L’état d’Israël était des plus déplorables, lorsque l’Éternel suscita les deux prophètes si remarquables, Élie et Élisée. Sur la scène où tant de misères et de ruines s’étaient accumulées par l’infidélité du peuple, Il allait manifester, d’une façon évidente, les ressources de Sa grâce et ce qu’Il est Lui-même.
Quelle insigne faveur l’Éternel n’accordait-Il pas à Ses deux serviteurs, en les constituant Ses témoins — pour ainsi dire, Ses représentants — au sein de ce peuple apostat sur lequel Son jugement devait finalement tomber !
Nous désirons considérer l’épisode de l’histoire du prophète Élie, dont il est fait mention dans le chapitre cité en tête de ces lignes, pour en retirer un enseignement particulier, qu’il nous importe de retenir, afin d’être maintenus dans les voies du Seigneur et rendus capables de L’honorer par notre témoignage. Ne l’oublions pas, ces choses « ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints » (1 Cor. 10, 11 ).
* * *
Le prophète Élie manifesta, au début de son ministère, une remarquable puissance. Ses paroles même en rendent témoignage : « L’Éternel, le Dieu d’Israël, devant qui je me tiens, est vivant, qu’il n’y aura ces années-ci, ni rosée, ni pluie, sinon à ma parole » (1 Rois 17, 1 ). Nous apprenons ici quel fut le secret de sa puissance : le prophète se tenait devant l’Éternel . Telle est l’heureuse place accordée au témoin du Seigneur en tout temps. S’il vient à l’abandonner, il ne tarde pas à perdre son caractère. Quel contraste entre la scène que nous rappelons et celle dont il est parlé au commencement de notre chapitre ! Ici, Élie permet aux circonstances du moment de s’interposer entre lui et l’Éternel, de manière à dérober Celui-ci aux regards de sa foi.
Avant de poursuivre, nous tenons à faire une petite digression, en faisant remarquer qu’il est plus facile de critiquer autrui que d’agir avec droiture ; et il nous convient de nous garder de porter un jugement sur les actes d’un serviteur de Dieu aussi honoré que le fut Élie. Toutefois, en considérant son histoire dans le chapitre qui nous occupe, nous n’avons d’autre but que de recueillir les leçons importantes qui s’en dégagent pour nous. Ceci dit, nous ferons observer le changement frappant qui s’opéra dans la vie pratique de cet homme de Dieu. En détournant ses pensées de l’Éternel, l’unique source de sa force, il se mit à les arrêter sur lui-même, et ce qui le concernait personnellement entra en ligne de compte dans sa marche ultérieure, quoique son cœur semblât toujours brûler de ferveur pour la gloire de l’Éternel.
N’est-ce pas, malheureusement, ce qui a lieu pour nous, si nos yeux se détournent de l’objet qui doit nous gouverner ? Hélas ! sans nous en douter, le moi vient, en quelque sorte, supplanter en nous Celui qui seul doit gouverner notre vie tout entière. Elles sont multiples, les choses qui sont de nature à produire ce résultat, et encore sont-elles parfois infimes en elles-mêmes. Il suffit en certains cas d’un amour-propre froissé, d’intérêts personnels, ou de torts (ou soi-disant torts) dont nous nous croyons victimes, pour donner à nos pensées cette fâcheuse orientation. Si nous négligeons de juger les tendances mauvaises de nos cœurs et ne recherchons pas la communion du Seigneur pour jouir de Sa grâce, nous nous trouvons sur une pente tellement glissante que nous sommes conduits souvent plus loin que nous ne voudrions. Remarquons-le, c’est le premier mouvement du cœur qu’il importe de juger, c’est au premier pas qu’il faut être attentif. Tout le reste dépend de là. Mais revenons à notre prophète.
Nous l’avons vu, après avoir rendu témoignage avec assurance pour l’Éternel, les menaces de Jézabel l’amènent à penser à lui-même et à son importance propre, et cela vient déteindre d’une façon déplorable sur sa conduite et son témoignage. Nous lisons que, à l’ouïe des paroles de Jézabel, « il se leva, et s’en alla pour sa vie, et vint à Beër-Shéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son jeune homme » (v. 3 ).
Nous remarquerons trois choses dans la conduite ultérieure du prophète. La première, qui nous frappe dès l’abord, est la position de séparation qu’il a prise vis-à-vis de tous, et qui est purement de son choix, car elle recevra, à deux reprises, le blâme solennel de l’Éternel. Mais laisserait-Il Son témoin égaré à la merci de ses circonstances et de ses dispositions ? — Certainement pas. Au contraire, Il continuera à avoir les yeux sur lui et à l’entourer de Ses soins ; et, dans Sa grâce condescendante, Il va lui donner une touchante leçon, et se servira d’un ange à cet effet, parce que le prophète ne jouit plus de l’intimité première avec son Dieu.
Il va manifester Sa bonté et Ses ressources en faveur d’Élie dans les circonstances défavorables où il vient de se placer lui-même ; et cela aura-t-il pour effet de le rendre sensible à la grâce dont il est l’objet ?
Sans le Seigneur, nous avons beau nous fatiguer, tout est en pure perte. Nous ressemblons aux disciples sur le lac de Génésareth (Jean 21 ), qui pêchèrent toute la nuit sans rien prendre. La présence de Jésus transforma leurs circonstances et les amena dans l’intimité de leur divin Maître, dont ils connurent la puissance et la bonté.
Hélas ! pour le prophète, il fut loin d’en être ainsi. Dans le chemin de sa volonté propre, il semble n’avoir pas compris cette manifestation de la grâce en sa faveur. Il poursuit son chemin en s’éloignant toujours davantage et, à son terme, il se cache dans l’obscurité d’une caverne où il passa la nuit. Encore là, l’Éternel l’abandonna-t-Il à la merci de son triste sort ? — Non. Il va s’adresser maintenant directement à lui, et la première parole qu’Il fait entendre est de nature à sonder le cœur jusqu’au fond : « Que fais-tu ici, Élie ? ». L’Éternel veut le rendre solennellement attentif à la position qu’il a prise, et qu’Il ne saurait, en aucune manière, approuver. Qui est à même de convaincre quelqu’un de ses errements, comme le Seigneur, et encore le pauvre cœur auquel Il s’adresse a bien souvent des excuses à présenter, plutôt que de recevoir simplement Son exhortation, tellement il se montre éloigné de Lui.
Nous apprenons maintenant à connaître une seconde chose, et qui découle de la précédente, dans la réponse qu’Élie donne à l’Éternel. Séparé du peuple, saura-t-il, comme Moïse, intercéder en sa faveur (Ex. 32, 32 ; 33, 13 ) ? Écoutons ce qu’il dit : « J’ai été très jaloux pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les fils d’Israël ont abandonné ton alliance ; ils ont renversé tes autels et ils ont tué tes prophètes par l’épée, et je suis resté, moi seul, et ils cherchent ma vie pour me l’ôter » (v. 10 ). Quel contraste avec Moïse qui, dans ce même lieu, faisait appel aux compassions de Dieu en faveur de ceux qui L’avaient offensé ! Tandis qu’Élie, en voulant se justifier lui-même, joue le triste rôle d’accusateur du peuple auprès de l’Éternel, ainsi que le fait ressortir ce passage du Nouveau Testament : « Ne savez-vous pas ce que l’Écriture dit dans l’histoire d’Élie, comment il fait requête à Dieu contre Israël ? » (Rom. 11, 2 ). Tout cela était la conséquence inévitable de la position qu’il avait prise, en s’en allant comme son cœur lui disait. Nous appartient-il à nous, qui ne sommes absolument rien, sinon des objets de la souveraine grâce de Dieu, de prendre une telle attitude et d’être animés de tels sentiments à l’égard de nos frères ? Nous oublions que c’est une immense faveur que Dieu nous accorde d’être constitués Ses témoins. Il n’aurait nullement besoin de nous pour Lui rendre témoignage ; mais nous avons sans cesse besoin de Lui pour en être rendus capables. Élie, sans doute, avait perdu de vue tout cela. Dès que nous abandonnons la place que le Seigneur nous a donnée et le service qu’Il nous a confié en vue du bien de nos frères et de leur édification, nous sommes portés à nous élever nous-mêmes et à accuser nos frères, à tort ou à raison. Aussi, à tous ceux qui se séparent ainsi de leurs frères, en les accusant, peut s’adresser cette sérieuse question : « Que fais-tu ici ? ».
Combien peu les sentiments du prophète sont en harmonie avec le caractère du Dieu de grâce qui désirait bénir Son peuple, au lieu de le juger, et bénir aussi Élie lui-même, comme Il a voulu le lui faire comprendre !
Après avoir considéré les dispositions d’Élie à l’égard d’Israël, voyons, en troisième lieu, quelles étaient ses pensées à l’égard de l’Éternel Lui-même.
Quel était donc son désir à lui qui était « très jaloux pour l’Éternel, le Dieu des armées » ? — Il aurait voulu — chose extraordinaire — que l’Éternel intervînt en jugement pour revendiquer Sa gloire et l’honneur de son serviteur ; il estimait que la gloire de l’Éternel réclamait impérieusement cela. Combien peu Élie, dans cette occasion, était au fait des pensées de Dieu à l’égard de Son pauvre peuple ! Et n’est-ce pas ce qui a lieu aussi pour nous, à l’égard de tout, si nous ne sommes plus dans Son intimité ? Toutes choses tendent à se fausser, si nous les rapportons à nous-mêmes — au moi — voire même parfois les choses les plus élémentaires.
Dieu jugera certainement, car Il ne tient nullement le coupable pour innocent , mais Il le fait lorsque le mal est au comble et l’état sans espoir ; et le jugement est Son œuvre étrange, Son travail inaccoutumé . Le déploiement de Sa grâce est, pour ainsi dire, Son œuvre de prédilection, ce en quoi Il trouve Son plaisir ; et dans ce cas-ci, Il donne à connaître en réalité ce qu’il est Lui-même : « L’Éternel est plein de grâce et juste, et notre Dieu est miséricordieux », disait déjà le psalmiste (Ps. 116, 5 ). À ce sujet, l’Éternel, dans Sa patiente bonté — et qui peut le faire comme Lui ? — va enseigner Son serviteur.
Mais, remarquons-le, la première chose que Dieu fait, c’est de l’amener en Sa présence ; car ce n’est que dans cette condition que la Parole peut agir avec efficace dans le cœur. Et Il dit : « Sors, et tiens-toi sur la montagne devant l’Éternel » (v. 11 ). Là il sera tout d’abord témoin des manifestations de la puissance de Dieu en jugement. Par trois agents différents : le vent, le tremblement de terre et le feu, l’Éternel donne à connaître que rien — absolument rien — n’est de nature à s’opposer à Lui et au maintien de Ses droits ; mais sera-t-Il révélé de cette façon dans Son caractère essentiel ? — Non ; car Il n’était dans aucune de ces choses. Et à cette vue, Élie s’éloigne et va se cacher dans la caverne, car qui pourrait subsister devant Dieu s’Il se révèle uniquement sous ce caractère ? Mais à l’ouïe de « la voix douce et subtile » — celle de la grâce — il sort de son lieu et, en présence de l’Éternel, s’enveloppe le visage de son manteau. N’est-ce pas de cette manière que Dieu a pris plaisir à se révéler dans la plénitude de Son être à d’indignes pécheurs comme nous ?
C’est en présence du Dieu de grâce que le prophète entend se renouveler la solennelle question, à laquelle il a dû donner son attention : « Que fais-tu ici, Élie ? ». Encore une fois, la réponse est invariablement la même et donne à connaître, d’une façon évidente, le fond de son cœur : en se justifiant lui-même, il jugeait les autres sans merci. Hélas ! quel cœur que celui de l’homme laissé à lui-même ; qu’il soit placé en face du jugement ou en présence de la grâce, il se montre irréductible. Mais Dieu fléchira le cœur de Son serviteur et le réduira au silence, comme Il le fit pour le patriarche Job. Quand l’homme s’est tu, Dieu peut l’enseigner et lui révéler Ses pensées, et c’est ce qu’Il va faire à l’égard de Son serviteur. Nous pouvons nous former une bonne opinion de nous-mêmes jusqu’à ce que nous soyons amenés en réalité devant Dieu ; alors nous commençons à changer d’avis et à apprendre à nous couvrir le visage, tout confus, comme Élie le fit de son manteau. Nous apprenons à nous effacer nous-mêmes effectivement. Il en est ainsi de tous ceux qui ont appris à se connaître à la lumière de Dieu ; ils ont compris qu’ils ne sont absolument rien. Telle est la leçon que l’Éternel voulait donner aussi à Élie en l’amenant devant Lui et en lui réitérant Sa demande : « Que fais-tu ici, Élie ? ». Mais, nous l’avons dit, Dieu allait lui faire connaître Ses pensées : trois choses qu’il ignorait complètement.
La première, qui aura pour effet de l’humilier, est celle-ci : Élie, lui-même, sera chargé de préparer les instruments du jugement.
La seconde, qui l’humiliera encore davantage, c’est qu’il devra oindre Élisée comme prophète à sa place.
Et la troisième, qui confondra le prophète, est la déclaration que l’Éternel s’est réservé sept mille hommes qui n’ont point fléchi le genou devant Baal.
Élie reste muet ; il se tait , et, selon l’ordre de Dieu, rebrousse chemin pour accomplir humblement Sa volonté. Son service a pris fin, ainsi que son témoignage ; et ce qu’il fait en premier lieu, c’est de jeter son manteau sur les épaules d’Élisée qui doit lui succéder. Ainsi le ministère d’Élie est à son terme : il va se diriger vers d’autres régions où il n’est absolument plus question de l’homme et de ses fautes, mais de la grâce de Dieu qui en aura triomphé et que le cœur du racheté exaltera éternellement.
Comme « le son doux et subtil » fit sortir Élie de la caverne, le ministère de grâce d’Élisée aura pour effet de faire sortir de leurs cachettes les milliers de fidèles qu’Élie n’avait pas su découvrir, et d’accomplir les pensées de l’Éternel qui étaient de les bénir encore, et avec eux ce pauvre peuple éloigné de Lui.
Et maintenant, quel est l’enseignement important qui se dégage pour nous de ce solennel récit ? Nous pourrions le formuler ainsi :
« Prenons garde que, par notre volonté propre — si nous y persistons — nous ne venions à mettre fin à notre témoignage pour le Seigneur ! »
Aussi, retenons avec soin l’exhortation du bienheureux apôtre à Timothée : « Fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus Christ ! » (2 Tim. 2, 1 ), afin de pouvoir manifester ce précieux caractère à la gloire de notre Dieu.
« Que le Seigneur nous fasse abonder en amour les uns envers les autres et envers tous… pour affermir nos cœurs sans reproche en sainteté devant notre Dieu et Père, en la venue de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints ! » (1 Thess. 3, 12, 13 ).
Jean
21 ◊ 1 Après ces choses, Jésus se manifesta encore aux disciples près de la mer de Tibérias ; et il se manifesta ainsi : ◊ 2 Simon Pierre, et Thomas, appelé Didyme, et Nathanaël de Cana de Galilée, et les [fils] de Zébédée, et deux autres de ses disciples étaient ensemble. ◊ 3 Simon Pierre leur dit : Je m’en vais pêcher. Ils lui disent : Nous allons aussi avec toi. Ils sortirent, et montèrent dans la nacelle : et cette nuit-là ils ne prirent rien. ◊ 4 Et le matin venant déjà, Jésus se tint sur le rivage ; les disciples toutefois ne savaient pas que ce fût Jésus. ◊ 5 Jésus donc leur dit : Enfants, avez-vous quelque chose à manger ? Ils lui répondirent : Non. ◊ 6 Et il leur dit : Jetez le filet au côté droit de la nacelle, et vous trouverez. Ils le jetèrent donc, et ils ne pouvaient plus le tirer, à cause de la multitude des poissons. ◊ 7 Ce disciple donc que Jésus aimait, dit à Pierre : C’est le Seigneur. Simon Pierre donc, ayant entendu que c’était le Seigneur, ceignit sa robe de dessus, car il était nu, et se jeta dans la mer. ◊ 8 Et les autres disciples vinrent dans la petite nacelle (car ils n’étaient pas loin de terre, mais à environ deux cents coudées), traînant le filet de poissons. ◊ 9 Quand ils furent donc descendus à terre, ils voient là de la braise, et du poisson mis dessus, et du pain. ◊ 10 Jésus leur dit : Apportez quelques-uns des poissons que vous venez de prendre. ◊ 11 Simon Pierre monta, et tira le filet à terre, plein de cent cinquante-trois gros poissons ; et quoiqu’il y en eût tant, le filet n’avait pas été déchiré. ◊ 12 Jésus leur dit : Venez, dînez. Et aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ? sachant que c’était le Seigneur. ◊ 13 Jésus vient et prend le pain, et le leur donne, et de même le poisson. ◊ 14 Ce fut là la troisième fois déjà que Jésus fut manifesté aux disciples, après qu’il fut ressuscité d’entre les morts.
◊ 15 Lors donc qu’ils eurent dîné, Jésus dit à Simon Pierre : Simon, [fils] de Jonas, m’aimes-tu plus que [ne font] ceux-ci ? Il lui dit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Il lui dit : Pais mes agneaux. ◊ 16 Il lui dit encore une seconde fois : Simon, [fils] de Jonas, m’aimes-tu ? Il lui dit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Il lui dit : Sois berger de mes brebis. ◊ 17 Il lui dit pour la troisième fois : Simon, [fils] de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui disait pour la troisième fois : M’aimes-tu ? Et il lui dit : Seigneur, tu connais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. ◊ 18 En vérité, en vérité, je te dis : Quand tu étais jeune, tu te ceignais, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras devenu vieux, tu étendras les mains, et un autre te ceindra, et te conduira où tu ne veux pas. ◊ 19 Or il dit cela pour indiquer de quelle mort il glorifierait Dieu. Et quand il eut dit cela, il lui dit : Suis-moi. ◊ 20 Pierre, se retournant, voit suivre le disciple que Jésus aimait, qui aussi, durant le souper, s’était penché sur sa poitrine, et avait dit : Seigneur, lequel est celui qui te livrera ? ◊ 21 Pierre, le voyant, dit à Jésus : Seigneur, et celui-ci, — que [lui arrivera-t-il] ? ◊ 22 Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. ◊ 23 Cette parole donc se répandit parmi les frères, que ce disciple-là ne mourrait pas. Et Jésus ne lui avait pas dit qu’il ne mourrait pas, mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ?
◊ 24 C’est ce disciple-là qui rend témoignage de ces choses, et qui a écrit ces choses, et nous savons que son témoignage est vrai. ◊ 25 Et il y a aussi plusieurs autres choses que Jésus a faites, lesquelles, si elles étaient écrites une à une, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qui seraient écrits.
Romains
11 ◊ 1 Je dis donc : Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Qu’ainsi n’advienne ! Car moi aussi je suis Israélite, de la semence d’Abraham, de la tribu de Benjamin. ◊ 2 Dieu n’a point rejeté son peuple, lequel il a préconnu. Ne savez-vous pas ce que l’écriture dit dans [l’histoire d’]Élie, comment il fait requête à Dieu contre Israël ? ◊ 3 « *Seigneur, ils ont tué tes prophètes ; ils ont renversé tes autels ; et moi, je suis demeuré seul, et ils cherchent ma vie ». ◊ 4 Mais que lui dit la réponse divine ? « Je me suis réservé sept mille hommes qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal ». ◊ 5 Ainsi donc, au temps actuel aussi, il y a un résidu selon [l’]élection de [la] grâce. ◊ 6 Or, si c’est par la grâce, ce n’est plus sur le principe des œuvres, puisque autrement la grâce n’est plus [la] grâce. ◊ 7 Quoi donc ? Ce qu’Israël recherche, il ne l’a pas obtenu, mais l’élection l’a obtenu, et les autres ont été endurcis, ◊ 8 selon qu’il est écrit : « Dieu leur a donné un esprit d’étourdissement, des yeux pour ne point voir et des oreilles pour ne point entendre, jusqu’au jour d’aujourd’hui ». ◊ 9 Et David dit : « Que leur table devienne pour eux un filet, et un piège, et une occasion de chute, et une rétribution ; ◊ 10 que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir ; et courbe continuellement leur dos ».
◊ 11 Je dis donc : Ont-ils bronché afin qu’ils tombassent ? Qu’ainsi n’advienne ! Mais par leur chute, le salut [parvient] aux nations pour les exciter à la jalousie. ◊ 12 Or, si leur chute est la richesse du monde, et leur diminution, la richesse des nations, combien plus le sera leur plénitude ! ◊ 13 Car je parle à vous, nations, en tant que moi je suis en effet apôtre des nations, je glorifie mon ministère, ◊ 14 si en quelque façon je puis exciter à la jalousie ma chair et sauver quelques-uns d’entre eux. ◊ 15 Car si leur réjection est la réconciliation du monde, quelle sera leur réception, sinon la vie d’entre les morts.
◊ 16 Or, si les prémices sont saintes, la masse l’est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. ◊ 17 Or, si quelques-unes des branches ont été arrachées, et si toi qui étais un olivier sauvage, as été enté au milieu d’elles, et es devenu coparticipant de la racine et de la graisse de l’olivier, ◊ 18 ne te glorifie pas contre les branches ; mais si tu te glorifies, ce n’est pas toi qui portes la racine, mais c’est la racine qui te porte. ◊ 19 Tu diras donc : Les branches ont été arrachées, afin que moi je fusse enté. ◊ 20 Bien ! elles ont été arrachées pour cause d’incrédulité, et toi tu es debout par la foi. Ne t’enorgueillis pas, ◊ 21 mais crains (si en effet Dieu n’a pas épargné les branches [qui sont telles] selon la nature), qu’il ne t’épargne pas non plus. ◊ 22 Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : la sévérité envers ceux qui sont tombés ; la bonté de Dieu envers toi, si tu persévères dans cette bonté ; puisque autrement, toi aussi, tu seras coupé. ◊ 23 Et eux aussi, s’ils ne persévèrent pas dans l’incrédulité, ils seront entés, car Dieu est puissant pour les enter de nouveau. ◊ 24 Car si toi, tu as été coupé de l’olivier qui selon la nature était sauvage, et as été enté contre nature sur l’olivier franc, combien plus ceux qui en sont selon la nature seront-ils entés sur leur propre olivier ? ◊ 25 Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère-ci, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux : c’est qu’un endurcissement partiel est arrivé à Israël jusqu’à ce que la plénitude des nations soit entrée ; ◊ 26 et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit : « Le libérateur viendra de Sion ; il détournera de Jacob l’impiété. ◊ 27 Et c’est là l’alliance de ma part pour eux, lorsque j’ôterai leurs péchés ». ◊ 28 En ce qui concerne l’évangile, ils sont ennemis à cause de vous ; mais en ce qui concerne l’élection, ils sont bien-aimés à cause des pères. ◊ 29 Car les dons de grâce et l’appel de Dieu sont sans repentir. ◊ 30 Car comme vous aussi vous avez été autrefois désobéissants à Dieu et que maintenant vous êtes devenus des objets de miséricorde par la désobéissance de ceux-ci, ◊ 31 de même ceux-ci aussi ont été maintenant désobéissants à votre miséricorde, afin qu’eux aussi deviennent des objets de miséricorde. ◊ 32 Car Dieu a renfermé tous, [Juifs et nations], dans la désobéissance, afin de faire miséricorde à tous. ◊ 33 Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies introuvables ! ◊ 34 Car qui a connu la pensée du *Seigneur, ou qui a été son conseiller ? ◊ 35 ou qui lui a donné le premier, et il lui sera rendu ? ◊ 36 Car de lui, et par lui, et pour lui, sont toutes choses ! À lui soit la gloire éternellement ! Amen.
Exode
33 ◊ 1 * Et l’Éternel dit à Moïse : Va, monte d’ici, toi et le peuple que tu as fait monter du pays d’Égypte, dans le pays que j’ai promis par serment à Abraham, à Isaac, et à Jacob, disant : ◊ 2 Je le donnerai à ta semence ; et j’enverrai un ange devant toi, et je chasserai le Cananéen, l’Amoréen, et le Héthien, et le Phérézien, le Hévien, et le Jébusien, ◊ 3 — dans un pays ruisselant de lait et de miel ; car je ne monterai pas au milieu de toi, car tu es un peuple de cou roide ; de peur que je ne te consume en chemin.
◊ 4 Et le peuple entendit cette parole fâcheuse, et mena deuil, et personne ne mit ses ornements sur soi. ◊ 5 Or l’Éternel avait dit à Moïse : Dis aux fils d’Israël : Vous êtes un peuple de cou roide ; je monterai en un instant au milieu de toi, et je te consumerai ; et maintenant, ôte tes ornements de dessus toi, et je saurai ce que je te ferai. ◊ 6 Et les fils d’Israël se dépouillèrent de leurs ornements, à la montagne de Horeb.
◊ 7 Et Moïse prit une tente, et la tendit pour lui hors du camp, loin du camp, et il l’appela la tente d’assignation ; et il arriva que tous ceux qui cherchaient l’Éternel sortirent vers la tente d’assignation qui était hors du camp. ◊ 8 Et il arriva que, lorsque Moïse sortit vers la tente, tout le peuple se leva, et se tint chacun à l’entrée de sa tente, et suivit des yeux Moïse, jusqu’à ce qu’il entra dans la tente. ◊ 9 Et il arriva que, comme Moïse entrait dans la tente, la colonne de nuée descendit, et se tint à l’entrée de la tente, et [l’Éternel] parla avec Moïse. ◊ 10 Et tout le peuple vit la colonne de nuée se tenant à l’entrée de la tente ; et tout le peuple se leva, et ils se prosternèrent, chacun à l’entrée de sa tente. ◊ 11 Et l’Éternel parlait à Moïse face à face, comme un homme parle avec son ami ; et [Moïse] retournait au camp ; et son serviteur Josué, fils de Nun, jeune homme, ne sortait pas de l’intérieur de la tente.
◊ 12 Et Moïse dit à l’Éternel : Regarde, tu me dis : Fais monter ce peuple ; et tu ne m’as pas fait connaître celui que tu enverras avec moi ; et tu as dit : Je te connais par nom, et tu as aussi trouvé grâce à mes yeux. ◊ 13 Et maintenant, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître, je te prie, ton chemin, et je te connaîtrai, afin que je trouve grâce à tes yeux ; et considère que cette nation est ton peuple. ◊ 14 Et [l’Éternel] dit : Ma face ira, et je te donnerai du repos. ◊ 15 Et [Moïse] lui dit : Si ta face ne vient pas, ne nous fais pas monter d’ici ; ◊ 16 car à quoi connaîtra-t-on que j’ai trouvé grâce à tes yeux, moi et ton peuple ? Ne sera-ce pas en ce que tu marcheras avec nous ? Ainsi, moi et ton peuple, nous serons séparés de tout peuple qui est sur la face de la terre.
◊ 17 Et l’Éternel dit à Moïse : Je ferai cela aussi dont tu as parlé ; car tu as trouvé grâce à mes yeux, et je te connais par nom. ◊ 18 Et [Moïse] dit : Fais-moi voir, je te prie, ta gloire. ◊ 19 Et il dit : Je ferai passer toute ma bonté devant ta face, et je crierai le nom de l’Éternel devant toi ; et je ferai grâce à qui je ferai grâce, et je ferai miséricorde à qui je ferai miséricorde. ◊ 20 Et il dit : Tu ne peux pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre. ◊ 21 Et l’Éternel dit : Voici un lieu près de moi, et tu te tiendras sur le rocher ; ◊ 22 et il arrivera, quand ma gloire passera, que je te mettrai dans la fente du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que je sois passé ; ◊ 23 puis je retirerai ma main, et tu me verras par derrière ; mais ma face ne se verra pas.
Exode
34 ◊ 1 Et l’Éternel dit à Moïse : Taille-toi deux tables de pierre comme les premières, et j’écrirai sur les tables les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées. ◊ 2 Et sois prêt au matin, et monte au matin sur la montagne de Sinaï, et tiens-toi là devant moi, sur le sommet de la montagne. ◊ 3 Et personne ne montera avec toi, et même personne ne sera vu sur toute la montagne, et ni le menu ni le gros bétail ne paîtra devant cette montagne. ◊ 4 Et Moïse tailla deux tables de pierre comme les premières, et se leva de bon matin, et monta sur la montagne de Sinaï, comme l’Éternel le lui avait commandé, et prit en sa main les deux tables de pierre. ◊ 5 Et l’Éternel descendit dans la nuée, et se tint là avec lui, et cria le nom de l’Éternel. ◊ 6 Et l’Éternel passa devant lui, et cria : L’Éternel, l’Éternel ! *Dieu, miséricordieux et faisant grâce, lent à la colère, et grand en bonté et en vérité, ◊ 7 gardant la bonté envers des milliers [de générations], pardonnant l’iniquité, la transgression et le péché, et qui ne tient nullement [celui qui en est coupable] pour innocent, qui visite l’iniquité des pères sur les fils, et sur les fils des fils, sur la troisième et sur la quatrième [génération] ! ◊ 8 Et Moïse se hâta, et s’inclina jusqu’à terre, et se prosterna, ◊ 9 et dit : Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, Seigneur, que le Seigneur marche, je te prie, au milieu de nous ; car c’est un peuple de cou roide ; et pardonne nos iniquités et nos péchés, et prends-nous pour héritage.
◊ 10 Et il dit : Voici, j’établis une alliance : devant tout ton peuple, je ferai des merveilles qui n’ont pas été opérées sur toute la terre, ni en aucune nation ; et tout le peuple, au milieu duquel tu es, verra l’œuvre de l’Éternel ; car ce que je vais faire avec toi est une chose terrible. ◊ 11 — Garde ce que je te commande aujourd’hui : Voici, je vais chasser de devant toi l’Amoréen, et le Cananéen, et le Héthien, et le Phérézien, et le Hévien, et le Jébusien. ◊ 12 Garde-toi de traiter alliance avec l’habitant du pays dans lequel tu vas entrer, de peur qu’il ne soit en piège au milieu de toi. ◊ 13 Mais vous démolirez leurs autels, et vous briserez leurs statues, et vous abattrez leurs ashères. ◊ 14 Car tu ne te prosterneras point devant un autre *dieu (car l’Éternel dont le nom est Jaloux, est un *Dieu jaloux) : ◊ 15 de peur que tu ne traites une alliance avec les habitants du pays, et que lorsqu’ils se prostituent après leurs dieux et sacrifient à leurs dieux, on ne t’invite, et que tu ne manges de leur sacrifice, ◊ 16 et que tu ne prennes de leurs filles pour tes fils, et que leurs filles ne se prostituent après leurs dieux et ne fassent que tes fils se prostituent après leurs dieux. ◊ 17 — Tu ne te feras point de dieu de fonte. ◊ 18 — Tu garderas la fête des pains sans levain : pendant sept jours tu mangeras des pains sans levain, comme je te l’ai commandé, au temps fixé du mois d’Abib ; car c’est au mois d’Abib que tu es sorti d’Égypte. ◊ 19 — Tout ce qui ouvre la matrice est à moi, et tout ce qui naît mâle de ton bétail, le premier-né, tant du gros que du menu bétail. ◊ 20 Et le premier-né de l’âne, tu le rachèteras avec un agneau ; et si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Tout premier-né de tes fils, tu le rachèteras ; et on ne paraîtra pas à vide devant ma face. ◊ 21 — Six jours tu travailleras, et le septième jour, tu te reposeras ; tu te reposeras, [même] au temps du labourage et de la moisson. ◊ 22 — Et tu feras la fête des semaines, des premiers fruits de la moisson du froment, et la fête de la récolte, à la fin de l’année. ◊ 23 — Trois fois l’an, tout mâle d’entre vous paraîtra devant la face du Seigneur, l’Éternel, le Dieu d’Israël. ◊ 24 Car je déposséderai les nations devant toi, et j’élargirai tes limites ; et nul ne désirera ton pays, lorsque tu monteras pour paraître devant la face de l’Éternel, ton Dieu, trois fois l’an. ◊ 25 — Tu n’offriras pas le sang de mon sacrifice avec du pain levé ; et le sacrifice de la fête de la Pâque ne passera pas la nuit jusqu’au matin. ◊ 26 Tu apporteras à la maison de l’Éternel, ton Dieu, les prémices des premiers fruits de ta terre. — Tu ne cuiras pas le chevreau dans le lait de sa mère.
◊ 27 Et l’Éternel dit à Moïse : Écris ces paroles ; car, selon la teneur de ces paroles, j’ai fait alliance avec toi et avec Israël. ◊ 28 Et [Moïse] fut là avec l’Éternel quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea point de pain et il ne but point d’eau ; et [l’Éternel] écrivit sur les tables les paroles de l’alliance, les dix paroles.
◊ 29 * Et il arriva que, lorsque Moïse descendit de la montagne de Sinaï (et les deux tables du témoignage étaient dans la main de Moïse lorsqu’il descendit de la montagne), Moïse ne savait pas que la peau de son visage rayonnait, parce qu’il avait parlé avec Lui. ◊ 30 Et Aaron et tous les fils d’Israël virent Moïse, et voici, la peau de son visage rayonnait, et ils craignirent de s’approcher de lui ; ◊ 31 et Moïse les appela, et Aaron et tous les princes de l’assemblée revinrent auprès de lui, et Moïse leur parla. ◊ 32 Et après cela, tous les fils d’Israël s’approchèrent, et il leur commanda tout ce que l’Éternel lui avait dit sur la montagne de Sinaï. ◊ 33 Et Moïse cessa de parler avec eux : or il avait mis un voile sur son visage. ◊ 34 Et lorsque Moïse entrait devant l’Éternel pour parler avec lui, il ôtait le voile jusqu’à ce qu’il sortît ; puis il sortait et disait aux fils d’Israël ce qui lui avait été commandé. ◊ 35 Et les fils d’Israël voyaient le visage de Moïse, que la peau du visage de Moïse rayonnait ; et Moïse remettait le voile sur son visage jusqu’à ce qu’il entrât pour parler avec Lui.
2 Timothée
2 ◊ 1 Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est dans le christ Jésus ; ◊ 2 et les choses que tu as entendues de moi devant plusieurs témoins, commets-les à des hommes fidèles qui soient capables d’instruire aussi les autres. ◊ 3 Prends ta part des souffrances comme un bon soldat de Jésus Christ. ◊ 4 Nul homme qui va à la guerre ne s’embarrasse dans les affaires de la vie, afin qu’il plaise à celui qui l’a enrôlé pour la guerre ; ◊ 5 de même si quelqu’un combat dans la lice, il n’est pas couronné s’il n’a pas combattu selon les lois ; ◊ 6 il faut que le laboureur travaille premièrement, pour qu’il jouisse des fruits.
◊ 7 Considère ce que je dis ; car le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses.
◊ 8 Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, de la semence de David, selon mon évangile, ◊ 9 dans lequel j’endure des souffrances jusqu’à être lié de chaînes comme un malfaiteur ; toutefois la parole de Dieu n’est pas liée. ◊ 10 C’est pourquoi j’endure tout pour l’amour des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est dans le christ Jésus, avec la gloire éternelle. ◊ 11 Cette parole est certaine ; car si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; ◊ 12 si nous souffrons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera ; ◊ 13 si nous sommes incrédules, lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même.
◊ 14 Remets ces choses en mémoire, protestant devant le Seigneur qu’on n’ait pas de disputes de mots, [ce qui est] sans aucun profit, [et] pour la subversion des auditeurs. ◊ 15 Étudie-toi à te présenter approuvé à Dieu, ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant justement la parole de la vérité ; ◊ 16 mais évite les discours vains et profanes, car [ceux qui s’y livrent] iront plus avant dans l’impiété, ◊ 17 et leur parole rongera comme une gangrène, desquels sont Hyménée et Philète ◊ 18 qui se sont écartés de la vérité, disant que la résurrection a déjà eu lieu, et qui renversent la foi de quelques-uns. ◊ 19 Toutefois le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont siens, et : Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur. ◊ 20 Or, dans une grande maison, il n’y a pas seulement des vases d’or et d’argent, mais aussi de bois et de terre ; et les uns à honneur, les autres à déshonneur. ◊ 21 Si donc quelqu’un se purifie de ceux-ci, il sera un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre. ◊ 22 Mais fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur ; ◊ 23 mais évite les questions folles et insensées, sachant qu’elles engendrent des contestations. ◊ 24 Et il ne faut pas que l’esclave du Seigneur conteste, mais qu’il soit doux envers tous, propre à enseigner, ayant du support ; ◊ 25 enseignant avec douceur les opposants, [attendant] si Dieu, peut-être, ne leur donnera pas la repentance pour reconnaître la vérité, ◊ 26 et s’ils ne se réveilleront pas du piège du diable, par qui ils ont été pris, pour faire sa volonté.
Ésaïe
28 ◊ 1 * Malheur à la couronne d’orgueil des ivrognes d’Éphraïm, et à la fleur flétrie de son bel ornement, qui est sur le sommet de la riche vallée de ceux qui sont vaincus par le vin ! ◊ 2 Voici, le Seigneur a un [instrument] fort et puissant, comme un orage de grêle, un tourbillon de destruction : comme un orage de puissantes eaux qui débordent, il renversera par terre avec force. ◊ 3 La couronne d’orgueil des ivrognes d’Éphraïm sera foulée aux pieds, ◊ 4 et la fleur flétrie de son bel ornement qui est sur le sommet de la riche vallée sera comme un fruit précoce avant l’été : dès que celui qui l’aperçoit l’a vu, à peine il est dans sa main, il l’avale.
◊ 5 En ce jour-là l’Éternel des armées sera pour couronne de beauté et pour diadème d’ornement au résidu de son peuple, ◊ 6 et pour esprit de jugement à celui qui est assis pour juger, et pour force à ceux qui refoulent la guerre jusqu’à la porte.
◊ 7 Mais ceux-ci aussi ont erré par le vin et se sont égarés par la boisson forte. Le sacrificateur et le prophète ont erré par la boisson forte, ils sont dévorés par le vin, ils se sont égarés par la boisson forte ; ils ont erré dans [leur] vision, ils ont bronché dans le jugement. ◊ 8 Car toutes les tables sont pleines de sales vomissements, de sorte qu’il n’y a plus de place. ◊ 9 À qui enseignera-t-il la connaissance ? et à qui fera-t-il comprendre ce qui est annoncé ? À ceux qui sont sevrés du lait, arrachés aux mamelles. ◊ 10 Car commandement sur commandement, commandement sur commandement ; ligne sur ligne, ligne sur ligne ; ici un peu, là un peu… ◊ 11 Car par des lèvres bégayantes et par une langue étrangère il parlera à ce peuple, ◊ 12 auquel il avait dit : C’est ici le repos, faites reposer celui qui est las ; et c’est ici ce qui rafraîchit. Mais ils n’ont pas voulu entendre. ◊ 13 Et la parole de l’Éternel leur a été commandement sur commandement, commandement sur commandement ; ligne sur ligne, ligne sur ligne ; ici un peu, là un peu ; afin qu’ils marchent, et qu’ils tombent en arrière, et qu’ils soient brisés, et enlacés, et pris.
◊ 14 C’est pourquoi, écoutez la parole de l’Éternel, hommes moqueurs, qui gouvernez ce peuple qui est à Jérusalem. ◊ 15 Car vous avez dit : Nous avons fait une alliance avec la mort, et nous avons fait un pacte avec le shéol : si le fléau qui inonde passe, il n’arrivera pas jusqu’à nous ; car nous avons fait du mensonge notre abri, et nous nous sommes cachés sous la fausseté. ◊ 16 C’est pourquoi ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, je pose comme fondement, en Sion, une pierre, une pierre éprouvée, une précieuse [pierre] de coin, un sûr fondement : celui qui se fie [à elle] ne se hâtera pas. ◊ 17 Et j’ai mis le jugement pour cordeau, et la justice pour plomb, et la grêle balayera l’abri de mensonge, et les eaux inonderont la retraite cachée ; ◊ 18 et votre alliance avec la mort sera abolie, et votre pacte avec le shéol ne subsistera pas. Lorsque le fléau qui inonde passera, vous serez foulés par lui ; ◊ 19 dès qu’il passera, il vous prendra ; car matin après matin il passera, de jour et de nuit, et ce ne sera qu’effroi d’en entendre la rumeur ; ◊ 20 car le lit est trop court pour qu’on s’y allonge, et la couverture trop étroite quand on s’en enveloppe. ◊ 21 Car l’Éternel se lèvera comme en la montagne de Peratsim, il sera ému de colère comme dans la vallée de Gabaon, pour faire son œuvre, son œuvre étrange, et pour accomplir son travail, son travail inaccoutumé. ◊ 22 Et maintenant ne soyez pas des moqueurs, de peur que vos liens ne soient renforcés ; car j’ai entendu du Seigneur, l’Éternel des armées, [qu’il y a] une consomption, et une [consomption] décrétée, sur toute la terre.
◊ 23 Prêtez l’oreille, et écoutez ma voix ; soyez attentifs, et écoutez ma parole. ◊ 24 Le laboureur laboure-t-il tout le jour pour semer ? ouvre-t-il et herse-t-il [tout le jour] son terrain ? ◊ 25 N’est-ce pas que, lorsqu’il en a aplani la surface, il répand l’aneth, et sème le cumin, et met le froment par rangées, et l’orge au lieu désigné, et l’épeautre dans ses limites ? ◊ 26 Son Dieu le dirige dans [son] jugement ; il l’instruit. ◊ 27 Car il ne foule pas l’aneth avec un traîneau à tranchants et ne fait pas tourner la roue du chariot sur le cumin ; car on bat l’aneth avec un bâton et le cumin avec une verge : ◊ 28 il broie le blé pour le pain, parce qu’il ne veut pas le battre toujours ; il ne le broie pas en chassant par-dessus la roue de son chariot et ses chevaux. ◊ 29 Cela aussi vient de l’Éternel des armées : il se montre merveilleux en conseil et grand en sagesse.
1 Rois
17 ◊ 1 * Et Élie, le Thishbite, d’entre les habitants de Galaad, dit à Achab : L’Éternel, le Dieu d’Israël, devant qui je me tiens, est vivant, qu’il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole. ◊ 2 Et la parole de l’Éternel vint à lui, disant : ◊ 3 Va-t’en d’ici, et tourne-toi vers l’orient, et cache-toi au torrent du Kerith, qui est vers le Jourdain. ◊ 4 Et il arrivera que tu boiras du torrent, et j’ai commandé aux corbeaux de te nourrir là. ◊ 5 Et il s’en alla et fit selon la parole de l’Éternel : il s’en alla et habita au torrent du Kerith, qui est vers le Jourdain. ◊ 6 Et les corbeaux lui apportaient du pain et de la chair le matin, et du pain et de la chair le soir, et il buvait du torrent.
◊ 7 Et il arriva, au bout de quelque temps, que le torrent sécha, car il n’y avait pas de pluie dans le pays. ◊ 8 Et la parole de l’Éternel vint à lui, disant : ◊ 9 Lève-toi, va-t’en à Sarepta, qui appartient à Sidon, et tu habiteras là ; voici, j’ai commandé là à une femme veuve de te nourrir. ◊ 10 Et il se leva et s’en alla à Sarepta ; et il vint à l’entrée de la ville ; et voici, [il y avait] là une femme veuve qui ramassait du bois ; et il lui cria et dit : Prends-moi, je te prie, un peu d’eau dans un vase, afin que je boive. ◊ 11 Et elle s’en alla pour en prendre. Et il lui cria et dit : Prends-moi dans ta main, je te prie, un morceau de pain. ◊ 12 Et elle dit : L’Éternel ton Dieu est vivant, que je n’ai pas un morceau de pain cuit, rien qu’une poignée de farine dans un pot, et un peu d’huile dans une cruche ; et voici, je ramasse deux bûchettes, afin que j’entre, et que je prépare cela pour moi et pour mon fils ; puis nous le mangerons et nous mourrons. ◊ 13 Et Élie lui dit : Ne crains point ; va, fais selon ta parole ; seulement fais-moi premièrement de cela un petit gâteau, et apporte-le-moi ; et, après, tu en feras pour toi et pour ton fils ; ◊ 14 car ainsi dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : Le pot de farine ne s’épuisera pas, et la cruche d’huile ne manquera pas, jusqu’au jour où l’Éternel donnera de la pluie sur la face de la terre. ◊ 15 Et elle s’en alla, et fit selon la parole d’Élie. Et elle mangea, elle, et lui, et sa maison, toute une année. ◊ 16 Le pot de farine ne s’épuisa pas et la cruche d’huile ne manqua pas, selon la parole de l’Éternel, qu’il avait dite par Élie.
◊ 17 Et il arriva, après ces choses, que le fils de la femme, maîtresse de la maison, tomba malade ; et sa maladie devint très forte, de sorte qu’il ne resta plus de souffle en lui. ◊ 18 Et elle dit à Élie : Qu’y a-t-il entre moi et toi, homme de Dieu ? Es-tu venu chez moi pour mettre en mémoire mon iniquité et faire mourir mon fils ? ◊ 19 Et il lui dit : Donne-moi ton fils. Et il le prit de son sein, et le monta dans la chambre haute où il habitait, et le coucha sur son lit. ◊ 20 Et il cria à l’Éternel, et dit : Ô Éternel, mon Dieu ! as-tu aussi fait venir du mal sur la veuve chez laquelle je séjourne, en faisant mourir son fils ? ◊ 21 Et il s’étendit sur l’enfant, trois fois, et il cria à l’Éternel, et dit : Éternel, mon Dieu ! fais revenir, je te prie, l’âme de cet enfant au-dedans de lui. ◊ 22 Et l’Éternel écouta la voix d’Élie, et fit revenir l’âme de l’enfant au-dedans de lui, et il vécut. ◊ 23 Et Élie prit l’enfant, et le descendit de la chambre haute dans la maison, et le donna à sa mère. Et Élie dit : Vois, ton fils vit. ◊ 24 Et la femme dit à Élie : Maintenant, à cela je connais que tu es un homme de Dieu, et que la parole de l’Éternel dans ta bouche est la vérité.
1 Corinthiens
10 ◊ 1 Car je ne veux pas que vous ignoriez, frères, que nos pères ont tous été sous la nuée, et que tous ils ont passé à travers la mer, ◊ 2 et que tous ils ont été baptisés pour Moïse dans la nuée et dans la mer, ◊ 3 et que tous ils ont mangé la même viande spirituelle, ◊ 4 et que tous ils ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient d’un rocher spirituel qui les suivait : et le rocher était le Christ. ◊ 5 Mais Dieu n’a point pris plaisir en la plupart d’entre eux, car ils tombèrent dans le désert. ◊ 6 Or ces choses arrivèrent comme types de ce qui nous concerne, afin que nous ne convoitions pas des choses mauvaises, comme ceux-là aussi ont convoité. ◊ 7 Ne soyez pas non plus idolâtres, comme quelques-uns d’eux, ainsi qu’il est écrit : « Le peuple s’assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour jouer ». ◊ 8 Ne commettons pas non plus la fornication, comme quelques-uns d’eux ont commis la fornication, et il en est tombé en un seul jour vingt-trois mille. ◊ 9 Ne tentons pas non plus le Christ, comme quelques-uns d’eux l’ont tenté et ont péri par les serpents. ◊ 10 Ne murmurez pas non plus, comme quelques-uns d’eux ont murmuré et ont péri par le destructeur. ◊ 11 Or toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints. ◊ 12 Ainsi, que celui qui croit être debout prenne garde qu’il ne tombe. ◊ 13 Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été une tentation humaine ; et Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez [supporter], mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter.
◊ 14 C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. ◊ 15 Je parle comme à des personnes intelligentes : jugez vous-mêmes de ce que je dis. ◊ 16 La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps du Christ ? ◊ 17 Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain. ◊ 18 Considérez l’Israël selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices n’ont-ils pas communion avec l’autel ? ◊ 19 Que dis-je donc ? que ce qui est sacrifié à une idole soit quelque chose ? ou qu’une idole soit quelque chose ? ◊ 20 [Non], mais que les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et non pas à Dieu : or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. ◊ 21 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons. ◊ 22 Provoquons-nous le Seigneur à la jalousie ? Sommes-nous plus forts que lui ?
◊ 23 Toutes choses sont permises, mais toutes choses ne sont pas avantageuses ; toutes choses sont permises, mais toutes choses n’édifient pas. ◊ 24 Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d’autrui. ◊ 25 Mangez de tout ce qui se vend à la boucherie, sans vous enquérir de rien à cause de la conscience : ◊ 26 « car la terre est au *Seigneur, et tout ce qu’elle contient ». ◊ 27 Or si quelqu’un des incrédules vous convie, et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qui est mis devant vous, sans vous enquérir de rien à cause de la conscience. ◊ 28 Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice, — n’en mangez pas, à cause de celui qui vous a avertis, et à cause de la conscience. ◊ 29 Or je dis : la conscience, non la tienne, mais celle de l’autre ; car pourquoi ma liberté est-elle jugée par la conscience d’autrui ? ◊ 30 Si moi, je participe avec action de grâces, pourquoi suis-je blâmé pour une chose dont moi je rends grâces ? ◊ 31 Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. ◊ 32 Ne devenez une cause d’achoppement ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’assemblée de Dieu ; ◊ 33 comme moi aussi je complais à tous en toutes choses, ne cherchant pas mon avantage propre, mais celui du grand nombre, afin qu’ils soient sauvés.
Psaumes
116 ◊ 1 J’ai aimé l’Éternel, car il a entendu ma voix, mes supplications ;
◊ 2 Car il a incliné son oreille vers moi, et je l’invoquerai durant mes jours.
◊ 3 * Les cordeaux de la mort m’avaient environné, et les détresses du shéol m’avaient atteint ; j’avais trouvé la détresse et le chagrin ;
◊ 4 Mais j’invoquai le nom de l’Éternel : Je te prie, ô Éternel ! délivre mon âme.
◊ 5 L’Éternel est plein de grâce et juste, et notre Dieu est miséricordieux.
◊ 6 L’Éternel garde les simples ; j’étais devenu misérable, et il m’a sauvé.
◊ 7 * Mon âme, retourne en ton repos, car l’Éternel t’a fait du bien.
◊ 8 Car tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux de larmes, mes pieds de chute :
◊ 9 Je marcherai devant l’Éternel dans la terre des vivants.
◊ 10 J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé. J’ai été fort affligé.
◊ 11 Je disais en mon agitation : Tout homme est menteur.
◊ 12 Que rendrai-je à l’Éternel pour tous les biens qu’il m’a faits ?
◊ 13 Je prendrai la coupe du salut, et j’invoquerai le nom de l’Éternel.
◊ 14 J’acquitterai mes vœux envers l’Éternel, — oui, devant tout son peuple.
◊ 15 Précieuse, aux yeux de l’Éternel, est la mort de ses saints.
◊ 16 * Je te prie, ô Éternel ! car je suis ton serviteur ; je suis ton serviteur, le fils de ta servante ; tu as délié mes liens.
◊ 17 Je te sacrifierai des sacrifices d’actions de grâces, et j’invoquerai le nom de l’Éternel.
◊ 18 J’acquitterai mes vœux envers l’Éternel, — oui, devant tout son peuple,
◊ 19 Dans les parvis de la maison de l’Éternel, au milieu de toi, Jérusalem. Louez Jah !
1 Thessaloniciens
3 ◊ 1 C’est pourquoi, n’y tenant plus, nous avons trouvé bon d’être laissés seuls à Athènes, ◊ 2 et nous avons envoyé Timothée, notre frère et compagnon d’œuvre sous Dieu dans l’évangile du Christ, pour vous affermir et vous encourager touchant votre foi, ◊ 3 afin que nul ne soit ébranlé dans ces tribulations ; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela. ◊ 4 Car aussi, quand nous étions auprès de vous, nous vous avons dit d’avance que nous aurions à subir des tribulations, comme cela est aussi arrivé, et comme vous le savez. ◊ 5 C’est pourquoi moi aussi, n’y tenant plus, j’ai envoyé afin de connaître [ce qui en était de] votre foi, de peur que le tentateur ne vous eût tentés, et que notre travail ne fût rendu vain. ◊ 6 Mais Timothée venant d’arriver de chez vous auprès de nous, et nous ayant apporté les bonnes nouvelles de votre foi et de votre amour, et [nous ayant dit] que vous gardez toujours un bon souvenir de nous, désirant ardemment de nous voir, comme nous aussi nous désirons vous voir ; ◊ 7 — c’est pourquoi, frères, nous avons été consolés à votre sujet par votre foi, dans toute notre nécessité et dans notre tribulation ; ◊ 8 car maintenant nous vivons, si vous tenez fermes dans le Seigneur. ◊ 9 Car comment pourrions-nous rendre à Dieu assez d’actions de grâces pour vous, pour toute la joie avec laquelle nous nous réjouissons à cause de vous devant notre Dieu, ◊ 10 priant nuit et jour très instamment, pour que nous voyions votre visage et que nous suppléions à ce qui manque à votre foi ! ◊ 11 Or que notre Dieu et Père lui-même, et notre seigneur Jésus, nous fraye le chemin auprès de vous ; ◊ 12 et quant à vous, que le Seigneur vous fasse abonder et surabonder en amour les uns envers les autres et envers tous, comme nous aussi envers vous, ◊ 13 pour affermir vos cœurs sans reproche en sainteté devant notre Dieu et Père en la venue de notre seigneur Jésus avec tous ses saints.
1 Rois
19 ◊ 1 * Et Achab raconta à Jézabel tout ce qu’Élie avait fait, et, en détail, comment il avait tué par l’épée tous les prophètes. ◊ 2 Et Jézabel envoya un messager à Élie, disant : Ainsi [me] fassent les dieux, et ainsi ils y ajoutent, si demain, à cette heure, je ne mets ton âme comme l’âme de l’un d’eux ! ◊ 3 Et voyant cela, il se leva, et s’en alla pour sa vie, et vint à Beër-Shéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son jeune homme. ◊ 4 Et il s’en alla, lui, dans le désert, le chemin d’un jour, et vint et s’assit sous un genêt ; et il demanda la mort pour son âme, et dit : C’est assez ! maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères. ◊ 5 Et il se coucha, et dormit sous le genêt. Et voici, un ange le toucha, et lui dit : Lève-toi, mange. ◊ 6 Et il regarda, et voici, à son chevet, un gâteau cuit sur les pierres chaudes, et une cruche d’eau ; et il mangea et but, et se recoucha. ◊ 7 Et l’ange de l’Éternel revint une seconde fois, et le toucha, et dit : Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi. ◊ 8 Et il se leva, et mangea et but ; et il alla, avec la force de ces aliments, quarante jours et quarante nuits, jusqu’à Horeb, la montagne de Dieu. ◊ 9 Et là, il entra dans la caverne, et y passa la nuit.
Et voici, la parole de l’Éternel vint à lui et lui dit : Que fais-tu ici, Élie ? ◊ 10 Et il dit : J’ai été très jaloux pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les fils d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels et ils ont tué tes prophètes par l’épée, et je suis resté, moi seul, et ils cherchent ma vie pour me l’ôter. ◊ 11 Et il dit : Sors, et tiens-toi sur la montagne devant l’Éternel. Et voici, l’Éternel passa, et devant l’Éternel un grand vent impétueux déchirait les montagnes et brisait les rochers : l’Éternel n’était pas dans le vent. Et après le vent, un tremblement de terre : l’Éternel n’était pas dans le tremblement de terre. ◊ 12 Et après le tremblement de terre, du feu : l’Éternel n’était pas dans le feu. Et après le feu, une voix douce, subtile. ◊ 13 Et il arriva, quand Élie l’entendit, qu’il enveloppa son visage dans son manteau, et sortit et se tint à l’entrée de la caverne. Et voici, une voix lui [parla], et dit : Que fais-tu ici, Élie ? ◊ 14 Et il dit : J’ai été très jaloux pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les fils d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels et ils ont tué tes prophètes par l’épée, et je suis resté, moi seul, et ils cherchent ma vie pour me l’ôter. ◊ 15 Et l’Éternel lui dit : Va, retourne par ton chemin, vers le désert de Damas, et quand tu seras arrivé, tu oindras Hazaël pour qu’il soit roi sur la Syrie ; ◊ 16 et Jéhu, fils de Nimshi, tu l’oindras pour qu’il soit roi sur Israël, et tu oindras Élisée, fils de Shaphath, d’Abel-Mehola, pour qu’il soit prophète à ta place. ◊ 17 Et il arrivera que celui qui échappera à l’épée de Hazaël, Jéhu le fera mourir ; et celui qui échappera à l’épée de Jéhu, Élisée le fera mourir. ◊ 18 Mais je me suis réservé en Israël sept mille [hommes], tous les genoux qui n’ont pas fléchi devant Baal, et toutes les bouches qui ne l’ont pas baisé.
◊ 19 Et il s’en alla de là, et trouva Élisée, fils de Shaphath ; et il labourait avec douze paires [de bœufs] devant lui, et lui était avec la douzième. Et Élie passa vers lui et jeta son manteau sur lui. ◊ 20 Et il abandonna les bœufs, et courut après Élie, et dit : Que je baise, je te prie, mon père et ma mère, et je m’en irai après toi. Et il lui dit : Va, retourne ; car que t’ai-je fait ? ◊ 21 Et il s’en retourna d’auprès de lui, et prit la paire de bœufs, et en fit un sacrifice ; et, avec le harnachement des bœufs, il fit cuire leur chair et la donna au peuple, et ils mangèrent ; et il se leva et s’en alla après Élie ; et il le servait.
Exode
32 ◊ 1 * Et quand le peuple vit que Moïse tardait à descendre de la montagne, le peuple s’assembla auprès d’Aaron, et ils lui dirent : Lève-toi, fais-nous un dieu qui aille devant nous ; car ce Moïse, cet homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons ce qui lui est arrivé. ◊ 2 Et Aaron leur dit : Brisez les pendants d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi. ◊ 3 Et tout le peuple arracha les pendants d’or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron ; ◊ 4 et il les prit de leurs mains, et il forma l’or avec un ciseau, et il en fit un veau de fonte. Et ils dirent : C’est ici ton dieu, ô Israël ! qui t’a fait monter du pays d’Égypte. ◊ 5 Et Aaron vit [le veau], et bâtit un autel devant lui ; et Aaron cria, et dit : Demain, une fête à l’Éternel ! ◊ 6 Et le lendemain, ils se levèrent de bonne heure, et offrirent des holocaustes, et amenèrent des sacrifices de prospérités. Et le peuple s’assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour se divertir.
◊ 7 Et l’Éternel dit à Moïse : Va, descends ; car ton peuple, que tu as fait monter du pays d’Égypte, s’est corrompu ; ◊ 8 ils se sont vite détournés du chemin que je leur avais commandé ; ils se sont fait un veau de fonte, et se sont prosternés devant lui, et lui ont sacrifié, et ont dit : C’est ici ton dieu, ô Israël ! qui t’a fait monter du pays d’Égypte. ◊ 9 Et l’Éternel dit à Moïse : J’ai vu ce peuple, et voici, c’est un peuple de cou roide. ◊ 10 Et maintenant laisse-moi faire, afin que ma colère s’embrase contre eux, et que je les consume ; et je ferai de toi une grande nation.
◊ 11 Et Moïse implora l’Éternel, son Dieu, et dit : Pourquoi, ô Éternel, ta colère s’embraserait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Égypte, avec grande puissance et à main forte ? ◊ 12 Pourquoi les Égyptiens parleraient-ils, disant : C’est pour leur mal qu’il les a fait sortir, pour les tuer dans les montagnes, et pour les consumer de dessus la face de la terre ? Reviens de l’ardeur de ta colère, et repens-toi du mal [que tu veux faire] à ton peuple. ◊ 13 Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac, et d’Israël, tes serviteurs, auxquels tu as juré par toi-même, et auxquels tu as dit : Je multiplierai votre semence comme les étoiles des cieux, et je donnerai à votre semence tout ce pays dont j’ai parlé, et ils l’hériteront pour toujours. ◊ 14 Et l’Éternel se repentit du mal qu’il avait dit qu’il ferait à son peuple.
◊ 15 Et Moïse se tourna, et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main : les tables étaient écrites de leurs deux côtés ; elles étaient écrites deçà et delà. ◊ 16 Et les tables étaient l’ouvrage de Dieu, et l’écriture était l’écriture de Dieu, gravée sur les tables. ◊ 17 — Et Josué entendit la voix du peuple qui jetait des cris, et il dit à Moïse : Il y a un bruit de guerre au camp ! ◊ 18 Et [Moïse] dit : Ce n’est pas un bruit de cris de victoire, ni un bruit de cris de défaite ; j’entends une voix de gens qui chantent en s’entre-répondant. ◊ 19 — Et il arriva que, lorsque [Moïse] s’approcha du camp, il vit le veau et les danses ; et la colère de Moïse s’embrasa, et il jeta de ses mains les tables, et les brisa au pied de la montagne. ◊ 20 Et il prit le veau qu’ils avaient fait, et le brûla au feu, et le moulut jusqu’à ce qu’il fut en poudre ; puis il le répandit sur la surface de l’eau, et en fit boire aux fils d’Israël.
◊ 21 Et Moïse dit à Aaron : Que t’a fait ce peuple, pour que tu aies fait venir sur lui un si grand péché ? ◊ 22 Et Aaron dit : Que la colère de mon seigneur ne s’embrase point ; tu connais le peuple, qu’il est [plongé] dans le mal. ◊ 23 Or ils m’ont dit : Fais-nous un dieu qui marche devant nous ; car ce Moïse, cet homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons ce qui lui est arrivé. ◊ 24 Et je leur ai dit : Qui a de l’or ? Ils l’ont arraché, et me l’ont donné ; et je l’ai jeté au feu, et il en est sorti ce veau. ◊ 25 Et Moïse vit que le peuple était dans le désordre ; car Aaron l’avait livré au désordre, pour leur honte parmi leurs adversaires. ◊ 26 Et Moïse se tint à la porte du camp, et dit : À moi, quiconque est pour l’Éternel ! Et tous les fils de Lévi se rassemblèrent vers lui. ◊ 27 Et il leur dit : Ainsi dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : Que chacun mette son épée sur sa cuisse ; passez et revenez d’une porte à l’autre dans le camp, et que chacun de vous tue son frère, et chacun son compagnon, et chacun son intime ami. ◊ 28 Et les fils de Lévi firent selon la parole de Moïse ; et il tomba d’entre le peuple, ce jour-là, environ trois mille hommes. ◊ 29 Et Moïse dit : Consacrez-vous aujourd’hui à l’Éternel, chacun dans son fils et dans son frère, afin de faire venir aujourd’hui sur vous [une] bénédiction.
◊ 30 Et il arriva, le lendemain, que Moïse dit au peuple : Vous avez commis un grand péché, et maintenant je monterai vers l’Éternel : peut-être ferai-je propitiation pour votre péché. ◊ 31 Et Moïse retourna vers l’Éternel, et dit : Hélas ! ce peuple a commis un grand péché, et ils se sont fait un dieu d’or. ◊ 32 Et maintenant, si tu pardonnes leur péché… ; sinon, efface-moi, je te prie, de ton livre que tu as écrit. ◊ 33 Et l’Éternel dit à Moïse : Celui qui aura péché contre moi, je l’effacerai de mon livre. ◊ 34 Et maintenant, va, conduis le peuple où je t’ai dit. Voici, mon Ange ira devant toi : et le jour où je visiterai, je visiterai sur eux leur péché. ◊ 35 Et l’Éternel frappa le peuple, parce qu’ils avaient fait le veau qu’Aaron avait fait.