Ces lignes s’adressent à des chrétiens qui ont à cœur d’obéir à la Parole, mais sont plus ou moins troublés par les questions de communion fraternelle. Vous appréciez le rassemblement autour du Seigneur, à Sa table. Vous désirez aimer tous les enfants de Dieu, et le leur prouver. Et vous comprenez mal que des croyants n’aient pas la liberté de recevoir quelqu’un à cette table sans des précautions qui vous paraissent excessives, et qu’ils n’aient pas non plus celle d’aller prendre la cène en tout lieu où on la célèbre.
Ce sujet, bien des fois considéré, est des plus sérieux. Beaucoup de ceux que vous taxeriez volontiers d’exclusivisme n’ont pris qu’après de pénibles expériences la position qui leur est reprochée en bien des milieux. Ils éprouvent une grande tristesse de ce que les choses soient ainsi. Mais ils rendent grâces à Dieu de leur avoir montré où passe Son sentier à Lui.
L’Écriture nous donne là-dessus deux enseignements fondamentaux.
L’un est que participer à une « table » de culte, c’est affirmer qu’on est en communion avec ceux qui y participent (1 Cor. 10, 14-21 ). Cela ne veut pas dire qu’il y ait entre tous les participants identité absolue de pensée sur toutes choses, mais bien sur ce qui rassemble à la table en question et sur ce qui y est exprimé. Il n’y a plus dans nos pays de « table des démons », mais la leçon de l’exemple pris par l’apôtre demeure : « Je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons », dit-il à des chrétiens qui certainement ne croyaient pas qu’une idole fût quelque chose et cherchaient encore moins à avoir communion avec les démons, mais qui s’asseyaient avec ceux qui, sacrifiant devant des idoles, sacrifiaient aux démons. Ces chrétiens auraient eu beau se défendre de penser comme ces idolâtres, ils avaient « communion avec les démons » en se joignant à leur table.
L’autre enseignement est que la table où le Seigneur réunit les siens n’est pas celle d’un groupe particulier de croyants unis par certaines vérités, mais celle du Seigneur , et que tous les siens y ont leur place : elle exprime l’unité du corps (1 Cor. 10, 16, 17 ). Se réunir et prendre la cène en tant que réformés, luthériens, évangélistes, méthodistes, baptistes, etc., pour ne pas parler de la messe, contredit cette notion. Et si nous nous réunissons comme « darbystes », ou même comme « les frères », comme si nous étions les seuls enfants de Dieu alors qu’il y en a quantité d’autres disséminés partout, nous la contredisons aussi, nous ne pouvons dire que nous sommes à la table du Seigneur. Pareillement, si nous nous réunissons avec la pensée d’être plus pieux que les autres, nous perdons de vue la signification de cette table. Bien plus, nous mentons, hélas, car les faits sont là pour montrer que la chair est à l’œuvre partout, et que nous manquons beaucoup, entre autres, au service de l’évangélisation qui est plus ouvertement revendiqué ailleurs. N’usurpons donc ni titre ni qualité qui ne nous appartiennent pas.
Mais si Dieu travaille à faire sortir les siens de la diversité des églises et des dénominations pour les rassembler au nom de Jésus (Matt. 18, 20 ), nous devons être attentifs à ce qu’Il demande de ceux qu’Il groupe ainsi. La Parole montre qu’ils doivent : être nés de nouveau (1 Cor. 12, 13 ; 2 Cor. 6, 14, 15 ) — reconnaître la seigneurie de Christ sur l’Assemblée et l’action du Saint Esprit distribuant « comme il lui plaît » dons et services (1 Cor. 12, 4-11 ) — se soumettre à l’autorité du Seigneur dans l’Assemblée soit pour maintenir la paix entre frères (Matt. 18, 17-20 ), soit pour « ôter le méchant » du milieu d’elle (1 Cor. 5 ). Par la même Parole nous voyons que l’Église est une, de sorte que ce qui est « lié » au nom du Seigneur par elle à un endroit l’est partout, sinon l’autorité du Seigneur serait reconnue ici et non pas là. Des groupements indépendants nient donc à la fois l’unité du corps de Christ et l’autorité du Seigneur présent « au milieu de deux ou trois ». On ne saurait trop y réfléchir. Une assemblée locale ne serait pas l’expression de l’Église entière — ce dont elle témoigne, à la table du Seigneur — si ce qu’elle fait au nom du Seigneur n’engageait pas les autres assemblées, et refuser de le reconnaître revient à nier l’unité du corps de Christ.
Tout chrétien qui a quelque peu compris ce que signifie « sortir hors du camp » admettra sans peine, en principe, la plupart de ces points. Mais les difficultés naissent, dans la pratique, à propos des derniers, savoir la responsabilité et l’autorité de l’assemblée locale. Voyons cela de plus près.
Il n’est pas possible, sans manquer aux droits de Christ, d’exprimer, à la table du Seigneur, la communion avec un homme qui mène une vie de péché manifeste. Et si malheureusement il participe déjà à la table, l’assemblée est tenue d’ôter le « levain » qui fait lever la pâte entière (1 Cor. 5, 6-8 ). L’unité dont elle témoigne dans la cène le commande. Elle est collectivement responsable ; la responsabilité de chacun subsiste assurément, mais englobée dans la sienne (idem et 11, 28-30 ). Non qu’elle agisse à la manière d’un tribunal, mais le mal parmi elle est le péché de tous, tous ont à le confesser et à s’en humilier lorsque, le coupable ne s’étant pas jugé dans le secret avec le Seigneur, ce mal s’est étendu et est devenu notoire, telle la lèpre dans la maison (Lév. 14, 39, 40 ). Il y a une discipline à exercer envers lui, avec amour et support ; s’il n’en tient pas compte, il devra être « ôté », et cela en vue de sa propre restauration, mais aussi parce que l’assemblée doit se purifier. Une assemblée de Dieu perd son caractère si elle refuse de se purifier de la sorte et tolère le mal en déclarant le laisser à la seule responsabilité individuelle.
La Parole n’est pas moins formelle quand elle enjoint de ne pas recevoir quelqu’un qui ne demeure pas dans la « doctrine du Christ » (2 Jean ). Non que nous puissions espérer avoir sur tous les points une même pensée, sur la prophétie par exemple, ou sur les types, ou même sur l’Église, mais quant à cette doctrine du Christ, c’est-à-dire « Jésus Christ venu en chair » , mort, ressuscité, glorifié, il ne saurait y avoir d’équivoque. Ni ignorance, ni divergence d’interprétation, qui peuvent être alléguées de bonne foi sur d’autres points, ne peuvent l’être lorsqu’il s’agit des fondements mêmes du christianisme.
Il est donc bien nécessaire que pour recevoir quelqu’un à la table du Seigneur, l’assemblée, dans son cadre local, soit au clair tant sur la conduite de celui qui exprime ce désir d’y participer (elle a le devoir de se préserver du mal moral) que sur sa foi (elle doit plus encore peut-être prendre garde au mal doctrinal). Un chrétien est de passage dans une localité, il désire « rompre le pain » ; s’il n’est pas connu, il est de l’ordre le plus élémentaire qu’il soit recommandé soit par des frères connus soit par une assemblée connue. Il ne s’agit nullement, pour prendre ici de front l’accusation tant ressassée, de recevoir quelqu’un comme « darbyste », membre d’une dénomination dont nous devons repousser même la pensée, mais de le recevoir comme sacrificateur ayant fourni les preuves de sa généalogie (Esdr. 2, 62 ). Faire autrement serait nier la seigneurie de Christ sur l’Assemblée.
Inversement, comment des chrétiens conscients de cette seigneurie se sentiraient-ils libres d’aller rompre le pain dans une réunion où le mal moral ou doctrinal serait toléré ? La conscience et les affections répondent d’elles-mêmes. Mais il s’agit, dites-vous, d’une assemblée de croyants fondée en dehors des organisations humaines, et où l’on n’enseigne rien de contraire à la « doctrine du Christ ». Soit, nous nous en réjouissons, mais il n’est pas moins vrai que, dans le désir de tendre la main à tous, on y admet à rompre le pain à peu près quiconque le veut, sous sa propre responsabilité. C’est consentir à associer la table, où l’on exprime la communion, au mal sous une forme ou une autre. Et si, comme le cas se présente certainement, on reçoit ainsi quelqu’un qui a été exclu ailleurs, on nie l’unité du corps, seule réalité sûre, ne l’oublions pas, dans le chaos changeant des opinions ecclésiastiques.
Nous sommes bien loin de penser que quelqu’un qui s’estime libre d’aller prendre la cène où il le veut ne puisse être un vrai chrétien, même plus fidèle et plus dévoué dans sa conduite personnelle que les autres. Mais en allant prendre la cène un jour dans tel groupe, un jour dans tel autre, il se joint à ce dont précisément le Seigneur veut nous faire sortir, et recherche le mélange quand Lui ordonne la séparation (2 Cor. 6, 17 ). Il est impossible, quelque peine que nous en éprouvions, de recevoir un tel croyant sans renier non pas de prétendus « principes des frères », expression qui est à rejeter entièrement, mais l’enseignement de la Parole. Nous ne le tenons pas à l’écart parce qu’il n’accepte pas les vues de J.N. Darby ou de tels autres, mais parce que, sous prétexte d’union, il annule l’unité, et, sans y penser sans doute, favorise la confusion.
En toute conscience, qui faut-il accuser de semer la division entre enfants de Dieu : ceux qui, voulant s’associer à tous, sanctionnent par là même l’émiettement , ou ceux qui maintiennent qu’il n’y a qu’un seul terrain de rassemblement , celui où se proclame l’unité du corps de Christ ? Ces derniers ont le devoir de répondre à qui se montre peiné sinon ulcéré de ne pas recevoir la cène : « Pourquoi, en réalité, l’êtes-vous, sinon parce que vous voyez en nous une secte parmi d’autres, alors que nous ne vous la donnons pas parce que nous ne voulons pas être une secte parmi d’autres » ?
Dieu nous garde de toute réglementation. Chaque cas est à considérer à part. Un chrétien dont la conduite et la foi apparaissent saines, mais dont l’attention n’a jamais été attirée sur ces choses et qui vient en toute bonne foi demander à participer à la cène ne saurait être écarté sans sectarisme. Mais convenez que de tels cas sont rares aujourd’hui, et que les personnes auxquelles vous pensez savent fort bien à quoi s’en tenir : elles veulent en réalité mettre leurs frères à l’épreuve et les amener à se contredire tout en gardant, elles, le loisir d’aller où bon leur semble, et de dénigrer ce qu’elles appellent l’étroitesse de cœur et d’esprit de ceux-là, qu’elles font souffrir plus qu’elles ne pensent.
Non, nous ne sommes pas l ’Assemblée, nous ne sommes pas les frères, la table du Seigneur ne nous appartient pas ; mais tous les chrétiens sont responsables de maintenir ce que la Parole enseigne concernant l’Assemblée de Dieu, de marcher comme frères en Christ, et de prendre place à la table du Seigneur en l’honorant comme elle doit l’être.
Soyons en garde, inlassablement, contre l’esprit sectaire, et exhortons-nous l’un l’autre à avoir une conduite personnelle telle que l’ennemi n’ait pas de prise. Il ne ralentira pas pour autant ses attaques, mais l’affaire pour nous est de revêtir l’armure complète de Dieu — non la nôtre : une séparation extérieure ne serait rien sans la sanctification venant d’un cœur qui aime Christ et les siens, en pureté et en toute humilité.
N’élevons pas d’autre muraille que celle à laquelle la Parole nous enjoint de travailler. Mais celle-là, ayons-la à cœur, bâtissant chacun devant sa propre maison et ensemble non point autour de notre petite ville ou de notre quartier, mais autour de la seule et même cité. L’Église est une. Si elle est devenue sur la terre la « grande maison » , nous n’avons pas à en sortir, nous ne le pouvons pas, nous en faisons partie intégrante. Il nous faut souffrir ses peines, gémir de ses tares, nous humilier de ses souillures, nous sentir déchirés par ses divisions, comme aussi, ne l’oublions pas, reconnaître la fidélité du Seigneur envers Son Assemblée, proclamer cette unité toujours merveilleuse à Ses yeux, jouir des dons qu’Il confère non pas à tel ou tel groupe de chrétiens, mais à l’Église entière. Jusqu’à la fin Il travaille pour la sanctifier, et Il ne se lasse pas de conseiller et d’avertir avec amour celle qui porte Son nom ici-bas.
Mais, à l’intérieur de cette maison à laquelle nous appartenons toujours, c’est l’Esprit de Dieu, non point un homme, qui nous dit : « Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur » (2 Tim. 2, 19-23 ).
« Paix aux frères, et amour, avec la foi, de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus Christ » (Éph. 6, 23 ).
Hébreux
13 ◊ 1 Que l’amour fraternel demeure. ◊ 2 N’oubliez pas l’hospitalité ; car par elle quelques-uns, à leur insu, ont logé des anges. ◊ 3 Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez liés avec eux, de ceux qui sont maltraités, comme étant vous-mêmes aussi dans le corps. ◊ 4 Que le mariage soit [tenu] en honneur à tous égards, et le lit sans souillure ; mais Dieu jugera les fornicateurs et les adultères. ◊ 5 Que votre conduite soit sans avarice, étant contents de ce que vous avez présentement ; car lui-même a dit : « Je ne te laisserai point et je ne t’abandonnerai point » ; ◊ 6 en sorte que, pleins de confiance, nous disions : « Le *Seigneur est mon aide et je ne craindrai point : que me fera l’homme ? ».
◊ 7 Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et, considérant l’issue de leur conduite, imitez leur foi.
◊ 8 Jésus Christ est le même, hier, et aujourd’hui, et éternellement. ◊ 9 Ne soyez pas séduits par des doctrines diverses et étrangères, car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, non par les viandes, lesquelles n’ont pas profité à ceux qui y ont marché. ◊ 10 Nous avons un autel dont ceux qui servent le tabernacle n’ont pas le droit de manger ; ◊ 11 car les corps des animaux dont le sang est porté, pour le péché, dans les lieux saints, par le souverain sacrificateur, sont brûlés hors du camp. ◊ 12 C’est pourquoi aussi Jésus, afin qu’il sanctifiât le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. ◊ 13 Ainsi donc, sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre ; ◊ 14 car nous n’avons pas ici de cité permanente, mais nous recherchons celle qui est à venir. ◊ 15 Offrons donc, par lui, sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent son nom. ◊ 16 Mais n’oubliez pas la bienfaisance, et de faire part de vos biens, car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices.
◊ 17 Obéissez à vos conducteurs et soyez soumis, car ils veillent pour vos âmes, comme ayant à rendre compte ; afin qu’ils fassent cela avec joie, et non en gémissant, car cela ne vous serait pas profitable.
◊ 18 Priez pour nous, car nous croyons que nous avons une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses. ◊ 19 Mais je vous prie d’autant plus instamment de faire cela, afin que je vous sois rendu plus tôt.
◊ 20 Or le Dieu de paix qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, dans [la puissance du] sang de l’alliance éternelle, notre seigneur Jésus, ◊ 21 vous rende accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa volonté, faisant en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen.
◊ 22 Or je vous exhorte, frères, à supporter la parole d’exhortation, car ce n’est qu’en peu de mots que je vous ai écrit.
◊ 23 Sachez que notre frère Timothée a été mis en liberté : s’il vient bientôt, je vous verrai avec lui. ◊ 24 Saluez tous vos conducteurs et tous les saints. Ceux d’Italie vous saluent. ◊ 25 Que la grâce soit avec vous tous ! Amen.
1 Jean
4 ◊ 1 Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits [pour voir] s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. ◊ 2 Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu, ◊ 3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n’est pas de Dieu ; et ceci est l’[esprit] de l’antichrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant il est dans le monde. ◊ 4 Pour vous, enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. ◊ 5 Pour eux, ils sont du monde ; c’est pourquoi ils parlent selon les principes du monde, et le monde les écoute. ◊ 6 Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur.
◊ 7 Bien-aimés, aimons-nous l’un l’autre, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. ◊ 8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. ◊ 9 En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; ◊ 10 en ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils [pour être la] propitiation pour nos péchés.
◊ 11 Bien-aimés, si Dieu nous aima ainsi, nous aussi nous devons nous aimer l’un l’autre. ◊ 12 Personne ne vit jamais Dieu ; si nous nous aimons l’un l’autre, Dieu demeure en nous, et son amour est consommé en nous. ◊ 13 Par ceci nous savons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit ; ◊ 14 et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils [pour être le] Sauveur du monde.
◊ 15 Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. ◊ 16 Et nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui. ◊ 17 En ceci est consommé l’amour avec nous, afin que nous ayons toute assurance au jour du jugement, c’est que, comme il est, lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde. ◊ 18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte, car la crainte porte avec elle du tourment ; et celui qui craint n’est pas consommé dans l’amour. ◊ 19 Nous, nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier.
◊ 20 Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, il est menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? ◊ 21 Et nous avons ce commandement de sa part, que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.
1 Corinthiens
11 ◊ 1 Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ.
◊ 2 Or je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi en toutes choses, et de ce que vous gardez les enseignements, comme je vous les ai donnés. ◊ 3 Mais je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est le Christ, et que le chef de la femme, c’est l’homme, et que le chef du Christ, c’est Dieu. ◊ 4 Tout homme qui prie ou qui prophétise en ayant [quelque chose] sur la tête, déshonore sa tête ; ◊ 5 et toute femme qui prie ou qui prophétise, la tête découverte, déshonore sa tête, car c’est la même chose qu’une femme qui serait rasée. ◊ 6 Car si la femme n’est pas couverte, qu’on lui coupe aussi les cheveux. Mais s’il est déshonnête pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle soit couverte. ◊ 7 Car l’homme, étant l’image et la gloire de Dieu, ne doit pas se couvrir la tête ; mais la femme est la gloire de l’homme. ◊ 8 Car l’homme ne procède pas de la femme, mais la femme de l’homme ; ◊ 9 car aussi l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l’homme. ◊ 10 C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête [une marque de l’]autorité [à laquelle elle est soumise]. ◊ 11 Toutefois, ni la femme n’est sans l’homme, ni l’homme sans la femme, dans le Seigneur ; ◊ 12 car comme la femme procède de l’homme, ainsi aussi l’homme est par la femme ; mais toutes choses procèdent de Dieu. ◊ 13 Jugez-en en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être couverte ? ◊ 14 La nature même ne vous enseigne-t-elle pas que, si un homme a une longue chevelure, c’est un déshonneur pour lui ? ◊ 15 Mais si une femme a une longue chevelure, c’est une gloire pour elle, parce que la chevelure lui est donnée en guise de voile. ◊ 16 Mais si quelqu’un paraît vouloir contester, nous, nous n’avons pas une telle coutume, ni les assemblées de Dieu.
◊ 17 Or, en prescrivant ceci, je ne [vous] loue pas, — c’est que vous vous réunissez, non pas pour votre profit, mais à votre détriment. ◊ 18 Car d’abord, quand vous vous réunissez en assemblée, j’entends dire qu’il y a des divisions parmi vous, et je le crois en partie ; ◊ 19 car il faut aussi qu’il y ait des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient manifestes parmi vous.
◊ 20 Quand donc vous vous réunissez ensemble, ce n’est pas manger la cène dominicale : ◊ 21 car lorsqu’on mange, chacun prend par avance son propre souper, et l’un a faim, et l’autre s’enivre. ◊ 22 N’avez-vous donc pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l’assemblée de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela, je ne vous loue pas. ◊ 23 Car moi, j’ai reçu du Seigneur ce qu’aussi je vous ai enseigné : c’est que le seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain, ◊ 24 et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. » ◊ 25 De même [il prit] la coupe aussi, après le souper, en disant : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi. » ◊ 26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne. ◊ 27 Ainsi quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable à l’égard du corps et du sang du Seigneur. ◊ 28 Mais que chacun s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; ◊ 29 car celui qui mange et qui boit, mange et boit un jugement contre lui-même, ne distinguant pas le corps. ◊ 30 C’est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et qu’un assez grand nombre dorment. ◊ 31 Mais si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. ◊ 32 Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. ◊ 33 Ainsi, mes frères, quand vous vous réunissez pour manger, attendez-vous l’un l’autre ; ◊ 34 si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour être jugés. Or, quant aux autres points, je les réglerai quand j’irai [vers vous].
1 Corinthiens
10 ◊ 1 Car je ne veux pas que vous ignoriez, frères, que nos pères ont tous été sous la nuée, et que tous ils ont passé à travers la mer, ◊ 2 et que tous ils ont été baptisés pour Moïse dans la nuée et dans la mer, ◊ 3 et que tous ils ont mangé la même viande spirituelle, ◊ 4 et que tous ils ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient d’un rocher spirituel qui les suivait : et le rocher était le Christ. ◊ 5 Mais Dieu n’a point pris plaisir en la plupart d’entre eux, car ils tombèrent dans le désert. ◊ 6 Or ces choses arrivèrent comme types de ce qui nous concerne, afin que nous ne convoitions pas des choses mauvaises, comme ceux-là aussi ont convoité. ◊ 7 Ne soyez pas non plus idolâtres, comme quelques-uns d’eux, ainsi qu’il est écrit : « Le peuple s’assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour jouer ». ◊ 8 Ne commettons pas non plus la fornication, comme quelques-uns d’eux ont commis la fornication, et il en est tombé en un seul jour vingt-trois mille. ◊ 9 Ne tentons pas non plus le Christ, comme quelques-uns d’eux l’ont tenté et ont péri par les serpents. ◊ 10 Ne murmurez pas non plus, comme quelques-uns d’eux ont murmuré et ont péri par le destructeur. ◊ 11 Or toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints. ◊ 12 Ainsi, que celui qui croit être debout prenne garde qu’il ne tombe. ◊ 13 Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été une tentation humaine ; et Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez [supporter], mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter.
◊ 14 C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. ◊ 15 Je parle comme à des personnes intelligentes : jugez vous-mêmes de ce que je dis. ◊ 16 La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps du Christ ? ◊ 17 Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain. ◊ 18 Considérez l’Israël selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices n’ont-ils pas communion avec l’autel ? ◊ 19 Que dis-je donc ? que ce qui est sacrifié à une idole soit quelque chose ? ou qu’une idole soit quelque chose ? ◊ 20 [Non], mais que les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et non pas à Dieu : or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. ◊ 21 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons. ◊ 22 Provoquons-nous le Seigneur à la jalousie ? Sommes-nous plus forts que lui ?
◊ 23 Toutes choses sont permises, mais toutes choses ne sont pas avantageuses ; toutes choses sont permises, mais toutes choses n’édifient pas. ◊ 24 Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d’autrui. ◊ 25 Mangez de tout ce qui se vend à la boucherie, sans vous enquérir de rien à cause de la conscience : ◊ 26 « car la terre est au *Seigneur, et tout ce qu’elle contient ». ◊ 27 Or si quelqu’un des incrédules vous convie, et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qui est mis devant vous, sans vous enquérir de rien à cause de la conscience. ◊ 28 Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice, — n’en mangez pas, à cause de celui qui vous a avertis, et à cause de la conscience. ◊ 29 Or je dis : la conscience, non la tienne, mais celle de l’autre ; car pourquoi ma liberté est-elle jugée par la conscience d’autrui ? ◊ 30 Si moi, je participe avec action de grâces, pourquoi suis-je blâmé pour une chose dont moi je rends grâces ? ◊ 31 Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. ◊ 32 Ne devenez une cause d’achoppement ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’assemblée de Dieu ; ◊ 33 comme moi aussi je complais à tous en toutes choses, ne cherchant pas mon avantage propre, mais celui du grand nombre, afin qu’ils soient sauvés.
Matthieu
18 ◊ 1 En cette heure-là les disciples vinrent à Jésus, disant : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? ◊ 2 Et Jésus, ayant appelé auprès de lui un petit enfant, le plaça au milieu d’eux, ◊ 3 et dit : En vérité, je vous dis : si vous ne vous convertissez et ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. ◊ 4 Quiconque donc s’abaissera comme ce petit enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux ; ◊ 5 et quiconque reçoit un seul petit enfant tel que celui-ci en mon nom, me reçoit. ◊ 6 Et quiconque est une occasion de chute pour un de ces petits qui croient en moi, il serait avantageux pour lui qu’on lui eût pendu au cou une meule d’âne et qu’il eût été noyé dans les profondeurs de la mer. ◊ 7 Malheur au monde à cause des occasions de chute ! car il est nécessaire qu’il arrive des occasions de chute ; mais malheur à cet homme par qui l’occasion de chute arrive. ◊ 8 Et si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi : il vaut mieux pour toi d’entrer dans la vie boiteux ou estropié, que d’avoir deux mains ou deux pieds, et d’être jeté dans le feu éternel. ◊ 9 Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il vaut mieux pour toi d’entrer dans la vie n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux, et d’être jeté dans la géhenne du feu. ◊ 10 Prenez garde de ne pas mépriser un de ces petits ; car je vous dis que, dans les cieux, leurs anges voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. ◊ 11 Car le fils de l’homme est venu pour sauver ce qui était perdu. ◊ 12 Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles se soit égarée, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf sur les montagnes, pour s’en aller chercher celle qui s’est égarée ? ◊ 13 Et s’il arrive qu’il la trouve, — en vérité, je vous dis qu’il a plus de joie de celle-là que des quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. ◊ 14 Ainsi, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux, qu’un seul de ces petits périsse.
◊ 15 Et si ton frère pèche contre toi, va, reprends-le, entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère ; ◊ 16 mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que par la bouche de deux ou de trois témoins toute parole soit établie. ◊ 17 Et s’il ne veut pas les écouter, dis-le à l’assemblée ; et s’il ne veut pas écouter l’assemblée non plus, qu’il te soit comme un homme des nations et comme un publicain. ◊ 18 En vérité, je vous dis : Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. ◊ 19 Je vous dis encore que si deux d’entre vous sont d’accord sur la terre pour une chose quelconque, quelle que soit la chose qu’ils demanderont, elle sera faite pour eux par mon Père qui est dans les cieux ; ◊ 20 car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux.
◊ 21 Alors Pierre, s’approchant de lui, dit : Seigneur, combien de fois mon frère péchera-t-il contre moi, et lui pardonnerai-je ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? ◊ 22 Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. ◊ 23 C’est pourquoi le royaume des cieux a été fait semblable à un roi qui voulut compter avec ses esclaves. ◊ 24 Et quand il eut commencé à compter, on lui en amena un qui lui devait dix mille talents. ◊ 25 Et comme il n’avait pas de quoi payer, son seigneur ordonna qu’il fût vendu, [lui], et sa femme, et ses enfants, et tout ce qu’il avait ; et que le payement fût fait. ◊ 26 L’esclave donc, se jetant à ses pieds, lui rendit hommage, disant : Seigneur, use de patience envers moi, et je te payerai tout. ◊ 27 Et le seigneur de cet esclave-là, touché de compassion, le relâcha et lui remit la dette. ◊ 28 Mais cet esclave, étant sorti, trouva un de ceux qui étaient esclaves avec lui, qui lui devait cent deniers ; et l’ayant saisi, il l’étranglait, disant : Paye, si tu dois quelque chose. ◊ 29 Celui donc qui était esclave avec lui, se jetant à ses pieds, le supplia, disant : Use de patience envers moi, et je te payerai. ◊ 30 Et il ne voulut pas ; mais il s’en alla et le jeta en prison jusqu’à ce qu’il eût payé la dette. ◊ 31 Or ceux qui étaient esclaves avec lui, voyant ce qui était arrivé, furent extrêmement affligés, et s’en vinrent et déclarèrent à leur seigneur tout ce qui s’était passé. ◊ 32 Alors son seigneur, l’ayant appelé auprès de lui, lui dit : Méchant esclave, je t’ai remis toute cette dette, parce que tu m’en as supplié ; ◊ 33 n’aurais-tu pas dû aussi avoir pitié de celui qui est esclave avec toi, comme moi aussi j’ai eu pitié de toi ? ◊ 34 Et son seigneur, étant en colère, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qui lui était dû. ◊ 35 Ainsi aussi mon Père céleste vous fera, si vous ne pardonnez pas de tout votre cœur, chacun à son frère.
1 Corinthiens
12 ◊ 1 Or, pour ce qui est des [manifestations] spirituelles, frères, je ne veux pas que vous soyez ignorants. ◊ 2 Vous savez que, quand vous étiez [gens des] nations, [vous étiez] entraînés vers les idoles muettes, selon que vous étiez menés. ◊ 3 C’est pourquoi je vous fais savoir que nul homme parlant par l’Esprit de Dieu, ne dit : « Anathème [à] Jésus » ; et que nul ne peut dire « Seigneur Jésus », si ce n’est par l’Esprit Saint.
◊ 4 Or il y a diversité de dons de grâce, mais le même Esprit : ◊ 5 et il y a diversité de services, et le même Seigneur ; ◊ 6 et il y a diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. ◊ 7 Or à chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue de l’utilité. ◊ 8 Car à l’un est donnée, par l’Esprit, la parole de sagesse ; et à un autre la parole de connaissance, selon le même Esprit ; ◊ 9 et à un autre la foi, par le même Esprit ; et à un autre des dons de grâce de guérisons, par le même Esprit ; ◊ 10 et à un autre des opérations de miracles ; et à un autre la prophétie ; et à un autre des discernements d’esprits ; et à un autre [diverses] sortes de langues ; et à un autre l’interprétation des langues. ◊ 11 Mais le seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun en particulier comme il lui plaît. ◊ 12 Car de même que le corps est un et qu’il a plusieurs membres, mais que tous les membres du corps, quoiqu’ils soient plusieurs, sont un seul corps, ainsi aussi est le Christ. ◊ 13 Car aussi nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit hommes libres ; et nous avons tous été abreuvés pour [l’unité d’]un seul Esprit. ◊ 14 Car aussi le corps n’est pas un seul membre, mais plusieurs. ◊ 15 Si le pied disait : Parce que je ne suis pas main, je ne suis pas du corps, est-ce qu’à cause de cela il n’est pas du corps ? ◊ 16 Et si l’oreille disait : Parce que je ne suis pas œil, je ne suis pas du corps, est-ce qu’à cause de cela elle n’est pas du corps ? ◊ 17 Si le corps tout entier était œil, où serait l’ouïe ? Si tout était ouïe, où serait l’odorat ? ◊ 18 Mais maintenant, Dieu a placé les membres, — chacun d’eux, — dans le corps, comme il l’a voulu. ◊ 19 Or, si tous étaient un seul membre, où serait le corps ? ◊ 20 Mais maintenant les membres sont plusieurs, mais le corps, un. ◊ 21 L’œil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de toi ; ou bien encore la tête, aux pieds : Je n’ai pas besoin de vous ; ◊ 22 — mais bien plutôt les membres du corps qui paraissent être les plus faibles, sont nécessaires ; ◊ 23 et les membres du corps que nous estimons être les moins honorables, nous les environnons d’un honneur plus grand ; et nos membres qui ne sont pas décents sont les plus parés, ◊ 24 tandis que nos membres décents n’en ont pas besoin. Mais Dieu a composé le corps en donnant un plus grand honneur à ce qui en manquait, ◊ 25 afin qu’il n’y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un égal soin les uns des autres. ◊ 26 Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est glorifié, tous les membres se réjouissent avec lui. ◊ 27 Or vous êtes le corps de Christ, et [ses] membres chacun en particulier. ◊ 28 Et Dieu a placé les uns dans l’assemblée : — d’abord des apôtres, en second lieu des prophètes, en troisième lieu des docteurs, ensuite des miracles, puis des dons de grâce de guérisons, des aides, des gouvernements, [diverses] sortes de langues. ◊ 29 Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ? Tous [font-ils] des miracles ? ◊ 30 Tous ont-ils des dons de grâce de guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ? ◊ 31 Or désirez avec ardeur des dons de grâce plus grands : et je vous montre encore un chemin bien plus excellent.
2 Jean
1 ◊ 1 L’ancien à la dame élue et à ses enfants, que j’aime dans [la] vérité, — et non pas moi seul, mais aussi tous ceux qui connaissent la vérité, ◊ 2 — à cause de la vérité qui demeure en nous et qui sera avec nous à jamais. ◊ 3 La grâce, la miséricorde, la paix, seront avec vous de la part de Dieu le Père et de la part du seigneur Jésus Christ le Fils du Père, dans [la] vérité et [dans l’]amour.
◊ 4 Je me suis fort réjoui d’avoir trouvé de tes enfants marchant dans [la] vérité, comme nous en avons reçu le commandement de la part du Père. ◊ 5 Or maintenant, ô dame, je te prie, non comme t’écrivant un nouveau commandement, mais celui que nous avons eu dès le commencement, que nous nous aimions les uns les autres : ◊ 6 et c’est ici l’amour, que nous marchions selon ses commandements. C’est ici le commandement, comme vous l’avez entendu dès le commencement, afin que vous y marchiez ; ◊ 7 car plusieurs séducteurs sont sortis dans le monde, ceux qui ne confessent pas Jésus Christ venant en chair : celui-là est le séducteur et l’antichrist. ◊ 8 Prenez garde à vous-mêmes, afin que nous ne perdions pas ce que nous avons opéré, mais que nous recevions un plein salaire. ◊ 9 Quiconque [vous] mène en avant et ne demeure pas dans la doctrine du Christ, n’a pas Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine, celui-là a le Père et le Fils. ◊ 10 Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne le saluez pas, ◊ 11 car celui qui le salue participe à ses mauvaises œuvres. ◊ 12 Ayant beaucoup de choses à vous écrire, je n’ai pas voulu le faire avec du papier et de l’encre, mais j’espère aller vers vous et vous parler bouche à bouche, afin que notre joie soit accomplie. ◊ 13 Les enfants de ta sœur élue te saluent.
1 Corinthiens
5 ◊ 1 On entend dire partout qu’il y a de la fornication parmi vous, et une fornication telle qu’elle [n’existe] pas même parmi les nations, de sorte que quelqu’un aurait la femme de son père. ◊ 2 Et vous êtes enflés d’orgueil, et vous n’avez pas plutôt mené deuil, afin que celui qui a commis cette action fût ôté du milieu de vous. ◊ 3 Car pour moi, étant absent de corps, mais présent en esprit, j’ai déjà, comme présent, jugé ◊ 4 (vous et mon esprit étant assemblés, avec la puissance de notre seigneur Jésus Christ), [de livrer], au nom de notre seigneur Jésus Christ, celui qui a ainsi commis cette action, ◊ 5 [j’ai jugé, dis-je,] de livrer un tel homme à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé dans la journée du Seigneur Jésus. ◊ 6 Votre vanterie n’est pas bonne ; ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever la pâte tout entière ? ◊ 7 Ôtez le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain. Car aussi notre pâque, Christ, a été sacrifiée : ◊ 8 c’est pourquoi célébrons la fête, non avec du vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec des pains sans levain de sincérité et de vérité.
◊ 9 Je vous ai écrit dans la lettre, de ne pas avoir de commerce avec des fornicateurs, ◊ 10 non pas absolument avec les fornicateurs de ce monde, ou les avares et les ravisseurs, ou les idolâtres, puisqu’ainsi il faudrait que vous sortissiez du monde ; ◊ 11 mais, maintenant, je vous ai écrit que, si quelqu’un appelé frère est fornicateur, ou avare, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, vous n’ayez pas de commerce avec lui, que vous ne mangiez pas même avec un tel homme. ◊ 12 Car qu’ai-je affaire de juger ceux de dehors aussi ? Vous, ne jugez-vous pas ceux qui sont de dedans ? ◊ 13 Mais ceux de dehors, Dieu les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous-mêmes.
Éphésiens
6 ◊ 1 Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car cela est juste. ◊ 2 « Honore ton père et ta mère », (c’est le premier commandement avec promesse,) ◊ 3 « afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre ». ◊ 4 Et vous, pères, ne provoquez pas vos enfants, mais élevez-les dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur.
◊ 5 Esclaves, obéissez à vos maîtres selon la chair avec crainte et tremblement, en simplicité de cœur, comme à Christ, ◊ 6 ne servant pas sous leurs yeux seulement, comme voulant plaire aux hommes, mais comme esclaves de Christ, faisant de cœur la volonté de Dieu, ◊ 7 servant joyeusement, comme asservis au Seigneur et non pas aux hommes, ◊ 8 sachant que chacun, soit esclave, soit homme libre, quelque bien qu’il fasse, le recevra du Seigneur. ◊ 9 Et vous, maîtres, faites-en de même envers eux, renonçant aux menaces, sachant que et leur maître et le vôtre est dans les cieux, et qu’il n’y a pas d’acception de personnes auprès de lui.
◊ 10 Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ; ◊ 11 revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable : ◊ 12 car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la [puissance] spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes. ◊ 13 C’est pourquoi prenez l’armure complète de Dieu, afin que, au mauvais jour, vous puissiez résister, et, après avoir tout surmonté, tenir ferme. ◊ 14 Tenez donc ferme, ayant ceint vos reins de [la] vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice, ◊ 15 et ayant chaussé vos pieds de la préparation de l’évangile de paix ; ◊ 16 par-dessus tout, prenant le bouclier de la foi par lequel vous pourrez éteindre tous les dards enflammés du méchant. ◊ 17 Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; ◊ 18 priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance et des supplications pour tous les saints, ◊ 19 et pour moi, afin qu’il me soit donné de parler à bouche ouverte pour donner à connaître avec hardiesse le mystère de l’évangile, ◊ 20 pour lequel je suis un ambassadeur lié de chaînes, afin que j’use de hardiesse en lui, comme je dois parler.
◊ 21 Mais afin que vous aussi vous sachiez ce qui me concerne, comment je me trouve, Tychique, le bien-aimé frère et fidèle serviteur dans le Seigneur, vous fera tout savoir : ◊ 22 je l’ai envoyé vers vous tout exprès, afin que vous connaissiez l’état de nos affaires, et qu’il console vos cœurs.
◊ 23 Paix aux frères, et amour, avec la foi, de la part de Dieu le Père et du seigneur Jésus Christ ! ◊ 24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre seigneur Jésus Christ en pureté !
2 Corinthiens
6 ◊ 1 Or, travaillant à cette même œuvre, nous aussi, nous exhortons à ce que vous n’ayez pas reçu la grâce de Dieu en vain ; ◊ 2 (car il dit : « Au temps agréé je t’ai exaucé, et en un jour de salut je t’ai secouru ». Voici, c’est maintenant le temps agréable ; voici, c’est maintenant le jour du salut) ◊ 3 — ne donnant aucun scandale en rien, afin que le service ne soit pas blâmé, ◊ 4 mais en toutes choses nous recommandant comme serviteurs de Dieu, par une grande patience, dans les tribulations, dans les nécessités, dans les détresses, ◊ 5 sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, ◊ 6 par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par l’Esprit Saint, par un amour sans hypocrisie, ◊ 7 par la parole de la vérité, par la puissance de Dieu, par les armes de justice de la main droite et de la main gauche, ◊ 8 dans la gloire et dans l’ignominie, dans la mauvaise et dans la bonne renommée ; comme séducteurs, et véritables ; ◊ 9 comme inconnus, et bien connus ; comme mourants, et voici, nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; ◊ 10 comme attristés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, et possédant toutes choses.
◊ 11 Notre bouche est ouverte pour vous, ô Corinthiens ! notre cœur s’est élargi : ◊ 12 vous n’êtes pas à l’étroit en nous, mais vous êtes à l’étroit dans vos entrailles ; ◊ 13 et, en juste récompense, (je [vous] parle comme à mes enfants,) élargissez-vous, vous aussi. ◊ 14 Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? ◊ 15 et quel accord de Christ avec Béliar ? ou quelle part a le croyant avec l’incrédule ? ◊ 16 et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : « J’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai, et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple ». ◊ 17 « C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le *Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai » ; ◊ 18 « et je vous serai pour père, et vous, vous me serez pour fils et pour filles, dit le *Seigneur, [le] Tout-puissant ».
2 Timothée
2 ◊ 1 Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est dans le christ Jésus ; ◊ 2 et les choses que tu as entendues de moi devant plusieurs témoins, commets-les à des hommes fidèles qui soient capables d’instruire aussi les autres. ◊ 3 Prends ta part des souffrances comme un bon soldat de Jésus Christ. ◊ 4 Nul homme qui va à la guerre ne s’embarrasse dans les affaires de la vie, afin qu’il plaise à celui qui l’a enrôlé pour la guerre ; ◊ 5 de même si quelqu’un combat dans la lice, il n’est pas couronné s’il n’a pas combattu selon les lois ; ◊ 6 il faut que le laboureur travaille premièrement, pour qu’il jouisse des fruits.
◊ 7 Considère ce que je dis ; car le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses.
◊ 8 Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, de la semence de David, selon mon évangile, ◊ 9 dans lequel j’endure des souffrances jusqu’à être lié de chaînes comme un malfaiteur ; toutefois la parole de Dieu n’est pas liée. ◊ 10 C’est pourquoi j’endure tout pour l’amour des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est dans le christ Jésus, avec la gloire éternelle. ◊ 11 Cette parole est certaine ; car si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; ◊ 12 si nous souffrons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera ; ◊ 13 si nous sommes incrédules, lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même.
◊ 14 Remets ces choses en mémoire, protestant devant le Seigneur qu’on n’ait pas de disputes de mots, [ce qui est] sans aucun profit, [et] pour la subversion des auditeurs. ◊ 15 Étudie-toi à te présenter approuvé à Dieu, ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant justement la parole de la vérité ; ◊ 16 mais évite les discours vains et profanes, car [ceux qui s’y livrent] iront plus avant dans l’impiété, ◊ 17 et leur parole rongera comme une gangrène, desquels sont Hyménée et Philète ◊ 18 qui se sont écartés de la vérité, disant que la résurrection a déjà eu lieu, et qui renversent la foi de quelques-uns. ◊ 19 Toutefois le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont siens, et : Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur. ◊ 20 Or, dans une grande maison, il n’y a pas seulement des vases d’or et d’argent, mais aussi de bois et de terre ; et les uns à honneur, les autres à déshonneur. ◊ 21 Si donc quelqu’un se purifie de ceux-ci, il sera un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre. ◊ 22 Mais fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur ; ◊ 23 mais évite les questions folles et insensées, sachant qu’elles engendrent des contestations. ◊ 24 Et il ne faut pas que l’esclave du Seigneur conteste, mais qu’il soit doux envers tous, propre à enseigner, ayant du support ; ◊ 25 enseignant avec douceur les opposants, [attendant] si Dieu, peut-être, ne leur donnera pas la repentance pour reconnaître la vérité, ◊ 26 et s’ils ne se réveilleront pas du piège du diable, par qui ils ont été pris, pour faire sa volonté.
Esdras
2 ◊ 1 Et voici ceux de la province qui remontèrent de la captivité de ceux qui avaient été transportés, lesquels Nebucadnetsar, roi de Babylone, avait transportés à Babylone, et qui retournèrent à Jérusalem et en Juda, chacun à sa ville, ◊ 2 lesquels vinrent avec Zorobabel, Jéshua, Néhémie, Seraïa, Reélaïa, Mardochée, Bilshan, Mispar, Bigvaï, Rehum, [et] Baana.
Nombre des hommes du peuple d’Israël :
◊ 3 Les fils de Parhosh, deux mille cent soixante-douze ; ◊ 4 les fils de Shephatia, trois cent soixante-douze ; ◊ 5 les fils d’Arakh, sept cent soixante-quinze ; ◊ 6 les fils de Pakhath-Moab, des fils de Jéshua [et de] Joab, deux mille huit cent douze ; ◊ 7 les fils d’Élam, mille deux cent cinquante-quatre ; ◊ 8 les fils de Zatthu, neuf cent quarante-cinq ; ◊ 9 les fils de Zaccaï, sept cent soixante ; ◊ 10 les fils de Bani, six cent quarante-deux ; ◊ 11 les fils de Bébaï, six cent vingt-trois ; ◊ 12 les fils d’Azgad, mille deux cent vingt-deux ; ◊ 13 les fils d’Adonikam, six cent soixante-six ; ◊ 14 les fils de Bigvaï, deux mille cinquante-six ; ◊ 15 les fils d’Adin, quatre cent cinquante-quatre ; ◊ 16 les fils d’Ater, [de la famille] d’Ézéchias, quatre-vingt-dix-huit ; ◊ 17 les fils de Bétsaï, trois cent vingt-trois ; ◊ 18 les fils de Jora, cent douze ; ◊ 19 les fils de Hashum, deux cent vingt-trois ; ◊ 20 les fils de Guibbar, quatre-vingt-quinze ; ◊ 21 les fils de Bethléhem, cent vingt-trois ; ◊ 22 les hommes de Netopha, cinquante-six ; ◊ 23 les hommes d’Anathoth, cent vingt-huit ; ◊ 24 les fils d’Azmaveth, quarante-deux ; ◊ 25 les fils de Kiriath-Arim, de Kephira et de Beéroth, sept cent quarante-trois ; ◊ 26 les fils de Rama et de Guéba, six cent vingt et un ; ◊ 27 les hommes de Micmas, cent vingt-deux ; ◊ 28 les hommes de Béthel et d’Aï, deux cent vingt-trois ; ◊ 29 les fils de Nebo, cinquante-deux ; ◊ 30 les fils de Magbish, cent cinquante-six ; ◊ 31 les fils de l’autre Élam, mille deux cent cinquante-quatre ; ◊ 32 les fils de Harim, trois cent vingt ; ◊ 33 les fils de Lod, de Hadid et d’Ono, sept cent vingt-cinq ; ◊ 34 les fils de Jéricho, trois cent quarante-cinq ; ◊ 35 les fils de Senaa, trois mille six cent trente.
◊ 36 Sacrificateurs : les fils de Jedahia, de la maison de Jéshua, neuf cent soixante-treize ; ◊ 37 les fils d’Immer, mille cinquante-deux ; ◊ 38 les fils de Pashkhur, mille deux cent quarante-sept ; ◊ 39 les fils de Harim, mille dix-sept.
◊ 40 Lévites : les fils de Jéshua et de Kadmiel, d’entre les fils d’Hodavia, soixante-quatorze.
◊ 41 Chantres : les fils d’Asaph, cent vingt-huit.
◊ 42 Fils des portiers : les fils de Shallum, les fils d’Ater, les fils de Talmon, les fils d’Akkub, les fils de Hatita, les fils de Shobaï, en tout cent trente-neuf.
◊ 43 Nethiniens : les fils de Tsikha, les fils de Hasupha, les fils de Tabbaoth, ◊ 44 les fils de Kéros, les fils de Siaha, les fils de Padon, ◊ 45 les fils de Lebana, les fils de Hagaba, les fils d’Akkub, ◊ 46 les fils de Hagab, les fils de Shamlaï, les fils de Hanan, ◊ 47 les fils de Guiddel, les fils de Gakhar, les fils de Reaïa, ◊ 48 les fils de Retsin, les fils de Nekoda, les fils de Gazzam, ◊ 49 les fils d’Uzza, les fils de Paséakh, les fils de Bésaï, ◊ 50 les fils d’Asna, les fils de Meünim, les fils de Nephusim, ◊ 51 les fils de Bakbuk, les fils de Hakupha, les fils de Harkhur, ◊ 52 les fils de Batsluth, les fils de Mekhida, les fils de Harsha, ◊ 53 les fils de Barkos, les fils de Sisera, les fils de Thamakh, ◊ 54 les fils de Netsiakh, les fils de Hatipha.
◊ 55 Fils des serviteurs de Salomon : les fils de Sotaï, les fils de Sophéreth, les fils de Peruda, ◊ 56 les fils de Jaala, les fils de Darkon, les fils de Guiddel, ◊ 57 les fils de Shephatia, les fils de Hattil, les fils de Pokéreth-Hatsebaïm, les fils d’Ami.
◊ 58 Tous les Nethiniens et les fils des serviteurs de Salomon, trois cent quatre-vingt-douze.
◊ 59 Et voici ceux qui montèrent de Thel-Mélakh, de Thel-Harsha, de Kerub-Addan, d’Immer ; mais ils ne purent pas montrer leurs maisons de pères et leur descendance, s’ils étaient d’Israël : ◊ 60 les fils de Delaïa, les fils de Tobija, les fils de Nekoda, six cent cinquante-deux ; ◊ 61 et des fils des sacrificateurs, les fils de Hobaïa, les fils d’Hakkots, les fils de Barzillaï, qui prit une femme d’entre les filles de Barzillaï, le Galaadite, et fut appelé de leur nom. ◊ 62 Ceux-ci cherchèrent leur inscription généalogique, mais elle ne se trouva pas ; et ils furent exclus, comme profanes, de la sacrificature. ◊ 63 Et le Thirshatha leur dit qu’ils ne devaient point manger des choses très saintes, jusqu’à ce que fût suscité un sacrificateur avec les urim et les thummim.
◊ 64 Toute la congrégation réunie était de quarante-deux mille trois cent soixante [personnes], ◊ 65 sans compter leurs serviteurs et leurs servantes ; ceux-ci [étaient au nombre de] sept mille trois cent trente-sept ; et parmi eux, il y avait deux cents chanteurs et chanteuses. ◊ 66 Ils avaient sept cent trente-six chevaux, deux cent quarante-cinq mulets, ◊ 67 quatre cent trente-cinq chameaux, [et] six mille sept cent vingt ânes.
◊ 68 Et des chefs des pères, quand ils arrivèrent à la maison de l’Éternel qui est à Jérusalem, donnèrent volontairement pour la maison de Dieu, pour la relever sur son emplacement ; ◊ 69 ils donnèrent au trésor de l’œuvre, selon leur pouvoir, soixante et un mille dariques d’or, et cinq mille mines d’argent, et cent tuniques de sacrificateurs.
◊ 70 Et les sacrificateurs, et les lévites, et ceux du peuple, et les chantres, et les portiers, et les Nethiniens, habitèrent dans leurs villes : tout Israël se trouva dans ses villes.
Lévitique
14 ◊ 1 * Et l’Éternel parla à Moïse, disant : ◊ 2 C’est ici la loi du lépreux, au jour de sa purification : il sera amené au sacrificateur ; ◊ 3 et le sacrificateur sortira hors du camp ; et le sacrificateur le verra : et voici, le lépreux est guéri de la plaie de la lèpre ; ◊ 4 alors le sacrificateur commandera qu’on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, et du bois de cèdre, et de l’écarlate, et de l’hysope ; ◊ 5 et le sacrificateur commandera qu’on égorge l’un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l’eau vive. ◊ 6 Quant à l’oiseau vivant, il le prendra, et le bois de cèdre, et l’écarlate, et l’hysope, et il les trempera, ainsi que l’oiseau vivant, dans le sang de l’oiseau égorgé sur l’eau vive ; ◊ 7 et il fera aspersion, sept fois, sur celui qui doit être purifié de la lèpre, et il le purifiera ; puis il lâchera dans les champs l’oiseau vivant. ◊ 8 Et celui qui doit être purifié lavera ses vêtements et rasera tout son poil, et se lavera dans l’eau ; et il sera pur. Et après cela, il entrera dans le camp, et il habitera sept jours hors de sa tente. ◊ 9 Et il arrivera que, le septième jour, il rasera tout son poil, sa tête et sa barbe et ses sourcils ; il rasera tout son poil ; et il lavera ses vêtements, et il lavera sa chair dans l’eau, et il sera pur.
◊ 10 Et le huitième jour, il prendra deux agneaux sans défaut, et une jeune brebis âgée d’un an, sans défaut, et trois dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile, en offrande de gâteau, et un log d’huile. ◊ 11 Et le sacrificateur qui fait la purification placera l’homme qui doit être purifié, et ces choses, devant l’Éternel, à l’entrée de la tente d’assignation ; ◊ 12 et le sacrificateur prendra l’un des agneaux, et le présentera comme sacrifice pour le délit, avec le log d’huile, et les tournoiera en offrande tournoyée devant l’Éternel ; ◊ 13 puis il égorgera l’agneau au lieu où l’on égorge le sacrifice pour le péché et l’holocauste, dans un lieu saint ; car le sacrifice pour le délit est comme le sacrifice pour le péché, il appartient au sacrificateur : c’est une chose très sainte. ◊ 14 Et le sacrificateur prendra du sang du sacrifice pour le délit, et le sacrificateur le mettra sur le lobe de l’oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit. ◊ 15 Et le sacrificateur prendra du log d’huile, et en versera dans la paume de sa main gauche, à lui, le sacrificateur ; ◊ 16 et le sacrificateur trempera le doigt de sa [main] droite dans l’huile qui est dans sa paume gauche, et fera aspersion de l’huile avec son doigt, sept fois, devant l’Éternel. ◊ 17 Et du reste de l’huile qui sera dans sa paume, le sacrificateur en mettra sur le lobe de l’oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit, sur le sang du sacrifice pour le délit ; ◊ 18 et le reste de l’huile qui sera dans la paume du sacrificateur, il le mettra sur la tête de celui qui doit être purifié ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui devant l’Éternel. ◊ 19 Et le sacrificateur offrira le sacrifice pour le péché, et fera propitiation pour celui qui doit être purifié de son impureté ; et après, il égorgera l’holocauste. ◊ 20 Et le sacrificateur offrira l’holocauste et le gâteau sur l’autel ; et le sacrificateur fera propitiation pour celui [qui doit être purifié], et il sera pur.
◊ 21 Et s’il est pauvre, et que sa main ne puisse atteindre jusque-là, il prendra un agneau comme sacrifice pour le délit, pour offrande tournoyée, afin de faire propitiation pour lui, et un dixième de fleur de farine pétrie à l’huile, pour offrande de gâteau, et un log d’huile, ◊ 22 et deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, selon ce que sa main pourra atteindre : l’un sera un sacrifice pour le péché, l’autre un holocauste. ◊ 23 Et le huitième jour de sa purification, il les apportera au sacrificateur, à l’entrée de la tente d’assignation, devant l’Éternel ; ◊ 24 et le sacrificateur prendra l’agneau du sacrifice pour le délit, et le log d’huile, et le sacrificateur les tournoiera en offrande tournoyée devant l’Éternel ; ◊ 25 et il égorgera l’agneau du sacrifice pour le délit ; et le sacrificateur prendra du sang du sacrifice pour le délit, et le mettra sur le lobe de l’oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit. ◊ 26 Et le sacrificateur versera de l’huile dans la paume de sa main gauche, à lui, le sacrificateur ; ◊ 27 et avec le doigt de sa [main] droite, le sacrificateur fera aspersion de l’huile qui sera dans la paume de sa main gauche, sept fois, devant l’Éternel. ◊ 28 Et le sacrificateur mettra de l’huile qui sera dans sa paume, sur le lobe de l’oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit, sur l’endroit où [aura été mis] le sang du sacrifice pour le délit ; ◊ 29 et le reste de l’huile qui sera dans la paume du sacrificateur, il le mettra sur la tête de celui qui doit être purifié, pour faire propitiation pour lui devant l’Éternel. ◊ 30 Et, de ce que sa main aura pu atteindre, il offrira l’une des tourterelles, ou l’un des jeunes pigeons : ◊ 31 de ce que sa main aura pu atteindre, l’un sera un sacrifice pour le péché, l’autre un holocauste, avec l’offrande de gâteau ; et le sacrificateur fera propitiation pour celui qui doit être purifié, devant l’Éternel. ◊ 32 — Telle est la loi touchant celui en qui il y a une plaie de lèpre, et dont la main n’a pas su atteindre [ce qui était ordonné] pour sa purification.
◊ 33 * Et l’Éternel parla à Moïse et à Aaron, disant : ◊ 34 Quand vous serez entrés dans le pays de Canaan, que je vous donne en possession, si je mets une plaie de lèpre dans une maison du pays de votre possession, ◊ 35 celui à qui sera la maison viendra et le fera savoir au sacrificateur, en disant : Il me semble voir comme une plaie dans ma maison ; ◊ 36 et le sacrificateur commandera qu’on vide la maison avant que le sacrificateur entre pour voir la plaie, afin que tout ce qui est dans la maison ne soit pas rendu impur ; et après cela, le sacrificateur entrera pour voir la maison. ◊ 37 Et il regardera la plaie : et voici, la plaie est dans les murs de la maison, des creux verdâtres ou roussâtres, et ils paraissent plus enfoncés que la surface du mur ; ◊ 38 alors le sacrificateur sortira de la maison, à l’entrée de la maison, et fera fermer la maison pendant sept jours. ◊ 39 Et le septième jour, le sacrificateur retournera, et regardera : et voici, la plaie s’est étendue dans les murs de la maison ; ◊ 40 alors le sacrificateur commandera qu’on arrache les pierres dans lesquelles est la plaie, et qu’on les jette hors de la ville, dans un lieu impur. ◊ 41 Et il fera racler la maison au-dedans, tout autour, et la poussière qu’on aura raclée, on la versera hors de la ville, dans un lieu impur ; ◊ 42 et on prendra d’autres pierres, et on les mettra au lieu des [premières] pierres, et on prendra d’autre enduit, et on enduira la maison. ◊ 43 Et si la plaie revient et fait éruption dans la maison après qu’on aura arraché les pierres, et après qu’on aura raclé la maison, et après qu’on l’aura enduite, ◊ 44 le sacrificateur entrera et regardera : et voici, la plaie s’est étendue dans la maison, — c’est une lèpre rongeante dans la maison : elle est impure. ◊ 45 Alors on démolira la maison, ses pierres et son bois, avec tout l’enduit de la maison, et on les transportera hors de la ville, dans un lieu impur. ◊ 46 Et celui qui sera entré dans la maison pendant tous les jours où elle aura été fermée, sera impur jusqu’au soir ; ◊ 47 et celui qui aura couché dans la maison lavera ses vêtements ; et celui qui aura mangé dans la maison lavera ses vêtements. ◊ 48 Mais si le sacrificateur entre, et regarde, et voici, la plaie ne s’est pas étendue dans la maison après que la maison a été enduite, le sacrificateur déclarera la maison pure, car la plaie est guérie.
◊ 49 Et il prendra, pour purifier la maison, deux oiseaux, et du bois de cèdre, et de l’écarlate, et de l’hysope ; ◊ 50 et il égorgera l’un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l’eau vive ; ◊ 51 et il prendra le bois de cèdre, et l’hysope, et l’écarlate, et l’oiseau vivant, et les trempera dans le sang de l’oiseau égorgé, et dans l’eau vive ; et il fera aspersion sur la maison, sept fois ; ◊ 52 et il purifiera la maison avec le sang de l’oiseau et avec l’eau vive, et avec l’oiseau vivant, et avec le bois de cèdre, et avec l’hysope, et avec l’écarlate ; ◊ 53 et il lâchera l’oiseau vivant hors de la ville, dans les champs. Et il fera propitiation pour la maison, et elle sera pure.
◊ 54 Telle est la loi touchant toute plaie de lèpre, et la teigne, ◊ 55 et touchant la lèpre des vêtements et des maisons, ◊ 56 et les tumeurs, et les dartres, et les taches blanchâtres, ◊ 57 pour enseigner en quel temps il y a impureté et en quel temps il y a pureté : telle est la loi de la lèpre.