pas d’eau. ◊ 31 Et le fort sera de l’étoupe, et son œuvre une étincelle, et tous deux brûleront ensemble, et il n’y a personne qui éteigne.
Romains
6 ◊ 1 Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ? ◊ 2 — Qu’ainsi n’advienne ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché ? ◊ 3 — Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort ? ◊ 4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. ◊ 5 Car si nous avons été identifiés avec lui dans la ressemblance de sa mort, nous le serons donc aussi [dans la ressemblance] de [sa] résurrection ; ◊ 6 sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché. ◊ 7 Car celui qui est mort est justifié du péché. ◊ 8 Or si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, ◊ 9 sachant que Christ, ayant été ressuscité d’entre les morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui. ◊ 10 Car en ce qu’il est mort, il est mort une fois pour toutes au péché ; mais en ce qu’il vit, il vit à Dieu. ◊ 11 De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le christ Jésus.
◊ 12 Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel pour que vous obéissiez aux convoitises de celui-ci ; ◊ 13 et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d’iniquité, mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme d’entre les morts étant [faits] vivants, — et vos membres à Dieu, comme instruments de justice. ◊ 14 Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce.
◊ 15 Quoi donc ! pécherions-nous, parce que nous ne sommes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce ? — Qu’ainsi n’advienne ! ◊ 16 Ne savez-vous pas qu’à quiconque vous vous livrez vous-mêmes comme esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour [la] mort, soit de l’obéissance pour [la] justice. ◊ 17 Or grâces à Dieu de ce que vous étiez esclaves du péché, mais de ce que [ensuite] vous avez obéi de cœur à la forme de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. ◊ 18 Mais ayant été affranchis du péché, vous avez été asservis à la justice ◊ 19 (je parle à la façon des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair). Car ainsi que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité pour l’iniquité, ainsi livrez maintenant vos membres comme esclaves à la justice pour la sainteté. ◊ 20 Car lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. ◊ 21 Quel fruit donc aviez-vous alors des choses dont maintenant vous avez honte ? car la fin de ces choses est la mort. ◊ 22 — Mais maintenant, ayant été affranchis du péché et asservis à Dieu, vous avez votre fruit dans la sainteté et pour fin la vie éternelle. ◊ 23 Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le christ Jésus, notre Seigneur.
Hébreux
10 ◊ 1 Car la loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices que l’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent. ◊ 2 Autrement n’eussent-ils pas cessé d’être offerts, puisque ceux qui rendent le culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de péchés ? ◊ 3 Mais il y a dans ces [sacrifices], chaque année, un acte remémoratif de péchés. ◊ 4 Car il est impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés. ◊ 5 C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : « Tu n’as pas voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. ◊ 6 Tu n’as pas pris plaisir aux holocaustes ni aux sacrifices pour le péché ; ◊ 7 alors j’ai dit : Voici, je viens, — il est écrit de moi dans le rouleau du livre — pour faire, ô Dieu, ta volonté ». ◊ 8 Ayant dit plus haut : « Tu n’as pas voulu de sacrifices, ni d’offrandes, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, et tu n’y as pas pris plaisir » — lesquels sont offerts selon la loi, ◊ 9 — alors il dit : « Voici, je viens pour faire ta volonté ». Il ôte le premier afin d’établir le second. ◊ 10 C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ [faite] une fois pour toutes. ◊ 11 — Et tout sacrificateur se tient debout chaque jour, faisant le service et offrant souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; ◊ 12 mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis à perpétuité à la droite de Dieu, ◊ 13 attendant désormais « jusqu’à ce que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds ». ◊ 14 Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés. ◊ 15 Et l’Esprit Saint aussi nous en rend témoignage ; car, après avoir dit : ◊ 16 « C’est ici l’alliance que j’établirai pour eux après ces jours-là, dit le *Seigneur : En mettant mes lois dans leurs cœurs, je les écrirai aussi sur leurs entendements », ◊ 17 [il dit] : « Et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités ». ◊ 18 Or, là où il y a rémission de ces choses, il n’y a plus d’offrande pour le péché.
◊ 19 Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, ◊ 20 par le chemin nouveau et vivant qu’il nous a consacré à travers le voile, c’est-à-dire sa chair, ◊ 21 et ayant un grand sacrificateur [établi] sur la maison de Dieu, ◊ 22 approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi, [ayant] les cœurs par aspersion purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’eau pure. ◊ 23 Retenons la confession de notre espérance sans chanceler, car celui qui a promis est fidèle ; ◊ 24 et prenons garde l’un à l’autre pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres, ◊ 25 n’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes, comme quelques-uns ont l’habitude [de faire], mais nous exhortant [l’un l’autre], et cela d’autant plus que vous voyez le jour approcher. ◊ 26 Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, ◊ 27 mais une certaine attente terrible de jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les adversaires. ◊ 28 Si quelqu’un a méprisé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde sur [la déposition de] deux ou [de] trois témoins : ◊ 29 d’une punition combien plus sévère pensez-vous que sera jugé digne celui qui a foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui a estimé profane le sang de l’alliance par lequel il avait été sanctifié, et qui a outragé l’Esprit de grâce ? ◊ 30 Car nous connaissons celui qui a dit : « À moi la vengeance ; moi je rendrai, dit le *Seigneur » ; et encore : « Le *Seigneur jugera son peuple ». ◊ 31 C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant !
◊ 32 Mais rappelez dans votre mémoire les jours précédents, dans lesquels, ayant été éclairés, vous avez enduré un grand combat de souffrances, ◊ 33 soit en ce que vous avez été offerts en spectacle par des opprobres et des afflictions, soit en ce que vous vous êtes associés à ceux qui ont été ainsi traités. ◊ 34 Car vous avez montré de la sympathie pour les prisonniers et vous avez accepté avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous-mêmes des biens meilleurs et permanents. ◊ 35 Ne rejetez donc pas loin votre confiance qui a une grande récompense. ◊ 36 Car vous avez besoin de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses promises. ◊ 37 Car encore très peu de temps, « et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas. ◊ 38 Or le juste vivra de foi ; et : Si [quelqu’un] se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui ». ◊ 39 Mais pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour la perdition, mais de ceux qui croient pour la conservation de l’âme.
Romains
7 ◊ 1 Ignorez-vous, frères, (car je parle à gens qui entendent ce que c’est que [la] loi,) que la loi a autorité sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? ◊ 2 Car la femme qui est soumise à un mari, est liée à son mari par [la] loi, tant qu’il vit ; mais si le mari meurt, elle est déliée de la loi du mari. ◊ 3 Ainsi donc, le mari étant vivant, elle sera appelée adultère si elle est à un autre homme ; mais si le mari meurt, elle est libre de la loi, de sorte qu’elle n’est pas adultère en étant à un autre homme. ◊ 4 C’est pourquoi, mes frères, vous aussi, vous avez été mis à mort à la loi par le corps du Christ, pour être à un autre, à celui qui est ressuscité d’entre les morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu. ◊ 5 Car, quand nous étions dans la chair, les passions des péchés, lesquelles sont par la loi, agissaient dans nos membres pour porter du fruit pour la mort ; ◊ 6 mais maintenant nous avons été déliés de la loi, étant morts dans ce en quoi nous étions tenus, en sorte que nous servions en nouveauté d’esprit, et non pas en vieillesse de lettre.
◊ 7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais je n’eusse pas connu le péché, si ce n’eût été par [la] loi ; car je n’eusse pas eu conscience de la convoitise, si la loi n’eût dit : « Tu ne convoiteras point ». ◊ 8 Mais le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises, car sans [la] loi [le] péché est mort. ◊ 9 Or moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie, et moi je mourus ; ◊ 10 et le commandement qui était pour la vie, a été trouvé lui-même pour moi pour la mort. ◊ 11 Car le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, me séduisit, et par lui me tua.
◊ 12 La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon. ◊ 13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi [la] mort ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur. ◊ 14 Car nous savons que la loi est spirituelle : mais moi je suis charnel, vendu au péché ; ◊ 15 car ce que je fais, je ne le reconnais pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique. ◊ 16 Or si c’est ce que je ne veux pas que je pratique, j’approuve la loi, [reconnaissant] qu’elle est bonne. ◊ 17 Or maintenant, ce n’est plus moi qui fais cela, mais c’est le péché qui habite en moi. ◊ 18 Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien ; car le vouloir est avec moi, mais accomplir le bien, [cela] je ne le trouve pas. ◊ 19 Car le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais. ◊ 20 Or si ce que je ne veux pas, moi, — je le pratique, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais c’est le péché qui habite en moi. ◊ 21 Je trouve donc cette loi pour moi qui veux pratiquer le bien, que le mal est avec moi. ◊ 22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur ; ◊ 23 mais je vois dans mes membres une autre loi qui combat contre la loi de mon entendement et qui me rend captif de la loi du péché qui existe dans mes membres. ◊ 24 Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ? ◊ 25 Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. Ainsi donc moi-même, de l’entendement je sers la loi de Dieu ; mais de la chair, la loi du péché.
Galates
2 ◊ 1 Ensuite, au bout de quatorze ans, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, prenant aussi Tite avec moi. ◊ 2 Or j’y montai selon une révélation, et je leur exposai l’évangile que je prêche parmi les nations, mais, dans le particulier, à ceux qui étaient considérés, de peur qu’en quelque manière je ne courusse ou n’eusse couru en vain ◊ 3 (cependant, même Tite qui était avec moi, quoiqu’il fût Grec, ne fut pas contraint à être circoncis) : ◊ 4 et cela à cause des faux frères, furtivement introduits, qui s’étaient insinués pour épier la liberté que nous avons dans le christ Jésus, afin de nous réduire à la servitude ; ◊ 5 auxquels nous n’avons pas cédé par soumission, non pas même un moment, afin que la vérité de l’évangile demeurât avec vous. ◊ 6 Or, de ceux qui étaient considérés comme étant quelque chose…, quels qu’ils aient pu être, cela ne m’importe en rien : Dieu n’a point égard à l’apparence de l’homme…, à moi, certes, ceux qui étaient considérés n’ont rien communiqué de plus ; ◊ 7 mais au contraire, ayant vu que l’évangile de l’incirconcision m’a été confié, comme celui de la circoncision l’a été à Pierre, ◊ 8 (car celui qui a opéré en Pierre pour l’apostolat de la circoncision a opéré en moi aussi envers les nations), ◊ 9 et ayant reconnu la grâce qui m’a été donnée, Jacques, et Céphas, et Jean, qui étaient considérés comme étant des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous [allassions] vers les nations, et eux vers la circoncision, ◊ 10 [voulant] seulement que nous nous souvinssions des pauvres, ce qu’aussi je me suis appliqué à faire.
◊ 11 Mais quand Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était condamné. ◊ 12 Car, avant que quelques-uns fussent venus d’auprès de Jacques, il mangeait avec ceux des nations ; mais quand ceux-là furent venus, il se retira et se sépara lui-même, craignant ceux de la circoncision ; ◊ 13 et les autres Juifs aussi usèrent de dissimulation avec lui, de sorte que Barnabas même fut entraîné avec eux par leur dissimulation. ◊ 14 Mais quand je vis qu’ils ne marchaient pas droit, selon la vérité de l’évangile, je dis à Céphas devant tous : Si toi qui es Juif, tu vis comme les nations et non pas comme les Juifs, comment contrains-tu les nations à judaïser ? ◊ 15 Nous qui, de nature, sommes Juifs et non point pécheurs d’entre les nations, ◊ 16 sachant néanmoins que l’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ, nous aussi, nous avons cru au christ Jésus, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi en Christ et non pas sur le principe des œuvres de loi : parce que sur le principe des œuvres de loi nulle chair ne sera justifiée. ◊ 17 Or si, en cherchant à être justifiés en Christ, nous-mêmes aussi nous avons été trouvés pécheurs, Christ donc est ministre de péché ? Qu’ainsi n’advienne ! ◊ 18 Car si ces mêmes choses que j’ai renversées, je les réédifie, je me constitue transgresseur moi-même. ◊ 19 Car moi, par [la] loi, je suis mort à [la] loi, afin que je vive à Dieu. ◊ 20 Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; — et ce que je vis maintenant dans [la] chair, je le vis dans [la] foi, la [foi] au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. ◊ 21 Je n’annule pas la grâce de Dieu ; car si [la] justice est par [la] loi, Christ est donc mort pour rien.
Romains
4 ◊ 1 Que dirons-nous donc que, selon la chair, Abraham notre père a trouvé ? ◊ 2 Car si Abraham a été justifié sur le principe des œuvres, il a de quoi se glorifier, mais non pas relativement à Dieu ; ◊ 3 car que dit l’écriture ? « Et Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice ». ◊ 4 Or à celui qui fait des œuvres, le salaire n’est pas compté à titre de grâce, mais à titre de chose due ; ◊ 5 mais à celui qui ne fait pas des œuvres, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi [lui] est comptée à justice ; ◊ 6 ainsi que David aussi exprime la béatitude de l’homme à qui Dieu compte la justice sans œuvres : ◊ 7 « Bienheureux ceux dont les iniquités ont été pardonnées et dont les péchés ont été couverts ; ◊ 8 bienheureux l’homme à qui le *Seigneur ne compte point le péché ».
◊ 9 Cette béatitude donc [vient-elle] sur la circoncision ou aussi sur l’incirconcision ? Car nous disons que la foi fut comptée à Abraham à justice. ◊ 10 Comment donc lui fut-elle comptée ? quand il était dans la circoncision, ou dans l’incirconcision ? — Non pas dans la circoncision, mais dans l’incirconcision. ◊ 11 Et il reçut le signe de la circoncision, comme sceau de la justice de la foi qu’[il avait] dans l’incirconcision, pour qu’il fût le père de tous ceux qui croient étant dans l’incirconcision, pour que la justice leur fût aussi comptée, ◊ 12 et qu’il fût père de circoncision, non seulement pour ceux qui sont de la circoncision, mais aussi pour ceux qui marchent sur les traces de la foi qu’a eue notre père Abraham, dans l’incirconcision.
◊ 13 Car ce n’est pas par [la] loi que la promesse d’être héritier du monde [a été faite] à Abraham ou à sa semence, mais par [la] justice de [la] foi. ◊ 14 Car si ceux qui sont du principe de [la] loi sont héritiers, la foi est rendue vaine et la promesse annulée ; ◊ 15 car [la] loi produit la colère, mais là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas non plus de transgression. ◊ 16 Pour cette raison, [c’est] sur le principe de [la] foi, afin que [ce soit] selon [la] grâce, pour que la promesse soit assurée à toute la semence, non seulement à celle qui est de la loi, mais aussi à celle qui est de la foi d’Abraham, lequel est père de nous tous ◊ 17 (selon qu’il est écrit : « Je t’ai établi père de plusieurs nations »), devant Dieu qu’il a cru, — qui fait vivre les morts et appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient, ◊ 18 — qui, contre espérance, crut avec espérance, pour devenir père de plusieurs nations, selon ce qui a été dit : « Ainsi sera ta semence ». ◊ 19 Et n’étant pas faible dans la foi, il n’eut pas égard à son propre corps déjà amorti, âgé qu’il était d’environ cent ans, ni à l’état de mort du sein de Sara ; ◊ 20 et il ne forma point de doute sur la promesse de Dieu par incrédulité, mais il fut fortifié dans la foi, donnant gloire à Dieu, ◊ 21 et étant pleinement persuadé que ce qu’il a promis, il est puissant aussi pour l’accomplir. ◊ 22 C’est pourquoi aussi cela lui a été compté à justice. ◊ 23 Or ce n’est pas pour lui seul qu’il a été écrit que cela lui a été compté, ◊ 24 mais aussi pour nous, à qui il sera compté, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur, ◊ 25 lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification.
Galates
5 ◊ 1 Christ nous a placés dans la liberté en nous affranchissant ; tenez-vous donc fermes, et ne soyez pas de nouveau retenus sous un joug de servitude. ◊ 2 Voici, moi Paul, je vous dis que si vous êtes circoncis, Christ ne vous profitera de rien ; ◊ 3 et je proteste de nouveau à tout homme circoncis, qu’il est tenu d’accomplir toute la loi. ◊ 4 Vous vous êtes séparés de tout le bénéfice qu’il y a dans le Christ, vous tous qui vous justifiez par [la] loi ; vous êtes déchus de la grâce. ◊ 5 Car nous, par [l’]Esprit, sur le principe de [la] foi, nous attendons l’espérance de la justice. ◊ 6 Car, dans le christ Jésus, ni circoncision, ni incirconcision, n’ont de valeur, mais [la] foi opérante par [l’]amour. ◊ 7 Vous couriez bien, qui est-ce qui vous a arrêtés pour que vous n’obéissiez pas à la vérité ? ◊ 8 La persuasion ne vient pas de celui qui vous appelle. ◊ 9 Un peu de levain fait lever la pâte tout entière. ◊ 10 J’ai confiance à votre égard par le Seigneur, que vous n’aurez point d’autre sentiment ; mais celui qui vous trouble, quel qu’il soit, en portera le jugement.
◊ 11 Mais moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? — alors le scandale de la croix est anéanti. ◊ 12 Je voudrais que ceux qui vous bouleversent se retranchassent même.
◊ 13 Car vous, frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement [n’usez] pas de la liberté comme d’une occasion pour la chair, mais, par amour, servez-vous l’un l’autre ; ◊ 14 car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». ◊ 15 Mais si vous vous mordez et vous dévorez l’un l’autre, prenez garde que vous ne soyez consumés l’un par l’autre.
◊ 16 Mais je dis : Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair. ◊ 17 Car la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre, afin que vous ne pratiquiez pas les choses que vous voudriez. ◊ 18 Mais si vous êtes conduits par [l’]Esprit, vous n’êtes pas sous [la] loi. ◊ 19 Or les œuvres de la chair sont manifestes, lesquelles sont la fornication, l’impureté, l’impudicité, ◊ 20 l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les intrigues, les divisions, les sectes, ◊ 21 les envies, les meurtres, les ivrogneries, les orgies, et les choses semblables à celles-là, au sujet desquelles je vous déclare d’avance, comme aussi je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu. ◊ 22 Mais le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, ◊ 23 la douceur, la tempérance : contre de telles choses, il n’y a pas de loi. ◊ 24 Or ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. ◊ 25 Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. ◊ 26 Ne soyons pas désireux de vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres [et] en nous portant envie les uns aux autres.
Hébreux
12 ◊ 1 C’est pourquoi, nous aussi, ayant une si grande nuée de témoins qui nous entoure, rejetant tout fardeau et le péché qui [nous] enveloppe si aisément, courons avec patience la course qui est devant nous, ◊ 2 fixant les yeux sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, lequel, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu. ◊ 3 Car considérez celui qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même, afin que vous ne soyez pas las, étant découragés dans vos âmes.
◊ 4 Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang en combattant contre le péché, ◊ 5 et vous avez oublié l’exhortation qui s’adresse à vous comme à des fils : « Mon fils, ne méprise pas la discipline du *Seigneur, et ne perds pas courage quand tu es repris par lui ; ◊ 6 car celui que le *Seigneur aime, il le discipline, et il fouette tout fils qu’il agrée ». ◊ 7 Vous endurez [des peines] comme discipline : Dieu agit envers vous comme envers des fils, car qui est le fils que le père ne discipline pas ? ◊ 8 Mais si vous êtes sans [la] discipline à laquelle tous participent, alors vous êtes des bâtards et non pas des fils. ◊ 9 De plus, nous avons eu les pères de notre chair pour nous discipliner, et nous les avons respectés ; ne serons-nous pas beaucoup plutôt soumis au Père des esprits, et nous vivrons ? ◊ 10 Car ceux-là disciplinaient pendant peu de jours, selon qu’ils le trouvaient bon ; mais celui-ci [nous discipline] pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté. ◊ 11 Or aucune discipline, pour le présent, ne semble être [un sujet] de joie, mais de tristesse ; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle. ◊ 12 C’est pourquoi, redressez les mains lassées et les genoux défaillants, ◊ 13 et faites des sentiers droits à vos pieds, afin que ce qui est boiteux ne se dévoie pas, mais plutôt se guérisse. ◊ 14 Poursuivez la paix avec tous, et la sainteté, sans laquelle nul ne verra le Seigneur, ◊ 15 veillant de peur que quelqu’un ne manque de la grâce de Dieu ; de peur que quelque racine d’amertume, bourgeonnant en haut, ne [vous] trouble, et que par elle plusieurs ne soient souillés ; ◊ 16 de peur qu’il n’y ait quelque fornicateur, ou profane comme Ésaü, qui pour un seul mets vendit son droit de premier-né ; ◊ 17 car vous savez que, aussi, plus tard, désirant hériter de la bénédiction, il fut rejeté, (car il ne trouva pas lieu à la repentance,) quoiqu’il l’eût recherchée avec larmes.
◊ 18 Car vous n’êtes pas venus à la montagne qui peut être touchée, ni au feu brûlant, ni à l’obscurité, ni aux ténèbres, ni à la tempête, ◊ 19 ni au son de la trompette, ni à la voix de paroles, [voix telle] que ceux qui l’entendaient prièrent que la parole ne leur fût plus adressée ; ◊ 20 (car ils ne pouvaient supporter ce qui était enjoint : « Si même une bête touche la montagne, elle sera lapidée » ; ◊ 21 et Moïse, si terrible était ce qui paraissait, dit : Je suis épouvanté et tout tremblant ;) ◊ 22 mais vous êtes venus à la montagne de Sion ; et à la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste ; et à des myriades d’anges, l’assemblée universelle ; ◊ 23 et à l’assemblée des premiers-nés écrits dans les cieux ; et à Dieu, juge de tous ; et aux esprits des justes consommés ; ◊ 24 et à Jésus, médiateur d’une nouvelle alliance ; et au sang d’aspersion qui parle mieux qu’Abel. ◊ 25 Prenez garde que vous ne refusiez pas celui qui parle : car si ceux-là n’ont pas échappé qui refusèrent celui qui parlait en oracles sur la terre, combien moins [échapperons]-nous, si nous nous détournons de celui qui [parle ainsi] des cieux, ◊ 26 duquel la voix ébranla alors la terre ; mais maintenant il a promis, disant : « Encore une fois je secouerai non seulement la terre, mais aussi le ciel ». ◊ 27 Or ce « Encore une fois » indique le changement des choses muables, comme ayant été faites, afin que celles qui sont immuables demeurent. ◊ 28 C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, retenons la grâce par laquelle nous servions Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec révérence et avec crainte. ◊ 29 Car aussi notre Dieu est un feu consumant.
1 Jean
4 ◊ 1 Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits [pour voir] s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. ◊ 2 Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu, ◊ 3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n’est pas de Dieu ; et ceci est l’[esprit] de l’antichrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant il est dans le monde. ◊ 4 Pour vous, enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. ◊ 5 Pour eux, ils sont du monde ; c’est pourquoi ils parlent selon les principes du monde, et le monde les écoute. ◊ 6 Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur.
◊ 7 Bien-aimés, aimons-nous l’un l’autre, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. ◊ 8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. ◊ 9 En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; ◊ 10 en ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils [pour être la] propitiation pour nos péchés.
◊ 11 Bien-aimés, si Dieu nous aima ainsi, nous aussi nous devons nous aimer l’un l’autre. ◊ 12 Personne ne vit jamais Dieu ; si nous nous aimons l’un l’autre, Dieu demeure en nous, et son amour est consommé en nous. ◊ 13 Par ceci nous savons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit ; ◊ 14 et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils [pour être le] Sauveur du monde.
◊ 15 Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. ◊ 16 Et nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui. ◊ 17 En ceci est consommé l’amour avec nous, afin que nous ayons toute assurance au jour du jugement, c’est que, comme il est, lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde. ◊ 18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte, car la crainte porte avec elle du tourment ; et celui qui craint n’est pas consommé dans l’amour. ◊ 19 Nous, nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier.
◊ 20 Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, il est menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? ◊ 21 Et nous avons ce commandement de sa part, que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.
Luc
18 ◊ 1 Et il leur dit aussi une parabole, pour [montrer] qu’ils devaient toujours prier et ne pas se lasser, ◊ 2 disant : Il y avait dans une ville un certain juge qui ne craignait pas Dieu et qui ne respectait pas les hommes ; ◊ 3 et dans cette ville-là il y avait une veuve, et elle alla vers lui, disant : Venge-moi de mon adversaire. ◊ 4 Et il ne le voulut pas pour un temps. Mais après cela, il dit en lui-même : Quoique je ne craigne pas Dieu et que je ne respecte pas les hommes, ◊ 5 néanmoins, parce que cette veuve m’ennuie, je lui ferai justice, de peur que, revenant sans cesse, elle ne me rompe la tête. ◊ 6 Et le Seigneur dit : Écoutez ce que dit le juge inique. ◊ 7 Et Dieu ne ferait-il point justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et il use de patience [avant d’intervenir] pour eux ? ◊ 8 Je vous dis que bientôt il leur fera justice. Mais le fils de l’homme quand il viendra, trouvera-t-il de la foi sur la terre ?
◊ 9 Et il dit aussi cette parabole à quelques-uns qui se confiaient en eux-mêmes comme s’ils étaient justes, et qui tenaient le reste des hommes pour rien : ◊ 10 Deux hommes montèrent au temple pour prier, l’un pharisien, et l’autre publicain. ◊ 11 Le pharisien, se tenant à l’écart, priait en lui-même en ces termes : Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes qui sont ravisseurs, injustes, adultères ; ou même comme ce publicain. ◊ 12 Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède. ◊ 13 Et le publicain, se tenant loin, ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel, mais se frappait la poitrine, disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur ! ◊ 14 Je vous dis que celui-ci descendit en sa maison justifié plutôt que l’autre ; car quiconque s’élève, sera abaissé ; et celui qui s’abaisse sera élevé.
◊ 15 Et on lui apporta aussi les petits enfants, afin qu’il les touchât ; et les disciples, le voyant, reprirent ceux [qui les apportaient]. ◊ 16 Mais Jésus, les ayant appelés, dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car à de tels est le royaume de Dieu. ◊ 17 En vérité, je vous dis : Quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point.
◊ 18 Et un des chefs [du peuple] l’interrogea, disant : Bon maître, que faut-il que j’aie fait pour hériter de la vie éternelle ? ◊ 19 Et Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon, sinon un [seul], Dieu. ◊ 20 Tu sais les commandements : Ne commets point adultère ; ne tue point ; ne dérobe point ; ne dis point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère. ◊ 21 Et il dit : J’ai gardé toutes ces choses dès ma jeunesse. ◊ 22 Et quand Jésus eut entendu cela, il lui dit : Une chose te manque encore : vends tout ce que tu as, et distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux ; et viens, suis-moi. ◊ 23 Et lui, ayant entendu ces choses, devint fort triste ; car il était extrêmement riche. ◊ 24 Et Jésus, voyant qu’il était devenu fort triste, dit : Combien difficilement ceux qui ont des biens entreront-ils dans le royaume de Dieu ! ◊ 25 Car il est plus facile qu’un chameau entre par un trou d’aiguille, qu’un riche n’entre dans le royaume de Dieu. ◊ 26 Et ceux qui entendirent cela, dirent : Et qui peut être sauvé ? ◊ 27 Et il dit : Les choses qui sont impossibles aux hommes, sont possibles à Dieu. ◊ 28 Et Pierre dit : Voici, nous avons tout quitté et nous t’avons suivi. ◊ 29 Et il leur dit : En vérité, je vous dis, qu’il n’y a personne qui ait quitté maison, ou parents, ou frères, ou femme, ou enfants, pour l’amour du royaume de Dieu, ◊ 30 qui ne reçoive beaucoup plus en ce temps-ci, et, dans le siècle qui vient, la vie éternelle.
◊ 31 Et prenant à lui les douze, il leur dit : Voici, nous montons à Jérusalem, et toutes les choses qui sont écrites par les prophètes touchant le fils de l’homme seront accomplies : ◊ 32 car il sera livré aux nations ; on se moquera de lui, et on l’injuriera, et on crachera contre lui ; ◊ 33 et après qu’ils l’auront fouetté, ils le mettront à mort ; et le troisième jour il ressuscitera. ◊ 34 Et ils ne comprirent rien de ces choses ; et cette parole leur était cachée, et ils ne comprirent pas les choses qui étaient dites.
◊ 35 Et il arriva, lorsqu’il fut venu dans le voisinage de Jéricho, qu’un aveugle était assis sur le bord du chemin et mendiait. ◊ 36 Et entendant la foule qui passait, il demanda ce que c’était. ◊ 37 Et on lui rapporta que Jésus le Nazaréen passait. ◊ 38 Et il cria, disant : Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! ◊ 39 Et ceux qui allaient devant le reprirent afin qu’il se tût ; mais il criait d’autant plus fort : Fils de David ! aie pitié de moi. ◊ 40 Et Jésus, s’étant arrêté, ordonna qu’on le lui amenât ; et comme il s’approchait, il l’interrogea, [disant] : ◊ 41 Que veux-tu que je te fasse ? Et il dit : Seigneur, que je recouvre la vue. ◊ 42 Et Jésus lui dit : Recouvre la vue, ta foi t’a guéri. ◊ 43 Et à l’instant il recouvra la vue et le suivit, glorifiant Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, donna louange à Dieu.
1 Pierre
1 ◊ 1 Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux de la dispersion, du Pont, de la Galatie, de la Cappadoce, de l’Asie et de la Bithynie, qui séjournent [parmi les nations], ◊ 2 élus selon la préconnaissance de Dieu le Père, en sainteté de l’Esprit, pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Jésus Christ : Que la grâce et la paix vous soient multipliées !
◊ 3 Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, ◊ 4 pour un héritage incorruptible, sans souillure, immarcescible, conservé dans les cieux pour vous, ◊ 5 qui êtes gardés par la puissance de Dieu par la foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps ; ◊ 6 en quoi vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses tentations, si cela est nécessaire, ◊ 7 afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or qui périt et qui toutefois est éprouvé par le feu, soit trouvée [tourner] à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ, ◊ 8 lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, ◊ 9 recevant la fin de votre foi, [le] salut des âmes ; ◊ 10 duquel salut les prophètes qui ont prophétisé de la grâce qui vous était destinée se sont informés et enquis avec soin, ◊ 11 recherchant quel temps ou quelle sorte de temps l’Esprit de Christ qui était en eux indiquait, rendant par avance témoignage des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient ; ◊ 12 et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils administraient ces choses, qui vous sont maintenant annoncées par ceux qui vous ont annoncé la bonne nouvelle par l’Esprit Saint envoyé du ciel, dans lesquelles des anges désirent de regarder de près.
◊ 13 C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement et étant sobres, espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus Christ, ◊ 14 — comme des enfants d’obéissance, ne vous conformant pas à vos convoitises d’autrefois pendant votre ignorance ; ◊ 15 mais, comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute [votre] conduite ; ◊ 16 parce qu’il est écrit : « Soyez saints, car moi je suis saint ». ◊ 17 Et si vous invoquez comme père celui qui, sans acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour [ici-bas], ◊ 18 sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, ◊ 19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, ◊ 20 préconnu dès avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour vous, ◊ 21 qui, par lui, croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. ◊ 22 Ayant purifié vos âmes par l’obéissance à la vérité, pour [que vous ayez] une affection fraternelle sans hypocrisie, aimez-vous l’un l’autre ardemment, d’un cœur pur, ◊ 23 vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais [par une semence] incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu : ◊ 24 parce que « toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe : l’herbe a séché et sa fleur est tombée, ◊ 25 mais la parole du *Seigneur demeure éternellement ». Or c’est cette parole qui vous a été annoncée.
1 Jean
3 ◊ 1 — Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu ; c’est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu. ◊ 2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. ◊ 3 Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur.
◊ 4 Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité. ◊ 5 Et vous savez que lui a été manifesté, afin qu’il ôtât nos péchés ; et il n’y a point de péché en lui. ◊ 6 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu, ni ne l’a pas connu.
◊ 7 Enfants, que personne ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste, comme lui est juste. ◊ 8 Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le commencement le diable pèche. C’est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable. ◊ 9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu. ◊ 10 Par ceci sont [rendus] manifestes les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et celui qui n’aime pas son frère. ◊ 11 Car c’est ici le message que vous avez entendu dès le commencement, [savoir] que nous nous aimions l’un l’autre, ◊ 12 non comme Caïn était du méchant et tua son frère. Et pour quelle raison le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes.
◊ 13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. ◊ 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères ; celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. ◊ 15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
◊ 16 Par ceci nous avons connu l’amour, c’est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères. ◊ 17 Mais celui qui a les biens de ce monde, et qui voit son frère dans le besoin, et qui lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
◊ 18 Enfants, n’aimons pas de parole ni de langue, mais en action et en vérité. ◊ 19 Et par ceci nous saurons que nous sommes de la vérité, et nous assurerons nos cœurs devant lui ◊ 20 — que, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il sait toutes choses. ◊ 21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu ; ◊ 22 et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui. ◊ 23 — Et c’est ici son commandement, que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous aimions l’un l’autre, selon qu’il nous en a donné le commandement ; ◊ 24 et celui qui garde ses commandements demeure en lui, et lui en cet homme ; et par ceci nous savons qu’il demeure en nous, [savoir] par l’Esprit qu’il nous a donné.
1 Jean
2 ◊ 1 Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; ◊ 2 et lui est la propitiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier.
◊ 3 Et par ceci nous savons que nous le connaissons, [savoir] si nous gardons ses commandements. ◊ 4 Celui qui dit : Je le connais, et qui ne garde pas ses commandements, est menteur, et la vérité n’est pas en lui. ◊ 5 Mais quiconque garde sa parole, — en lui l’amour de Dieu est véritablement consommé : par cela nous savons que nous sommes en lui. ◊ 6 Celui qui dit demeurer en lui, doit lui-même aussi marcher comme lui a marché.
◊ 7 Bien-aimés, je ne vous écris pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement. Le commandement ancien est la parole que vous avez entendue. ◊ 8 Encore une fois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, parce que les ténèbres s’en vont et que la vraie lumière luit déjà. ◊ 9 Celui qui dit être dans la lumière et qui hait son frère, est dans les ténèbres jusqu’à maintenant. ◊ 10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a point en lui d’occasion de chute. ◊ 11 Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, et il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
◊ 12 Je vous écris, enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés par son nom.
◊ 13 Je vous écris, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le méchant.
Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez le Père.
◊ 14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le méchant. ◊ 15 N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde : si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; ◊ 16 parce que tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est pas du Père, mais est du monde ; ◊ 17 et le monde s’en va et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.
◊ 18 Petits enfants, c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu que l’antichrist vient, maintenant aussi il y a plusieurs antichrists, par quoi nous savons que c’est la dernière heure : ◊ 19 ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils fussent demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’ils fussent manifestés comme n’étant aucun [d’eux] des nôtres. ◊ 20 Et vous, vous avez l’onction de la part du Saint et vous connaissez toutes choses. ◊ 21 Je ne vous ai pas écrit parce que vous ne connaissez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez et qu’aucun mensonge ne vient de la vérité. ◊ 22 Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. ◊ 23 Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père. ◊ 24 Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous : si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous aussi vous demeurerez dans le Fils et dans le Père. ◊ 25 Et c’est ici la promesse que lui nous a promise, — la vie éternelle. ◊ 26 Je vous ai écrit ces choses touchant ceux qui vous égarent ; ◊ 27 et, pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme la même onction vous enseigne à l’égard de toutes choses, et qu’elle est vraie et n’est pas mensonge, — et selon qu’elle vous a enseignés, vous demeurerez en lui.
◊ 28 Et maintenant, enfants, demeurez en lui, afin que, quand il sera manifesté, nous ayons de l’assurance et que nous ne soyons pas couverts de honte, de par lui, à sa venue.
◊ 29 Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice est né de lui.
1 Jean
1 ◊ 1 Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de la vie ◊ 2 (et la vie a été manifestée ; et nous avons vu, et nous déclarons, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée) ; ◊ 3 ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous aussi vous ayez communion avec nous : or notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. ◊ 4 Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit accomplie.
◊ 5 Et c’est ici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons, [savoir] que Dieu est lumière et qu’il n’y a en lui aucunes ténèbres.
◊ 6 Si nous disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité ; ◊ 7 mais si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché.
◊ 8 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.
◊ 9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité.
◊ 10 Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est pas en nous.
Romains
12 ◊ 1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, [ce qui est] votre service intelligent. ◊ 2 Et ne vous conformez pas à ce siècle ; mais soyez transformés par le renouvellement de [votre] entendement, pour que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite. ◊ 3 Car, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de ceux qui sont parmi vous de ne pas avoir une haute pensée [de lui-même], au-dessus de celle qu’il convient d’avoir, mais de penser de manière à avoir de saines pensées, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. ◊ 4 Car comme dans un seul corps nous avons plusieurs membres, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ◊ 5 ainsi nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps en Christ, et chacun individuellement membres l’un de l’autre. ◊ 6 Or ayant des dons de grâce différents, selon la grâce qui nous a été donnée, soit la prophétie, [prophétisons] selon la proportion de la foi ; ◊ 7 soit le service, [soyons occupés] du service ; soit celui qui enseigne, [qu’il s’applique] à l’enseignement ; ◊ 8 soit celui qui exhorte, à l’exhortation ; — celui qui distribue, [qu’il le fasse] en simplicité ; celui qui est à la tête, [qu’il conduise] soigneusement ; celui qui exerce la miséricorde, [qu’il le fasse] joyeusement.
◊ 9 Que l’amour soit sans hypocrisie ; ayez en horreur le mal, tenez ferme au bien ; ◊ 10 quant à l’amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; quant à l’honneur, étant les premiers à le rendre aux autres ; ◊ 11 quant à l’activité, pas paresseux ; fervents en esprit ; servant le Seigneur ; ◊ 12 vous réjouissant dans l’espérance ; patients dans la tribulation ; persévérants dans la prière ; ◊ 13 subvenant aux nécessités des saints ; vous appliquant à l’hospitalité. ◊ 14 Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez et ne maudissez pas. ◊ 15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, et pleurez avec ceux qui pleurent ; ◊ 16 ayant, les uns envers les autres, un même sentiment ; ne pensant pas aux choses élevées, mais vous associant aux humbles. Ne soyez pas sages à vos propres yeux ;… ◊ 17 ne rendant à personne mal pour mal ; vous proposant ce qui est honnête devant tous les hommes ; ◊ 18 s’il est possible, autant que cela dépend de vous, vivant en paix avec tous les hommes ; ◊ 19 ne vous vengeant pas vous-mêmes, bien-aimés ; mais laissez agir la colère, car il est écrit : « À moi la vengeance ; moi je rendrai, dit le *Seigneur ». ◊ 20 « Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela tu entasseras des charbons de feu sur sa tête ». ◊ 21 Ne sois pas surmonté par le mal, mais surmonte le mal par le bien.
Josué
6 ◊ 1 * Et Jéricho était fermée, et avait barré [ses portes] devant les fils d’Israël ; personne ne sortait, et personne n’entrait. ◊ 2 Et l’Éternel dit à Josué : Vois, j’ai livré en ta main Jéricho, et son roi [et ses] hommes vaillants. ◊ 3 Et vous ferez le tour de la ville, vous tous les hommes de guerre, en tournant autour de la ville une fois : tu feras ainsi pendant six jours. ◊ 4 Et sept sacrificateurs porteront sept trompettes retentissantes devant l’arche ; et le septième jour, vous ferez le tour de la ville sept fois, et les sacrificateurs sonneront des trompettes. ◊ 5 Et il arrivera que, lorsqu’ils sonneront longuement de la corne retentissante, aussitôt que vous entendrez le son de la trompette, tout le peuple jettera un grand cri, et la muraille de la ville tombera sous elle-même, et le peuple montera, chacun devant soi. ◊ 6 Et Josué, fils de Nun, appela les sacrificateurs, et leur dit : Portez l’arche de l’alliance, et que sept sacrificateurs portent sept trompettes retentissantes devant l’arche de l’Éternel. ◊ 7 Et il dit au peuple : Passez, et faites le tour de la ville, et que les hommes armés passent devant l’arche de l’Éternel.
◊ 8 Et il arriva, quand Josué eut parlé au peuple, que les sept sacrificateurs qui portaient les sept trompettes retentissantes devant l’Éternel passèrent et sonnèrent des trompettes ; et l’arche de l’alliance de l’Éternel allait après eux. ◊ 9 Et les hommes armés allaient devant les sacrificateurs qui sonnaient des trompettes, et l’arrière-garde marchait après l’arche ; ils sonnaient des trompettes en marchant. ◊ 10 Et Josué avait commandé au peuple, disant : Vous ne jetterez pas de cris, et vous ne ferez pas entendre votre voix, et il ne sortira pas de votre bouche un seul mot, jusqu’au jour où je vous dirai : Criez ; alors vous crierez. ◊ 11 Et l’arche de l’Éternel fit le tour de la ville, tournant autour une fois ; puis ils entrèrent dans le camp, et passèrent la nuit dans le camp.
◊ 12 Et Josué se leva de bonne heure le matin, et les sacrificateurs portèrent l’arche de l’Éternel. ◊ 13 Et les sept sacrificateurs qui portaient les sept trompettes retentissantes devant l’arche de l’Éternel, marchaient, et en allant sonnaient des trompettes ; et les hommes armés allaient devant eux ; et l’arrière-garde marchait après l’arche de l’Éternel ; ils sonnaient des trompettes en marchant. ◊ 14 Et le second jour, ils firent le tour de la ville une fois, puis ils revinrent dans le camp. Ils firent ainsi, six jours.
◊ 15 Et le septième jour, ils se levèrent de bonne heure, au lever de l’aurore, et firent le tour de la ville, de la même manière, sept fois ; seulement, ce jour-là, ils firent le tour de la ville sept fois. ◊ 16 Et à la septième fois, comme les sacrificateurs sonnaient des trompettes, il arriva que Josué dit au peuple : Criez ; car l’Éternel vous a donné la ville. ◊ 17 Et la ville sera anathème à l’Éternel, elle et tout ce qui s’y trouve ; Rahab seule, la prostituée, vivra, elle et tous ceux qui sont chez elle dans la maison, parce qu’elle a caché les messagers que nous avions envoyés. ◊ 18 Seulement vous vous garderez de l’anathème, de peur qu’en prenant de l’anathème, vous ne vous rendiez [vous-mêmes] anathème, et que vous ne fassiez devenir anathème le camp d’Israël, et que vous ne le troubliez. ◊ 19 Et tout l’argent, et l’or, et les vases d’airain et de fer, seront saints, [consacrés] à l’Éternel : ils entreront dans le trésor de l’Éternel. ◊ 20 Et le peuple jeta des cris, et on sonna des trompettes. Et comme le peuple entendait le son des trompettes et que le peuple jetait un grand cri, la muraille tomba sous elle-même, et le peuple monta dans la ville, chacun devant soi, et ils prirent la ville. ◊ 21 Et ils détruisirent entièrement, par le tranchant de l’épée, tout ce qui était dans la ville, et homme et femme, et enfant et vieillard, les bœufs, les moutons et les ânes. ◊ 22 Et Josué dit aux deux hommes qui avaient exploré le pays : Entrez dans la maison de la prostituée, et faites-en sortir la femme et tous ceux qui sont à elle, comme vous le lui avez juré. ◊ 23 Et les jeunes hommes, les espions, entrèrent et firent sortir Rahab, et son père, et sa mère, et ses frères, et tous ceux qui étaient à elle ; ils firent sortir toutes les familles des siens, et ils les laissèrent en dehors du camp d’Israël. ◊ 24 Et ils brûlèrent par le feu la ville et tout ce qui y était ; seulement l’argent et l’or, et les vases d’airain et de fer, ils les mirent dans le trésor de la maison de l’Éternel. ◊ 25 Et Josué conserva la vie à Rahab, la prostituée, et à la maison de son père, et à tous ceux qui étaient à elle ; et elle a habité au milieu d’Israël jusqu’à ce jour, car elle avait caché les messagers que Josué avait envoyés pour explorer Jéricho.
◊ 26 Et Josué jura en ce temps-là, disant : Maudit soit devant l’Éternel l’homme qui se lèvera et bâtira cette ville de Jéricho ! Il la fondera sur son premier-né, et en posera les portes sur son plus jeune fils.
◊ 27 Et l’Éternel était avec Josué ; et sa renommée se répandit dans tout le pays.
2 Rois
18 ◊ 1 * Et il arriva, la troisième année d’Osée, fils d’Éla, roi d’Israël, qu’Ézéchias, fils d’Achaz, roi de Juda, commença de régner. ◊ 2 Il était âgé de vingt-cinq ans lorsqu’il commença de régner ; et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem ; et le nom de sa mère était Abi, fille de Zacharie. ◊ 3 Et il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, selon tout ce qu’avait fait David, son père. ◊ 4 Il ôta les hauts lieux, et brisa les statues, et coupa les ashères, et mit en pièces le serpent d’airain que Moïse avait fait, car jusqu’à ces jours-là les fils d’Israël lui brûlaient de l’encens ; et il l’appela : Nehushtan. ◊ 5 Il mit sa confiance en l’Éternel, le Dieu d’Israël ; et après lui, il n’y en eut point de semblable à lui parmi tous les rois de Juda, non plus que parmi ceux qui avaient été avant lui. ◊ 6 Et il s’attacha à l’Éternel ; il ne se détourna point de lui, et il garda ses commandements, que l’Éternel avait commandés à Moïse. ◊ 7 Et l’Éternel fut avec lui : partout où il allait, il prospéra. Et il se révolta contre le roi d’Assyrie, et ne le servit pas. ◊ 8 Il frappa les Philistins jusqu’à Gaza, et ses confins, depuis la tour des gardes jusqu’à la ville forte.
◊ 9 Et il arriva, la quatrième année du roi Ézéchias, qui était la septième d’Osée, fils d’Éla, roi d’Israël, que Shalmanéser, roi d’Assyrie, monta contre Samarie et l’assiégea. ◊ 10 Et ils la prirent au bout de trois ans : la sixième année d’Ézéchias, ce fut la neuvième année d’Osée, roi d’Israël, Samarie fut prise. ◊ 11 Et le roi d’Assyrie transporta Israël en Assyrie, et les établit à Khalakh, et sur le Khabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes, ◊ 12 parce qu’ils n’écoutèrent point la voix de l’Éternel, leur Dieu, et transgressèrent son alliance, tout ce que Moïse, serviteur de l’Éternel, avait commandé ; et ils n’écoutèrent pas, et ne le firent pas.
◊ 13 Et la quatorzième année du roi Ézéchias, Sankhérib, roi d’Assyrie, monta contre toutes les villes fortes de Juda et les prit. ◊ 14 Et Ézéchias, roi de Juda, envoya au roi d’Assyrie à Lakis, disant : J’ai péché, retire-toi de moi ; ce que tu m’imposeras, je le supporterai. Et le roi d’Assyrie imposa à Ézéchias, roi de Juda, trois cents talents d’argent, et trente talents d’or. ◊ 15 Et Ézéchias donna tout l’argent qui se trouva dans la maison de l’Éternel et dans les trésors de la maison du roi. ◊ 16 En ce temps-là, Ézéchias dépouilla les portes du temple de l’Éternel, et les piliers qu’Ézéchias, roi de Juda, avait recouverts [d’or], et il les donna au roi d’Assyrie. ◊ 17 Et le roi d’Assyrie envoya de Lakis, le Tharthan, et le Rab-Saris, et le Rab-Shaké, avec de grandes forces, vers le roi Ézéchias à Jérusalem ; et ils montèrent et vinrent à Jérusalem. Et ils montèrent et vinrent, et se tinrent près de l’aqueduc de l’étang supérieur, qui est sur la route du champ du foulon. Et ils appelèrent le roi. ◊ 18 Et Éliakim, fils de Hilkija, qui était [préposé] sur la maison [du roi], et Shebna, le scribe, et Joakh, fils d’Asaph, rédacteur des chroniques, sortirent vers eux.
◊ 19 Et le Rab-Shaké leur dit : Dites à Ézéchias : Ainsi dit le grand roi, le roi d’Assyrie : Quelle est cette confiance que tu as ? ◊ 20 Tu dis (ce ne sont que paroles des lèvres) : Le conseil et la force [sont là] pour la guerre. Maintenant, en qui te confies-tu que tu te révoltes contre moi ? ◊ 21 Or voici, tu te confies en ce bâton de roseau cassé, en l’Égypte, lequel, si quelqu’un s’appuie dessus, lui entre dans la main et la perce. Tel est le Pharaon, roi d’Égypte, pour tous ceux qui se confient en lui. ◊ 22 Que si vous me dites : Nous nous confions en l’Éternel, notre Dieu,… n’est-ce pas lui dont Ézéchias a ôté les hauts lieux et les autels, en disant à Juda et à Jérusalem : Vous vous prosternerez devant cet autel-ci à Jérusalem ? ◊ 23 Et maintenant, fais un accord, je te prie, avec le roi d’Assyrie, mon seigneur, et je te donnerai deux mille chevaux si tu peux donner des cavaliers pour les monter. ◊ 24 Et comment ferais-tu tourner visage à un seul capitaine d’entre les moindres serviteurs de mon seigneur ? Et tu mets ta confiance en l’Égypte, pour des chars et des cavaliers… ◊ 25 Suis-je maintenant monté sans l’Éternel contre ce lieu pour le détruire ? L’Éternel m’a dit : Monte contre ce pays, et détruis-le.
◊ 26 Et Éliakim, fils de Hilkija, et Shebna, et Joakh, dirent au Rab-Shaké : Parle, nous te prions, à tes serviteurs en syriaque, car nous le comprenons, et ne nous parle pas en [langue] judaïque, aux oreilles du peuple qui est sur la muraille. ◊ 27 Et le Rab-Shaké leur dit : Est-ce vers ton seigneur et vers toi que mon seigneur m’a envoyé pour dire ces paroles ? N’est-ce pas vers les hommes qui se tiennent sur la muraille, pour manger leurs excréments et pour boire leur urine avec vous ?
◊ 28 Et le Rab-Shaké se tint là, et cria à haute voix en [langue] judaïque, et parla, et dit : Écoutez la parole du grand roi, le roi d’Assyrie. ◊ 29 Ainsi dit le roi : Qu’Ézéchias ne vous trompe point ; car il ne pourra pas vous délivrer de la main du roi. ◊ 30 Et qu’Ézéchias ne vous fasse pas mettre votre confiance en l’Éternel, disant : L’Éternel nous délivrera certainement, et cette ville ne sera point livrée en la main du roi d’Assyrie. ◊ 31 N’écoutez pas Ézéchias ; car ainsi dit le roi d’Assyrie : Faites la paix avec moi, et sortez vers moi ; et vous mangerez chacun de sa vigne et chacun de son figuier, et vous boirez chacun des eaux de son puits, ◊ 32 jusqu’à ce que je vienne et que je vous emmène dans un pays comme votre pays, un pays de blé et de moût, un pays de pain et de vignes, un pays d’oliviers à huile et de miel : et vous vivrez, et vous ne mourrez point. Et n’écoutez pas Ézéchias, car il vous séduit, disant : L’Éternel nous délivrera. ◊ 33 Les dieux des nations ont-ils bien délivré chacun son pays de la main du roi d’Assyrie ? ◊ 34 Où sont les dieux de Hamath et d’Arpad ? Où sont les dieux de Sepharvaïm, d’Héna, et d’Ivva ? Et ont-ils délivré Samarie de ma main ? ◊ 35 Quels sont, d’entre tous les dieux des pays, ceux qui ont délivré leur pays de ma main, pour que l’Éternel délivre Jérusalem de ma main ? ◊ 36 Et le peuple se tut, et ne lui répondit pas un mot ; car c’était là le commandement du roi, disant : Vous ne lui répondrez pas.
◊ 37 Et Éliakim, fils de Hilkija, qui était [préposé] sur la maison, et Shebna, le scribe, et Joakh, fils d’Asaph, rédacteur des chroniques, vinrent vers Ézéchias, leurs vêtements déchirés, et ils lui rapportèrent les paroles du Rab-Shaké.
Romains
8 ◊ 1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus ; ◊ 2 car la loi de l’Esprit de vie dans le christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ; ◊ 3 car ce qui était impossible à la loi, en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour [le] péché, a condamné le péché dans la chair, ◊ 4 afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon [la] chair, mais selon [l’]Esprit. ◊ 5 Car ceux qui sont selon [la] chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon [l’]Esprit, aux choses de l’Esprit ; ◊ 6 car la pensée de la chair est [la] mort ; mais la pensée de l’Esprit, vie et paix ; ◊ 7 — parce que la pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas. ◊ 8 Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu. ◊ 9 Or vous n’êtes pas dans [la] chair, mais dans [l’]Esprit, si du moins [l’]Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a pas [l’]Esprit de Christ, celui-là n’est pas de lui. ◊ 10 Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de [la] justice. ◊ 11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous.
◊ 12 Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, non pas à la chair pour vivre selon [la] chair ; ◊ 13 car si vous vivez selon [la] chair, vous mourrez ; mais si par [l’]Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. ◊ 14 Car tous ceux qui sont conduits par [l’]Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. ◊ 15 Car vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être derechef dans la crainte, mais vous avez reçu [l’]Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père ! ◊ 16 L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu ; ◊ 17 et si [nous sommes] enfants, [nous sommes] aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ ; si du moins nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.
◊ 18 Car j’estime que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes [d’être comparées] avec la gloire à venir qui doit nous être révélée. ◊ 19 Car la vive attente de la création attend la révélation des fils de Dieu. ◊ 20 Car la création a été assujettie à la vanité (non de sa volonté, mais à cause de celui qui l’a assujettie), ◊ 21 dans l’espérance que la création elle-même aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour [jouir de] la liberté de la gloire des enfants de Dieu. ◊ 22 Car nous savons que toute la création ensemble soupire et est en travail jusqu’à maintenant ; ◊ 23 et non seulement [elle], mais nous-mêmes aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi, nous soupirons en nous-mêmes, attendant l’adoption, la délivrance de notre corps. ◊ 24 Car nous avons été sauvés en espérance : or une espérance qu’on voit n’est pas une espérance ; car ce que quelqu’un voit, pourquoi aussi l’espère-t-il ? ◊ 25 Mais si ce que nous ne voyons pas, nous l’espérons, nous l’attendons avec patience. ◊ 26 De même aussi l’Esprit nous est en aide dans notre infirmité ; car nous ne savons pas ce qu’il faut demander comme il convient ; mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; ◊ 27 — et celui qui sonde les cœurs sait quelle est la pensée de l’Esprit, car il intercède pour les saints, selon Dieu ; ◊ 28 — mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon [son] propos. ◊ 29 Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, pour qu’il soit premier-né entre plusieurs frères. ◊ 30 Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
◊ 31 Que dirons-nous donc à ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ◊ 32 Celui même qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ? ◊ 33 Qui intentera accusation contre des élus de Dieu ? — C’est Dieu qui justifie ; ◊ 34 qui est celui qui condamne ? — C’est Christ qui est mort, mais plutôt qui est aussi ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous ; ◊ 35 qui est-ce qui nous séparera de l’amour du Christ ? Tribulation, ou détresse, ou persécution, ou famine, ou nudité, ou péril, ou épée ? ◊ 36 Selon qu’il est écrit : « Pour l’amour de toi, nous sommes mis à mort tout le jour ; nous avons été estimés comme des brebis de tuerie ». ◊ 37 Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. ◊ 38 Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ◊ 39 ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le christ Jésus, notre Seigneur.
Matthieu
27 ◊ 1 Or, quand le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir. ◊ 2 Et l’ayant lié, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur.
◊ 3 Alors Judas qui l’avait livré, voyant qu’il était condamné, ayant du remords, reporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, ◊ 4 disant : J’ai péché en livrant le sang innocent. Mais ils dirent : Que nous importe ! tu y aviseras. ◊ 5 Et ayant jeté l’argent dans le temple, il se retira ; et s’en étant allé, il se pendit. ◊ 6 Mais les principaux sacrificateurs, ayant pris les pièces d’argent, dirent : Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c’est le prix du sang. ◊ 7 Et ayant tenu conseil, ils achetèrent avec cet [argent] le champ du potier, pour la sépulture des étrangers ; ◊ 8 c’est pourquoi ce champ-là a été appelé Champ de sang, jusqu’à aujourd’hui. ◊ 9 Alors fut accompli ce qui avait été dit par Jérémie le prophète, disant : Et ils ont pris les trente pièces d’argent, le prix de celui qui a été évalué, lequel ceux d’entre les fils d’Israël ont évalué ; ◊ 10 et ils les ont données pour le champ du potier, comme le *Seigneur m’avait ordonné.
◊ 11 Or Jésus se tenait devant le gouverneur ; et le gouverneur l’interrogea, disant : Es-tu, toi, le roi des Juifs ? Et Jésus lui dit : Tu le dis. ◊ 12 Et étant accusé par les principaux sacrificateurs et les anciens, il ne répondit rien. ◊ 13 Alors Pilate lui dit : N’entends-tu pas de combien de choses ils portent témoignage contre toi ? ◊ 14 Et il ne lui répondit pas même un seul mot ; en sorte que le gouverneur s’en étonnait fort. ◊ 15 Or, à la fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier à la foule, celui qu’ils voulaient. ◊ 16 Et il y avait alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas. ◊ 17 Comme donc ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus qui est appelé Christ ? ◊ 18 Car il savait qu’ils l’avaient livré par envie. ◊ 19 Et comme il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire : N’aie rien à faire avec ce juste ; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui à son sujet dans un songe. ◊ 20 Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent aux foules de demander Barabbas et de faire périr Jésus. ◊ 21 Et le gouverneur, répondant, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Et ils dirent : Barabbas. ◊ 22 Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qui est appelé Christ ? Ils disent tous : Qu’il soit crucifié ! ◊ 23 Et le gouverneur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils s’écriaient encore plus fort, disant : Qu’il soit crucifié ! ◊ 24 Et Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que plutôt il s’élevait un tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, disant : Je suis innocent du sang de ce juste ; vous, vous y aviserez. ◊ 25 Et tout le peuple, répondant, dit : Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! ◊ 26 Alors il leur relâcha Barabbas ; et ayant fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié.
◊ 27 Alors les soldats du gouverneur, ayant emmené Jésus au prétoire, assemblèrent contre lui toute la cohorte. ◊ 28 Et lui ayant ôté ses vêtements, ils lui mirent un manteau d’écarlate ; ◊ 29 et ayant tressé une couronne d’épines, ils la mirent sur sa tête, et un roseau dans sa main droite ; et fléchissant les genoux devant lui, ils se moquaient de lui, disant : Salut, roi des Juifs ! ◊ 30 Et ayant craché contre lui, ils prirent le roseau et lui en frappaient la tête. ◊ 31 Et après qu’ils se furent moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, et le revêtirent de ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
◊ 32 Et comme ils sortaient, ils trouvèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, qu’ils contraignirent de porter sa croix. ◊ 33 Et étant arrivés au lieu appelé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne, ◊ 34 ils lui donnèrent à boire du vinaigre mêlé de fiel ; et l’ayant goûté, il n’en voulut pas boire. ◊ 35 Et l’ayant crucifié, ils partagèrent ses vêtements, en tirant au sort ; ◊ 36 et s’étant assis, ils veillaient là sur lui. ◊ 37 Et ils placèrent au-dessus de sa tête son accusation écrite : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. ◊ 38 Alors sont crucifiés avec lui deux brigands, un à la droite, et un à la gauche.
◊ 39 Et ceux qui passaient par là l’injuriaient, hochant la tête, ◊ 40 et disant : Toi qui détruis le temple et qui le bâtis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es Fils de Dieu, descends de la croix. ◊ 41 Et pareillement aussi les principaux sacrificateurs avec les scribes et les anciens, se moquant, disaient : ◊ 42 Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même ; s’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui. ◊ 43 Il s’est confié en Dieu ; qu’il le délivre maintenant, s’il tient à lui ; car il a dit : Je suis fils de Dieu. ◊ 44 Et les brigands aussi qui avaient été crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.
◊ 45 Mais, depuis la sixième heure, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu’à la neuvième heure. ◊ 46 Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une forte voix, disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ◊ 47 Et quelques-uns de ceux qui se tenaient là, ayant entendu [cela], disaient : Il appelle Élie, celui-ci ! ◊ 48 Et aussitôt l’un d’entre eux courut et prit une éponge, et l’ayant remplie de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et lui donna à boire. ◊ 49 Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Élie vient pour le sauver.
◊ 50 Et Jésus, ayant encore crié d’une forte voix, rendit l’esprit. ◊ 51 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas ; et la terre trembla, et les rochers se fendirent, ◊ 52 et les sépulcres s’ouvrirent ; et beaucoup de corps des saints endormis ressuscitèrent, ◊ 53 et étant sortis des sépulcres après sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte ville, et apparurent à plusieurs.
◊ 54 Et le centurion et ceux qui avec lui veillaient sur Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, eurent une fort grande peur, disant : Certainement celui-ci était Fils de Dieu. ◊ 55 Et il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin, qui avaient suivi Jésus depuis la Galilée, en le servant, ◊ 56 entre lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, la mère de Jacques et de Joses, et la mère des fils de Zébédée.
◊ 57 Et, le soir étant venu, il arriva un homme riche d’Arimathée, dont le nom était Joseph, qui aussi lui-même était disciple de Jésus. ◊ 58 Celui-ci étant allé auprès de Pilate, demanda le corps de Jésus ; alors Pilate donna l’ordre que le corps fût livré. ◊ 59 Et Joseph, ayant pris le corps, l’enveloppa d’un linceul net, ◊ 60 et le mit dans son sépulcre neuf qu’il avait taillé dans le roc ; et ayant roulé une grande pierre contre la porte du sépulcre, il s’en alla. ◊ 61 Et Marie de Magdala et l’autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du sépulcre.
◊ 62 Et le lendemain, qui est après la Préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens s’assemblèrent auprès de Pilate, ◊ 63 disant : Seigneur, il nous souvient que ce séducteur, pendant qu’il était encore en vie, disait : Après trois jours, je ressuscite. ◊ 64 Ordonne donc que le sépulcre soit gardé avec soin jusqu’au troisième jour ; de peur que ses disciples ne viennent et ne le dérobent, et ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts ; et ce dernier égarement sera pire que le premier. ◊ 65 Et Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, rendez-le sûr comme vous l’entendez. ◊ 66 Et eux, s’en allant, rendirent le sépulcre sûr, scellant la pierre, et y mettant la garde.
Colossiens
2 ◊ 1 Car je veux que vous sachiez quel combat j’ai pour vous et pour ceux qui sont à Laodicée, et tous ceux qui n’ont point vu mon visage en la chair, ◊ 2 afin que leurs cœurs soient consolés, étant unis ensemble dans l’amour et pour toutes les richesses de la pleine certitude d’intelligence, pour la connaissance du mystère de Dieu, ◊ 3 dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. ◊ 4 Or je dis ceci, afin que personne ne vous séduise par des discours spécieux ; ◊ 5 car lors même que je suis absent de corps, toutefois je suis avec vous en esprit, me réjouissant et voyant votre ordre, et la fermeté de votre foi en Christ.
◊ 6 Comme donc vous avez reçu le christ Jésus, le Seigneur, ◊ 7 marchez en lui, enracinés et édifiés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle avec des actions de grâces.
◊ 8 Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par de vaines déceptions, selon l’enseignement des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ ; ◊ 9 car en lui habite toute la plénitude de la déité corporellement ; ◊ 10 et vous êtes accomplis en lui, qui est le chef de toute principauté et autorité, ◊ 11 en qui aussi vous avez été circoncis d’une circoncision qui n’a pas été faite de main, dans le dépouillement du corps de la chair par la circoncision du Christ, ◊ 12 étant ensevelis avec lui dans le baptême, dans lequel aussi vous avez été ressuscités ensemble par la foi en l’opération de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts. ◊ 13 Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui, nous ayant pardonné toutes nos fautes, ◊ 14 ayant effacé l’obligation qui était contre nous, [laquelle consistait] en ordonnances [et] qui nous était contraire, et il l’a ôtée en la clouant à la croix : ◊ 15 ayant dépouillé les principautés et les autorités, il les a produites en public, triomphant d’elles en la [croix].
◊ 16 Que personne donc ne vous juge en ce qui concerne le manger ou le boire, ou à propos d’un jour de fête ou de nouvelle lune, ou de sabbats, ◊ 17 qui sont une ombre des choses à venir ; mais le corps est du Christ. ◊ 18 Que personne ne vous frustre du prix [du combat], faisant sa volonté propre dans [l’]humilité et dans [le] culte des anges, s’ingérant dans les choses qu’il n’a pas vues, enflé d’un vain orgueil par les pensées de sa chair, ◊ 19 et ne tenant pas ferme le chef, duquel tout le corps, alimenté et bien uni ensemble par des jointures et des liens, croît de l’accroissement de Dieu.
◊ 20 Si vous êtes morts avec Christ aux éléments du monde, pourquoi, comme si vous étiez encore en vie dans le monde, établissez-vous des ordonnances, ◊ 21 — ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas ! ◊ 22 — (choses qui sont toutes destinées à périr par l’usage,) selon les commandements et les enseignements des hommes ◊ 23 (qui ont bien une apparence de sagesse en dévotion volontaire et en humilité, et en ce qu’elles n’épargnent pas le corps, ne [lui] rendant pas un certain honneur), pour la satisfaction de la chair ?
Lévitique
4 ◊ 1 * Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle aux fils d’Israël, en disant : ◊ 2 Si quelqu’un a péché par erreur contre quelqu’un des commandements de l’Éternel dans les choses qui ne doivent pas se faire, et a commis quelqu’une de ces choses : ◊ 3 si c’est le sacrificateur oint qui a péché selon quelque faute du peuple, alors il présentera à l’Éternel, pour son péché qu’il aura commis, un jeune taureau sans défaut, en sacrifice pour le péché. ◊ 4 Et il amènera le taureau à l’entrée de la tente d’assignation, devant l’Éternel ; et il posera sa main sur la tête du taureau, et égorgera le taureau devant l’Éternel ; ◊ 5 et le sacrificateur oint prendra du sang du taureau, et il l’apportera dans la tente d’assignation ; ◊ 6 et le sacrificateur trempera son doigt dans le sang, et fera aspersion du sang sept fois, devant l’Éternel, par-devant le voile du lieu saint ; ◊ 7 et le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l’autel de l’encens des drogues odoriférantes qui est dans la tente d’assignation, devant l’Éternel ; et il versera tout le sang du taureau au pied de l’autel de l’holocauste qui est à l’entrée de la tente d’assignation. ◊ 8 Et toute la graisse du taureau du sacrifice pour le péché, il la lèvera : la graisse qui couvre l’intérieur, et toute la graisse qui est sur l’intérieur, ◊ 9 et les deux rognons, et la graisse qui est dessus, qui est sur les reins, et le réseau qui est sur le foie, qu’on ôtera jusque sur les rognons, ◊ 10 comme on les lève du bœuf du sacrifice de prospérités : et le sacrificateur les fera fumer sur l’autel de l’holocauste. ◊ 11 Et la peau du taureau et toute sa chair, avec sa tête, et ses jambes, et son intérieur, et sa fiente, ◊ 12 tout le taureau, il l’emportera hors du camp, dans un lieu net, là où l’on verse les cendres, et il le brûlera sur du bois, au feu ; il sera brûlé au lieu où l’on verse les cendres.
◊ 13 Et si toute l’assemblée d’Israël a péché par erreur et que la chose soit restée cachée aux yeux de la congrégation, et qu’ils aient fait, à l’égard de l’un de tous les commandements de l’Éternel, ce qui ne doit pas se faire, et se soient rendus coupables, ◊ 14 et que le péché qu’ils ont commis contre le [commandement] vienne à être connu, alors la congrégation présentera un jeune taureau en sacrifice pour le péché, et on l’amènera devant la tente d’assignation ; ◊ 15 et les anciens de l’assemblée poseront leurs mains sur la tête du taureau, devant l’Éternel ; et on égorgera le taureau devant l’Éternel. ◊ 16 Et le sacrificateur oint apportera du sang du taureau dans la tente d’assignation ; ◊ 17 et le sacrificateur trempera son doigt dans ce sang, et en fera aspersion, sept fois, devant l’Éternel, par-devant le voile ; ◊ 18 et il mettra du sang sur les cornes de l’autel qui est devant l’Éternel, dans la tente d’assignation ; et il versera tout le sang au pied de l’autel de l’holocauste qui est à l’entrée de la tente d’assignation. ◊ 19 Et il lèvera toute la graisse, et la fera fumer sur l’autel : ◊ 20 il fera du taureau comme il a fait du taureau pour le péché ; il fera ainsi de lui. Et le sacrificateur fera propitiation pour eux, et il leur sera pardonné. ◊ 21 Et on emportera le taureau hors du camp, et on le brûlera comme on a brûlé le premier taureau : c’est un sacrifice pour le péché pour la congrégation.
◊ 22 Si un chef a péché, et a fait par erreur, à l’égard de l’un de tous les commandements de l’Éternel, son Dieu, ce qui ne doit pas se faire, et s’est rendu coupable, ◊ 23 si on lui a fait connaître son péché qu’il a commis, alors il amènera pour son offrande un bouc, un mâle sans défaut ; ◊ 24 et il posera sa main sur la tête du bouc, et il l’égorgera au lieu où l’on égorge l’holocauste devant l’Éternel : c’est un sacrifice pour le péché. ◊ 25 Et le sacrificateur prendra avec son doigt du sang du sacrifice pour le péché, et le mettra sur les cornes de l’autel de l’holocauste, et il versera le sang au pied de l’autel de l’holocauste ; ◊ 26 et il fera fumer toute la graisse sur l’autel, comme la graisse du sacrifice de prospérités ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui [pour le purifier] de son péché, et il lui sera pardonné.
◊ 27 Et si quelqu’un du peuple du pays a péché par erreur, en faisant, à l’égard de l’un des commandements de l’Éternel, ce qui ne doit pas se faire, et s’est rendu coupable, ◊ 28 si on lui a fait connaître son péché qu’il a commis, alors il amènera son offrande, une chèvre, une femelle sans défaut, pour son péché qu’il a commis ; ◊ 29 et il posera sa main sur la tête du sacrifice pour le péché, et égorgera le sacrifice pour le péché au lieu où [l’on égorge] l’holocauste. ◊ 30 Et le sacrificateur prendra du sang de la [chèvre] avec son doigt, et le mettra sur les cornes de l’autel de l’holocauste, et il versera tout le sang au pied de l’autel. ◊ 31 Et il ôtera toute la graisse, comme la graisse a été ôtée de dessus le sacrifice de prospérités ; et le sacrificateur la fera fumer sur l’autel, en odeur agréable à l’Éternel ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui, et il lui sera pardonné. ◊ 32 Et s’il amène un agneau pour son offrande de sacrifice pour le péché, ce sera une femelle sans défaut qu’il amènera ; ◊ 33 et il posera sa main sur la tête du sacrifice pour le péché, et l’égorgera en sacrifice pour le péché au lieu où l’on égorge l’holocauste. ◊ 34 Et le sacrificateur prendra, avec son doigt, du sang du sacrifice pour le péché et le mettra sur les cornes de l’autel de l’holocauste, et il versera tout le sang au pied de l’autel. ◊ 35 Et il ôtera toute la graisse, comme la graisse de l’agneau a été ôtée du sacrifice de prospérités ; et le sacrificateur la fera fumer sur l’autel, sur les sacrifices de l’Éternel faits par feu ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui pour son péché qu’il a commis ; et il lui sera pardonné.
Colossiens
3 ◊ 1 Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ, cherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; ◊ 2 pensez aux choses qui sont en haut, non pas à celles qui sont sur la terre ; ◊ 3 car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. ◊ 4 Quand le Christ qui est notre vie, sera manifesté, alors vous aussi, vous serez manifestés avec lui en gloire.
◊ 5 Mortifiez donc vos membres qui sont sur la terre, la fornication, l’impureté, les affections déréglées, la mauvaise convoitise, et la cupidité, qui est de l’idolâtrie ; ◊ 6 à cause desquelles la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance ; ◊ 7 parmi lesquels vous aussi vous avez marché autrefois, quand vous viviez dans ces choses.
◊ 8 Mais maintenant, renoncez, vous aussi, à toutes ces choses : colère, courroux, malice, injures, paroles honteuses venant de votre bouche. ◊ 9 Ne mentez point l’un à l’autre, ayant dépouillé le vieil homme avec ses actions ◊ 10 et ayant revêtu le nouvel [homme] qui est renouvelé en connaissance, selon [l’]image de celui qui l’a créé, ◊ 11 où il n’y a pas Grec et Juif, circoncision et incirconcision, barbare, Scythe, esclave, homme libre ; mais où Christ est tout et en tous.
◊ 12 Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de longanimité, ◊ 13 vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a un sujet de plainte contre un autre ; comme aussi le Christ vous a pardonné, vous aussi [faites] de même. ◊ 14 Et par-dessus toutes ces choses, [revêtez-vous] de l’amour, qui est le lien de la perfection. ◊ 15 Et que la paix du Christ, à laquelle aussi vous avez été appelés en un seul corps, préside dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants.
◊ 16 Que la parole du Christ habite en vous richement, — en toute sagesse vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant de vos cœurs à Dieu dans [un esprit de] grâce. ◊ 17 Et quelque chose que vous fassiez, en parole ou en œuvre, [faites] tout au nom du seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père.
◊ 18 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur. ◊ 19 Maris, aimez vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles. ◊ 20 Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses, car cela est agréable dans le Seigneur. ◊ 21 Pères, n’irritez pas vos enfants, afin qu’ils ne soient pas découragés. ◊ 22 Esclaves, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, ne servant pas sous leurs yeux seulement, comme voulant plaire aux hommes, mais en simplicité de cœur, craignant le Seigneur. ◊ 23 Quoi que vous fassiez, faites-[le] de cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes, ◊ 24 sachant que du Seigneur vous recevrez la récompense de l’héritage : vous servez le seigneur Christ. ◊ 25 Car celui qui agit injustement, recevra ce qu’il aura fait injustement ; et il n’y a pas d’acception de personnes.
Ésaïe
36 ◊ 1 * Et il arriva, la quatorzième année du roi Ézéchias, que Sankhérib, roi d’Assyrie, monta contre toutes les villes fortes de Juda et les prit. ◊ 2 Et le roi d’Assyrie envoya le Rab-Shaké, de Lakis à Jérusalem, vers le roi Ézéchias, avec de grandes forces ; et il se tint près de l’aqueduc de l’étang supérieur, sur la route du champ du foulon.
◊ 3 Et Éliakim, fils de Hilkija, qui était [préposé] sur la maison [du roi], et Shebna, le scribe, et Joakh, fils d’Asaph, rédacteur des chroniques, sortirent vers lui. ◊ 4 Et le Rab-Shaké leur dit : Dites à Ézéchias : Ainsi dit le grand roi, le roi d’Assyrie : Quelle est cette confiance que tu as ? ◊ 5 Tu dis (ce ne sont que paroles des lèvres) : Le conseil et la force [sont là] pour la guerre. Maintenant, en qui te confies-tu que tu te révoltes contre moi ? ◊ 6 Voici, tu te confies en ce bâton de roseau cassé, en l’Égypte, lequel, si quelqu’un s’appuie dessus, lui entre dans la main et la perce. Tel est le Pharaon, roi d’Égypte, pour tous ceux qui se confient en lui. ◊ 7 Que si tu me dis : Nous nous confions en l’Éternel, notre Dieu,… n’est-ce pas lui dont Ézéchias a ôté les hauts lieux et les autels, en disant à Juda et à Jérusalem : Vous vous prosternerez devant cet autel-ci ? ◊ 8 Et maintenant, fais un accord, je te prie, avec le roi d’Assyrie, mon seigneur, et je te donnerai deux mille chevaux si tu peux donner des cavaliers pour les monter. ◊ 9 Et comment ferais-tu tourner visage à un seul capitaine d’entre les moindres serviteurs de mon seigneur ? Et tu mets ta confiance en l’Égypte, pour des chars et des cavaliers… ◊ 10 Et maintenant, suis-je monté sans l’Éternel contre ce pays pour le détruire ? L’Éternel m’a dit : Monte contre ce pays, et détruis-le.
◊ 11 Et Éliakim et Shebna et Joakh dirent au Rab-Shaké : Parle, nous te prions, à tes serviteurs en syriaque, car nous le comprenons, et ne nous parle pas en [langue] judaïque, aux oreilles du peuple qui est sur la muraille. ◊ 12 Et le Rab-Shaké dit : Est-ce vers ton seigneur et vers toi que mon seigneur m’a envoyé pour dire ces paroles ? N’est-ce pas vers les hommes qui se tiennent sur la muraille, pour manger leurs excréments et pour boire leur urine avec vous ?
◊ 13 Et le Rab-Shaké se tint là et cria à haute voix en [langue] judaïque, et dit : Écoutez les paroles du grand roi, le roi d’Assyrie. ◊ 14 Ainsi dit le roi : Qu’Ézéchias ne vous trompe point ; car il ne pourra pas vous délivrer. ◊ 15 Et qu’Ézéchias ne vous fasse pas mettre votre confiance en l’Éternel, disant : L’Éternel nous délivrera certainement ; cette ville ne sera point livrée en la main du roi d’Assyrie. ◊ 16 N’écoutez pas Ézéchias ; car ainsi dit le roi d’Assyrie : Faites la paix avec moi, et sortez vers moi ; et vous mangerez chacun de sa vigne et chacun de son figuier, et vous boirez chacun des eaux de son puits, ◊ 17 jusqu’à ce que je vienne et que je vous emmène dans un pays comme votre pays, un pays de blé et de moût, un pays de pain et de vignes. ◊ 18 Qu’Ézéchias ne vous séduise pas, disant : L’Éternel nous délivrera. Les dieux des nations ont-ils délivré chacun son pays de la main du roi d’Assyrie ? ◊ 19 Où sont les dieux de Hamath et d’Arpad ? Où sont les dieux de Sepharvaïm ? Et ont-ils délivré Samarie de ma main ? ◊ 20 Quels sont d’entre tous les dieux de ces pays ceux qui ont délivré leur pays de ma main, pour que l’Éternel délivre Jérusalem de ma main ? ◊ 21 Et ils se turent, et ne lui répondirent pas un mot ; car c’était là le commandement du roi, disant : Vous ne lui répondrez pas.
◊ 22 Et Éliakim, fils de Hilkija, qui était [préposé] sur la maison, et Shebna, le scribe, et Joakh, fils d’Asaph, rédacteur des chroniques, vinrent vers Ézéchias, leurs vêtements déchirés, et ils lui rapportèrent les paroles du Rab-Shaké.
Matthieu
10 ◊ 1 Et ayant appelé ses douze disciples, il leur donna autorité sur les esprits immondes pour les chasser, et pour guérir toute maladie et toute langueur. ◊ 2 Or ce sont ici les noms des douze apôtres : le premier, Simon appelé Pierre, et André son frère ; Jacques le [fils] de Zébédée, et Jean son frère ; ◊ 3 Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques le [fils] d’Alphée, et Lebbée surnommé Thaddée ; ◊ 4 Simon le Cananéen, et Judas l’Iscariote, qui aussi le livra.
◊ 5 Jésus envoya ces douze et leur donna des ordres, disant : Ne vous en allez pas sur le chemin des nations, et n’entrez dans aucune ville de Samaritains ; ◊ 6 mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. ◊ 7 Et quand vous irez, prêchez, disant : Le royaume des cieux s’est approché. ◊ 8 Guérissez les infirmes ; [ressuscitez les morts] ; rendez nets les lépreux ; chassez les démons : vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. ◊ 9 Ne faites provision ni d’or, ni d’argent, ni de cuivre dans vos ceintures, ◊ 10 ni d’un sac pour le chemin, ni de deux tuniques, ni de sandales, ni d’un bâton, car l’ouvrier est digne de sa nourriture. ◊ 11 Et dans quelque ville ou village que vous entriez, informez-vous qui y est digne ; et demeurez là jusqu’à ce que vous partiez. ◊ 12 Et quand vous entrerez dans une maison, saluez-la. ◊ 13 Et si la maison [en] est digne, que votre paix vienne sur elle ; mais si elle n’[en] est pas digne, que votre paix retourne à vous. ◊ 14 Et si quelqu’un ne vous reçoit pas et n’écoute pas vos paroles, — quand vous partirez de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds. ◊ 15 En vérité, je vous dis : le sort du pays de Sodome et de Gomorrhe sera plus supportable au jour de jugement que celui de cette ville-là. ◊ 16 Voici, moi je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ; soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes ; ◊ 17 et soyez en garde contre les hommes, car ils vous livreront aux sanhédrins et vous fouetteront dans leurs synagogues ; ◊ 18 et vous serez menés même devant les gouverneurs et les rois, à cause de moi, en témoignage à eux et aux nations. ◊ 19 Et quand ils vous livreront, ne soyez pas en souci comment vous parlerez, ni de ce que vous direz ; car il vous sera donné dans cette heure-là ce que vous direz ; ◊ 20 car ce n’est pas vous qui parlez, mais c’est l’Esprit de votre Père qui parle en vous. ◊ 21 Et le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; et les enfants s’élèveront contre leurs parents et les feront mourir ; ◊ 22 et vous serez haïs de tous à cause de mon nom ; et celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. ◊ 23 Mais quand on vous persécutera dans cette ville, fuyez dans l’autre ; car, en vérité, je vous dis : Vous n’aurez point achevé [de parcourir] les villes d’Israël, que le fils de l’homme ne soit venu. ◊ 24 Le disciple n’est pas au-dessus du maître, ni l’esclave au-dessus de son seigneur. ◊ 25 Il suffit au disciple qu’il soit comme son maître, et à l’esclave qu’il soit comme son seigneur : s’ils ont appelé le maître de la maison Béelzébul, combien plus les gens de sa maison ? ◊ 26 Ne les craignez donc pas ; car il n’y a rien de couvert qui ne sera révélé, ni rien de secret qui ne sera connu. ◊ 27 Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le dans la lumière ; et ce qui vous est dit à l’oreille, prêchez-le sur les toits. ◊ 28 Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent pas tuer l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps, dans la géhenne. ◊ 29 Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Et pas un seul d’entre eux ne tombe en terre, sans votre Père. ◊ 30 Et pour vous, les cheveux même de votre tête sont tous comptés. ◊ 31 Ne craignez donc pas : vous valez mieux que beaucoup de passereaux. ◊ 32 Quiconque donc me confessera devant les hommes, moi aussi je le confesserai devant mon Père qui est dans les cieux ; ◊ 33 mais quiconque me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est dans les cieux. ◊ 34 Ne pensez pas que je sois venu mettre la paix sur la terre ; je ne suis pas venu mettre la paix, mais l’épée : ◊ 35 car je suis venu jeter la division entre un homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; ◊ 36 et les ennemis d’un homme seront les gens de sa maison. ◊ 37 Celui qui aime père ou mère plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui aime fils ou fille plus que moi, n’est pas digne de moi ; ◊ 38 et celui qui ne prend pas sa croix et ne vient pas après moi, n’est pas digne de moi. ◊ 39 Celui qui aura trouvé sa vie, la perdra ; et celui qui aura perdu sa vie pour l’amour de moi, la trouvera. ◊ 40 Celui qui vous reçoit, me reçoit ; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. ◊ 41 Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète, recevra la récompense d’un prophète ; et celui qui reçoit un juste en qualité de juste, recevra la récompense d’un juste. ◊ 42 Et quiconque aura donné à boire seulement une coupe d’eau froide à l’un de ces petits, en qualité de disciple, en vérité, je vous dis, il ne perdra point sa récompense.
Ésaïe
37 ◊ 1 Et il arriva, quand le roi Ézéchias eut entendu [ces choses], qu’il déchira ses vêtements, et se couvrit d’un sac, et entra dans la maison de l’Éternel. ◊ 2 Et il envoya Éliakim, qui était [préposé] sur la maison, et Shebna, le scribe, et les anciens des sacrificateurs, couverts de sacs, vers Ésaïe le prophète, fils d’Amots ; ◊ 3 et ils lui dirent : Ainsi dit Ézéchias : Ce jour est un jour de détresse, et de châtiment, et d’opprobre ; car les enfants sont venus jusqu’à la naissance, et il n’y a point de force pour enfanter. ◊ 4 Peut-être l’Éternel, ton Dieu, entendra-t-il les paroles du Rab-Shaké, que le roi d’Assyrie, son seigneur, a envoyé pour outrager le Dieu vivant, et punira-t-il les paroles que l’Éternel, ton Dieu, a entendues. Fais donc monter une prière pour le résidu qui se trouve [encore].
◊ 5 Et les serviteurs du roi Ézéchias vinrent vers Ésaïe. ◊ 6 Et Ésaïe leur dit : Vous direz ainsi à votre seigneur : Ainsi dit l’Éternel : Ne crains pas à cause des paroles que tu as entendues, par lesquelles les serviteurs du roi d’Assyrie m’ont blasphémé. ◊ 7 Voici, je vais mettre en lui un esprit, et il entendra une nouvelle, et retournera dans son pays ; et je le ferai tomber par l’épée dans son pays.
◊ 8 Et le Rab-Shaké s’en retourna, et trouva le roi d’Assyrie faisant la guerre à Libna ; car il avait appris qu’il était parti de Lakis. ◊ 9 Et [le roi d’Assyrie] ouït dire touchant Tirhaka, roi d’Éthiopie : Il est sorti pour te faire la guerre. Lorsqu’il l’entendit, il envoya des messagers à Ézéchias, disant : ◊ 10 Vous parlerez ainsi à Ézéchias, roi de Juda, disant : Que ton Dieu, en qui tu te confies, ne te trompe point, disant : Jérusalem ne sera pas livrée en la main du roi d’Assyrie. ◊ 11 Voici, tu as entendu ce que les rois d’Assyrie ont fait à tous les pays, les détruisant entièrement ; et toi, tu serais délivré ! ◊ 12 Est-ce que les dieux des nations, que mes pères ont détruites, les ont délivrées, Gozan, et Charan, et Rétseph, et les fils d’Éden qui étaient en Thelassar ? ◊ 13 Où est le roi de Hamath, et le roi d’Arpad, et le roi de la ville de Sepharvaïm, d’Héna, et d’Ivva ?
◊ 14 Et Ézéchias prit la lettre de la main des messagers, et la lut, et monta dans la maison de l’Éternel ; et Ézéchias la déploya devant l’Éternel. ◊ 15 Et Ézéchias pria l’Éternel, disant : ◊ 16 Éternel des armées, Dieu d’Israël, qui es assis entre les chérubins, toi, le Même, toi seul tu es le Dieu de tous les royaumes de la terre ; toi, tu as fait les cieux et la terre. ◊ 17 Éternel ! incline ton oreille et écoute. Éternel ! ouvre tes yeux, et vois ; et écoute toutes les paroles de Sankhérib, qui a envoyé pour outrager le Dieu vivant. ◊ 18 Il est vrai, Éternel ! les rois d’Assyrie ont dévasté tous les pays et leurs terres, ◊ 19 et ont jeté au feu leurs dieux ; car ce n’étaient pas des dieux, mais l’ouvrage de mains d’homme, — du bois, et de la pierre ; et ils les ont détruits. ◊ 20 Et maintenant, Éternel, notre Dieu ! sauve-nous de sa main, afin que tous les royaumes de la terre sachent que toi seul tu es l’Éternel.
◊ 21 Et Ésaïe, fils d’Amots, envoya vers Ézéchias, disant : Ainsi dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : Quant à la prière que tu m’as faite au sujet de Sankhérib, roi d’Assyrie, ◊ 22 c’est ici la parole que l’Éternel a prononcée contre lui : La vierge, fille de Sion, te méprise, elle se moque de toi ; la fille de Jérusalem secoue la tête après toi. ◊ 23 Qui as-tu outragé et blasphémé ? Et contre qui as-tu élevé la voix ? C’est contre le Saint d’Israël que tu as levé tes yeux en haut. ◊ 24 Par tes serviteurs, tu as outragé le Seigneur, et tu as dit : Avec la multitude de mes chars j’ai gravi le haut des montagnes, les parties reculées du Liban, et je couperai ses hauts cèdres, l’élite de ses cyprès, et je parviendrai jusqu’à sa dernière cime, à la forêt de son Carmel. ◊ 25 J’ai creusé, et j’ai bu de l’eau ; et j’ai desséché avec la plante de mes pieds tous les fleuves de Matsor… ◊ 26 N’as-tu pas entendu que j’ai fait cela dès longtemps, et que je l’ai formé dès les jours d’autrefois ? Maintenant je l’ai fait arriver, pour que tu réduises en monceaux de ruines des villes fortes. ◊ 27 Et leurs habitants ont été sans force, ils ont été terrifiés, et ont été couverts de honte ; ils ont été [comme] l’herbe des champs et l’herbe verte, [comme] l’herbe des toits et la récolte flétrie avant qu’elle soit en tige. ◊ 28 Mais je sais ton habitation, et ta sortie et ton entrée, et ta rage contre moi. ◊ 29 Parce que tu es plein de rage contre moi, et que ton insolence est montée à mes oreilles, je mettrai mon anneau à ton nez et mon frein entre tes lèvres, et je te ferai retourner par le chemin par lequel tu es venu.
◊ 30 Et ceci en sera le signe pour toi : on mangera cette année ce qui lève des grains tombés, et la seconde année ce qui croît de soi-même ; et la troisième année, vous sèmerez et vous moissonnerez, et vous planterez des vignes et vous en mangerez le fruit. ◊ 31 Et ce qui est réchappé et demeuré de reste de la maison de Juda, poussera encore des racines en bas et produira du fruit en haut. ◊ 32 Car de Jérusalem sortira un résidu, et de la montagne de Sion ce qui est réchappé. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela.
◊ 33 C’est pourquoi, ainsi dit l’Éternel touchant le roi d’Assyrie : Il n’entrera pas dans cette ville, et il n’y lancera point de flèche ; il ne lui présentera pas le bouclier, et il n’élèvera point de terrasse contre elle. ◊ 34 Il s’en retournera par le chemin par lequel il est venu, et il n’entrera pas dans cette ville, dit l’Éternel. ◊ 35 Et je protégerai cette ville, afin de la sauver, à cause de moi, et à cause de David, mon serviteur.
◊ 36 Et un ange de l’Éternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille [hommes] ; et quand on se leva le matin, voici, c’étaient tous des corps morts. ◊ 37 Et Sankhérib, roi d’Assyrie, partit et s’en alla et s’en retourna, et habita à Ninive. ◊ 38 Et il arriva, comme il se prosternait dans la maison de Nisroc, son dieu, qu’Adrammélec et Sharétser, ses fils, le frappèrent avec l’épée ; et ils se sauvèrent dans le pays d’Ararat ; et Ésar-Haddon, son fils, régna à sa place.
2 Chroniques
32 ◊ 1 * Après ces choses et cette fidélité, Sankhérib, roi d’Assyrie, vint et entra en Judée, et campa contre les villes fortes, et il pensait en forcer l’entrée. ◊ 2 Et quand Ézéchias vit que Sankhérib venait, et qu’il se dirigeait contre Jérusalem pour lui faire la guerre, ◊ 3 il tint conseil avec ses chefs et ses hommes forts pour arrêter les eaux des sources qui étaient en dehors de la ville ; et ils lui aidèrent. ◊ 4 Et un grand peuple se rassembla, et ils bouchèrent toutes les sources et le torrent qui débordait, disant : Pourquoi les rois d’Assyrie viendraient-ils et trouveraient-ils des eaux abondantes ? ◊ 5 Et il s’encouragea, et bâtit toute la muraille où il y avait des brèches, et l’éleva jusqu’aux tours, et [bâtit] une autre muraille en dehors ; et il fortifia Millo [dans] la ville de David, et fit beaucoup de javelines et de boucliers. ◊ 6 Et il établit des chefs de guerre sur le peuple, et les rassembla auprès de lui sur la place de la porte de la ville, et parla à leur cœur, disant : ◊ 7 Fortifiez-vous et soyez fermes ; ne craignez point et ne soyez point effrayés devant le roi d’Assyrie et à cause de toute la multitude qui est avec lui ; car avec nous il y a plus qu’avec lui : ◊ 8 avec lui est un bras de chair, mais avec nous est l’Éternel, notre Dieu, pour nous aider et pour combattre nos combats. Et le peuple s’appuya sur les paroles d’Ézéchias, roi de Juda.
◊ 9 Après cela, Sankhérib, roi d’Assyrie, étant encore devant Lakis et ayant avec lui toutes ses forces, envoya ses serviteurs à Jérusalem vers Ézéchias, roi de Juda, et vers tous ceux de Juda qui étaient à Jérusalem, disant : ◊ 10 Ainsi dit Sankhérib, roi d’Assyrie : En quoi vous confiez-vous, que vous demeuriez assiégés dans Jérusalem ? ◊ 11 Ézéchias ne vous incite-t-il pas, pour vous livrer à la mort par la faim et par la soif, en disant : L’Éternel, notre Dieu, nous délivrera de la main du roi d’Assyrie ? ◊ 12 N’est-ce pas cet Ézéchias qui a ôté ses hauts lieux et ses autels, et qui a parlé à Juda et à Jérusalem, disant : Vous vous prosternerez devant [ce] seul autel, et sur lui vous ferez fumer l’encens ? ◊ 13 Ne savez-vous pas ce que j’ai fait, moi, et aussi mes pères, à tous les peuples des pays ? Les dieux des nations des pays ont-ils bien pu délivrer leur pays de ma main ? ◊ 14 Lequel d’entre tous les dieux de ces nations que mes pères ont détruites, a pu délivrer son peuple de ma main, pour que votre Dieu puisse vous délivrer de ma main ? ◊ 15 Et maintenant, qu’Ézéchias ne vous trompe pas, et qu’il ne vous séduise pas de cette manière, et ne le croyez pas ; car aucun dieu d’aucune nation ni d’aucun royaume n’a pu délivrer son peuple de ma main ni de la main de mes pères ; combien moins votre Dieu vous délivrera-t-il de ma main !
◊ 16 Et ses serviteurs parlèrent encore contre l’Éternel, le [vrai] Dieu, et contre Ézéchias, son serviteur. ◊ 17 Et il écrivit une lettre pour outrager l’Éternel, le Dieu d’Israël, et pour parler contre lui, disant : De même que les dieux des nations des pays n’ont pas délivré leur peuple de ma main, de même le Dieu d’Ézéchias ne délivrera pas son peuple de ma main. ◊ 18 Et ils crièrent à haute voix, en [langue] judaïque, au peuple de Jérusalem qui était sur la muraille, pour leur faire peur et les épouvanter, afin de prendre la ville ; ◊ 19 et ils parlèrent du Dieu de Jérusalem comme des dieux des peuples de la terre, ouvrage de mains d’homme. ◊ 20 Et le roi Ézéchias et Ésaïe, le prophète, fils d’Amots, prièrent à ce sujet, et ils crièrent au ciel. ◊ 21 Et l’Éternel envoya un ange qui extermina tous les hommes forts et vaillants, et les princes, et les capitaines, dans le camp du roi d’Assyrie ; et il s’en retourna, la honte au visage, dans son pays ; et comme il entrait dans la maison de son dieu, ceux qui étaient sortis de ses entrailles le firent tomber là par l’épée. ◊ 22 Et l’Éternel sauva Ézéchias et les habitants de Jérusalem de la main de Sankhérib, roi d’Assyrie, et de la main de tous, et les protégea tout à l’entour. ◊ 23 Et beaucoup de gens apportèrent des offrandes à l’Éternel à Jérusalem, et des choses précieuses à Ézéchias, roi de Juda ; et après cela, il fut élevé aux yeux de toutes les nations.
◊ 24 En ces jours-là, Ézéchias fut malade à la mort ; et il pria l’Éternel, et [l’Éternel] lui parla, et lui donna un signe. ◊ 25 Mais Ézéchias ne rendit pas en raison du bienfait qu’il avait reçu ; car son cœur s’éleva, et il y eut de la colère contre lui et contre Juda et Jérusalem. ◊ 26 Et Ézéchias s’humilia de ce que son cœur s’était élevé, lui et les habitants de Jérusalem ; et la colère de l’Éternel ne vint pas sur eux pendant les jours d’Ézéchias.
◊ 27 Et Ézéchias eut de très grandes richesses et une très grande gloire ; et il se fit des trésoreries pour l’argent, et l’or, et les pierres précieuses, et les aromates, et les boucliers, et pour toute sorte d’objets d’agrément, ◊ 28 et des magasins pour les produits en blé, en moût, et en huile, et des stalles pour toute espèce de bétail, et [il se procura] des troupeaux pour les stalles ; ◊ 29 et il se bâtit des villes, et il eut des troupeaux de menu et de gros bétail en abondance ; car Dieu lui donna de fort grands biens. ◊ 30 Et ce fut lui, Ézéchias, qui boucha l’issue supérieure des eaux de Guihon, et les conduisit sous [le sol], à l’occident de la ville de David. Et Ézéchias prospéra dans tout ce qu’il fit. ◊ 31 Mais cependant, lors de l’ambassade que les chefs de Babylone envoyèrent vers lui pour s’informer du miracle qui avait été [opéré] dans le pays, Dieu l’abandonna pour l’éprouver, afin qu’il connût tout ce qui était dans son cœur.
◊ 32 Et le reste des actes d’Ézéchias, et ses actions pieuses, voici, ils sont écrits dans la vision d’Ésaïe, le prophète, fils d’Amots, dans le livre des rois de Juda et d’Israël. ◊ 33 Et Ézéchias s’endormit avec ses pères, et on l’enterra à l’endroit le plus élevé des sépulcres des fils de David ; et tout Juda et les habitants de Jérusalem lui rendirent honneur à sa mort ; et Manassé, son fils, régna à sa place.
Éphésiens
3 ◊ 1 C’est pour cela que moi, Paul, le prisonnier du christ Jésus pour vous, les nations ◊ 2 — (si du moins vous avez entendu parler de l’administration de la grâce de Dieu qui m’a été donnée envers vous : ◊ 3 comment, par révélation, le mystère m’a été donné à connaître (ainsi que je l’ai déjà écrit en peu de mots ; ◊ 4 d’après quoi, en le lisant, vous pouvez comprendre quelle est mon intelligence dans le mystère du Christ), ◊ 5 lequel, en d’autres générations, n’a pas été donné à connaître aux fils des hommes, comme il a été maintenant révélé à ses saints apôtres et prophètes par l’Esprit : ◊ 6 [savoir] que les nations seraient cohéritières et d’un même corps et coparticipantes de sa promesse dans le christ Jésus, par l’évangile ; ◊ 7 duquel je suis devenu serviteur, selon le don de la grâce de Dieu qui m’a été donné selon l’opération de sa puissance. ◊ 8 À moi, qui suis moins que le moindre de tous les saints, cette grâce a été donnée d’annoncer parmi les nations les richesses insondables du Christ, ◊ 9 et de mettre en lumière devant tous quelle est l’administration du mystère caché dès les siècles en Dieu qui a créé toutes choses ; ◊ 10 afin que la sagesse si diverse de Dieu soit maintenant donnée à connaître aux principautés et aux autorités dans les lieux célestes, par l’assemblée, ◊ 11 selon le propos des siècles, lequel il a établi dans le christ Jésus notre Seigneur, ◊ 12 en qui nous avons hardiesse et accès en confiance, par la foi en lui. ◊ 13 C’est pourquoi je [vous] prie de ne pas perdre courage à cause de mes afflictions pour vous, ce qui est votre gloire. ◊ 14 — C’est pour cela que je fléchis mes genoux devant le Père [de notre seigneur Jésus Christ], ◊ 15 duquel est nommée toute famille dans les cieux et sur la terre ; ◊ 16 afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être fortifiés en puissance par son Esprit, quant à l’homme intérieur ; ◊ 17 de sorte que le Christ habite, par la foi, dans vos cœurs, ◊ 18 [et que vous soyez] enracinés et fondés dans l’amour ; afin que vous soyez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur, ◊ 19 — et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance ; afin que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. ◊ 20 Or, à celui qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, selon la puissance qui opère en nous, ◊ 21 à lui gloire dans l’assemblée dans le christ Jésus, pour toutes les générations du siècle des siècles ! Amen.)
2 Chroniques
30 ◊ 1 Et Ézéchias envoya vers tout Israël et Juda, et il écrivit aussi des lettres à Éphraïm et à Manassé, pour qu’ils vinssent à la maison de l’Éternel, à Jérusalem, pour faire la Pâque à l’Éternel, le Dieu d’Israël. ◊ 2 Et le roi, et ses chefs, et toute la congrégation à Jérusalem, tinrent conseil pour faire la Pâque au second mois ; ◊ 3 car ils ne pouvaient la faire en ce temps-là, car les sacrificateurs ne s’étaient pas sanctifiés en nombre suffisant, et le peuple n’avait pas été rassemblé à Jérusalem. ◊ 4 Et la chose fut agréable aux yeux du roi et de toute la congrégation ; ◊ 5 et ils déterminèrent de faire passer une proclamation par tout Israël depuis Beër-Shéba jusqu’à Dan, pour qu’on vînt faire la Pâque à l’Éternel, le Dieu d’Israël, à Jérusalem ; car depuis longtemps ils ne l’avaient pas faite comme il est écrit. ◊ 6 Et les courriers allèrent avec les lettres de la main du roi et de ses chefs par tout Israël et Juda, et selon le commandement du roi, en disant : Fils d’Israël, retournez à l’Éternel, le Dieu d’Abraham, d’Isaac, et d’Israël, et il reviendra au reste d’entre vous qui est échappé à la main des rois d’Assyrie. ◊ 7 Et ne soyez pas comme vos pères et comme vos frères, qui ont péché contre l’Éternel, le Dieu de leurs pères, et il les a livrés à la destruction, comme vous le voyez. ◊ 8 Maintenant ne roidissez pas votre cou, comme vos pères ; donnez la main à l’Éternel, et venez à son sanctuaire qu’il a sanctifié pour toujours, et servez l’Éternel, votre Dieu, afin que l’ardeur de sa colère se détourne de vous. ◊ 9 Car si vous retournez à l’Éternel, vos frères et vos fils trouveront miséricorde devant ceux qui les ont emmenés captifs, et ils reviendront dans ce pays ; car l’Éternel, votre Dieu, fait grâce et est miséricordieux, et il ne détournera pas sa face de vous, si vous revenez à lui.
◊ 10 Et les courriers passaient de ville en ville, dans le pays d’Éphraïm et de Manassé, et jusqu’à Zabulon ; et on se riait et on se raillait d’eux. ◊ 11 Toutefois des hommes d’Aser, et de Manassé, et de Zabulon, s’humilièrent et vinrent à Jérusalem. ◊ 12 La main de Dieu fut aussi sur Juda, pour leur donner un même cœur pour exécuter le commandement du roi et des chefs, selon la parole de l’Éternel. ◊ 13 Et il s’assembla à Jérusalem une grande multitude de peuple pour célébrer la fête des pains sans levain au second mois, une très grande congrégation. ◊ 14 Et ils se levèrent, et ôtèrent les autels qui étaient dans Jérusalem ; et ils ôtèrent tous les autels à encens, et les jetèrent dans le torrent du Cédron.
◊ 15 Et on égorgea la pâque le quatorzième [jour] du second mois ; et les sacrificateurs et les lévites avaient eu honte et s’étaient sanctifiés ; et ils amenèrent des holocaustes dans la maison de l’Éternel. ◊ 16 Et ils se tinrent à leur place, selon leur ordonnance, selon la loi de Moïse, homme de Dieu, les sacrificateurs faisant aspersion du sang, [le recevant] des mains des lévites. ◊ 17 Car il y avait une grande partie de la congrégation qui ne s’était pas sanctifiée ; et les lévites eurent la charge d’égorger les pâques pour tous ceux qui n’étaient pas purs, afin de les sanctifier à l’Éternel. ◊ 18 Car une grande partie du peuple, beaucoup de ceux d’Éphraïm, et de Manassé, et d’Issacar, et de Zabulon, ne s’étaient pas purifiés, et ils mangèrent la pâque, non comme il est écrit ; mais Ézéchias pria pour eux, disant : ◊ 19 Que l’Éternel, qui est bon, pardonne à tous ceux qui ont appliqué leur cœur à rechercher Dieu, l’Éternel, le Dieu de leurs pères, bien que ce ne soit pas conformément à la purification du sanctuaire. ◊ 20 Et l’Éternel écouta Ézéchias, et guérit le peuple.
◊ 21 Et les fils d’Israël qui se trouvèrent à Jérusalem célébrèrent la fête des pains sans levain pendant sept jours, avec une grande joie ; et les lévites et les sacrificateurs louaient l’Éternel, jour après jour, avec les instruments de la louange de l’Éternel. ◊ 22 Et Ézéchias parla au cœur de tous les lévites qui étaient entendus dans la bonne connaissance à l’égard de l’Éternel ; et ils mangèrent pendant les sept jours les offrandes de la fête, sacrifiant des sacrifices de prospérités et exaltant l’Éternel, le Dieu de leurs pères.
◊ 23 Et toute la congrégation résolut de célébrer encore sept jours ; et ils célébrèrent les sept jours avec joie. ◊ 24 Car Ézéchias, roi de Juda, donna à la congrégation mille taureaux et sept mille moutons ; et les chefs donnèrent à la congrégation mille taureaux et dix mille moutons ; et des sacrificateurs, en grand nombre, se sanctifièrent. ◊ 25 Et toute la congrégation de Juda se réjouit, et les sacrificateurs et les lévites, et toute la congrégation qui était venue d’Israël, et les étrangers qui étaient venus du pays d’Israël, et ceux qui habitaient en Juda. ◊ 26 Et il y eut une grande joie à Jérusalem ; car depuis les jours de Salomon, fils de David, roi d’Israël, rien de semblable [n’avait eu lieu] à Jérusalem. ◊ 27 Et les sacrificateurs, les Lévites, se levèrent et bénirent le peuple ; et leur voix fut écoutée, et leur prière parvint à sa demeure sainte dans les cieux.
Éphésiens
6 ◊ 1 Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car cela est juste. ◊ 2 « Honore ton père et ta mère », (c’est le premier commandement avec promesse,) ◊ 3 « afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre ». ◊ 4 Et vous, pères, ne provoquez pas vos enfants, mais élevez-les dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur.
◊ 5 Esclaves, obéissez à vos maîtres selon la chair avec crainte et tremblement, en simplicité de cœur, comme à Christ, ◊ 6 ne servant pas sous leurs yeux seulement, comme voulant plaire aux hommes, mais comme esclaves de Christ, faisant de cœur la volonté de Dieu, ◊ 7 servant joyeusement, comme asservis au Seigneur et non pas aux hommes, ◊ 8 sachant que chacun, soit esclave, soit homme libre, quelque bien qu’il fasse, le recevra du Seigneur. ◊ 9 Et vous, maîtres, faites-en de même envers eux, renonçant aux menaces, sachant que et leur maître et le vôtre est dans les cieux, et qu’il n’y a pas d’acception de personnes auprès de lui.
◊ 10 Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ; ◊ 11 revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable : ◊ 12 car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la [puissance] spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes. ◊ 13 C’est pourquoi prenez l’armure complète de Dieu, afin que, au mauvais jour, vous puissiez résister, et, après avoir tout surmonté, tenir ferme. ◊ 14 Tenez donc ferme, ayant ceint vos reins de [la] vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice, ◊ 15 et ayant chaussé vos pieds de la préparation de l’évangile de paix ; ◊ 16 par-dessus tout, prenant le bouclier de la foi par lequel vous pourrez éteindre tous les dards enflammés du méchant. ◊ 17 Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; ◊ 18 priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance et des supplications pour tous les saints, ◊ 19 et pour moi, afin qu’il me soit donné de parler à bouche ouverte pour donner à connaître avec hardiesse le mystère de l’évangile, ◊ 20 pour lequel je suis un ambassadeur lié de chaînes, afin que j’use de hardiesse en lui, comme je dois parler.
◊ 21 Mais afin que vous aussi vous sachiez ce qui me concerne, comment je me trouve, Tychique, le bien-aimé frère et fidèle serviteur dans le Seigneur, vous fera tout savoir : ◊ 22 je l’ai envoyé vers vous tout exprès, afin que vous connaissiez l’état de nos affaires, et qu’il console vos cœurs.
◊ 23 Paix aux frères, et amour, avec la foi, de la part de Dieu le Père et du seigneur Jésus Christ ! ◊ 24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre seigneur Jésus Christ en pureté !
2 Chroniques
31 ◊ 1 Et lorsque tout cela fut terminé, tous ceux d’Israël qui se trouvèrent [là], s’en allèrent par les villes de Juda, et brisèrent les statues, et abattirent les ashères, et démolirent les hauts lieux et les autels dans tout Juda et Benjamin, et en Éphraïm et Manassé, jusqu’à ce qu’ils eussent tout détruit ; et tous les fils d’Israël retournèrent dans leurs villes, chacun dans sa possession.
◊ 2 Et Ézéchias établit les classes des sacrificateurs et des lévites, selon leurs classes, chacun selon son service, tant sacrificateurs que lévites, pour les holocaustes et pour les sacrifices de prospérités, pour faire le service et pour rendre grâces et pour louer aux portes des parvis de l’Éternel. ◊ 3 Et [il établit] que la portion du roi [serait prise] sur ses biens, pour les holocaustes : pour les holocaustes du matin et du soir, et pour les holocaustes des sabbats et des nouvelles lunes et des fêtes solennelles, comme il est écrit dans la loi de l’Éternel. ◊ 4 Et il dit au peuple, aux habitants de Jérusalem, de donner la portion des sacrificateurs et des lévites, afin qu’ils s’attachassent à la loi de l’Éternel. ◊ 5 Et quand la parole [du roi] se répandit, les fils d’Israël apportèrent en grande quantité les prémices du blé, du moût, et de l’huile, et du miel, et de tous les produits des champs ; et ils apportèrent la dîme de tout, en abondance. ◊ 6 Et les fils d’Israël et de Juda, qui habitaient dans les villes de Juda, eux aussi apportèrent la dîme du gros bétail et du menu bétail, et la dîme des choses saintes, qui étaient consacrées à l’Éternel, leur Dieu, et ils les mirent par monceaux. ◊ 7 Au troisième mois, ils commencèrent de faire les monceaux, et au septième mois ils achevèrent. ◊ 8 Et Ézéchias et les chefs vinrent et virent les monceaux, et ils bénirent l’Éternel et son peuple Israël. ◊ 9 Et Ézéchias s’informa auprès des sacrificateurs et des lévites au sujet des monceaux. ◊ 10 Et Azaria, le principal sacrificateur, qui était de la maison de Tsadok, lui parla, et dit : Depuis qu’on a commencé d’apporter l’offrande dans la maison de l’Éternel, on a mangé et on a été rassasié, et il en est resté en abondance ; car l’Éternel a béni son peuple ; et ce qui reste, c’est cette grande quantité. ◊ 11 Et Ézéchias dit qu’on préparât des chambres dans la maison de l’Éternel ; et on les prépara ; ◊ 12 et on apporta fidèlement l’offrande, et la dîme, et les choses saintes ; et Conania, le lévite, en eut la surintendance, et Shimhi, son frère, en second ; ◊ 13 et Jekhiel, et Azazia, et Nakhath, et Asçaël, et Jerimoth, et Jozabad, et Éliel, et Jismakia, et Makhath, et Benaïa, étaient intendants sous l’autorité de Conania et de Shimhi, son frère, par l’ordre du roi Ézéchias, et d’Azaria, prince de la maison de Dieu.
◊ 14 Et Koré, fils de Jimna, le lévite, qui était portier vers le levant, [était préposé] sur les offrandes volontaires [faites] à Dieu, pour distribuer l’offrande de l’Éternel et les choses très saintes ; ◊ 15 et il avait sous ses ordres Éden, et Minjamin, et Jéshua, et Shemahia, Amaria et Shecania, dans les villes des sacrificateurs, pour faire les distributions avec fidélité à leurs frères, selon leurs classes, au grand comme au petit, ◊ 16 outre ceux qui étaient enregistrés comme mâles dans les généalogies, depuis l’âge de trois ans et au-dessus, à chacun de ceux qui entraient dans la maison de l’Éternel, chaque jour pour l’affaire du jour, pour servir dans leurs charges, selon leurs classes ; ◊ 17 et aux sacrificateurs enregistrés selon leurs maisons de pères, et aux lévites, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, dans leurs charges, selon leurs classes ; ◊ 18 et à tous leurs petits enfants, leurs femmes, et leurs fils, et leurs filles, — toute la congrégation enregistrée ; car, dans leur fidélité, ils se sanctifiaient pour être saints. ◊ 19 Et pour les fils d’Aaron, les sacrificateurs, qui étaient dans la campagne, [répandus] dans les banlieues de leurs villes, il y avait dans chaque ville des hommes désignés par leur nom pour distribuer les portions à tous les mâles parmi les sacrificateurs, et à tous ceux qui étaient enregistrés parmi les lévites.
◊ 20 Et Ézéchias fit ainsi dans tout Juda. Et il fit ce qui est bon, et droit, et vrai, devant l’Éternel, son Dieu. ◊ 21 Et dans toute œuvre qu’il entreprit, dans le service de la maison de Dieu et dans la loi et dans les commandements, pour rechercher son Dieu, il agit de tout son cœur, et prospéra.
Ésaïe
38 ◊ 1 * En ces jours-là, Ézéchias fut malade à la mort ; et Ésaïe le prophète, fils d’Amots, vint vers lui, et lui dit : Ainsi dit l’Éternel : Donne des ordres pour ta maison, car tu vas mourir et tu ne vivras pas.
◊ 2 Et Ézéchias tourna sa face contre la muraille, et pria l’Éternel. ◊ 3 Et il dit : Hélas, Éternel ! souviens-toi, je te prie, que j’ai marché devant toi en vérité et avec un cœur parfait, et que j’ai fait ce qui est bon à tes yeux. Et Ézéchias versa beaucoup de larmes.
◊ 4 Et la parole de l’Éternel vint à Ésaïe, disant : ◊ 5 Va, et dis à Ézéchias : Ainsi dit l’Éternel, Dieu de David, ton père : J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes ; voici, j’ajouterai quinze années à tes jours, ◊ 6 et je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d’Assyrie, et je protégerai cette ville. ◊ 7 Et ceci en sera le signe pour toi, de par l’Éternel, car l’Éternel accomplira cette parole qu’il a prononcée : ◊ 8 Voici, je ferai retourner en arrière, de dix degrés, l’ombre des degrés qui est descendue sur le cadran d’Achaz, par le soleil.
Et le soleil retourna sur le cadran de dix degrés, dont il était descendu.
◊ 9 Écrit d’Ézéchias, roi de Juda, quand, ayant été malade, il fut rétabli de sa maladie.
◊ 10 Moi, je disais : Au méridien de mes jours j’irai dans les portes du shéol ; je suis privé du reste de mes années. ◊ 11 Je disais : Je ne verrai pas Jah, Jah dans la terre des vivants ! Avec les habitants du lieu où tout a cessé, je ne contemplerai plus l’homme. ◊ 12 Ma durée s’en est allée, et elle est transportée loin de moi comme une tente de berger. J’ai, comme le tisserand, coupé ma vie ;… il me séparera de la penne ; du jour à la nuit, tu en auras fini avec moi. ◊ 13 J’ai possédé mon âme jusqu’au matin ;… comme un lion, ainsi il me brisait tous les os. Du jour à la nuit, tu en auras fini avec moi !… ◊ 14 Comme une hirondelle, comme une grue, ainsi je grommelais, je gémissais comme une colombe ; mes yeux se sont consumés [en regardant] en haut. Seigneur, je suis opprimé ; garantis-moi. ◊ 15 Que dirai-je ? Il m’a parlé, et lui l’a fait. J’irai doucement, toutes mes années, dans l’amertume de mon âme. ◊ 16 Seigneur, par ces choses on vit, et en toutes ces choses est la vie de mon esprit. Et tu m’as rendu la santé, et tu m’as fait vivre. ◊ 17 Voici, au lieu de la paix j’avais amertume sur amertume ; mais toi, tu as aimé mon âme, [la retirant] de la fosse de destruction, car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos. ◊ 18 Car ce n’est pas le shéol qui te louera, [ni] la mort qui te célébrera ; ceux qui descendent dans la fosse ne s’attendent plus à ta vérité. ◊ 19 Le vivant, le vivant est celui qui te louera, comme moi aujourd’hui ; le père fera connaître aux fils ta vérité. ◊ 20 L’Éternel a voulu me sauver ! Et nous jouerons de mes instruments à cordes tous les jours de notre vie, dans la maison de l’Éternel.
◊ 21 Et Ésaïe avait dit : Qu’on prenne une masse de figues, et qu’on la mette comme emplâtre sur l’ulcère ; et il se rétablira. ◊ 22 Et Ézéchias avait dit : Quel est le signe que je monterai à la maison de l’Éternel ?
2 Corinthiens
3 ◊ 1 Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes ? Ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation pour vous ou de lettres de recommandation de votre part ? ◊ 2 Vous êtes, vous, notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes ; ◊ 3 car vous êtes manifestés comme étant la lettre de Christ, dressée par notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais par l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair du cœur. ◊ 4 Or nous avons une telle confiance par le Christ envers Dieu : ◊ 5 non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose comme de nous-mêmes, mais notre capacité vient de Dieu, ◊ 6 qui nous a rendus propres aussi pour être des ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit, car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie.
◊ 7 (Or si le ministère de la mort, gravé en lettres sur des pierres, a été introduit avec gloire, de sorte que les fils d’Israël ne pouvaient arrêter leurs yeux sur la face de Moïse, à cause de la gloire de sa face, laquelle devait prendre fin, ◊ 8 combien plus le ministère de l’Esprit ne subsistera-t-il pas en gloire ! ◊ 9 Car si le ministère de la condamnation a été gloire, combien plus le ministère de la justice abonde-t-il en gloire ! ◊ 10 Car aussi ce qui a été glorifié n’a pas été glorifié sous ce rapport, à cause de la gloire qui l’emporte de beaucoup. ◊ 11 Car si ce qui devait prendre fin [a été introduit] avec gloire, bien plus ce qui demeure [subsistera-t-il] en gloire ! ◊ 12 Ayant donc une telle espérance, nous usons d’une grande liberté ; ◊ 13 et [nous ne faisons] pas comme Moïse qui mettait un voile sur sa face, pour que les fils d’Israël n’arrêtassent pas leurs yeux sur la consommation de ce qui devait prendre fin. ◊ 14 Mais leurs entendements ont été endurcis, car jusqu’à aujourd’hui, dans la lecture de l’ancienne alliance, ce même voile demeure sans être levé, lequel prend fin en Christ. ◊ 15 Mais jusqu’à aujourd’hui, lorsque Moïse est lu, le voile demeure sur leur cœur ; ◊ 16 mais quand il se tournera vers le Seigneur, le voile sera ôté.) ◊ 17 Or le Seigneur est l’esprit ; mais là où est l’Esprit du Seigneur, il y a la liberté. ◊ 18 Or nous tous, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit.
Luc
22 ◊ 1 Or la fête des pains sans levain, qui est appelée la Pâque, approchait. ◊ 2 Et les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient comment ils pourraient le faire mourir ; car ils craignaient le peuple.
◊ 3 Et Satan entra dans Judas, surnommé Iscariote, qui était du nombre des douze ; ◊ 4 et il s’en alla et parla avec les principaux sacrificateurs et [les] capitaines sur la manière dont il le leur livrerait. ◊ 5 Et ils se réjouirent, et convinrent de lui donner de l’argent. ◊ 6 Et il s’engagea ; et il cherchait une bonne occasion pour le leur livrer sans que la foule y fût.
◊ 7 Et le jour des pains sans levain, dans lequel il fallait sacrifier la pâque, arriva. ◊ 8 Et il envoya Pierre et Jean, disant : Allez, et apprêtez-nous la pâque, afin que nous la mangions. ◊ 9 Et ils lui dirent : Où veux-tu que nous l’apprêtions ? ◊ 10 Et il leur dit : Voici, quand vous entrerez dans la ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il entrera. ◊ 11 Et vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le logis où je mangerai la pâque avec mes disciples ? ◊ 12 Et lui vous montrera une grande chambre garnie ; apprêtez là [la pâque]. ◊ 13 Et s’en étant allés, ils trouvèrent [tout] comme il leur avait dit ; et ils apprêtèrent la pâque.
◊ 14 Et quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les [douze] apôtres avec lui. ◊ 15 Et il leur dit : J’ai fort désiré de manger cette pâque avec vous, avant que je souffre ; ◊ 16 car je vous dis que je n’en mangerai plus jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. ◊ 17 Et ayant reçu une coupe, il rendit grâces et dit : Prenez ceci et le distribuez entre vous, ◊ 18 car je vous dis que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. ◊ 19 Et ayant pris un pain, [et] ayant rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi ; ◊ 20 — de même la coupe aussi, après le souper, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est versé pour vous ; ◊ 21 mais voici, la main de celui qui me livre est avec moi à table. ◊ 22 Et le fils de l’homme s’en va bien, selon ce qui est déterminé ; mais malheur à cet homme par qui il est livré ! ◊ 23 Et ils se mirent à s’entre-demander l’un à l’autre, qui donc serait celui d’entre eux qui allait faire cela.
◊ 24 Et il arriva aussi une contestation entre eux [pour savoir] lequel d’entre eux serait estimé le plus grand. ◊ 25 Et il leur dit : Les rois des nations les dominent, et ceux qui exercent l’autorité sur elles sont appelés bienfaiteurs ; ◊ 26 mais il n’en sera pas ainsi de vous ; mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui conduit comme celui qui sert. ◊ 27 Car lequel est le plus grand, celui qui est à table ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Or moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. ◊ 28 Mais vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes tentations. ◊ 29 Et moi, je vous confère un royaume comme mon Père m’en a conféré un, ◊ 30 afin que vous mangiez et que vous buviez à ma table dans mon royaume ; et que vous soyez assis sur des trônes, jugeant les douze tribus d’Israël.
◊ 31 Et le Seigneur dit : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous avoir pour vous cribler comme le blé ; ◊ 32 mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ; et toi, quand une fois tu seras revenu, fortifie tes frères. ◊ 33 — Et il lui dit : Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller et en prison et à la mort. ◊ 34 — Et il dit : Pierre, je te dis : le coq ne chantera point aujourd’hui, que premièrement tu n’aies nié trois fois de me connaître.
◊ 35 Et il leur dit : Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac et sans sandales, avez-vous manqué de quelque chose ? Et ils dirent : De rien. ◊ 36 Il leur dit donc : Mais maintenant, que celui qui a une bourse la prenne, et de même [celui qui a] un sac, et que celui qui n’a pas [d’épée] vende son vêtement et achète une épée. ◊ 37 Car je vous dis, qu’il faut encore que ceci qui est écrit, soit accompli en moi : « Et il a été compté parmi les iniques ». Car aussi les choses qui me concernent vont avoir leur fin. ◊ 38 Et ils dirent : Seigneur, voici ici deux épées. Et il leur dit : C’est assez.
◊ 39 Et sortant, il s’en alla, selon sa coutume, à la montagne des Oliviers, et les disciples aussi le suivirent. ◊ 40 Et quand il fut en ce lieu-là, il leur dit : Priez que vous n’entriez pas en tentation. ◊ 41 Et il s’éloigna d’eux lui-même environ d’un jet de pierre, et s’étant mis à genoux, il priait, ◊ 42 disant : Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite. ◊ 43 Et un ange du ciel lui apparut, le fortifiant. ◊ 44 Et étant dans [l’angoisse du] combat, il priait plus instamment ; et sa sueur devint comme des grumeaux de sang découlant sur la terre. ◊ 45 Et s’étant levé de sa prière, il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse ; ◊ 46 et il leur dit : Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous, et priez afin que vous n’entriez pas en tentation.
◊ 47 Comme il parlait encore, voici une foule, et celui qui avait nom Judas, l’un des douze, les précédait ; et il s’approcha de Jésus, pour le baiser. ◊ 48 Et Jésus lui dit : Judas, tu livres le fils de l’homme par un baiser ? ◊ 49 Et ceux qui étaient autour de lui, voyant ce qui allait arriver, lui dirent : Seigneur, frapperons-nous de l’épée ? ◊ 50 Et l’un d’entre eux frappa l’esclave du souverain sacrificateur et lui emporta l’oreille droite. ◊ 51 Mais Jésus, répondant, dit : Laissez [faire] jusqu’ici ; et lui ayant touché l’oreille, il le guérit. ◊ 52 Et Jésus dit aux principaux sacrificateurs et aux capitaines du temple et aux anciens qui étaient venus contre lui : Êtes-vous sortis comme contre un brigand avec des épées et des bâtons ? ◊ 53 Lorsque j’étais tous les jours avec vous, dans le temple, vous n’avez pas étendu vos mains contre moi ; mais c’est ici votre heure, et le pouvoir des ténèbres.
◊ 54 Et se saisissant de lui, ils l’emmenèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Or Pierre suivait de loin. ◊ 55 Et lorsqu’ils eurent allumé un feu au milieu de la cour et qu’ils se furent assis ensemble, Pierre s’assit au milieu d’eux. ◊ 56 Et une servante, le voyant assis auprès de la lumière, et l’ayant regardé fixement, dit : Celui-ci aussi était avec lui. ◊ 57 Mais il le renia, disant : Femme, je ne le connais pas. ◊ 58 Et peu après, un autre le voyant, dit : Et toi, tu es de ces gens-là. Mais Pierre dit : Ô homme, je n’en suis point. ◊ 59 Et environ une heure après, un autre affirma, disant : En vérité, celui-ci aussi était avec lui ; car aussi il est Galiléen. ◊ 60 Et Pierre dit : Ô homme, je ne sais ce que tu dis. Et à l’instant, comme il parlait encore, le coq chanta. ◊ 61 Et le Seigneur, se tournant, regarda Pierre ; et Pierre se ressouvint de la parole du Seigneur, comme il lui avait dit : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. ◊ 62 Et Pierre, étant sorti dehors, pleura amèrement.
◊ 63 Et les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient ; ◊ 64 et lui couvrant [les yeux], ils l’interrogeaient, disant : Prophétise ; qui est celui qui t’a frappé ? ◊ 65 Et ils disaient plusieurs autres choses contre lui, en l’outrageant.
◊ 66 Et quand le jour fut venu, le corps des anciens du peuple, principaux sacrificateurs et scribes, s’assembla ; et ils l’amenèrent dans leur sanhédrin, disant : ◊ 67 Si toi, tu es le Christ, dis-le-nous. Et il leur dit : Si je vous le disais, vous ne le croiriez point ; ◊ 68 et si je vous interroge, vous ne me répondrez point [ou ne me laisserez point aller]. ◊ 69 Mais désormais le fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu. ◊ 70 Et ils dirent tous : Toi, tu es donc le Fils de Dieu ? Et il leur dit : Vous dites vous-mêmes que je le suis. ◊ 71 Et ils dirent : Qu’avons-nous encore besoin de témoignage ? Car nous-mêmes nous l’avons entendu de sa bouche.