L’aspect sous lequel la vérité nous est présentée par le Saint Esprit dans le dernier livre du Nouveau Testament contraste avec le témoignage des épîtres. Aussi, avant de commenter ces versets de l’Apocalypse, nous examinerons brièvement la manière dont le Saint Esprit est présenté dans les épîtres, manière qui est toujours et entièrement déterminée par le but de celles-ci.
Dans les Romains , après avoir proclamé la ruine de l’homme et la justice de Dieu , l’apôtre en vient à la justice pratique qui y répond dans les enfants de Dieu, et le Saint Esprit prend Sa place en rapport avec l’une et l’autre. Quand cette question de la justice est entièrement éclaircie, il peut être fait librement mention de l’amour de Dieu répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné (chap. 5, 5 ). Le Saint Esprit est ensuite manifesté comme une puissance qui non seulement remplace celle du péché mais se substitue à la loi, laquelle ne donne à des êtres tels que nous aucune capacité pour accomplir la justice (chap. 8 ). Ainsi d’une part la question entière de nos péchés et du jugement de Dieu contre eux, d’autre part, celle du péché et de la délivrance du péché, ont été complètement résolues avant que l’Esprit de Dieu soit Lui-même introduit. Il n’était pas convenable de présenter l’œuvre qui doit se poursuivre dans le croyant, avant que Dieu ait été montré pleinement satisfait dans la rédemption et la résurrection de Christ. Mais c’est dans le chapitre 8 (c’est-à-dire quand non seulement le sujet de nos péchés, mais celui du péché ont été épuisés) que l’apôtre s’engage dans une ample exposition doctrinale : la doctrine de l’Esprit envisagé à la fois comme condition, comme état du chrétien, et aussi comme personne qui demeure dans le croyant.
Dans la première épître aux Corinthiens , le Saint Esprit nous est présenté sous un aspect tout à fait différent, et avec une plénitude remarquable. Ce qui avait donné lieu à l’apôtre de l’écrire, c’est la manière dont la chair était à l’œuvre dans l’église de Corinthe où elle opérait sous toutes les formes possibles, excepté le légalisme. On y était trop relâché pour aimer la loi, mais l’état charnel de ces chrétiens était tel qu’il n’y avait aucune puissance dans la loi pour y remédier : la loi ne peut que condamner celui qui est charnel. Christ seul peut remédier à un mal pareil, comme à tout autre mal, l’efficacité de Son œuvre étant appliquée à la conscience par la puissance du Saint Esprit. De là vient que nous trouvons dans cette épître la sagesse de l’homme jugée d’abord par la croix (chap. 1 ), et ensuite supplantée par les communications de l’Esprit de Dieu (chap. 2 ). Celui-ci donne la vérité, les paroles qui l’expriment, enfin la capacité de les recevoir et de les comprendre. Il est donc évident que les Corinthiens, qui, dans l’espoir de rendre l’évangile plus agréable à la chair, voulaient introduire quelque sagesse humaine, étaient complètement en défaut, et, de fait, en opposition avec la pensée de Dieu.
Le chapitre 3 montre comment le Saint Esprit a constitué les croyants en un temple de Dieu et la sérieuse responsabilité qui en découle pour eux de n’y rien faire entrer qui soit incompatible avec cette présence. « Si quelqu’un corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira » [v. 17] . Mais à supposer même qu’un homme ne corrompe pas le temple de Dieu, dans toute la force du mot, s’il y introduit des matériaux sans valeur tout son travail sera perdu et brûlé ; quant à lui personnellement il sera sauvé, mais comme à travers le feu. Figure bien instructive, impliquant le jugement de Dieu sur l’œuvre de chacun, quoique l’homme lui-même puisse échapper.
L’application suivante — et bien solennelle — de ce don du Saint Esprit concerne le corps du croyant (chap. 6 ). Ce n’est plus seulement le fait que les chrétiens constituent ensemble le temple de Dieu, mais que le corps de chaque chrétien est Son temple. Les Corinthiens étaient tombés dans une erreur grossière qui s’est perpétuée de nos jours, à savoir que, pourvu que nous soyons intérieurement dans un bon état, ce qui affecte le corps est sans conséquence. Ne soyons pas trop difficiles, disent ces personnes, le corps n’est qu’une enveloppe charnelle dont nous n’avons pas à nous préoccuper ; ce qui compte, c’est l’homme intérieur, la santé morale de l’âme. Pas du tout, répond l’apôtre, le Saint Esprit se plaît à habiter dans le croyant et fait Son temple, non pas de l’âme, mais du corps. Si le corps est consacré au Seigneur, s’il est mis dans un état de séparation par la puissance du Saint Esprit, tout ira bien pour l’âme. Au reste, les raisonnements de ceux qui disent mépriser le corps servent souvent d’excuse pour s’adonner librement à la sensualité, en faisant taire la conscience et en cultivant même des pensées d’orgueil. Il est évident que Dieu ne peut qu’avoir en horreur de tels sentiments et le comportement qui en est la conséquence. « Vous avez été achetés à prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps » (1 Cor. 6 ).
À partir du chapitre 12 , le Saint Esprit est considéré dans l’Église. D’abord comme opérant par le moyen des dons qui ont été départis aux divers membres du corps. Puis, au chapitre 14 , en rapport avec l’exercice de ces dons dans l’assemblée. Nous y trouvons l’ordre selon Dieu, c’est-à-dire les conditions dans lesquelles un don est appelé à s’exercer, autrement dit encore le principe important que la possession de la puissance du Saint Esprit n’exempte aucun chrétien de l’autorité du Seigneur par Sa Parole. Mieux encore, c’est le Saint Esprit qui, employant cette Parole, agit sur la conscience du chrétien pour lui dicter l’usage qui doit être fait de Sa puissance. Quelqu’un aura beau alléguer qu’il a reçu une parole de Dieu et qu’elle doit être prononcée : il doit se taire si elle n’est pas à sa place. Telle parole peut véritablement provenir du Seigneur ; mais Dieu tient à l’ordre dans Sa propre maison et la puissance reçue ne dispense nullement de la responsabilité personnelle dans l’exercice des dons. La Parole seule, non pas l’Esprit, est la pierre de touche (comparez 2 Tim. 3 ). C’est là une vérité inestimable, car la tendance des hommes qui croient réellement à l’action de l’Esprit de Dieu est de soumettre plus ou moins la Parole à l’Esprit, au lieu de reconnaître ce qui est si clair dans l’Écriture, à savoir que le Saint Esprit soumet toujours Ses propres manifestations à l’autorité de la Parole du Seigneur, Parole qu’Il a Lui-même inspirée.
La seconde épître aux Corinthiens nous montre le cher apôtre consolant les saints qui avaient été abaissés. Lui-même avait subi une terrible persécution, mais en était sorti. Il affirme que « toutes les promesses de Dieu en Christ sont oui et amen en Lui, à la gloire de Dieu par nous » [1, 20] . Quelques-uns lui avaient apparemment reproché de ne pas avoir mis son projet de visite à exécution. Ces tergiversations convenaient-elles à un apôtre ? On s’en était servi pour mettre en cause son autorité. Si je n’ai pas tenu ma promesse, répond-il, Dieu tient les siennes dans l’évangile : « Car autant il y a de promesses de Dieu, en lui est le oui et en lui l’amen, à la gloire de Dieu par nous. Or celui qui nous lie fermement avec vous à Christ et qui nous a oints, c’est Dieu, qui aussi nous a scellés, et nous a donné les arrhes de l’Esprit dans nos cœurs ». C’est précisément ce qui a lieu dans les voies de Dieu avec l’âme et tout est ici présenté d’une manière et dans un ordre admirablement complets. Le croyant est établi par Dieu en Christ. Ceci naturellement suppose qu’il est d’abord vivifié de la vie de Christ. De ce premier privilège découlent les autres, car Christ donne force et plénitude à cette vie que possède le croyant et qui est la sienne. Puis le racheté est déclaré oint, car le Saint Esprit est la puissance pour lui faire connaître toutes choses selon Dieu. « Vous avez une onction de la part du Saint », est-il dit même des petits enfants en 1 Jean 2 . Ainsi, immédiatement après que le racheté est établi en Christ, l’onction est mentionnée — cette bénédiction par laquelle l’Esprit ouvre les yeux du croyant et lui donne puissance pour voir et comprendre avec une capacité nouvelle et divine. Enfin, l’Esprit scelle le croyant sur la base d’une rédemption accomplie et devient pour lui les arrhes d’un héritage futur : « Dieu… nous a scellés, et nous a donné les arrhes de l’Esprit dans nos cœurs » [1, 22] .
Arrivons maintenant à un autre passage, celui d’Éphésiens 1, 12-14 , où se trouve la même double pensée : « … le Christ : en qui vous aussi vous avez espéré, ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre salut ; auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse, qui est les arrhes de notre héritage ». Vous observerez que l’apôtre parle de l’Esprit Saint sous deux points de vue, et en rapport avec les deux principaux sujets qu’il a présentés dans ce chapitre. L’un est l’appel du Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, l’autre l’héritage . Le Saint Esprit agit en nous en rapport avec les deux. Relativement à l’appel de Dieu, Il scelle le croyant, et relativement à l’héritage, Il est les arrhes dans nos cœurs. Dans le premier cas, Il est la puissance d’une séparation consciente pour Dieu sur le terrain de ce qui est maintenant achevé. Et ainsi, vous remarquerez que dans ce même verset il est dit : « Ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre salut ». C’est seulement sur cette base que le Saint Esprit prend une telle place dans le croyant. Il scelle la personne de celui qui se repose sur la rédemption et devient les arrhes de l’héritage de la gloire que nous partageons avec Christ.
Ce sujet présente souvent des difficultés pour l’esprit des enfants de Dieu. Sous une forme ou sous une autre, c’est le légalisme qui est ordinairement le grand obstacle à une saine intelligence de la doctrine du Saint Esprit. L’Esprit est la puissance de sainteté dans le croyant, comme la loi était la force du péché pour l’homme placé sous elle. La loi avait affaire avec la chair, le Saint Esprit habite maintenant où est la nouvelle nature.
En commençant Son œuvre, Il trouve une âme qui est absolument sans vie aucune à l’égard de Dieu. Elle ne possède rien d’autre que la nature déchue, jusqu’à ce que, par la foi en Christ, la nouvelle nature lui soit communiquée. La foi en la Parole rattache l’âme à Christ ; une vie nouvelle qu’elle ne possédait pas lui est conférée. « Ce qui est né de l’Esprit est Esprit » [Jean 3, 6] , de même que la chair vient de la chair. Mais le sceau de l’Esprit suppose une chose sainte déjà existante : à savoir les saints comme ils sont en Christ. Il est évident qu’il ne peut y avoir de sceau sur la vieille nature. Le Saint Esprit scelle cette nouvelle nature ou plutôt la personne vivifiée. Il serait inconvenable et choquant de penser que le Saint Esprit puisse apposer Son sceau sur la chair ou la vieille nature. Vivifier suppose une absence de vie ; mais sceller implique de plus qu’il existe quelque chose à sceller qui est selon Dieu. Le sceau de l’Esprit n’est pas imprimé simplement sur la vie, quoiqu’il la suppose toujours, mais il suit la réception de « l’évangile de votre salut… auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés… » [Éph. 1, 13] . Ceci montre que les saints avaient déjà cru et que le sceau était une action subséquente du Saint Esprit sur leurs âmes. En somme, les hommes ne sont pas scellés comme incrédules, ce qui serait, si elle était possible, la chose la plus misérable. Ils sont scellés comme croyants, de même qu’ils ont d’abord été vivifiés comme morts dans leurs péchés.
La question du temps qui s’écoule entre croire et être scellé, est d’une importance secondaire, mais la distinction des deux actes est au contraire de toute importance. N’y aurait-il qu’une minute d’intervalle, ils sont cependant distincts et le sceau suit la foi . L’incrédule a besoin d’être vivifié, le croyant d’être scellé. Ne pas reconnaître que ces actions sont distinctes et successives, c’est aussi s’exposer à confondre la condition des saints de l’Ancien Testament avec le christianisme. Sans aucun doute, le Saint Esprit s’occupait des âmes anciennement, elles étaient vivifiées et croyantes, mais elles n’étaient pas scellées et ne possédaient pas les arrhes de l’Esprit.
Pourquoi cette différence ? Parce que sous l’ancienne alliance l’évangile du salut n’était pas encore la base connue et publique pour la bénédiction de l’âme. Celle-ci se trouvait en quelque sorte dans une condition d’attente, ne jouissant pas d’une pleine communion avec Dieu dans la paix et la délivrance. Le christianisme a amené cela et davantage encore. Christ est venu ; Il a accompli la rédemption, et le Saint Esprit, envoyé maintenant du ciel, nous apporte non seulement des promesses (car à elles seules les promesses ne sont pas le christianisme) — mais les promesses pleinement vérifiées en Christ. Quelques-unes sont futures et, sans doute dans ce sens, elles ne sont pas encore accomplies, par exemple la résurrection du corps et le déploiement de la gloire. Néanmoins l’Écriture nous révèle maintenant un salut actuel non plus promis mais prêché dans l’évangile comme une chose accomplie. N’avoir qu’une simple espérance de Christ correspond à la condition de ceux qui se trouvent toujours sous la loi. Ils soupirent constamment après le salut, la paix ou une part en Christ. Cet état était normal dans l’Ancien Testament, et personne ne possédait de titre pour aller au-delà. Le Messie n’était pas venu, ni l’œuvre accomplie, aussi croire plus que la révélation d’alors eût été du mysticisme et non la vérité de Dieu ; de l’imagination, et non la réalité. Mais maintenant l’œuvre est accomplie. Le pardon n’est plus une promesse mais un fait actuel et la vie éternelle, tout en étant à venir, est une possession présente. Le salut est déjà la portion du croyant (Éph. 2 ), si complet que celui-ci est déclaré ressuscité avec Christ et assis avec Lui dans les lieux célestes. À un autre point de vue, nos corps doivent être changés plus tard à la ressemblance de Son corps et, dans ce sens-là, le salut n’est pas encore venu.
En conséquence, nous l’avons vu, l’Esprit de Dieu prend une relation nouvelle ou un nouveau mode d’action conforme à ce développement des voies de Dieu et de la révélation de la pleine bénédiction. Dans ce qui intéresse l’âme, le salut est déjà parfait : le Saint Esprit dans Ses relations avec elle maintenant en est le messager et scelle la personne de celui qui croit à l’évangile. Le sceau suppose, non plus seulement une nouvelle naissance, mais une rédemption complète, et suppose que l’œuvre de Christ est connue. Nous-mêmes ne scellons pas une chose avant qu’elle ne soit achevée. Personne ne penserait à sceller une lettre avant qu’elle ne soit écrite. De même l’acte du sceau, appliqué par le Saint Esprit, indique clairement que celui qui est scellé repose sur une base complète et certaine.
Par rapport au présent, le Saint Esprit scelle donc pour le chrétien le salut qu’annonce l’évangile. Par rapport à l’avenir, nous l’avons vu, Il est un gage de l’héritage. Le chrétien, objet de l’amour de Dieu, jouit d’un salut tel que Dieu Lui-même ne peut pas le rendre plus parfait ; mais il ne possède pas encore l’héritage, et le Saint Esprit, au lieu de lui en présenter simplement une promesse, lui en donne un avant-goût. Il permet à l’enfant de Dieu d’anticiper la joie et la bénédiction de son héritage bien qu’il séjourne encore dans le monde. C’est à ce titre qu’Il en est appelé les arrhes.
Aux Galates , l’apôtre avait posé la question : « Avez-vous reçu l’Esprit sur le principe des œuvres de loi ou de l’ouïe de la foi ? » [3, 2] . Ces croyants, quoique séduits par les judaïsants, savaient bien que les œuvres de la loi n’étaient pour rien dans le don du Saint Esprit ni non plus dans l’opération de miracles parmi eux (chap. 3 ). Une expression du chapitre 4 est plus explicite encore, quant à la distinction qui nous occupe. Alors que Son peuple était sous la loi, « Dieu a envoyé son Fils,… afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs, criant : Abba, Père » (Gal. 4, 4-6 ).
Ainsi, c’est le Saint Esprit qui nous donne conscience de la relation avec Dieu qui nous appartient déjà par la foi en Christ. Déjà ils étaient fils — « parce que vous êtes fils », affirme Paul ; ils pouvaient cependant ne pas connaître la jouissance de cette relation ; c’est pourquoi « Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans leurs cœurs criant : Abba, Père ». La signification et la force de ce passage sont aussi claires que possible. Sous la loi, le croyant, quoique enfant, n’a jamais eu conscience de son adoption. Sa condition était celle de serviteur, quoique seigneur de tout, comme l’apôtre l’explique. Pourquoi ? Parce que dans la première période, il était sous la loi. Il ressemblait à un mineur « sous des tuteurs et des curateurs jusqu’à l’époque fixée par le père » [4, 2] . Il était tenu en esclavage sous les principes du monde. La loi le châtiait, lui faisant sentir la méchanceté et la rébellion de sa nature. Tout cela a continué sous le système légal ; mais maintenant est venu un état de choses entièrement différent comme l’apôtre le montre ici.
Ainsi l’épître aux Romains nous a appris cette grande vérité du christianisme : que, quant à la chair, j’ai le droit, je suis même tenu de la considérer comme morte. Je ne suis jamais appelé à mourir à la chair. Une pareille idée, courante chez les mystiques, n’est nullement la vérité révélée en Christ. Sans doute sommes-nous invités à mourir d’une manière pratique à nous-mêmes et au monde — à mourir tous les jours. Mais c’est une tout autre pensée qui signifie s’exposer continuellement pour Christ à l’épreuve et à la mort. Par contre, quant à la chair, j’ai le droit, par la grâce de Dieu, d’affirmer que je suis déjà mort, et je suis appelé à me considérer désormais, et pour toujours, comme mort. Le mysticisme est un effort pour devenir mort en soi-même, et cela sonne bien, mais la grâce divine me donne le droit — qui est celui de Christ Lui-même — de croire à la puissance de Sa mort pour moi, et de ma mort avec lui. En sorte que je puis sans présomption me tenir pour mort au péché, mais vivant à Dieu par Jésus Christ [Rom. 6, 11] .
L’épître aux Romains nous a donné cet enseignement en rapport avec la justice. Mais l’exemple choisi ici par l’apôtre est en contraste avec le système légal de contrainte qui réglait sous la loi romaine la situation des mineurs. La rédemption nous a amenés, par la foi en Christ, à la position de fils et nous avons l’Esprit du Fils de Dieu, donné comme puissance, par lequel nous crions : Abba, Père. Telle est la connexion du Saint Esprit avec la doctrine de cette épître. L’objet de l’ennemi était de détourner les croyants de la liberté dans laquelle ils avaient été placés par l’affranchissement et de la relation bénie de fils devant leur Dieu et Père, pour les ramener sous les ordonnances de la loi sous une forme ou sous une autre. Le Saint Esprit est la puissance libératrice qui nous est donnée, fondée sur la rédemption par Christ et en Lui.
En revenant à l’épître aux Éphésiens nous constatons qu’il n’y a pas un seul chapitre qui ne fasse une ou plusieurs allusions au Saint Esprit. Dans le témoignage du chapitre 1 et du chapitre 2 , le Saint Esprit est envisagé comme la puissance d’accès auprès du Père tant pour le Juif que pour le Gentil. À la fin du chapitre 2 , Il nous est présenté comme la puissance constitutive de l’habitation de Dieu. Cette habitation de Dieu dans l’Église n’est pas extérieure comme en Israël, et Sa présence n’est pas signalée comme autrefois par une nuée visible, mais elle est bien plus réelle, par le Saint Esprit qui habite là.
Au chapitre 3 , l’Esprit n’est pas seulement une puissance révélatrice pour éclairer l’intelligence, comme au chapitre 1 , mais aussi une source intérieure pour rendre plus profonde la communion spirituelle du chrétien et fortifier son homme intérieur selon toutes ces richesses qui sont en Christ.
Dans le chapitre 4 , la doctrine de l’Esprit de Dieu est largement développée, en relation avec le corps, aussi bien qu’avec les dons individuels. Par-dessus tout, dans la dernière partie du chapitre, il est fait allusion à Lui comme à la puissance active et la mesure personnelle de sainteté dans la marche . Ce qui est convenable au nouvel homme, ce n’est pas simplement de faire ceci ou cela, mais de ne pas attrister cette personne divine par laquelle nous avons été scellés pour le jour de la rédemption. Ce n’est pas assez de savoir comme vérité le vieil homme jugé et le nouvel homme donné, mais l’Esprit de Dieu est en nous et nous devons veiller à ne L’attrister d’aucune manière.
Le chapitre 5 nous fournit une autre et très intéressante allusion au Saint Esprit. Nous n’y sommes pas seulement appelés à résister aux excitations charnelles, mais à être remplis de l’Esprit et en connexion avec cela à « nous entretenir par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de notre cœur au Seigneur » (v. 19 ). Remarquons à ce propos l’absence dans le Nouveau Testament de louanges ou de cantiques de circonstance tout préparés à l’usage des enfants de Dieu. À la différence du Juif, le chrétien ne dispose pas d’un recueil de psaumes, d’hymnes ou de chants spirituels écrits par inspiration. Le Juif avait besoin que de telles louanges fussent préparées pour lui ; le chrétien non, car ayant le Saint Esprit comme le Juif ne l’avait pas, l’enfant de Dieu possède intérieurement une abondante source propre à le faire chanter dans son cœur. À l’Église, qui a le Saint Esprit toujours présent et habitant en elle, appartient la source de l’eau vive ; plus encore, chaque chrétien possède individuellement cette source qui d’une manière naturelle jaillit en psaumes, en hymnes et en cantiques spirituels.
Ainsi cette absence d’un recueil de cantiques inspirés et de prières préparées qui sert de prétexte à certains pour mettre à la place des liturgies ou pour retourner aux psaumes de David, constitue en réalité la preuve la plus éclatante de la bénédiction actuelle de l’Église de Dieu. Ce qui manque, hélas, aux chrétiens, c’est la foi pour se servir de leur bel héritage. Ceux qui sont sous la douloureuse expérience de la loi n’ont aucune source de joie en eux-mêmes ; ils ont donc besoin d’une provision extérieure. Mais, du moment que nous avons Christ et, de plus, le Saint Esprit comme puissance divine pour jouir de notre Sauveur avec notre Dieu et Père, ç’aurait été abaisser la place de l’Église si la Parole avait fait pour nous une provision de psaumes, d’hymnes et de cantiques spirituels. La sainte Écriture considère le chrétien comme étant arrivé à l’état d’homme fait, et suppose l’Église — à moins qu’elle ne soit égarée par des séducteurs — dans une position de pleine liberté devant Dieu, dans l’intelligence de Sa pensée et la confiance de Son amour, entrant dans les richesses de Sa grâce et de Sa gloire en Christ ; et cela, parce que le Saint Esprit habite et dans le chrétien et dans l’Église. En sorte que la conscience d’une telle bénédiction s’exprime non seulement dans la louange mais dans l’édification mutuelle par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant du cœur au Seigneur.
La seule allusion à l’Esprit de Dieu qui reste encore à examiner dans les Éphésiens se trouve dans le dernier chapitre où nous sommes exhortés à prier par l’Esprit. « Priant toujours avec toute prière et supplication par l’Esprit » [v. 18] . Le Nouveau Testament ne parle jamais de la prière à l’Esprit, mais par l’Esprit. Il n’en résulte pas que l’Esprit ne soit pas digne de louanges et de prières ; qu’Il ne soit pas Dieu également avec le Père et le Fils. En fait la prière à Dieu s’adresse au Saint Esprit en même temps qu’au Père et au Fils. Mais il a plu à l’Esprit, depuis la rédemption, de prendre une place qui empêche que des prières Lui soient spécialement adressées. Il habite en nous et s’adresser à l’Esprit serait, sans en avoir la conscience, ne pas croire à Son habitation dans l’Église et dans le croyant.
Sans nous arrêter aux passages de moindre importance qui, dans les Philippiens , parlent de l’Esprit par rapport à Son caractère plutôt que comme personne habitant en nous (c’est-à-dire comme la source de la communion et du caractère du culte : chap. 3, 3 ), observons l’omission remarquable de toute mention de l’Esprit de Dieu dans l’épître aux Colossiens . Celle-ci met l’accent sur la nouvelle vie alors que l’épître aux Éphésiens — qui présente beaucoup d’analogie avec celle aux Colossiens — le place sur le Saint Esprit, source de cette vie. Il va sans dire que chacun de ces points de vue est en rapport avec le caractère respectif des deux épîtres.
Dans les Thessaloniciens le Saint Esprit est présenté avec une simplicité et une force extraordinaires, et cela depuis la conversion de ces croyants jusqu’au bout de leur carrière (chap. 1, 5 ; 4, 8 ; 5, 19 ). Les textes ne demandent guère de remarques, excepté peut-être le dernier qui est souvent mal compris : « N’éteignez pas l’Esprit ». Cette exhortation n’est pas à confondre avec celle d’Éphésiens 4, 30 de ne pas attrister le Saint Esprit de Dieu. L’attrister est évidemment personnel ; tandis que L’éteindre est en rapport avec d’autres et principalement, je suppose, dans l’usage de leurs dons. Je ne dois pas être une entrave pour un autre, ni élever des difficultés quant à la manifestation du Saint Esprit dans aucun frère. Telle œuvre peut être grande ou au contraire très petite, la seule question est : Est-elle de l’Esprit ? Avoir du respect pour la présence et l’opération du Saint Esprit selon toutes les variétés de Son action dans l’Église garderait le frère le plus en vue d’éteindre l’Esprit dans celui qui l’est le moins. Certainement Dieu ne méprise pas le jour des petites choses [Zach. 4, 10] .
Dans les deux épîtres à Timothée , il est constamment question de l’Esprit. Arrêtons-nous à 2 Timothée 1, 7 : « Car Dieu, dit l’apôtre, ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de conseil » (voyez aussi v. 14 ). Il n’est pas difficile de voir pourquoi le Saint Esprit est ainsi mentionné à cette place. Timothée tremblait devant les difficultés de la lutte chrétienne — devant cette tristesse et cette épreuve dans lesquelles le service de Christ, plus particulièrement au milieu des assemblées, conduit le serviteur fidèle. C’est pourquoi l’apôtre lui rappelle le don qui lui avait été accordé par l’imposition de ses propres mains, et ajoute que l’Esprit qui nous est donné, à nous autres chrétiens, n’est pas un esprit de crainte, mais de puissance, d’amour et de conseil. Notons la distinction entre le don communiqué à Timothée par l’imposition des mains de l’apôtre, et le caractère général de l’Esprit donné aux saints. Il est clair que le but de ce rappel était de fortifier l’homme de Dieu craintif. Pourquoi aurait-il été surchargé de tristesse par les difficultés, les dangers, les désappointements, ou même la défection de ceux qui avaient autrefois travaillé avec l’apôtre lui-même et qui maintenant s’étaient tournés contre lui ?
Dans l’épître à Tite , nous avons un riche passage exposant la bénédiction dans laquelle le christianisme introduit une âme (chap. 3, 4-7 …). « Mais, quand la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, il nous sauva, non sur le principe d’œuvres accomplies en justice, que nous, nous eussions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l’Esprit Saint, qu’il a répandu richement sur nous par Jésus Christ, notre Sauveur, afin que, ayant été justifiés par sa grâce, nous devinssions héritiers selon l’espérance de la vie éternelle ». Ici nous avons non seulement le lavage de la régénération, privilège commun à tous les saints de toutes les époques ; mais elle nous est donnée sous la forme et la plénitude qui maintenant sont la part distincte du chrétien. La régénération est universelle et propre à tous les saints ; mais la riche effusion du Saint Esprit résulte de la rédemption ; Il a été répandu abondamment sur nous par Jésus Christ notre Sauveur. Ainsi le passage montre d’une manière bien frappante à la fois ce qui est et doit toujours être vrai, et ce qui ne devint possible, selon les voies sages de Dieu, que lorsque l’obstacle eut été ôté, la chair jugée, et que le Saint Esprit put être répandu richement, par Jésus Christ notre Sauveur.
L’épître aux Hébreux contient plusieurs allusions à l’Esprit. Nous retiendrons deux expressions : « l’Esprit de grâce » et « l’Esprit éternel » qui toutes les deux désignent le Saint Esprit en contraste avec le système juif. « L’Esprit de grâce » (chap. 10, 29 ) est en contraste avec la loi , et « l’Esprit éternel » (chap. 9, 14 ) avec les voies temporaires des temps anciens.
Nous arrivons ensuite en 1 Pierre 1 à un passage de grande importance pour le croyant. L’apôtre y parle du salut dont les prophètes « se sont enquis avec soin, recherchant quel temps ou quelle sorte de temps l’Esprit de Christ qui était en eux indiquait, rendant par avance témoignage des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient ». Nous avons là un énoncé clair de l’œuvre de l’Esprit de Christ dans l’âme des anciens prophètes. Il était en eux sous le caractère d’esprit de prophétie pour rendre témoignage de ce qui allait arriver, à savoir les souffrances qui seraient la part de Christ et les gloires qui suivraient. Nous ne savons pas dans quelle mesure ils comprirent ces vérités, et purent en jouir, mais l’une et l’autre furent placées devant eux. Les Psaumes en parlent, puis les prophètes, tout particulièrement Ésaïe, Michée, Daniel et Zacharie. Mais de plus, « il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils administraient ces choses, qui vous sont maintenant annoncées par ceux qui vous ont annoncé la bonne nouvelle par l’Esprit Saint envoyé du ciel ». Christ étant venu et la rédemption étant accomplie, l’évangile est maintenant annoncé. De ce fait, le Saint Esprit prend une place toute nouvelle. Il est « envoyé du ciel », expression qui n’a encore jamais été employée jusque-là au sujet de l’Esprit : la mission du Saint Esprit, envoyé du ciel, est évidemment distincte des opérations de l’Esprit de Christ dans l’Ancien Testament, quelque bénies qu’elles fussent. C’est le Saint Esprit descendu du ciel qui constitue la puissance du croyant pour entrer dans ce qui est maintenant annoncé par l’évangile. Reste encore, pour une époque future, l’accomplissement de la prophétie, quand le royaume sera établi en puissance et en gloire ici-bas.
En résumé, ce passage contient trois pensées principales : premièrement, le Saint Esprit prophétisant ; secondement, la jouissance présente d’un salut d’âmes proclamé par l’évangile dans la puissance du Saint Esprit envoyé du ciel ; en troisième lieu, la révélation de la grâce à l’apparition du Christ qui sera l’accomplissement des prophéties. Une œuvre puissante a été faite et, sans aucun doute, la prophétie s’applique à cette œuvre, quoique cette dernière aille bien au-delà de ce que la prophétie a révélé. Finalement le plein accomplissement de la prophétie est réservé pour l’apparition du Seigneur en gloire. Entre les deux époques — après la venue de Christ pour souffrir, mais avant Son apparition en gloire — le Saint Esprit est envoyé du ciel ; et nous jouissons, dans la foi, par Sa puissance, de ce que l’évangile annonce au sujet de Christ.
Il n’est pas nécessaire de nous arrêter à 2 Pierre où la seule allusion au Saint Esprit concerne les saints hommes de Dieu de l’Ancien Testament qui parlèrent sous Son influence (chap. 1, 21 ).
1 Jean développe le sujet du Saint Esprit en nous, par lequel Dieu demeure en nous et nous-mêmes demeurons en Dieu.
Nous arrivons ainsi à l’Apocalypse . Dès le premier chapitre l’Esprit de Dieu nous y est présenté sous un aspect entièrement nouveau, au point que plusieurs commentateurs anciens ou modernes ont nié que la mention des « sept esprits de Dieu » puisse désigner le Saint Esprit et ont appliqué la phrase aux sept anges qui se tiennent devant Dieu (Apoc. 8, 2 ). Or on ne peut douter qu’il ne s’agisse ici de la même puissance spirituelle septuple dont parle Ésaïe 11, 2, 3 .
L’Apocalypse ne s’occupe nullement dans ses visions prophétiques des sujets ordinaires du Nouveau Testament, et c’est ce qui explique le style propre à ce livre. Allant traiter non pas du déploiement de la grâce mais du gouvernement de Dieu, l’Apocalypse est remplie d’allusions à l’Ancien Testament. Personne ne comprendra ce livre s’il n’a pas les voies anciennes de Dieu présentes à son esprit. Inversement, chacun pourra suivre ses communications d’une manière plus intelligente s’il ne perd pas de vue les continuelles références à la loi et aux prophètes, que ce livre lie avec les éléments du Nouveau Testament.
Malgré la salutation propre aux apôtres : « Grâce et paix vous soient », Dieu nous est présenté dans ce livre tout autrement que dans les épîtres : celui « qui est, qui était et qui vient ». C’est une traduction, si on peut parler ainsi, du Jéhovah hébreu dans le langage du Nouveau Testament. Il en est de même de Son Esprit présenté ici sous forme des « sept esprits qui sont devant son trône ». Quiconque est familier avec le Nouveau Testament doit être d’autant plus frappé d’une telle expression qu’ailleurs il est sans cesse question de l’Esprit — « d’un seul esprit ». N’est-ce pas là l’enseignement invariable de Paul ? Le corps de Christ est un parce qu’un seul et même Esprit habite dans chaque disciple de Christ, unissant étroitement et constituant en un tous les membres divers. Partout Il est « le Saint Esprit envoyé du ciel » ; habitant dans le croyant ; distribuant et opérant dans l’Église. Pourtant ici, c’est des sept esprits qui sont devant le trône de Dieu qu’il nous est parlé. D’où cela vient-il ? De ce que nous entrons dans une scène de gouvernement et d’actes judiciaires. La céleste parenthèse de grâce est désormais fermée. Elle correspondait au merveilleux déploiement du mystère caché aux générations antérieures, révélant la gloire de Christ en haut et l’union avec Lui du chrétien et de l’Église. Même dans la préface (chap. 2 et 3 ) où il est question des sept églises et de Christ en relation avec elles, le jugement est le point capital, et le Saint Esprit est envisagé selon le caractère de gouvernement que l’Apocalypse dans son ensemble nous révèle. C’est le livre final où tous les systèmes, et l’homme comme tel, doivent être jugés. Les églises sont jugées en premier lieu ; le monde l’est ensuite ; puis les vivants lors de l’apparition de Christ et avant la fin de Son règne terrestre ; en dernier lieu, les morts sont jugés devant le grand trône blanc. Tout le long du livre ce n’est que jugement.
Le Saint Esprit nous est donc présenté en harmonie avec un état de choses terrestre et judiciaire, repris du point de vue de l’Ancien Testament, mais avec une profondeur caractéristique de la révélation finale et complète de Dieu. Jean parle « de sept esprits », expression de la perfection pleine mais variée du Saint Esprit agissant selon les voies de Dieu développées en gouvernement. Et pour cette raison ils sont désignés comme étant devant Son trône.
La manière de parler dans les épîtres aux assemblées est remarquablement conforme à ce caractère : « ce que l’Esprit dit aux assemblées ». Ce n’est pas l’œuvre de l’Esprit de Dieu dans le saint ou dans l’Église. Ce n’est pas l’habitation de Dieu par l’Esprit. C’est plutôt comme quelqu’un qui est dehors, qu’Il s’adresse ici à elles pour avertir et faire des remontrances. Christ Lui-même agit de cette manière. Il n’est pas vu ici comme la Tête de l’Église, communiquant la nourriture et chérissant Son corps. Bien qu’Il soit plus qu’un sacrificateur, Il est revêtu des vêtements sacerdotaux, non pas certes en vue d’intercéder pour le croyant et de le restaurer, mais, au contraire, pour le sonder de Ses yeux qui sont comme une flamme de feu et pour s’occuper de ce qui est contraire à la pensée de Dieu. Il est révélé ici solennellement sous Son nom de Fils de l’homme — désignation qui est inhabituelle en rapport avec l’Église. Il va en effet prendre le royaume et, en attendant, le jugement Lui est donné parce qu’Il est le Fils de l’homme (Jean 5 ). Ainsi le Seigneur a pris la place de juge, quoique le sujet soit les églises. Toute forme de jugement est entre Ses mains. « Malheur ! qui vivra quand Dieu fera ces choses ? » (Nomb. 24, 23 ). Aussi constatons-nous que la première et à certains égards la meilleure de ces églises est menacée d’avoir son chandelier ôté, si elle ne se repent (et s’est-elle repentie ?) ; tandis que la dernière, quoique appelée à se repentir, est positivement menacée d’être vomie de la bouche du Seigneur. Pour ce qui est des églises responsables, la réjection est donc entière et sans espoir.
À partir du chapitre 4 , un vaste changement s’est effectué. Les rachetés mis à l’abri des jugements terrestres sont glorifiés dans le ciel, et le Seigneur est vu en haut comme un agneau immolé, un Christ rejeté, dans la présence de Dieu et sur Son trône. Là aussi l’Esprit est présent mais de nouveau comme sept esprits, symbolisés par les sept lampes ou torches de feu, autrement dit encore sous un aspect judiciaire. Le chapitre 5 signale la puissance et l’activité des sept esprits de Dieu envoyés sur toute la terre. Il ne s’agit plus de la prédication de l’évangile par le Saint Esprit envoyé du ciel, et de l’Église pas davantage. Cette mission de l’Esprit sur toute la terre s’accomplit non plus en grâce mais en gouvernement. Il n’est plus question des églises après le chapitre 3 , excepté dans les exhortations de la fin, et ce n’est plus comme aujourd’hui par leur moyen que le Saint Esprit rend témoignage. À partir de ce moment, Dieu est occupé d’autres plans, de plans terrestres, les cohéritiers célestes étant en haut avec Christ. L’Esprit de Dieu agit donc en vue de toute la terre.
Cela indique suffisamment le caractère si particulier de l’action du Saint Esprit dans cette période apocalyptique. La plus grande portion du livre traite de l’intervalle qui prend place entre le moment où les églises ont disparu de la scène, et celui où le Seigneur Jésus viendra du ciel avec Ses saints glorifiés, en vue du jugement de la terre. La période de la longue patience prend fin, et les jugements divins commencent leur cours. Sans doute y a-t-il des saints appelés et rendant témoignage ; et il va sans dire qu’il ne pourrait pas y avoir des saints vivifiés sans la puissance du Saint Esprit agissant par la Parole comme précédemment. Mais quel est le caractère de l’action du Saint Esprit dans et par ces saints qui succèdent à l’Église sur la terre ? Quelle est la nature de Ses communications à leurs âmes ? Quelle est l’expérience qu’Il forme au-dedans et quelle est la marche qu’Il leur confère ? La réponse, dans les termes mêmes de l’Apocalypse, c’est que « l’Esprit de prophétie est le témoignage de Jésus » [19, 10] .
Cela nous permet de comprendre la différence des relations de l’Esprit de Dieu envers ces saints, comparées avec Son aspect envers l’Église et le chrétien. Le Saint Esprit, comme fait actuel et caractéristique, habite dans le croyant comme esprit de communion. Ce que j’apprends en Christ devient ma portion et mon bonheur ; j’en jouis comme étant mien. Dieu ne fait pas une seule révélation concernant Son Fils, que je n’aie le droit de m’approprier comme consolation de mon cœur. Le chrétien a un intérêt direct dans toute Sa gloire. Né de Dieu, ayant le Saint Esprit qui met le cœur au large, c’est la joie du croyant d’avoir quelqu’un au-dessus de lui devant qui il peut se prosterner et adorer. Hélas ! Jean trahit là sa propre faiblesse. Impressionné par la gloire de l’ange qui lui montre ces choses, il s’apprête à l’adorer. Mais le croyant est un adorateur empressé du Père et aussi du Fils parce qu’il connaît le Fils de Dieu, goûte Sa grâce et se réjouit dans Sa gloire selon que le Saint Esprit lui montre Jésus. Dans tous les autres domaines où Christ n’est pas ainsi simplement le Fils, la personne éternelle et divine, l’objet du culte et de l’adoration, Il est Celui qui, tout en étant au-dessus de nous, se plaît dans Son profond amour à partager avec nous Sa propre part, tout ce que le Père Lui a donné. Ce qu’Il a acquis, Il le fait contribuer à notre bénédiction infinie par le moyen de l’Esprit de Dieu qui prend ce qui est à Christ et nous le communique [Jean 16, 14] . Il glorifie Christ mais en nous annonçant ce qui est à Lui. Il fait déborder nos cœurs de la joie de Christ qui est notre éternelle portion.
Dans l’Apocalypse tel n’est pas le cas. Voyez les saints terrestres du chapitre 6 . Ils demandent au Seigneur de juger leurs adversaires. Ils soupirent ardemment après ce qu’ils ne possèdent pas encore. C’est le thème du cantique de Salomon où il n’est aucunement question de l’Église ni de la relation du chrétien. La position des saints sur la terre après que l’Église a disparu est telle que le Saint Esprit n’est que l’Esprit de prophétie. Le seul témoignage qu’Il rende à Jésus, c’est comme un esprit prophétique, ce qui rejette les fidèles sur l’avenir — sur ce qu’ils doivent recevoir de la main de Jésus lorsqu’Il apparaîtra. Il n’en est pas ainsi du chrétien ; et cela nous aide à comprendre la diversité qu’il y a dans les manifestations de Dieu et la bénédiction du saint. Deux choses sont nécessaires pour me placer dans une véritable bénédiction actuelle. Il me faut un objet qui satisfasse mes affections et dont j’aie la possession. Mais il me faut aussi un stimulant pour mon attente, étant encore dans le corps et entouré d’objets dont Satan se sert pour m’éloigner de Dieu. Il est donc pour moi essentiel que, de même que j’ai Christ comme objet pour mon cœur, je Le possède aussi comme mon espérance.
Il nous faut ces deux choses qui semblent contradictoires mais qui, en réalité, sont les éléments essentiels de la pleine bénédiction du saint et de l’Église. Si je n’ai pas devant mon cœur un objet qui puisse le satisfaire, quel exercice ou quel repos peut-il y avoir pour mes affections ? Mais le chrétien possède Christ. Et c’est pour cela que le Saint Esprit le scelle, lui donne cette onction, lui donne de connaître sa part, de même qu’Il est sa puissance pour jouir de Christ et de ce que Christ lui a donné. Comme conséquence, le même Saint Esprit me conduit à attendre Christ. Nous trouverons cela aussi dans l’Apocalypse — pour nous, non pas pour ceux qui viendront après l’Église ; ce n’est qu’avec l’Épouse que l’Esprit dit : « Viens ». Agissant sur les affections de l’Église, Il inspire son cri et s’y joint. Il dit : « Viens », parce que Celui qui nous aime et qui est vraiment aimé de nos cœurs nous a dit : « Je viens bientôt ». L’Esprit, qui honore Sa parole, inspire ce désir et nous fait soupirer après Lui. Or celui que j’attends, c’est Celui qui aime comme personne jamais n’a aimé, qui s’est entièrement donné Lui-même dans Son amour. Ainsi j’ai et en même temps je n’ai pas. Ma foi possède dès à présent une pleine bénédiction. Néanmoins j’ai tout le stimulant que constitue l’espérance qui me fait regarder hors de la scène présente à une pleine satisfaction encore à venir, lorsque Christ m’aura, et que je L’aurai, dans la gloire céleste où Il est allé.
C’est là précisément ce que le cœur trouve dans le christianisme. Christ est descendu sur la terre et m’aime là où je suis. Il m’a aimé au milieu de ma folie et en dépit de mes péchés. En même temps Il est mon espérance. Je serai semblable à Lui, et avec Lui là où Il est Lui-même. Telle est la part caractéristique et exclusive du christianisme. Cela ne pouvait pas être avant la venue de Christ, précisément parce qu’Il n’était ni venu, ni pleinement révélé. Cela ne peut plus être après Sa deuxième venue. Avant, Il ne pouvait être l’objet connu du cœur. Après, Il ne pourra plus être l’espérance des saints. À Son apparition une bénédiction pleine et éternelle sera la part des siens et toute tristesse, toute difficulté s’évanouira. Alors le sentier du croyant sur la terre deviendra un sentier facile, tandis que maintenant l’Esprit de Dieu s’oppose à la puissance de Satan dans ce monde où tout se coalise pour entraver et éprouver l’enfant de Dieu. Mais il possède la foi et l’espérance. Le Saint Esprit est la source de toute sa puissance. Depuis la rédemption, Il habite dans le croyant et dans l’Assemblée. Que la portion de l’Église de Dieu est belle !
Mais évidemment quand l’Église s’en sera allée en haut, une telle condition aura cessé. L’Esprit de Dieu vivifiera les âmes comme Il le faisait avant d’être envoyé du ciel pour former l’Église : aussi longtemps qu’il y aura des âmes ici-bas et un Dieu à connaître par une relation vitale, cette œuvre du Saint Esprit se fera en elles. De plus l’Esprit, opérant d’une manière appropriée à l’économie, rejettera les saints sur l’avenir. Ainsi le contraste est manifeste. Les saints célestes auront été, juste auparavant, ôtés du monde, alors que les âmes que nous voyons ici sont préparées pour la terre milléniale. Il s’agit d’une période de transition où la forme d’action et de témoignage de l’Esprit consiste à diriger les cœurs sur l’avenir qui va être révélé. L’Esprit de prophétie est le témoignage de Jésus, non le déploiement de la plénitude de la rédemption. Ce n’est pas comme aujourd’hui la puissance qui donne l’assurance à l’âme pour pénétrer « au-dedans du voile » et y trouver « une ancre sûre et ferme » [Héb. 6, 19] . Rien dans ces pages ne ressemble à la paix et à la joie que les saints possèdent maintenant en Jésus. Le Saint Esprit dirigera ces croyants à regarder à Christ pour l’avenir. Ils auront à attendre, car d’autres doivent aussi souffrir comme eux (Apoc. 6, 11 ). Leur soupir monte devant Dieu : « Jusques à quand, Seigneur ? ». Ils attendent Celui qui doit venir, et il ne faut pas moins que la toute-puissance de Dieu pour leur donner de croire cela, tant sera grande la séduction d’injustice.
Ce n’est pas à l’homme de disputer avec Dieu, ni davantage au croyant de mettre en question Sa Parole. Toute notre sagesse consiste à avoir une foi simple dans les Écritures, ce qui a pour effet de mettre du calme dans l’âme, en présence de toutes les questions, de toutes les difficultés, et de tous les doutes qui peuvent s’élever dans nos esprits. Si Dieu a révélé l’avenir, n’est-ce pas pour que nous le connaissions ? Il est si peu vrai que le chrétien a assez à faire de s’occuper exclusivement de ses propres bénédictions qu’au contraire vous le dépouillez d’une portion de son héritage particulier si vous l’induisez à abandonner cette connaissance des choses à venir. Non seulement le chrétien possède maintenant la foi et l’anticipation de l’espérance, mais il est ici placé sur une éminence d’où il embrasse l’avenir, plongeant ses regards jusque dans l’éternité même. Quelle position peut être plus large, plus bénie que celle d’un chrétien ? Oh ! comme nous entrons peu dans notre propre bénédiction en Christ ! Combien peu nous la connaissons ! Comme nous en jouissons peu ! Les saints apocalyptiques n’auront pas cela, mais un témoignage prophétique leur sera donné de la part de l’Esprit de Jésus.
Et ce qui confirme la distinction que nous venons de faire, c’est que le Saint Esprit, dès que la prophétie est terminée, nous est présenté s’unissant à l’espérance de l’Épouse qui est l’Église. « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens » [22, 17] . L’Esprit guide l’Église et stimule ses affections. La place même où cette action de l’Esprit se trouve rapportée, tout à la fin du saint Livre, la rend plus frappante encore. En effet, après avoir traversé le cours entier des voies de Dieu envers l’homme jusqu’à leur dernier terme, après le jugement final devant le grand trône blanc, après avoir évoqué les nouveaux cieux et la nouvelle terre, la joie propre du chrétien aurait pu être tant soit peu diminuée pour avoir été tellement occupé de prophétie. En vérité, une étude pareille serait bien faite pour abattre l’esprit et le cœur s’il n’y avait pas pour contrepoids une espérance céleste. La prophétie toute seule tend à produire un effet terrestre sur l’âme du chrétien, et elle peut nous conduire à gaspiller l’énergie spirituelle destinée à Christ, à l’Église et aux âmes, si nous lâchons la bride à notre esprit et donnons essor à notre imagination en nous occupant avec curiosité de minutieux détails au sujet du jugement terrestre.
Dans la mesure où, de ce fait, Christ et l’Église sont exclus de nos pensées, une telle manière d’étudier la Parole est positivement nuisible à l’enfant de Dieu. Mais remarquez comment le Saint Esprit a pourvu ici à ce danger relativement à l’Église. Nous pouvons parcourir toutes ces visions prophétiques que Jean a écrites pour nous et y voir un tableau complet de l’avenir, concentrant les lumières éparses dans le reste des Écritures. Ceci fait, l’Esprit prend soin de changer le courant de nos pensées. Il détourne nos regards des scènes terrestres et les fixe sur notre propre objet à nous — Christ. Avec Lui nous quittons la région inférieure de la prophétie et nous retournons à ce qui convient mieux au cœur renouvelé dans ses affections les plus vraies pour son propre et céleste objet — Christ en haut, et qui va revenir.
Que le Seigneur nous accorde de jouir, avec une paix toujours plus profonde, de cette merveilleuse lumière que nous donne la Parole de Dieu au sujet du Saint Esprit. Il daigne être en nous, pour l’amour de Christ, et cela à cause de Son estimation tant de Christ Lui-même que de cette rédemption qui est notre fondement immuable devant Dieu ! Puissions-nous ne pas seulement apprendre davantage au sujet de l’Esprit, mais, guidés par Lui, avoir nos cœurs fortifiés, pour jouir par Lui, en Christ, notre Seigneur, de tout ce qu’il a plu à Dieu de nous révéler dans Sa précieuse Parole !
Apocalypse 22 ◊ 1 Et il me montra un fleuve d’eau vive, éclatant comme du cristal, sortant du trône de Dieu et de l’Agneau. ◊ 2 Au milieu de sa rue, et du fleuve, de çà et de là, était l’arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois ; et les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations. ◊ 3 Et il n’y aura plus de malédiction ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle ; et ses esclaves le serviront, ◊ 4 et ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. ◊ 5 Et il n’y aura plus de nuit, ni besoin d’une lampe et de la lumière du soleil ; car le *Seigneur Dieu fera briller [sa] lumière sur eux ; et ils régneront aux siècles des siècles.
◊ 6 Et il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et le *Seigneur Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange, pour montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver bientôt. ◊ 7 Et voici, je viens bientôt. Bienheureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre.
◊ 8 Et c’est moi, Jean, qui ai entendu et vu ces choses ; et quand j’eus entendu et que j’eus vu, je tombai à terre pour rendre hommage devant les pieds de l’ange qui me montrait ces choses. ◊ 9 Et il me dit : Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon d’esclavage et [celui] de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre : rends hommage à Dieu.
◊ 10 Et il me dit : Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre ; le temps est proche. ◊ 11 Que celui qui est injuste commette encore l’injustice ; et que celui qui est souillé se souille encore ; et que celui qui est juste pratique encore la justice ; et que celui qui est saint soit sanctifié encore. ◊ 12 Voici, je viens bientôt, et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon que sera son œuvre. ◊ 13 Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
◊ 14 Bienheureux ceux qui lavent leurs robes, afin qu’ils aient droit à l’arbre de vie et qu’ils entrent par les portes dans la cité. ◊ 15 Dehors sont les chiens, et les magiciens, et les fornicateurs, et les meurtriers, et les idolâtres, et quiconque aime et fait le mensonge.
◊ 16 Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées. Moi, je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. ◊ 17 Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie.
◊ 18 Moi, je rends témoignage à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les plaies écrites dans ce livre ; ◊ 19 et que si quelqu’un ôte quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu ôtera sa part de l’arbre de vie et de la sainte cité, qui sont écrits dans ce livre.
◊ 20 Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui, je viens bientôt. — Amen ; viens, seigneur Jésus !
◊ 21 Que la grâce du seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints.
1 Corinthiens 14 ◊ 1 Poursuivez l’amour, et désirez avec ardeur les [dons] spirituels, mais surtout de prophétiser. ◊ 2 Parce que celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne l’entend ; mais en esprit il prononce des mystères. ◊ 3 Mais celui qui prophétise parle aux hommes pour l’édification, et l’exhortation, et la consolation. ◊ 4 Celui qui parle en langue s’édifie lui-même ; mais celui qui prophétise édifie l’assemblée. ◊ 5 Or je désire que tous vous parliez en langues, mais surtout que vous prophétisiez ; mais celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins qu’il n’interprète, afin que l’assemblée reçoive de l’édification. ◊ 6 Et maintenant, frères, si je viens à vous et que je parle en langues, en quoi vous profiterai-je, à moins que je ne vous parle par révélation, ou par connaissance, ou par prophétie, ou par doctrine ? ◊ 7 De même les choses inanimées qui rendent un son, soit une flûte, soit une harpe, si elles ne rendent pas des sons distincts, comment connaîtra-t-on ce qui est joué sur la flûte ou sur la harpe ? ◊ 8 Car aussi, si la trompette rend un son confus, qui se préparera pour le combat ? ◊ 9 De même aussi vous, avec une langue, si vous ne prononcez pas un discours intelligible, comment saura-t-on ce qui est dit, car vous parlerez en l’air ? ◊ 10 Il y a je ne sais combien de genres de voix dans le monde, et aucune d’elles n’est sans son distinct. ◊ 11 Si donc je ne connais pas le sens de la voix, je serai barbare pour celui qui parle, et celui qui parle sera barbare pour moi. ◊ 12 Ainsi vous aussi, puisque vous désirez avec ardeur des dons de l’Esprit, cherchez à en être abondamment doués pour l’édification de l’assemblée. ◊ 13 C’est pourquoi, que celui qui parle en langue prie pour qu’il interprète. ◊ 14 Car si je prie en langue, mon esprit prie, mais mon intelligence est sans fruit. ◊ 15 Qu’est-ce donc ? Je prierai avec l’esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence ; je chanterai avec l’esprit, mais je chanterai aussi avec l’intelligence. ◊ 16 Autrement, si tu as béni avec l’esprit, comment celui qui occupe la place d’un homme simple dira-t-il l’amen à ton action de grâces, puisqu’il ne sait ce que tu dis ? ◊ 17 Car toi, il est vrai, tu rends bien grâces ; mais l’autre n’est pas édifié. ◊ 18 Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous ; ◊ 19 mais, dans l’assemblée, j’aime mieux prononcer cinq paroles avec mon intelligence, afin que j’instruise aussi les autres, que dix mille paroles en langue.
◊ 20 Frères, ne soyez pas des enfants dans vos entendements, mais, pour la malice, soyez de petits enfants ; mais, dans vos entendements, soyez des hommes faits. ◊ 21 Il est écrit dans la loi : « C’est en d’autres langues et par des lèvres étrangères que je parlerai à ce peuple ; et même ainsi, ils ne m’écouteront pas, dit le *Seigneur ». ◊ 22 De sorte que les langues sont pour signe, non à ceux qui croient, mais aux incrédules ; mais la prophétie [est un signe], non aux incrédules, mais à ceux qui croient. ◊ 23 Si donc l’assemblée tout entière se réunit ensemble, et que tous parlent en langues, et qu’il entre des hommes simples ou des incrédules, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? ◊ 24 Mais si tous prophétisent, et qu’il entre quelque incrédule ou quelque homme simple, il est convaincu par tous, [et] il est jugé par tous : ◊ 25 les secrets de son cœur sont rendus manifestes ; et ainsi, tombant sur sa face, il rendra hommage à Dieu, publiant que Dieu est véritablement parmi vous.
◊ 26 Qu’est-ce donc, frères ? Quand vous vous réunissez, chacun de vous a un psaume, a un enseignement, a une langue, a une révélation, a une interprétation : que tout se fasse pour l’édification. ◊ 27 Et si quelqu’un parle en langue, que ce soient deux, ou tout au plus trois, [qui parlent], et chacun à son tour, et que [quelqu’]un interprète ; ◊ 28 mais s’il n’y a pas d’interprète, qu’il se taise dans l’assemblée, et qu’il parle à soi-même et à Dieu ; ◊ 29 et que les prophètes parlent, deux ou trois, et que les autres jugent ; ◊ 30 et s’il y a eu une révélation faite à un autre qui est assis, que le premier se taise. ◊ 31 Car vous pouvez tous prophétiser un à un, afin que tous apprennent et que tous soient exhortés. ◊ 32 Et les esprits des prophètes sont assujettis aux prophètes. ◊ 33 Car Dieu n’est pas [un Dieu] de désordre, mais de paix, comme dans toutes les assemblées des saints.
◊ 34 Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de parler ; mais qu’elles soient soumises, comme le dit aussi la loi. ◊ 35 Et si elles veulent apprendre quelque chose, qu’elles interrogent leurs propres maris chez elles, car il est honteux pour une femme de parler dans l’assemblée.
◊ 36 La parole de Dieu est-elle procédée de vous, ou est-elle parvenue à vous seuls ? ◊ 37 Si quelqu’un pense être prophète ou spirituel, qu’il reconnaisse que les choses que je vous écris sont le commandement du Seigneur. ◊ 38 Et si quelqu’un est ignorant, qu’il soit ignorant. ◊ 39 Ainsi, frères, désirez avec ardeur de prophétiser, et n’empêchez pas de parler en langues. ◊ 40 Mais que toutes choses se fassent avec bienséance et avec ordre.
Jean 16 ◊ 1 Je vous ai dit ces choses, afin que vous ne soyez pas scandalisés. ◊ 2 Ils vous excluront des synagogues ; même l’heure vient que quiconque vous tuera pensera rendre service à Dieu. ◊ 3 Et ils feront ces choses, parce qu’ils n’ont connu ni le Père, ni moi. ◊ 4 Mais je vous ai dit ces choses, afin que, quand l’heure sera venue, il vous souvienne que moi je vous les ai dites ; et je ne vous ai pas dit ces choses dès le commencement, parce que j’étais avec vous. ◊ 5 Mais maintenant je m’en vais à celui qui m’a envoyé, et aucun d’entre vous ne me demande : Où vas-tu ? ◊ 6 Mais parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur. ◊ 7 Toutefois, je vous dis la vérité : Il vous est avantageux que moi je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra pas à vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. ◊ 8 Et quand celui-là sera venu, il convaincra le monde de péché, et de justice, et de jugement : ◊ 9 de péché, parce qu’ils ne croient pas en moi ; ◊ 10 de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me voyez plus ; ◊ 11 de jugement, parce que le chef de ce monde est jugé.
◊ 12 J’ai encore beaucoup de choses à vous dire ; mais vous ne pouvez les supporter maintenant. ◊ 13 Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité : car il ne parlera pas de par lui-même ; mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses qui vont arriver. ◊ 14 Celui-là me glorifiera ; car il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. ◊ 15 Tout ce qu’a le Père est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend du mien, et qu’il vous l’annoncera. ◊ 16 Un peu de temps et vous ne me verrez pas, et encore un peu de temps et vous me verrez, [parce que je m’en vais au Père]. ◊ 17 Quelques-uns donc d’entre ses disciples se dirent les uns aux autres : Qu’est-ce que ceci qu’il nous dit : Un peu de temps et vous ne me verrez pas, et encore un peu de temps et vous me verrez, et : Parce que je m’en vais au Père ? ◊ 18 Ils disaient donc : Qu’est-ce que ceci qu’il dit : Un peu de temps ? Nous ne savons ce qu’il dit. ◊ 19 Jésus donc savait qu’ils voulaient l’interroger, et il leur dit : Vous vous enquérez entre vous touchant ceci, que j’ai dit : Un peu de temps et vous ne me verrez pas, et encore un peu de temps et vous me verrez. ◊ 20 En vérité, en vérité, je vous dis, que vous, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira ; et vous, vous serez dans la tristesse ; mais votre tristesse sera changée en joie. ◊ 21 La femme, quand elle enfante, a de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais après qu’elle a donné le jour à l’enfant, il ne lui souvient plus de son angoisse, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde. ◊ 22 Et vous donc, vous avez maintenant de la tristesse ; mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira : et personne ne vous ôte votre joie. ◊ 23 Et en ce jour-là vous ne me ferez pas de demandes. En vérité, en vérité, je vous dis, que toutes les choses que vous demanderez au Père en mon nom, il vous les donnera. ◊ 24 Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie. ◊ 25 Je vous ai dit ces choses par des similitudes : l’heure vient que je ne vous parlerai plus par similitudes, mais je vous parlerai ouvertement du Père. ◊ 26 En ce jour-là, vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que moi je ferai des demandes au Père pour vous ; ◊ 27 car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et que vous avez cru que moi je suis sorti d’auprès de Dieu. ◊ 28 Je suis sorti d’auprès du Père, et je suis venu dans le monde ; et de nouveau je laisse le monde, et je m’en vais au Père.
◊ 29 Ses disciples lui disent : Voici, maintenant tu parles ouvertement, et tu ne dis aucune similitude. ◊ 30 Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et que tu n’as pas besoin que personne te fasse des demandes ; à cause de cela, nous croyons que tu es venu de Dieu. ◊ 31 Jésus leur répondit : Vous croyez maintenant ? ◊ 32 Voici, l’heure vient, et elle est venue, que vous serez dispersés chacun chez soi, et que vous me laisserez seul ; — et je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. ◊ 33 Je vous ai dit ces choses, afin qu’en moi vous ayez la paix. Vous avez de la tribulation dans le monde ; mais ayez bon courage, moi j’ai vaincu le monde.
1 Thessaloniciens 5 ◊ 1 Mais pour ce qui est des temps et des saisons, frères, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; ◊ 2 car vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. ◊ 3 Quand ils diront : « Paix et sûreté », alors une subite destruction viendra sur eux, comme les douleurs sur celle qui est enceinte, et ils n’échapperont point.
◊ 4 Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, en sorte que le jour vous surprenne comme un voleur ; ◊ 5 car vous êtes tous des fils de la lumière et des fils du jour ; nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres. ◊ 6 Ainsi donc ne dormons pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres ; ◊ 7 car ceux qui dorment, dorment la nuit, et ceux qui s’enivrent, s’enivrent la nuit ; ◊ 8 mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, revêtant la cuirasse de la foi et de l’amour, et, pour casque, l’espérance du salut ; ◊ 9 car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre seigneur Jésus Christ, ◊ 10 qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. ◊ 11 C’est pourquoi exhortez-vous l’un l’autre et édifiez-vous l’un l’autre, chacun en particulier, comme aussi vous le faites.
◊ 12 Or nous vous prions, frères, de connaître ceux qui travaillent parmi vous, et qui sont à la tête parmi vous dans le Seigneur, et qui vous avertissent, ◊ 13 et de les estimer très haut en amour à cause de leur œuvre. Soyez en paix entre vous. ◊ 14 Or nous vous exhortons, frères : avertissez les déréglés, consolez ceux qui sont découragés, venez en aide aux faibles, usez de patience envers tous. ◊ 15 Prenez garde que nul ne rende à personne mal pour mal ; mais poursuivez toujours ce qui est bon, et entre vous, et à l’égard de tous les hommes. ◊ 16 Réjouissez-vous toujours. ◊ 17 Priez sans cesse. ◊ 18 En toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le christ Jésus à votre égard. ◊ 19 N’éteignez pas l’Esprit ; ◊ 20 ne méprisez pas les prophéties, ◊ 21 mais éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. ◊ 22 Abstenez-vous de toute forme de mal.
◊ 23 Or le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entiers, soient conservés sans reproche en la venue de notre seigneur Jésus Christ. ◊ 24 Celui qui vous appelle est fidèle, qui aussi le fera.
◊ 25 Frères, priez pour nous. ◊ 26 Saluez tous les frères par un saint baiser. ◊ 27 Je vous adjure par le Seigneur que la lettre soit lue à tous les saints frères. ◊ 28 Que la grâce de notre seigneur Jésus Christ soit avec vous !
1 Thessaloniciens 4 ◊ 1 Au reste donc, frères, nous vous prions et nous vous exhortons par le seigneur Jésus, pour que, comme vous avez reçu de nous de quelle manière il faut que vous marchiez et plaisiez à Dieu, comme aussi vous marchez, vous y abondiez de plus en plus. ◊ 2 Car vous savez quels commandements nous vous avons donnés par le seigneur Jésus. ◊ 3 Car c’est ici la volonté de Dieu, votre sainteté, que vous vous absteniez de la fornication, ◊ 4 que chacun de vous sache posséder son propre vase en sainteté et en honneur, ◊ 5 non dans la passion de la convoitise comme font les nations aussi qui ne connaissent pas Dieu ; ◊ 6 que personne ne circonvienne son frère ni ne lui fasse tort dans l’affaire, parce que le Seigneur est le vengeur de toutes ces choses, comme aussi nous vous l’avons dit précédemment et affirmé. ◊ 7 Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais dans la sainteté. ◊ 8 C’est pourquoi celui qui méprise, ne méprise pas l’homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Esprit Saint.
◊ 9 Or, quant à l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin que je vous en écrive ; car vous-mêmes, vous êtes enseignés de Dieu à vous aimer l’un l’autre ; ◊ 10 car aussi c’est ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y abonder de plus en plus, ◊ 11 et à vous appliquer à vivre paisiblement, à faire vos propres affaires et à travailler de vos propres mains, ainsi que nous vous l’avons ordonné, ◊ 12 afin que vous marchiez honorablement envers ceux de dehors et que vous n’ayez besoin de personne.
◊ 13 Or nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance à l’égard de ceux qui dorment, afin que vous ne soyez pas affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance. ◊ 14 Car si nous croyons que Jésus mourut et qu’il est ressuscité, de même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par Jésus. ◊ 15 (Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur : que nous, les vivants, qui demeurons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui se sont endormis. ◊ 16 Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec [la] trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; ◊ 17 puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. ◊ 18 Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles.)
1 Corinthiens 12 ◊ 1 Or, pour ce qui est des [manifestations] spirituelles, frères, je ne veux pas que vous soyez ignorants. ◊ 2 Vous savez que, quand vous étiez [gens des] nations, [vous étiez] entraînés vers les idoles muettes, selon que vous étiez menés. ◊ 3 C’est pourquoi je vous fait savoir que nul homme parlant par l’Esprit de Dieu, ne dit : « Anathème [à] Jésus » ; et que nul ne peut dire « Seigneur Jésus », si ce n’est par l’Esprit Saint.
◊ 4 Or il y a diversité de dons de grâce, mais le même Esprit : ◊ 5 et il y a diversité de services, et le même Seigneur ; ◊ 6 et il y a diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. ◊ 7 Or à chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue de l’utilité. ◊ 8 Car à l’un est donnée, par l’Esprit, la parole de sagesse ; et à un autre la parole de connaissance, selon le même Esprit ; ◊ 9 et à un autre la foi, par le même Esprit ; et à un autre des dons de grâce de guérisons, par le même Esprit ; ◊ 10 et à un autre des opérations de miracles ; et à un autre la prophétie ; et à un autre des discernements d’esprits ; et à un autre [diverses] sortes de langues ; et à un autre l’interprétation des langues. ◊ 11 Mais le seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun en particulier comme il lui plaît. ◊ 12 Car de même que le corps est un et qu’il a plusieurs membres, mais que tous les membres du corps, quoiqu’ils soient plusieurs, sont un seul corps, ainsi aussi est le Christ. ◊ 13 Car aussi nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit hommes libres ; et nous avons tous été abreuvés pour [l’unité d’]un seul Esprit. ◊ 14 Car aussi le corps n’est pas un seul membre, mais plusieurs. ◊ 15 Si le pied disait : Parce que je ne suis pas main, je ne suis pas du corps, est-ce qu’à cause de cela il n’est pas du corps ? ◊ 16 Et si l’oreille disait : Parce que je ne suis pas œil, je ne suis pas du corps, est-ce qu’à cause de cela elle n’est pas du corps ? ◊ 17 Si le corps tout entier était œil, où serait l’ouïe ? Si tout était ouïe, où serait l’odorat ? ◊ 18 Mais maintenant, Dieu a placé les membres, — chacun d’eux, — dans le corps, comme il l’a voulu. ◊ 19 Or, si tous étaient un seul membre, où serait le corps ? ◊ 20 Mais maintenant les membres sont plusieurs, mais le corps, un. ◊ 21 L’œil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de toi ; ou bien encore la tête, aux pieds : Je n’ai pas besoin de vous ; ◊ 22 — mais bien plutôt les membres du corps qui paraissent être les plus faibles, sont nécessaires ; ◊ 23 et les membres du corps que nous estimons être les moins honorables, nous les environnons d’un honneur plus grand ; et nos membres qui ne sont pas décents sont les plus parés, ◊ 24 tandis que nos membres décents n’en ont pas besoin. Mais Dieu a composé le corps en donnant un plus grand honneur à ce qui en manquait, ◊ 25 afin qu’il n’y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un égal soin les uns des autres. ◊ 26 Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est glorifié, tous les membres se réjouissent avec lui. ◊ 27 Or vous êtes le corps de Christ, et [ses] membres chacun en particulier. ◊ 28 Et Dieu a placé les uns dans l’assemblée : — d’abord des apôtres, en second lieu des prophètes, en troisième lieu des docteurs, ensuite des miracles, puis des dons de grâce de guérisons, des aides, des gouvernements, [diverses] sortes de langues. ◊ 29 Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ? Tous [font-ils] des miracles ? ◊ 30 Tous ont-ils des dons de grâce de guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ? ◊ 31 Or désirez avec ardeur des dons de grâce plus grands : et je vous montre encore un chemin bien plus excellent.
1 Thessaloniciens 1 ◊ 1 Paul, et Silvain, et Timothée, à l’assemblée des Thessaloniciens, en Dieu le Père et dans le seigneur Jésus Christ : Grâce et paix à vous !
◊ 2 Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières, ◊ 3 nous souvenant sans cesse de votre œuvre de foi, de votre travail d’amour, et de votre patience d’espérance de notre seigneur Jésus Christ, devant notre Dieu et Père, ◊ 4 sachant, frères aimés de Dieu, votre élection. ◊ 5 Car notre évangile n’est pas venu à vous en parole seulement, mais aussi en puissance, et dans l’Esprit Saint, et dans une grande plénitude d’assurance, ainsi que vous savez quels nous avons été parmi vous pour l’amour de vous. ◊ 6 Et vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole, [accompagnée] de grandes tribulations, avec la joie de l’Esprit Saint ; ◊ 7 de sorte que vous êtes devenus des modèles pour tous ceux qui croient dans la Macédoine et dans l’Achaïe. ◊ 8 Car la parole du Seigneur a retenti de chez vous, non seulement dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais, en tous lieux, votre foi envers Dieu s’est répandue, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire. ◊ 9 Car eux-mêmes racontent de nous quelle entrée nous avons eue auprès de vous, et comment vous vous êtes tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, ◊ 10 et pour attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient.
Nombres 24 ◊ 1 Et Balaam vit qu’il était bon aux yeux de l’Éternel de bénir Israël, et il n’alla pas, comme d’autres fois, à la rencontre des enchantements, mais il tourna sa face vers le désert. ◊ 2 Et Balaam leva ses yeux et vit Israël habitant dans ses tentes selon ses tribus ; et l’Esprit de Dieu fut sur lui. ◊ 3 Et il proféra son discours sentencieux, et dit :
Balaam, fils de Béor, dit, et l’homme qui a l’œil ouvert, dit :
◊ 4 Celui qui entend les paroles de *Dieu, qui voit la vision du Tout-puissant, qui tombe et qui a les yeux ouverts, dit :
◊ 5 Que tes tentes sont belles, ô Jacob ! et tes demeures, ô Israël !
◊ 6 Comme des vallées elles s’étendent, comme des jardins auprès d’un fleuve, comme des arbres d’aloès que l’Éternel a plantés, comme des cèdres auprès des eaux.
◊ 7 L’eau coulera de ses seaux ; et sa semence sera au milieu de grandes eaux ;
Et son roi sera élevé au-dessus d’Agag, et son royaume sera haut élevé.
◊ 8 *Dieu l’a fait sortir d’Égypte ; il a comme la force des buffles ; il dévorera les nations, ses ennemis ; il cassera leurs os, et les frappera de ses flèches.
◊ 9 Il s’est courbé, il s’est couché comme un lion, et comme une lionne : qui le fera lever ?
Bénis sont ceux qui te bénissent, et maudits sont ceux qui te maudissent.
◊ 10 Alors la colère de Balak s’embrasa contre Balaam, et il frappa des mains ; et Balak dit à Balaam : C’est pour maudire mes ennemis que je t’ai appelé, et voici, tu les as bénis expressément ces trois fois. ◊ 11 Et maintenant, fuis en ton lieu. J’avais dit que je te comblerais d’honneurs ; et voici, l’Éternel t’a empêché d’en recevoir. ◊ 12 Et Balaam dit à Balak : N’ai-je pas aussi parlé à tes messagers que tu as envoyés vers moi, disant : ◊ 13 Quand Balak me donnerait plein sa maison d’argent et d’or, je ne pourrais transgresser le commandement de l’Éternel pour faire de mon propre mouvement du bien ou du mal ; ce que l’Éternel dira, je le dirai. ◊ 14 Et maintenant, voici, je m’en vais vers mon peuple ; viens, je t’avertirai de ce que ce peuple fera à ton peuple à la fin des jours. ◊ 15 Et il proféra son discours sentencieux, et dit :
Balaam, fils de Béor, dit, et l’homme qui a l’œil ouvert, dit :
◊ 16 Celui qui entend les paroles de *Dieu, et qui connaît la connaissance du Très-haut, qui voit la vision du Tout-puissant, qui tombe et qui a les yeux ouverts, dit :
◊ 17 Je le verrai, mais pas maintenant ; je le regarderai, mais pas de près.
Une étoile surgira de Jacob, et un sceptre s’élèvera d’Israël, et transpercera les coins de Moab, et détruira tous les fils de tumulte.
◊ 18 Et Édom sera une possession, et Séhir sera une possession,… [eux], ses ennemis ; et Israël agira avec puissance.
◊ 19 Et celui qui sortira de Jacob dominera, et il fera périr de la ville le résidu.
◊ 20 Et il vit Amalek, et proféra son discours sentencieux, et dit : Amalek était la première des nations ; et sa fin sera la destruction.
◊ 21 Et il vit le Kénien, et il proféra son discours sentencieux, et dit : Forte est ta demeure, et tu as placé ton nid dans le rocher. ◊ 22 Toutefois le Kénien doit être consumé, jusqu’à ce qu’Assur t’emmène captif.
◊ 23 Et il proféra son discours sentencieux, et dit : Malheur ! Qui vivra, quand *Dieu fera ces choses ? ◊ 24 Et des navires viendront de la côte de Kittim, et affligeront Assur, et affligeront Héber, et lui aussi ira à la destruction.
◊ 25 Et Balaam se leva, et s’en alla, et s’en retourna en son lieu ; et Balak aussi s’en alla son chemin.
1 Corinthiens 6 ◊ 1 Quelqu’un de vous, lorsqu’il a une affaire avec un autre, ose-t-il entrer en procès devant les injustes et non devant les saints ? ◊ 2 Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si le monde est jugé par vous, êtes-vous indignes des plus petits jugements ? ◊ 3 Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? et [nous ne jugerions] pas les affaires de cette vie ? ◊ 4 Si donc vous avez des procès pour les affaires de cette vie, établissez ceux-là [pour juges] qui sont peu estimés dans l’assemblée. ◊ 5 Je parle pour vous faire honte : ainsi il n’y a pas d’[homme] sage parmi vous, pas même un seul, qui soit capable de décider entre ses frères ? ◊ 6 Mais un frère entre en procès avec un frère, et cela devant les incrédules. ◊ 7 C’est donc de toute manière déjà une faute en vous, que vous ayez des procès entre vous. Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt des injustices ? pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt faire tort ? ◊ 8 Mais vous, vous faites des injustices et vous faites tort, et cela à vos frères. ◊ 9 Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point du royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères, ni efféminés, ni ceux qui abusent d’eux-mêmes avec des hommes, ◊ 10 ni voleurs, ni avares, ni ivrognes, ni outrageux, ni ravisseurs, n’hériteront du royaume de Dieu. ◊ 11 Et quelques-uns de vous, vous étiez tels ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu.
◊ 12 Toutes choses me sont permises, mais toutes choses ne sont pas avantageuses ; toutes choses me sont permises, mais je ne me laisserai, moi, asservir par aucune. ◊ 13 Les viandes pour l’estomac, et l’estomac pour les viandes ; mais Dieu mettra à néant et celui-ci et celles-là.
Or le corps n’est pas pour la fornication, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. ◊ 14 Mais Dieu a ressuscité le Seigneur, et il nous ressuscitera par sa puissance. ◊ 15 Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres du Christ pour en faire les membres d’une prostituée ? Qu’ainsi n’advienne ! ◊ 16 Ne savez-vous pas que celui qui est uni à une prostituée est un seul corps [avec elle] ? « Car les deux, dit-il, seront une seule chair » ; ◊ 17 mais celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit [avec lui]. ◊ 18 Fuyez la fornication : quelque péché que l’homme commette, il est hors du corps, mais le fornicateur pèche contre son propre corps. ◊ 19 Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes pas à vous-mêmes ; ◊ 20 car vous avez été achetés à prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps.
Zacharie 4 ◊ 1 * Et l’ange qui parlait avec moi revint et me réveilla comme un homme qu’on réveille de son sommeil. ◊ 2 Et il me dit : Que vois-tu ? Et je dis : Je vois, et voici un chandelier tout d’or, et une coupe à son sommet ; et ses sept lampes sur lui ; sept [lampes] et sept conduits pour les lampes qui sont à son sommet ; ◊ 3 et deux oliviers auprès de lui, l’un à la droite de la coupe, et l’autre à sa gauche.
◊ 4 Et je pris la parole et dis à l’ange qui parlait avec moi, disant : Que sont ces choses, mon seigneur ? ◊ 5 Et l’ange qui parlait avec moi répondit et me dit : Ne sais-tu pas ce que sont ces choses ? Et je dis : Non, mon seigneur. ◊ 6 Et il répondit et me parla, disant : C’est ici la parole de l’Éternel à Zorobabel, disant : Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit, dit l’Éternel des armées. ◊ 7 Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? [Tu deviendras] une plaine ; et il fera sortir la pierre du faîte avec des acclamations : Grâce, grâce sur elle !
◊ 8 Et la parole de l’Éternel vint à moi, disant : ◊ 9 Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison, et ses mains l’achèveront ; et tu sauras que l’Éternel des armées m’a envoyé vers vous. ◊ 10 Car qui a méprisé le jour des petites choses ? Ils se réjouiront, ces sept-là, et verront le plomb dans la main de Zorobabel : ce sont là les yeux de l’Éternel qui parcourent toute la terre.
◊ 11 Et je répondis et lui dis : Que sont ces deux oliviers à la droite du chandelier, et à sa gauche ? ◊ 12 Et je répondis une seconde fois et lui dis : Que sont les deux branches des oliviers qui, à côté des deux conduits d’or, déversent l’or d’elles-mêmes ? ◊ 13 Et il me parla, disant : Ne sais-tu pas ce qu’elles sont ? Et je dis : Non, mon seigneur. ◊ 14 Et il dit : Ce sont les deux fils de l’huile, qui se tiennent auprès du Seigneur de toute la terre.
Hébreux 6 ◊ 1 C’est pourquoi, laissant la parole du commencement du Christ, avançons vers l’état d’hommes faits, ne posant pas de nouveau [le] fondement de la repentance des œuvres mortes et de la foi en Dieu, ◊ 2 de la doctrine des ablutions et de l’imposition des mains, et de la résurrection des morts et du jugement éternel. ◊ 3 Et c’est ce que nous ferons, si Dieu le permet. ◊ 4 Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, et qui ont goûté du don céleste, et qui sont devenus participants de l’Esprit Saint, ◊ 5 et qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les miracles du siècle à venir, ◊ 6 et qui sont tombés, soient renouvelés encore à la repentance, crucifiant pour eux-mêmes le Fils de Dieu et l’exposant à l’opprobre. ◊ 7 Car la terre qui boit la pluie qui vient souvent sur elle, et qui produit des herbes utiles pour ceux pour qui elle est aussi labourée, reçoit de Dieu de la bénédiction ; ◊ 8 mais si elle porte des épines et des chardons, elle est réprouvée et près de la malédiction, et sa fin est d’être brûlée. ◊ 9 Mais nous sommes persuadés, en ce qui vous concerne, bien-aimés, de choses meilleures et qui tiennent au salut, quoique nous parlions ainsi. ◊ 10 Car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant servi les saints et les servant [encore]. ◊ 11 Mais nous désirons que chacun de vous montre la même diligence pour la pleine assurance de l’espérance jusqu’au bout ; ◊ 12 afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais imitateurs de ceux qui, par la foi et par la patience, héritent ce qui avait été promis. ◊ 13 Car lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, puisqu’il n’avait personne de plus grand par qui jurer, il jura par lui-même, ◊ 14 disant : « Certes, en bénissant je te bénirai, et en multipliant je te multiplierai ». ◊ 15 Et ainsi Abraham, ayant eu patience, obtint ce qui avait été promis. ◊ 16 Car les hommes jurent par quelqu’un qui est plus grand qu’eux, et le serment est pour eux un terme à toute dispute, pour rendre ferme [ce qui est convenu]. ◊ 17 Et Dieu, voulant en cela montrer plus abondamment aux héritiers de la promesse l’immutabilité de son conseil, est intervenu par un serment, ◊ 18 afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il était impossible que Dieu mentît, nous ayons une ferme consolation, nous qui nous sommes enfuis pour saisir l’espérance proposée, ◊ 19 laquelle nous avons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui entre jusqu’au-dedans du voile ◊ 20 où Jésus est entré comme précurseur pour nous, étant devenu souverain sacrificateur pour l’éternité selon l’ordre de Melchisédec.
2 Pierre 1 ◊ 1 Siméon Pierre, esclave et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi de pareil prix avec nous, par [la] justice de notre Dieu et Sauveur Jésus Christ : ◊ 2 Que la grâce et la paix vous soient multipliées dans la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur !
◊ 3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par [la] gloire et par [la] vertu, ◊ 4 par lesquelles il nous a donné les très grandes et précieuses promesses, afin que par elles vous participiez de la nature divine, ayant échappé à la corruption qui est dans le monde par la convoitise… ; ◊ 5 pour cette même raison aussi, y apportant tout empressement, joignez à votre foi, la vertu ; et à la vertu, la connaissance ; ◊ 6 et à la connaissance, la tempérance ; et à la tempérance, la patience ; et à la patience, la piété ; ◊ 7 et à la piété, l’affection fraternelle ; et à l’affection fraternelle, l’amour ; ◊ 8 car, si ces choses sont en vous et y abondent, elles font que vous ne serez pas oisifs ni stériles pour ce qui regarde la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ ; ◊ 9 car celui en qui ces choses ne se trouvent pas est aveugle, et ne voit pas loin, ayant oublié la purification de ses péchés d’autrefois. ◊ 10 C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre appel et votre élection, car en faisant ces choses vous ne faillirez jamais ; ◊ 11 car ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera richement donnée.
◊ 12 C’est pourquoi je m’appliquerai à vous faire souvenir toujours de ces choses, quoique vous les connaissiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. ◊ 13 Mais j’estime qu’il est juste, tant que je suis dans cette tente, de vous réveiller en rappelant [ces choses] à votre mémoire, ◊ 14 sachant que le moment de déposer ma tente s’approche rapidement, comme aussi notre Seigneur Jésus Christ me l’a montré ; ◊ 15 mais je m’étudierai à ce qu’après mon départ vous puissiez aussi en tout temps vous rappeler ces choses. ◊ 16 Car ce n’est pas en suivant des fables ingénieusement imaginées, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ, mais comme ayant été témoins oculaires de sa majesté. ◊ 17 Car il reçut de Dieu le Père honneur et gloire, lorsqu’une telle voix lui fut adressée par la gloire magnifique : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir ». ◊ 18 Et nous, nous entendîmes cette voix venue du ciel, étant avec lui sur la sainte montagne. ◊ 19 Et nous avons la parole prophétique [rendue] plus ferme, (à laquelle vous faites bien d’être attentifs, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur), jusqu’à ce que [le] jour ait commencé à luire et que [l’]étoile du matin se soit levée dans vos cœurs, ◊ 20 sachant ceci premièrement, qu’aucune prophétie de l’écriture ne s’interprète elle-même. ◊ 21 Car [la] prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint.
1 Corinthiens 3 ◊ 1 Et moi, frères, je n’ai pas pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. ◊ 2 Je vous ai donné du lait à boire, non pas de la viande, car vous ne pouviez pas encore [la supporter], et même maintenant encore vous ne le pouvez pas, ◊ 3 car vous êtes encore charnels. Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie et des querelles, n’êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas à la manière des hommes ? ◊ 4 Car quand l’un dit : Moi, je suis de Paul ; et l’autre : moi, je suis d’Apollos, n’êtes-vous pas des hommes ? ◊ 5 Qui donc est Apollos, et qui Paul ? Des serviteurs par lesquels vous avez cru, et comme le Seigneur a donné à chacun d’eux. ◊ 6 Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais Dieu a donné l’accroissement. ◊ 7 De sorte que ni celui qui plante n’est rien, ni celui qui arrose, mais Dieu qui donne l’accroissement. ◊ 8 Or celui qui plante et celui qui arrose sont un ; mais chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. ◊ 9 Car nous sommes collaborateurs de Dieu ; vous êtes le labourage de Dieu, l’édifice de Dieu. ◊ 10 Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, comme un sage architecte, j’ai posé le fondement, et un autre édifie dessus ; mais que chacun considère comment il édifie dessus. ◊ 11 Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui est posé, lequel est Jésus Christ. ◊ 12 Or si quelqu’un édifie sur ce fondement de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, ◊ 13 l’ouvrage de chacun sera rendu manifeste, car le jour le fera connaître, parce qu’il est révélé en feu ; et quel est l’ouvrage de chacun, le feu l’éprouvera. ◊ 14 Si l’ouvrage de quelqu’un qu’il aura édifié dessus demeure, il recevra une récompense ; ◊ 15 si l’ouvrage de quelqu’un vient à être consumé, il en éprouvera une perte, mais lui-même il sera sauvé, toutefois comme à travers le feu.
◊ 16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? ◊ 17 Si quelqu’un corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et tels vous êtes.
◊ 18 Que personne ne s’abuse soi-même : si quelqu’un parmi vous a l’air d’être sage dans ce siècle, qu’il devienne fou, afin de devenir sage ; ◊ 19 car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu ; car il est écrit : « Celui qui prend les sages dans leurs ruses », ◊ 20 et encore : « Le *Seigneur connaît les raisonnements des sages, qu’ils sont vains ». ◊ 21 Que personne donc ne se glorifie dans les hommes, car toutes choses sont à vous, ◊ 22 soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit monde, soit vie, soit mort, soit choses présentes, soit choses à venir : toutes choses sont à vous, ◊ 23 et vous à Christ, et Christ à Dieu.
1 Corinthiens 2 ◊ 1 Et moi-même, quand je suis allé auprès de vous, frères, je ne suis pas allé avec excellence de parole ou de sagesse, en vous annonçant le témoignage de Dieu ; ◊ 2 car je n’ai pas jugé bon de savoir quoi que ce soit parmi vous, sinon Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié. ◊ 3 Et moi-même j’ai été parmi vous dans la faiblesse, et dans la crainte, et dans un grand tremblement ; ◊ 4 et ma parole et ma prédication n’ont pas été en paroles persuasives de sagesse, mais en démonstration de l’Esprit et de puissance, ◊ 5 afin que votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
◊ 6 Or nous parlons sagesse parmi les parfaits, sagesse toutefois non pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle qui s’en vont ; ◊ 7 mais nous parlons la sagesse de Dieu en mystère, la [sagesse] cachée, laquelle Dieu avait préordonnée avant les siècles pour notre gloire ; ◊ 8 qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, (car s’ils l’eussent connue, ils n’eussent pas crucifié le Seigneur de gloire,) ◊ 9 — mais selon qu’il est écrit : « Ce que l’œil n’a pas vu, et que l’oreille n’a pas entendu, et qui n’est pas monté au cœur de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment », ◊ 10 — mais Dieu nous l’a révélée par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les choses profondes de Dieu. ◊ 11 Car qui des hommes connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? Ainsi personne ne connaît les choses de Dieu non plus, si ce n’est l’Esprit de Dieu. ◊ 12 Mais nous, nous avons reçu, non l’esprit du monde, mais l’Esprit qui est de Dieu, afin que nous connaissions les choses qui nous ont été librement données par Dieu ; ◊ 13 desquelles aussi nous parlons, non point en paroles enseignées de sagesse humaine, mais en paroles enseignées de l’Esprit, communiquant des choses spirituelles par des moyens spirituels. ◊ 14 Or l’homme animal ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont folie ; et il ne peut les connaître, parce qu’elles se discernent spirituellement. ◊ 15 Mais celui qui est spirituel discerne toutes choses ; mais lui n’est discerné par personne ; ◊ 16 car « qui a connu la pensée du *Seigneur pour qu’il l’instruise » ? mais nous, nous avons la pensée de Christ.
Hébreux 9 ◊ 1 La première donc avait aussi des ordonnances pour le culte, et le sanctuaire, un [sanctuaire] terrestre. ◊ 2 Car un tabernacle fut construit, — le premier, qui est appelé saint, dans lequel était le chandelier, et la table, et la proposition des pains ; ◊ 3 et après le second voile, un tabernacle qui est appelé saint des saints, ◊ 4 ayant l’encensoir d’or, et l’arche de l’alliance entièrement couverte d’or tout autour, dans laquelle était la cruche d’or qui renfermait la manne, et la verge d’Aaron qui avait bourgeonné, et les tables de l’alliance ; ◊ 5 et, au-dessus de l’arche, des chérubins de gloire ombrageant le propitiatoire ; sur quoi nous n’avons pas à parler dans ce moment en détail.
◊ 6 Or ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs entrent constamment dans le premier tabernacle, accomplissant le service ; ◊ 7 mais, dans le second, le seul souverain sacrificateur, une fois l’an, non sans du sang qu’il offre pour lui-même et pour les fautes du peuple, ◊ 8 l’Esprit Saint indiquant ceci : le chemin des lieux saints n’a pas encore été manifesté, tandis que le premier tabernacle a encore sa place, ◊ 9 lequel est une figure pour le temps présent, dans lequel sont offerts des dons et des sacrifices qui ne peuvent pas rendre parfait quant à la conscience celui qui rend le culte, ◊ 10 [culte qui consiste] seulement en viandes, en breuvages, en diverses ablutions, ordonnances charnelles imposées jusqu’au temps du redressement. ◊ 11 Mais Christ étant venu, souverain sacrificateur des biens à venir, par le tabernacle plus grand et plus parfait qui n’est pas fait de main, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création, ◊ 12 et non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle. ◊ 13 Car si le sang de boucs et de taureaux, — et la cendre d’une génisse avec laquelle on fait aspersion sur ceux qui sont souillés, — sanctifie pour la pureté de la chair, ◊ 14 combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant ! ◊ 15 Et c’est pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance, en sorte que, la mort étant intervenue pour la rançon des transgressions qui étaient sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l’héritage éternel qui a été promis. ◊ 16 (Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur intervienne ; ◊ 17 car un testament est valide lorsque la mort est intervenue, puisqu’il n’a pas de force tant que le testateur vit.) ◊ 18 De là vient qu’aussi la première [alliance] n’a pas été inaugurée sans du sang. ◊ 19 Car chaque commandement, pour ce qui concerne la loi, ayant été proclamé par Moïse à tout le peuple, il prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau et de la laine écarlate et de l’hysope, et en fit aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, ◊ 20 en disant : « C’est ici le sang de l’alliance que Dieu vous a ordonnée ». ◊ 21 Et, de la même manière, il fit aspersion du sang sur le tabernacle aussi et sur tous les ustensiles du service. ◊ 22 Et presque toutes choses sont purifiées par du sang, selon la loi ; et sans effusion de sang il n’y a pas de rémission. ◊ 23 Il était donc nécessaire que les images des choses qui sont dans les cieux fussent purifiées par de telles choses, mais que les choses célestes elles-mêmes le fussent par de meilleurs sacrifices que ceux-là. ◊ 24 Car le Christ n’est pas entré dans des lieux saints faits de main, copies des vrais, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu, ◊ 25 — ni, non plus, afin de s’offrir lui-même plusieurs fois, ainsi que le souverain sacrificateur entre dans les lieux saints chaque année avec un sang autre [que le sien] ◊ 26 (puisque [dans ce cas] il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la fondation du monde) ; mais maintenant, en la consommation des siècles, il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par son sacrifice. ◊ 27 Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, — et après cela [le] jugement, ◊ 28 ainsi le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois, sans péché, à salut à ceux qui l’attendent.
1 Corinthiens 1 ◊ 1 Paul, apôtre appelé de Jésus Christ par la volonté de Dieu, et Sosthène, le frère, ◊ 2 à l’assemblée de Dieu qui est à Corinthe, aux sanctifiés dans le christ Jésus, saints appelés, avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre seigneur Jésus Christ, et leur [seigneur] et le nôtre : ◊ 3 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ !
◊ 4 Je rends toujours grâces à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce de Dieu qui vous a été donnée dans le christ Jésus, ◊ 5 de ce qu’en toutes choses vous avez été enrichis en lui en toute parole et toute connaissance, ◊ 6 selon que le témoignage du Christ a été confirmé au milieu de vous, ◊ 7 de sorte que vous ne manquez d’aucun don de grâce pendant que vous attendez la révélation de notre seigneur Jésus Christ, ◊ 8 qui aussi vous affermira jusqu’à la fin [pour être] irréprochables dans la journée de notre seigneur Jésus Christ. ◊ 9 Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus Christ, notre Seigneur, est fidèle.
◊ 10 Or je vous exhorte, frères, par le nom de notre seigneur Jésus Christ, à parler tous un même langage, et à ce qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous, mais que vous soyez parfaitement unis dans un même sentiment et dans un même avis. ◊ 11 Car, mes frères, il m’a été dit de vous, par ceux qui sont de chez Chloé, qu’il y a des dissensions parmi vous. ◊ 12 Or voici ce que je dis, c’est que chacun de vous dit : Moi, je suis de Paul ; et moi, d’Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. ◊ 13 Le Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ? ou avez-vous été baptisés pour le nom de Paul ? ◊ 14 Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, sinon Crispus et Gaïus, ◊ 15 afin que personne ne dise que j’ai baptisé pour mon nom. ◊ 16 J’ai bien aussi baptisé la maison de Stéphanas ; du reste je ne sais pas si j’ai baptisé quelqu’un d’autre. ◊ 17 Car Christ ne m’a pas envoyé baptiser, mais évangéliser, non point avec sagesse de parole, afin que la croix du Christ ne soit pas rendue vaine ; ◊ 18 car la parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais à nous qui obtenons le salut elle est la puissance de Dieu. ◊ 19 Car il est écrit : « Je détruirai la sagesse des sages et j’annulerai l’intelligence des intelligents ». ◊ 20 Où est le sage ? où est le scribe ? où est le disputeur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas fait de la sagesse du monde une folie ? ◊ 21 Car, puisque, dans la sagesse de Dieu, le monde, par la sagesse, n’a pas connu Dieu, il a plu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient ; ◊ 22 puisque les Juifs demandent des miracles et que les Grecs recherchent la sagesse ; ◊ 23 mais nous, nous prêchons Christ crucifié, aux Juifs occasion de chute, aux nations folie, ◊ 24 mais à ceux qui sont appelés, et Juifs et Grecs, Christ la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; ◊ 25 parce que la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et que la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. ◊ 26 Car considérez votre appel, frères, — qu’il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de nobles,… ◊ 27 Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour couvrir de honte les [hommes] sages ; et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour couvrir de honte les choses fortes ; ◊ 28 et Dieu a choisi les choses viles du monde, et celles qui sont méprisées, et celles qui ne sont pas, pour annuler celles qui sont ; ◊ 29 en sorte que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. ◊ 30 Or vous êtes de lui dans le christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sainteté, et rédemption, ◊ 31 afin que, comme il est écrit, « celui qui se glorifie, se glorifie dans le *Seigneur ».
2 Timothée 1 ◊ 1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, selon la promesse de la vie qui est dans le christ Jésus, ◊ 2 à Timothée, [mon] enfant bien-aimé : Grâce, miséricorde, paix, de la part de Dieu le Père et du christ Jésus notre Seigneur !
◊ 3 Je suis reconnaissant envers Dieu, que je sers dès mes ancêtres avec une conscience pure, de ce que je me souviens si constamment de toi dans mes supplications, nuit et jour ◊ 4 (désirant ardemment de te voir, me souvenant de tes larmes, afin que je sois rempli de joie,) ◊ 5 me rappelant la foi sincère qui [est] en toi, et qui a d’abord habité dans ta grand’mère Loïs et dans ta mère Eunice, et, j’en suis persuadé, en toi aussi. ◊ 6 C’est pourquoi je te rappelle de ranimer le don de grâce de Dieu qui est en toi par l’imposition de mes mains ; ◊ 7 car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de conseil. ◊ 8 N’aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais prends part aux souffrances de l’évangile, selon la puissance de Dieu, ◊ 9 qui nous a sauvés et nous a appelés d’un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et sa propre grâce qui nous a été donnée dans le christ Jésus avant les temps des siècles, ◊ 10 mais qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’évangile ; ◊ 11 pour lequel moi j’ai été établi prédicateur et apôtre et docteur des nations. ◊ 12 C’est pourquoi aussi je souffre ces choses ; mais je n’ai pas de honte, car je sais qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder ce que je lui ai confié, jusqu’à ce jour-là. ◊ 13 Aie un modèle des saines paroles que tu as entendues de moi, dans la foi et l’amour qui est dans le christ Jésus. ◊ 14 Garde le bon dépôt par l’Esprit Saint qui habite en nous. ◊ 15 Tu sais ceci, que tous ceux qui sont en Asie, du nombre desquels sont Phygelle et Hermogène, se sont détournés de moi. ◊ 16 Le Seigneur fasse miséricorde à la maison d’Onésiphore, car il m’a souvent consolé et n’a point eu honte de ma chaîne, ◊ 17 mais, quand il a été à Rome, il m’a cherché très soigneusement et il m’a trouvé. ◊ 18 Le Seigneur lui fasse trouver miséricorde de la part du Seigneur dans ce jour-là ; et tu sais mieux [que personne] combien de services il a rendus dans Éphèse.
2 Timothée 3 ◊ 1 Or sache ceci, que dans les derniers jours il surviendra des temps fâcheux ; ◊ 2 car les hommes seront égoïstes, avares, vantards, hautains, outrageux, désobéissants à leurs parents, ingrats, sans piété, ◊ 3 sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, incontinents, cruels, n’aimant pas le bien, ◊ 4 traîtres, téméraires, enflés d’orgueil, amis des voluptés plutôt qu’amis de Dieu, ◊ 5 ayant la forme de la piété, mais en ayant renié la puissance. Or détourne-toi de telles gens. ◊ 6 Car d’entre eux sont ceux qui s’introduisent dans les maisons et qui mènent captives des femmelettes chargées de péchés, entraînées par des convoitises diverses, ◊ 7 qui apprennent toujours et qui ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. ◊ 8 Or de la même manière dont Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ainsi aussi ceux-ci résistent à la vérité, hommes corrompus dans leur entendement, réprouvés quant à la foi : ◊ 9 mais ils n’iront pas plus avant, car leur folie sera manifeste pour tous, comme a été celle de ceux-là aussi. ◊ 10 Mais toi, tu as pleinement compris ma doctrine, ma conduite, mon but constant, ma foi, mon support, mon amour, ma patience, ◊ 11 mes persécutions, mes souffrances, telles qu’elles me sont arrivées à Antioche, à Iconium et à Lystre, quelles persécutions j’ai endurées ; — et le Seigneur m’a délivré de toutes. ◊ 12 Et tous ceux aussi qui veulent vivre pieusement dans le christ Jésus, seront persécutés ; ◊ 13 mais les hommes méchants et les imposteurs iront de mal en pis, séduisant et étant séduits. ◊ 14 Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu, sachant de qui tu les as apprises, ◊ 15 et que, dès l’enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le christ Jésus. ◊ 16 Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, ◊ 17 afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre.
Éphésiens 1 ◊ 1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, aux saints et fidèles dans le christ Jésus, qui sont à Éphèse : ◊ 2 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ !
◊ 3 Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ; ◊ 4 selon qu’il nous a élus en lui avant la fondation du monde, pour que nous fussions saints et irréprochables devant lui en amour, ◊ 5 nous ayant prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, ◊ 6 à la louange de la gloire de sa grâce dans laquelle il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé ; ◊ 7 en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des fautes selon les richesses de sa grâce : ◊ 8 laquelle il a fait abonder envers nous en toute sagesse et intelligence, ◊ 9 nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon son bon plaisir, ◊ 10 qu’il s’est proposé en lui-même pour l’administration de la plénitude des temps, [savoir] de réunir en un toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, en lui, ◊ 11 en qui nous avons aussi été faits héritiers, ayant été prédestinés selon le propos de celui qui opère toutes choses selon le conseil de sa volonté, ◊ 12 afin que nous soyons à la louange de sa gloire, nous qui avons espéré à l’avance dans le Christ : ◊ 13 en qui vous aussi [vous avez espéré], ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre salut ; auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse, ◊ 14 qui est les arrhes de notre héritage, pour la rédemption de la possession acquise, à la louange de sa gloire.
◊ 15 C’est pourquoi moi aussi, ayant ouï parler de la foi au seigneur Jésus qui est en vous, et de l’amour que [vous avez] pour tous les saints, ◊ 16 je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention [de vous] dans mes prières, ◊ 17 afin que le Dieu de notre seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne [l’]esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance, ◊ 18 les yeux de votre cœur étant éclairés, pour que vous sachiez quelle est l’espérance de son appel, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints, ◊ 19 et quelle est l’excellente grandeur de sa puissance envers nous qui croyons, selon l’opération de la puissance de sa force, ◊ 20 qu’il a opérée dans le Christ, en le ressuscitant d’entre les morts ; — (et il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, ◊ 21 au-dessus de toute principauté, et autorité, et puissance, et domination, et de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir ; ◊ 22 et il a assujetti toutes choses sous ses pieds, et l’a donné [pour être] chef sur toutes choses à l’assemblée, ◊ 23 qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous ;)
Éphésiens 2 ◊ 1 — et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, ◊ 2 (dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air, de l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance ; ◊ 3 parmi lesquels, nous aussi, nous avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et des pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme aussi les autres. ◊ 4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés,) ◊ 5 alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ (vous êtes sauvés par [la] grâce), ◊ 6 et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le christ Jésus, ◊ 7 afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le christ Jésus. ◊ 8 Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ◊ 9 non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie ; ◊ 10 car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles.
◊ 11 C’est pourquoi souvenez-vous que vous, autrefois les nations dans la chair, qui étiez appelés incirconcision par ce qui est appelé la circoncision, faite de main dans la chair, ◊ 12 vous étiez en ce temps-là sans Christ, sans droit de cité en Israël et étrangers aux alliances de la promesse, n’ayant pas d’espérance, et étant sans Dieu dans le monde. ◊ 13 Mais maintenant, dans le christ Jésus, vous qui étiez autrefois loin, vous avez été approchés par le sang du Christ. ◊ 14 Car c’est lui qui est notre paix, qui des deux en a fait un et a détruit le mur mitoyen de clôture, ◊ 15 ayant aboli dans sa chair l’inimitié, la loi des commandements [qui consiste] en ordonnances, afin qu’il créât les deux en lui-même pour être un seul homme nouveau, en faisant la paix ; ◊ 16 et qu’il les réconciliât tous les deux en un seul corps à Dieu par la croix, ayant tué par elle l’inimitié. ◊ 17 Et il est venu, et a annoncé la bonne nouvelle de la paix à vous qui étiez loin, et la [bonne nouvelle de la] paix à ceux qui étaient près ; ◊ 18 car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père par un seul Esprit. ◊ 19 Ainsi donc vous n’êtes plus étrangers ni forains, mais vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu, ◊ 20 ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin, ◊ 21 en qui tout l’édifice, bien ajusté ensemble, croît pour être un temple saint dans le Seigneur ; ◊ 22 en qui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit.
Apocalypse 19 ◊ 1 Après ces choses, j’ouïs comme une grande voix d’une foule nombreuse dans le ciel, disant : Alléluia ! Le salut et la gloire et la puissance de notre Dieu ! ◊ 2 car ses jugements sont véritables et justes ; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par sa fornication, et il a vengé le sang de ses esclaves, [le réclamant] de sa main. ◊ 3 Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! Et sa fumée monte aux siècles des siècles. ◊ 4 Et les vingt-quatre anciens et les quatre animaux tombèrent [sur leurs faces] et rendirent hommage à Dieu qui était assis sur le trône, disant : Amen ! Alléluia ! ◊ 5 Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous ses esclaves et vous qui le craignez, petits et grands.
◊ 6 Et j’ouïs comme une voix d’une foule nombreuse, et comme une voix de grandes eaux, et comme une voix de forts tonnerres, disant : Alléluia ! car le *Seigneur, notre Dieu, le Tout-puissant, est entré dans son règne. ◊ 7 Réjouissons-nous et tressaillons de joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues ; et sa femme s’est préparée ; ◊ 8 et il lui a été donné d’être vêtue de fin lin, éclatant [et] pur, car le fin lin, ce sont les justices des saints. ◊ 9 Et il me dit : Écris : Bienheureux ceux qui sont conviés au banquet des noces de l’Agneau. Et il me dit : Ce sont ici les véritables paroles de Dieu. ◊ 10 — Et je tombai devant ses pieds pour lui rendre hommage. Et il me dit : Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon d’esclavage et [celui] de tes frères qui ont le témoignage de Jésus : rends hommage à Dieu, car l’esprit de prophétie est le témoignage de Jésus.
◊ 11 Et je vis le ciel ouvert : et voici un cheval blanc, et celui qui est assis dessus [appelé] fidèle et véritable ; et il juge et combat en justice. ◊ 12 Et ses yeux sont une flamme de feu ; et sur sa tête il y a plusieurs diadèmes ; et il porte un nom écrit que nul ne connaît que lui seul ; ◊ 13 et il est vêtu d’un vêtement teint dans le sang ; et son nom s’appelle : « La Parole de Dieu » ; ◊ 14 et les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin, blanc et pur ; ◊ 15 et une épée aiguë à deux tranchants sort de sa bouche, afin qu’il en frappe les nations ; et lui les paîtra avec une verge de fer, et lui foule la cuve du vin de la fureur de la colère de Dieu le Tout-puissant ; ◊ 16 et il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : « Roi des rois, et Seigneur des seigneurs ».
◊ 17 Et je vis un ange se tenant dans le soleil ; et il cria à haute voix, disant à tous les oiseaux qui volent par le milieu du ciel : Venez, assemblez-vous au grand souper de Dieu ; ◊ 18 afin que vous mangiez la chair des rois, et la chair des chiliarques, et la chair des puissants, et la chair des chevaux et de ceux qui sont assis dessus, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands.
◊ 19 Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées assemblées pour livrer combat à celui qui était assis sur le cheval et à son armée. ◊ 20 Et la bête fut prise, et le faux prophète qui était avec elle, qui avait fait devant elle les miracles par lesquels il avait séduit ceux qui recevaient la marque de la bête, et ceux qui rendaient hommage à son image. Ils furent tous deux jetés vifs dans l’étang de feu embrasé par le soufre ; ◊ 21 et le reste fut tué par l’épée de celui qui était assis sur le cheval, laquelle sortait de sa bouche, et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair.
Galates 3 ◊ 1 Ô Galates insensés, qui vous a ensorcelés, vous devant les yeux de qui Jésus Christ a été dépeint, crucifié [au milieu de vous] ? ◊ 2 Je voudrais seulement apprendre ceci de vous : avez-vous reçu l’Esprit sur le principe des œuvres de loi, ou de l’ouïe de [la] foi ? ◊ 3 Êtes-vous si insensés ? Ayant commencé par l’Esprit, achèveriez-vous maintenant par la chair ? ◊ 4 Avez-vous tant souffert en vain, si toutefois c’est en vain ? ◊ 5 Celui donc qui vous fournit l’Esprit et qui opère des miracles au milieu de vous, [le fait-il] sur le principe des œuvres de loi, ou de l’ouïe de [la] foi ? ◊ 6 comme Abraham a cru Dieu, et cela lui fût compté à justice. ◊ 7 Sachez donc que ceux qui sont sur le principe de [la] foi, ceux-là sont fils d’Abraham. ◊ 8 Or l’écriture, prévoyant que Dieu justifierait les nations sur le principe de [la] foi, a d’avance annoncé la bonne nouvelle à Abraham : « En toi toutes les nations seront bénies ». ◊ 9 De sorte que ceux qui sont sur le principe de [la] foi sont bénis avec le croyant Abraham. ◊ 10 Car tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de loi sont sous malédiction ; car il est écrit : « Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire ». ◊ 11 Or que par [la] loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela est évident, parce que : « Le juste vivra de foi ». ◊ 12 Mais la loi n’est pas sur le principe de [la] foi, mais : « Celui qui aura fait ces choses vivra par elles ». ◊ 13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous (car il est écrit : « Maudit est quiconque est pendu au bois »), ◊ 14 afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux nations dans le christ Jésus, afin que nous reçussions par la foi l’Esprit promis.
◊ 15 Frères, je parle selon l’homme : personne n’annule une alliance qui est confirmée, même [celle] d’un homme, ni n’y ajoute. ◊ 16 Or c’est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa semence. Il ne dit pas : « et aux semences », comme [parlant] de plusieurs ; mais comme [parlant] d’un seul : — « et à ta semence », qui est Christ. ◊ 17 Or je dis ceci : que la loi, qui est survenue quatre cent trente ans après, n’annule point une alliance antérieurement confirmée par Dieu, de manière à rendre la promesse sans effet.
◊ 18 Car si l’héritage est sur le principe de loi, il n’est plus sur le principe de promesse ; mais Dieu a fait le don à Abraham par promesse.
◊ 19 Pourquoi donc la loi ? Elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu’à ce que vînt la semence à laquelle la promesse est faite, ayant été ordonnée par des anges, par la main d’un médiateur. ◊ 20 Or un médiateur n’est pas [médiateur] d’un seul, mais Dieu est un seul.
◊ 21 La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu ? Qu’ainsi n’advienne ! Car s’il avait été donné une loi qui eût le pouvoir de faire vivre, la justice serait en réalité sur le principe de [la] loi. ◊ 22 Mais l’écriture a renfermé toutes choses sous le péché, afin que la promesse, sur le principe de [la] foi en Jésus Christ, fût donnée à ceux qui croient. ◊ 23 Or avant que la foi vînt, nous étions gardés sous [la] loi, renfermés pour la foi qui devait être révélée ; ◊ 24 de sorte que la loi a été notre conducteur jusqu’à Christ, afin que nous fussions justifiés sur le principe de [la] foi ; ◊ 25 mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur, ◊ 26 car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le christ Jésus. ◊ 27 Car vous tous qui avez été baptisés pour Christ, vous avez revêtu Christ : ◊ 28 il n’y a ni Juif, ni Grec ; il n’y a ni esclave, ni homme libre ; il n’y a ni mâle, ni femelle ; car vous tous, vous êtes un dans le christ Jésus. ◊ 29 Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc [la] semence d’Abraham, héritiers selon [la] promesse.
Romains 6 ◊ 1 Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ? ◊ 2 — Qu’ainsi n’advienne ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché ? ◊ 3 — Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort ? ◊ 4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. ◊ 5 Car si nous avons été identifiés avec lui dans la ressemblance de sa mort, nous le serons donc aussi [dans la ressemblance] de [sa] résurrection ; ◊ 6 sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché. ◊ 7 Car celui qui est mort est justifié du péché. ◊ 8 Or si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, ◊ 9 sachant que Christ, ayant été ressuscité d’entre les morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui. ◊ 10 Car en ce qu’il est mort, il est mort une fois pour toutes au péché ; mais en ce qu’il vit, il vit à Dieu. ◊ 11 De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le christ Jésus.
◊ 12 Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel pour que vous obéissiez aux convoitises de celui-ci ; ◊ 13 et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d’iniquité, mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme d’entre les morts étant [faits] vivants, — et vos membres à Dieu, comme instruments de justice. ◊ 14 Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce.
◊ 15 Quoi donc ! pécherions-nous, parce que nous ne sommes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce ? — Qu’ainsi n’advienne ! ◊ 16 Ne savez-vous pas qu’à quiconque vous vous livrez vous-mêmes comme esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour [la] mort, soit de l’obéissance pour [la] justice. ◊ 17 Or grâces à Dieu de ce que vous étiez esclaves du péché, mais de ce que [ensuite] vous avez obéi de cœur à la forme de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. ◊ 18 Mais ayant été affranchis du péché, vous avez été asservis à la justice ◊ 19 (je parle à la façon des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair). Car ainsi que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité pour l’iniquité, ainsi livrez maintenant vos membres comme esclaves à la justice pour la sainteté. ◊ 20 Car lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. ◊ 21 Quel fruit donc aviez-vous alors des choses dont maintenant vous avez honte ? car la fin de ces choses est la mort. ◊ 22 — Mais maintenant, ayant été affranchis du péché et asservis à Dieu, vous avez votre fruit dans la sainteté et pour fin la vie éternelle. ◊ 23 Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le christ Jésus, notre Seigneur.
Hébreux 10 ◊ 1 Car la loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices que l’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent. ◊ 2 Autrement n’eussent-ils pas cessé d’être offerts, puisque ceux qui rendent le culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de péchés ? ◊ 3 Mais il y a dans ces [sacrifices], chaque année, un acte remémoratif de péchés. ◊ 4 Car il est impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés. ◊ 5 C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : « Tu n’as pas voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. ◊ 6 Tu n’as pas pris plaisir aux holocaustes ni aux sacrifices pour le péché ; ◊ 7 alors j’ai dit : Voici, je viens, — il est écrit de moi dans le rouleau du livre — pour faire, ô Dieu, ta volonté ». ◊ 8 Ayant dit plus haut : « Tu n’as pas voulu de sacrifices, ni d’offrandes, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, et tu n’y as pas pris plaisir » — lesquels sont offerts selon la loi, ◊ 9 — alors il dit : « Voici, je viens pour faire ta volonté ». Il ôte le premier afin d’établir le second. ◊ 10 C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ [faite] une fois pour toutes. ◊ 11 — Et tout sacrificateur se tient debout chaque jour, faisant le service et offrant souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; ◊ 12 mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis à perpétuité à la droite de Dieu, ◊ 13 attendant désormais « jusqu’à ce que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds ». ◊ 14 Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés. ◊ 15 Et l’Esprit Saint aussi nous en rend témoignage ; car, après avoir dit : ◊ 16 « C’est ici l’alliance que j’établirai pour eux après ces jours-là, dit le *Seigneur : En mettant mes lois dans leurs cœurs, je les écrirai aussi sur leurs entendements », ◊ 17 [il dit] : « Et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités ». ◊ 18 Or, là où il y a rémission de ces choses, il n’y a plus d’offrande pour le péché.
◊ 19 Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, ◊ 20 par le chemin nouveau et vivant qu’il nous a consacré à travers le voile, c’est-à-dire sa chair, ◊ 21 et ayant un grand sacrificateur [établi] sur la maison de Dieu, ◊ 22 approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi, [ayant] les cœurs par aspersion purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’eau pure. ◊ 23 Retenons la confession de notre espérance sans chanceler, car celui qui a promis est fidèle ; ◊ 24 et prenons garde l’un à l’autre pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres, ◊ 25 n’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes, comme quelques-uns ont l’habitude [de faire], mais nous exhortant [l’un l’autre], et cela d’autant plus que vous voyez le jour approcher. ◊ 26 Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, ◊ 27 mais une certaine attente terrible de jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les adversaires. ◊ 28 Si quelqu’un a méprisé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde sur [la déposition de] deux ou [de] trois témoins : ◊ 29 d’une punition combien plus sévère pensez-vous que sera jugé digne celui qui a foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui a estimé profane le sang de l’alliance par lequel il avait été sanctifié, et qui a outragé l’Esprit de grâce ? ◊ 30 Car nous connaissons celui qui a dit : « À moi la vengeance ; moi je rendrai, dit le *Seigneur » ; et encore : « Le *Seigneur jugera son peuple ». ◊ 31 C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant !
◊ 32 Mais rappelez dans votre mémoire les jours précédents, dans lesquels, ayant été éclairés, vous avez enduré un grand combat de souffrances, ◊ 33 soit en ce que vous avez été offerts en spectacle par des opprobres et des afflictions, soit en ce que vous vous êtes associés à ceux qui ont été ainsi traités. ◊ 34 Car vous avez montré de la sympathie pour les prisonniers et vous avez accepté avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous-mêmes des biens meilleurs et permanents. ◊ 35 Ne rejetez donc pas loin votre confiance qui a une grande récompense. ◊ 36 Car vous avez besoin de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses promises. ◊ 37 Car encore très peu de temps, « et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas. ◊ 38 Or le juste vivra de foi ; et : Si [quelqu’un] se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui ». ◊ 39 Mais pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour la perdition, mais de ceux qui croient pour la conservation de l’âme.
Romains 5 ◊ 1 Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus Christ, ◊ 2 par lequel nous avons trouvé aussi accès, par la foi, à cette faveur dans laquelle nous sommes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu.
◊ 3 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience, ◊ 4 et la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance ; ◊ 5 et l’espérance ne rend point honteux, parce que l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. ◊ 6 Car Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies. ◊ 7 Car à peine, pour un juste, quelqu’un mourra-t-il, (car pour l’homme de bien, peut-être, quelqu’un se résoudrait même à mourir) ; ◊ 8 mais Dieu constate son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. ◊ 9 Beaucoup plutôt donc, ayant été maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui. ◊ 10 Car si, étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, beaucoup plutôt, ayant été réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.
◊ 11 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions en Dieu par notre seigneur Jésus Christ, par lequel nous avons maintenant reçu la réconciliation.
◊ 12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché… ◊ 13 (car jusqu’à [la] loi [le] péché était dans le monde ; mais [le] péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi ; ◊ 14 mais la mort régna depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui ne péchèrent pas selon la ressemblance de la transgression d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir. ◊ 15 Mais n’en est-il pas du don de grâce comme de la faute ? car si, par la faute d’un seul, plusieurs sont morts, beaucoup plutôt la grâce de Dieu et le don ont abondé envers plusieurs, par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ. ◊ 16 Et n’en est-il pas du don comme [de ce qui est arrivé] par un seul qui a péché ? car le jugement vient d’un seul en condamnation, — mais le don de grâce, de plusieurs fautes, en justification. ◊ 17 Car si, par la faute d’un seul, la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils en vie par un seul, Jésus Christ) ; ◊ 18 ainsi donc, comme par une seule faute [les conséquences de cette faute furent] envers tous les hommes en condamnation, ainsi aussi par une seule justice [les conséquences de cette justice furent] envers tous les hommes en justification de vie. ◊ 19 Car comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été constitués pécheurs, ainsi aussi par l’obéissance d’un seul, plusieurs seront constitués justes. ◊ 20 Or [la] loi est intervenue afin que la faute abondât ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé, ◊ 21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce régnât par [la] justice pour [la] vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.
Galates 4 ◊ 1 Or je dis qu’aussi longtemps que l’héritier est en bas âge, il ne diffère en rien d’un esclave, quoiqu’il soit seigneur de tout ; ◊ 2 mais il est sous des tuteurs et des curateurs jusqu’à l’époque fixée par le père. ◊ 3 Ainsi aussi nous, lorsque nous étions en bas âge, nous étions asservis sous les éléments du monde ; ◊ 4 mais, quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme, né sous [la] loi, ◊ 5 afin qu’il rachetât ceux [qui étaient] sous [la] loi, afin que nous reçussions l’adoption. ◊ 6 Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs, criant : Abba, Père : ◊ 7 de sorte que tu n’es plus esclave, mais fils ; et, si fils, héritier aussi par Dieu. ◊ 8 Mais alors, ne connaissant pas Dieu, vous étiez asservis à ceux qui, par [leur] nature, ne sont pas dieux : ◊ 9 mais maintenant, ayant connu Dieu, mais plutôt ayant été connus de Dieu, comment retournez-vous de nouveau aux faibles et misérables éléments auxquels vous voulez encore derechef être asservis ? ◊ 10 Vous observez des jours, et des mois, et des temps, et des années. ◊ 11 Je crains, quant à vous, que peut-être je n’aie travaillé en vain pour vous.
◊ 12 Soyez comme moi, car moi aussi [je suis] comme vous, frères ; je vous en prie. Vous ne m’avez fait aucun tort ; ◊ 13 — et vous savez que dans l’infirmité de la chair je vous ai évangélisé au commencement ; ◊ 14 et vous n’avez point méprisé, ni rejeté avec dégoût ma tentation qui était en ma chair ; mais vous m’avez reçu comme un ange de Dieu, comme le christ Jésus. ◊ 15 Quel était donc votre bonheur ? Car je vous rends témoignage que, si cela eût été possible, arrachant vos propres yeux, vous me les eussiez donnés. ◊ 16 Je suis donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? ◊ 17 Ils ne sont pas zélés à votre égard comme il faut, mais ils veulent vous exclure, afin que vous soyez zélés à leur égard. ◊ 18 Mais il est bon d’être toujours zélé pour le bien, et de ne pas l’être seulement quand je suis présent avec vous.
◊ 19 Mes enfants, pour l’enfantement desquels je travaille de nouveau jusqu’à ce que Christ ait été formé en vous, ◊ 20 oui, je voudrais être maintenant auprès de vous et changer de langage, car je suis en perplexité à votre sujet.
◊ 21 Dites-moi, vous qui voulez être sous [la] loi, n’écoutez-vous pas la loi ? ◊ 22 Car il est écrit qu’Abraham a eu deux fils, l’un de la servante, et l’autre de la femme libre. ◊ 23 Mais celui qui [naquit] de la servante naquit selon la chair, et celui qui [naquit] de la femme libre [naquit] par la promesse. ◊ 24 Ces choses doivent être prises dans un sens allégorique : car ce sont deux alliances, l’une du mont Sina, enfantant pour la servitude, et c’est Agar. ◊ 25 Car « Agar » est le mont Sina, en Arabie, et correspond à la Jérusalem de maintenant, car elle est dans la servitude avec ses enfants. ◊ 26 Mais la Jérusalem d’en haut est la femme libre qui est notre mère. ◊ 27 Car il est écrit : « Réjouis-toi, stérile qui n’enfante point ; éclate [de joie] et pousse des cris, toi qui n’es point en travail d’enfant ; car les enfants de la délaissée sont plus nombreux que [les enfants] de celle qui a un mari ». ◊ 28 Or vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de promesse. ◊ 29 Mais, comme alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui [était né] selon l’Esprit, [il en est] de même aussi maintenant. ◊ 30 Mais que dit l’écriture ? « Chasse la servante et son fils, car le fils de la servante n’héritera point avec le fils de la femme libre ». ◊ 31 Ainsi, frères, nous ne sommes pas enfants de [la] servante, mais de la femme libre.
1 Pierre 1 ◊ 1 Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux de la dispersion, du Pont, de la Galatie, de la Cappadoce, de l’Asie et de la Bithynie, qui séjournent [parmi les nations], ◊ 2 élus selon la préconnaissance de Dieu le Père, en sainteté de l’Esprit, pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Jésus Christ : Que la grâce et la paix vous soient multipliées !
◊ 3 Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, ◊ 4 pour un héritage incorruptible, sans souillure, immarcescible, conservé dans les cieux pour vous, ◊ 5 qui êtes gardés par la puissance de Dieu par la foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps ; ◊ 6 en quoi vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses tentations, si cela est nécessaire, ◊ 7 afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or qui périt et qui toutefois est éprouvé par le feu, soit trouvée [tourner] à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ, ◊ 8 lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, ◊ 9 recevant la fin de votre foi, [le] salut des âmes ; ◊ 10 duquel salut les prophètes qui ont prophétisé de la grâce qui vous était destinée se sont informés et enquis avec soin, ◊ 11 recherchant quel temps ou quelle sorte de temps l’Esprit de Christ qui était en eux indiquait, rendant par avance témoignage des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient ; ◊ 12 et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils administraient ces choses, qui vous sont maintenant annoncées par ceux qui vous ont annoncé la bonne nouvelle par l’Esprit Saint envoyé du ciel, dans lesquelles des anges désirent de regarder de près.
◊ 13 C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement et étant sobres, espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus Christ, ◊ 14 — comme des enfants d’obéissance, ne vous conformant pas à vos convoitises d’autrefois pendant votre ignorance ; ◊ 15 mais, comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute [votre] conduite ; ◊ 16 parce qu’il est écrit : « Soyez saints, car moi je suis saint ». ◊ 17 Et si vous invoquez comme père celui qui, sans acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour [ici-bas], ◊ 18 sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, ◊ 19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, ◊ 20 préconnu dès avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour vous, ◊ 21 qui, par lui, croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. ◊ 22 Ayant purifié vos âmes par l’obéissance à la vérité, pour [que vous ayez] une affection fraternelle sans hypocrisie, aimez-vous l’un l’autre ardemment, d’un cœur pur, ◊ 23 vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais [par une semence] incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu : ◊ 24 parce que « toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe : l’herbe a séché et sa fleur est tombée, ◊ 25 mais la parole du *Seigneur demeure éternellement ». Or c’est cette parole qui vous a été annoncée.
1 Jean 2 ◊ 1 Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; ◊ 2 et lui est la propitiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier.
◊ 3 Et par ceci nous savons que nous le connaissons, [savoir] si nous gardons ses commandements. ◊ 4 Celui qui dit : Je le connais, et qui ne garde pas ses commandements, est menteur, et la vérité n’est pas en lui. ◊ 5 Mais quiconque garde sa parole, — en lui l’amour de Dieu est véritablement consommé : par cela nous savons que nous sommes en lui. ◊ 6 Celui qui dit demeurer en lui, doit lui-même aussi marcher comme lui a marché.
◊ 7 Bien-aimés, je ne vous écris pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement. Le commandement ancien est la parole que vous avez entendue. ◊ 8 Encore une fois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, parce que les ténèbres s’en vont et que la vraie lumière luit déjà. ◊ 9 Celui qui dit être dans la lumière et qui hait son frère, est dans les ténèbres jusqu’à maintenant. ◊ 10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a point en lui d’occasion de chute. ◊ 11 Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, et il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
◊ 12 Je vous écris, enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés par son nom.
◊ 13 Je vous écris, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le méchant.
Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez le Père.
◊ 14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le méchant. ◊ 15 N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde : si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; ◊ 16 parce que tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est pas du Père, mais est du monde ; ◊ 17 et le monde s’en va et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.
◊ 18 Petits enfants, c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu que l’antichrist vient, maintenant aussi il y a plusieurs antichrists, par quoi nous savons que c’est la dernière heure : ◊ 19 ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils fussent demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’ils fussent manifestés comme n’étant aucun [d’eux] des nôtres. ◊ 20 Et vous, vous avez l’onction de la part du Saint et vous connaissez toutes choses. ◊ 21 Je ne vous ai pas écrit parce que vous ne connaissez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez et qu’aucun mensonge ne vient de la vérité. ◊ 22 Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. ◊ 23 Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père. ◊ 24 Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous : si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous aussi vous demeurerez dans le Fils et dans le Père. ◊ 25 Et c’est ici la promesse que lui nous a promise, — la vie éternelle. ◊ 26 Je vous ai écrit ces choses touchant ceux qui vous égarent ; ◊ 27 et, pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme la même onction vous enseigne à l’égard de toutes choses, et qu’elle est vraie et n’est pas mensonge, — et selon qu’elle vous a enseignés, vous demeurerez en lui.
◊ 28 Et maintenant, enfants, demeurez en lui, afin que, quand il sera manifesté, nous ayons de l’assurance et que nous ne soyons pas couverts de honte, de par lui, à sa venue.
◊ 29 Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice est né de lui.
Philippiens 3 ◊ 1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur : vous écrire les mêmes choses n’est pas pénible pour moi, et c’est votre sûreté. ◊ 2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde à la concision ; ◊ 3 car nous sommes la circoncision, nous qui rendons culte par l’Esprit de Dieu, et qui nous glorifions dans le christ Jésus, et qui n’avons pas confiance en la chair : ◊ 4 bien que moi, j’aie [de quoi avoir] confiance même dans la chair. Si quelque autre s’imagine [pouvoir] se confier en la chair, moi davantage : ◊ 5 [moi] circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu des Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; ◊ 6 quant au zèle, persécutant l’assemblée ; quant à la justice qui est par [la] loi, étant sans reproche. ◊ 7 Mais les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte. ◊ 8 Et je regarde même aussi toutes choses comme étant une perte, à cause de l’excellence de la connaissance du christ Jésus, mon Seigneur, à cause duquel j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ, ◊ 9 et que je sois trouvé en lui, n’ayant pas ma justice qui est de [la] loi, mais celle qui est par [la] foi en Christ, la justice qui est de Dieu, moyennant la foi ; ◊ 10 pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort, ◊ 11 si en quelque manière que ce soit je puis parvenir à la résurrection d’entre les morts. ◊ 12 Non que j’aie déjà reçu [le prix] ou que je sois déjà parvenu à la perfection ; mais je poursuis, cherchant à le saisir, vu aussi que j’ai été saisi par le Christ. ◊ 13 Frères, pour moi, je ne pense pas moi-même l’avoir saisi ; ◊ 14 mais [je fais] une chose : oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le christ Jésus. ◊ 15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si en quelque chose vous avez un autre sentiment, cela aussi Dieu vous le révélera ; ◊ 16 cependant, dans les choses auxquelles nous sommes parvenus, marchons dans le même [sentier].
◊ 17 Soyez tous ensemble mes imitateurs, frères, et portez vos regards sur ceux qui marchent ainsi suivant le modèle que vous avez en nous. ◊ 18 Car plusieurs marchent, dont je vous ai dit souvent et dont maintenant je le dis même en pleurant, qu’ils sont ennemis de la croix du Christ, ◊ 19 dont la fin est la perdition, dont le dieu est le ventre et dont la gloire est dans leur honte, qui ont leurs pensées aux choses terrestres. ◊ 20 Car notre bourgeoisie est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ [comme] Sauveur, ◊ 21 qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l’opération de ce pouvoir qu’il a de s’assujettir même toutes choses.
Apocalypse 8 ◊ 1 Et lorsqu’il ouvrit le septième sceau, il se fit un silence au ciel d’environ une demi-heure. ◊ 2 Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et il leur fut donné sept trompettes. ◊ 3 Et un autre ange vint et se tint debout devant l’autel, ayant un encensoir d’or ; et beaucoup de parfums lui furent donnés, pour donner [efficace] aux prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône. ◊ 4 Et la fumée des parfums monta avec les prières des saints, de la main de l’ange devant Dieu. ◊ 5 Et l’ange prit l’encensoir et le remplit du feu de l’autel ; et il jeta [le feu] sur la terre ; et il y eut des voix et des tonnerres et des éclairs et un tremblement de terre.
◊ 6 Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent pour sonner de la trompette.
◊ 7 Et le premier sonna de la trompette : et il y eut de la grêle et du feu, mêlés de sang, et ils furent jetés sur la terre ; et le tiers de la terre fut brûlé ; et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée.
◊ 8 Et le second ange sonna de la trompette : et comme une grande montagne toute en feu fut jetée dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang, ◊ 9 et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie moururent, et le tiers des navires fut détruit.
◊ 10 Et le troisième ange sonna de la trompette : et il tomba du ciel une grande étoile, brûlant comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les fontaines des eaux. ◊ 11 Et le nom de l’étoile est Absinthe ; et le tiers des eaux devint absinthe, et beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles avaient été rendues amères.
◊ 12 Et le quatrième ange sonna de la trompette : et le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles, afin que le tiers de ces [astres] fût obscurci, et que le jour ne parût pas pour le tiers de sa [durée], et de même pour la nuit.
◊ 13 Et je vis : et j’entendis un aigle qui volait par le milieu du ciel, disant à haute voix : Malheur, malheur, malheur, à ceux qui habitent sur la terre, à cause des autres voix de la trompette des trois anges qui vont sonner de la trompette !
Apocalypse 6 ◊ 1 Et je vis, lorsque l’Agneau ouvrit l’un des sept sceaux, et j’entendis l’un des quatre animaux disant comme une voix de tonnerre : Viens [et vois]. ◊ 2 Et je vis : et voici un cheval blanc, et celui qui était assis dessus ayant un arc ; et une couronne lui fut donnée, et il sortit en vainqueur et pour vaincre.
◊ 3 Et lorsqu’il ouvrit le second sceau, j’entendis le second animal disant : Viens [et vois]. ◊ 4 Et il sortit un autre cheval, roux ; et il fut donné à celui qui était assis dessus d’ôter la paix de la terre, et [de faire] qu’ils s’égorgeassent l’un l’autre ; et il lui fut donné une grande épée.
◊ 5 Et lorsqu’il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième animal disant : Viens [et vois]. Et je vis : et voici un cheval noir ; et celui qui était assis dessus, ayant une balance dans sa main. ◊ 6 Et j’ouïs comme une voix au milieu des quatre animaux, disant : Une mesure de froment pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; et ne nuis pas à l’huile ni au vin.
◊ 7 Et lorsqu’il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis [la voix du] quatrième animal, disant : Viens [et vois]. ◊ 8 Et je vis : et voici un cheval livide ; et le nom de celui qui était assis dessus est la Mort ; et le hadès suivait avec lui ; et il lui fut donné pouvoir sur le quart de la terre, pour tuer avec l’épée, et par la famine, et par la mort, et par les bêtes sauvages de la terre.
◊ 9 Et lorsqu’il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été égorgés pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu’ils avaient [rendu]. ◊ 10 Et elles criaient à haute voix, disant : Jusques à quand, ô Souverain, saint et véritable, ne juges-tu pas et ne venges-tu pas notre sang sur ceux qui habitent sur la terre ? ◊ 11 Et il leur fut donné à chacun une longue robe blanche ; et il leur fut dit qu’ils se reposassent encore un peu de temps, jusqu’à ce que, et leurs compagnons d’esclavage et leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux, fussent au complet.
◊ 12 Et je vis, lorsqu’il ouvrit le sixième sceau : et il se fit un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac de poil, et la lune devint tout entière comme du sang ; ◊ 13 et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme un figuier agité par un grand vent jette loin ses figues tardives. ◊ 14 Et le ciel se retira comme un livre qui s’enroule, et toute montagne et toute île furent transportées de leur place. ◊ 15 Et les rois de la terre, et les grands, et les chiliarques, et les riches, et les forts, et tout esclave, et [tout] homme libre, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes ; ◊ 16 et ils disent aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous et tenez-nous cachés de devant la face de celui qui est assis sur le trône et de devant la colère de l’Agneau ; ◊ 17 car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ?
Apocalypse 5 ◊ 1 Et je vis dans la droite de celui qui était assis sur le trône, un livre, écrit au-dedans et sur le revers, scellé de sept sceaux. ◊ 2 Et je vis un ange puissant, proclamant à haute voix : Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux ? ◊ 3 Et personne, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni au-dessous de la terre, ne pouvait ouvrir le livre ni le regarder. ◊ 4 Et moi, je pleurais fort, parce que nul n’était trouvé digne d’ouvrir le livre ni de le regarder. ◊ 5 Et l’un des anciens me dit : Ne pleure pas ; voici, le lion qui est de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux.
◊ 6 Et je vis au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des anciens, un agneau qui se tenait là, comme immolé, ayant sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Dieu, envoyés sur toute la terre. ◊ 7 Et il vint et prit [le livre] de la main droite de celui qui était assis sur le trône. ◊ 8 Et lorsqu’il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre anciens tombèrent [sur leurs faces] devant l’Agneau, ayant chacun une harpe et des coupes d’or pleines de parfums, qui sont les prières des saints. ◊ 9 Et ils chantent un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as acheté pour Dieu par ton sang, de toute tribu, et langue, et peuple, et nation ; ◊ 10 et tu les as faits rois et sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.
◊ 11 Et je vis : et j’ouïs une voix de beaucoup d’anges à l’entour du trône et des animaux et des anciens ; et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers, ◊ 12 disant à haute voix : Digne est l’Agneau qui a été immolé, de recevoir la puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et bénédiction. ◊ 13 Et j’entendis toutes les créatures qui sont dans le ciel, et sur la terre, et au-dessous de la terre, et sur la mer, et toutes les choses qui y sont, disant : À celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau, la bénédiction, et l’honneur, et la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! ◊ 14 Et les quatre animaux disaient : Amen ! Et les anciens tombèrent [sur leurs faces] et rendirent hommage.
Apocalypse 4 ◊ 1 Après ces choses, je vis : et voici, une porte ouverte dans le ciel, et la première voix que j’avais ouïe, comme d’une trompette parlant avec moi, disant : Monte ici, et je te montrerai les choses qui doivent arriver après celles-ci.
◊ 2 Sur-le-champ je fus en Esprit : et voici, un trône était placé dans le ciel, et sur le trône, [quelqu’un était] assis ; ◊ 3 et celui qui était assis était, à le voir, semblable à une pierre de jaspe et de sardius ; et autour du trône, un arc-en-ciel, à le voir, semblable à une émeraude ; ◊ 4 et autour du trône, vingt-quatre trônes, et sur les trônes, vingt-quatre anciens assis, vêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d’or. ◊ 5 Et du trône sortent des éclairs et des voix et des tonnerres ; et [il y a] sept lampes de feu, brûlant devant le trône, qui sont les sept Esprits de Dieu ; ◊ 6 et devant le trône, comme une mer de verre, semblable à du cristal ; et au milieu du trône et à l’entour du trône, quatre animaux pleins d’yeux devant et derrière. ◊ 7 Et le premier animal est semblable à un lion ; et le second animal, semblable à un veau ; et le troisième animal a la face comme d’un homme ; et le quatrième animal est semblable à un aigle volant. ◊ 8 Et les quatre animaux, chacun d’eux ayant six ailes, sont, tout autour et au-dedans, pleins d’yeux ; et ils ne cessent de dire, jour et nuit : Saint, saint, saint, *Seigneur, Dieu, Tout-puissant, celui qui était, et qui est, et qui vient. ◊ 9 Et quand les animaux rendront gloire et honneur et action de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, ◊ 10 les vingt-quatre anciens tomberont [sur leurs faces] devant celui qui est assis sur le trône, et se prosterneront devant celui qui vit aux siècles des siècles ; et ils jetteront leurs couronnes devant le trône, disant : ◊ 11 Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, et l’honneur, et la puissance ; car c’est toi qui as créé toutes choses, et c’est à cause de ta volonté qu’elles étaient, et qu’elles furent créées.
Apocalypse 2 ◊ 1 À l’ange de l’assemblée qui est à Éphèse, écris : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept lampes d’or :
◊ 2 Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience, et que tu ne peux supporter les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs ; ◊ 3 et tu as patience, et tu as supporté [des afflictions] pour mon nom, et tu ne t’es pas lassé ; ◊ 4 mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. ◊ 5 Souviens-toi donc d’où tu es déchu, et repens-toi, et fais les premières œuvres ; autrement, je viens à toi et j’ôterai ta lampe de son lieu, à moins que tu ne te repentes. ◊ 6 Mais tu as ceci, que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, lesquelles moi aussi je hais.
◊ 7 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu.
◊ 8 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris : Voici ce que dit le premier et le dernier, qui a été mort et qui a repris vie :
◊ 9 Je connais ta tribulation, et ta pauvreté (mais tu es riche), et l’outrage de ceux qui se disent être Juifs ; et ils ne le sont pas, mais ils sont la synagogue de Satan. ◊ 10 Ne crains en aucune manière les choses que tu vas souffrir. Voici, le diable va jeter [quelques-uns] d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés : et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie.
◊ 11 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. Celui qui vaincra n’aura point à souffrir de la seconde mort.
◊ 12 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants :
◊ 13 Je sais où tu habites, là où est le trône de Satan ; et tu tiens ferme mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même dans les jours dans lesquels Antipas était mon fidèle témoin, qui a été mis à mort parmi vous, là où Satan habite. ◊ 14 Mais j’ai quelques choses contre toi : c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, lequel enseignait à Balac à jeter une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles et qu’ils commissent la fornication. ◊ 15 Ainsi tu en as, toi aussi, qui tiennent la doctrine des Nicolaïtes pareillement. ◊ 16 Repens-toi donc ; autrement je viens à toi promptement, et je combattrai contre eux par l’épée de ma bouche.
◊ 17 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc, et, sur le caillou, un nouveau nom écrit, que nul ne connaît, sinon celui qui le reçoit.
◊ 18 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Thyatire, écris : Voici ce que dit le Fils de Dieu, qui a ses yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l’airain brillant :
◊ 19 Je connais tes œuvres, et ton amour, et ta foi, et ton service, et ta patience, et tes dernières œuvres qui dépassent les premières. ◊ 20 Mais j’ai contre toi, que tu laisses faire la femme Jésabel qui se dit prophétesse ; et elle enseigne et égare mes esclaves [en les entraînant] à commettre la fornication et à manger des choses sacrifiées aux idoles. ◊ 21 Et je lui ai donné du temps afin qu’elle se repentît ; et elle ne veut pas se repentir de sa fornication. ◊ 22 Voici, je la jette sur un lit, et ceux qui commettent adultère avec elle, dans une grande tribulation, à moins qu’ils ne se repentent de ses œuvres ; ◊ 23 et je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les assemblées connaîtront que c’est moi qui sonde les reins et les cœurs ; et je vous donnerai à chacun selon vos œuvres. ◊ 24 Mais à vous je dis, aux autres qui sont à Thyatire, autant qu’il y en a qui n’ont pas cette doctrine, qui n’ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils disent : je ne vous impose pas d’autre charge ; ◊ 25 mais seulement, ce que vous avez, tenez-le ferme jusqu’à ce que je vienne. ◊ 26 Et celui qui vaincra, et celui qui gardera mes œuvres jusqu’à la fin, — je lui donnerai autorité sur les nations ; ◊ 27 et il les paîtra avec une verge de fer, comme sont brisés les vases de poterie, selon que moi aussi j’ai reçu de mon Père ; ◊ 28 et je lui donnerai l’étoile du matin.
◊ 29 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.
Apocalypse 3 ◊ 1 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Sardes, écris : Voici ce que dit celui qui a les sept Esprits de Dieu et les sept étoiles :
Je connais tes œuvres, — que tu as le nom de vivre, et tu es mort. ◊ 2 Sois vigilant, et affermis ce qui reste, qui s’en va mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. ◊ 3 Souviens-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si donc tu ne veilles pas, je viendrai [sur toi] comme un voleur, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai sur toi. ◊ 4 Toutefois tu as quelques noms à Sardes qui n’ont pas souillé leurs vêtements ; et ils marcheront avec moi en [vêtements] blancs, car ils en sont dignes.
◊ 5 Celui qui vaincra, celui-là sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.
◊ 6 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.
◊ 7 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Philadelphie, écris : Voici ce que dit le saint, le véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre et nul ne fermera, qui ferme et nul n’ouvrira :
◊ 8 Je connais tes œuvres. Voici, j’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer, car tu as peu de force, et tu as gardé ma parole, et tu n’as pas renié mon nom. ◊ 9 Voici, je donne [de ceux] de la synagogue de Satan qui se disent être Juifs, — et ils ne le sont pas, mais ils mentent ; voici, je les ferai venir et se prosterner devant tes pieds, et ils connaîtront que moi je t’ai aimé. ◊ 10 Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre. ◊ 11 Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
◊ 12 Celui qui vaincra, je le ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il ne sortira plus jamais dehors ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom.
◊ 13 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.
◊ 14 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Laodicée, écris : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu :
◊ 15 Je connais tes œuvres, — que tu n’es ni froid ni bouillant. Je voudrais que tu fusses ou froid ou bouillant ! ◊ 16 Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche. ◊ 17 Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et que tu ne connais pas que, toi, tu es le malheureux et le misérable, et pauvre, et aveugle, et nu : ◊ 18 je te conseille d’acheter de moi de l’or passé au feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. ◊ 19 Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et repens-toi. ◊ 20 Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi.
◊ 21 Celui qui vaincra, — je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône.
◊ 22 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.
Jean 5 ◊ 1 Après ces choses, il y avait une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. ◊ 2 Or il y a à Jérusalem, près de la porte des brebis, un réservoir d’eau, appelé en hébreu Béthesda, ayant cinq portiques, ◊ 3 dans lesquels étaient couchés une multitude d’infirmes, d’aveugles, de boiteux et de gens qui avaient les membres secs, [attendant le mouvement de l’eau. ◊ 4 Car à de certaines saisons un ange descendait dans le réservoir et agitait l’eau ; le premier donc qui entrait après que l’eau avait été agitée, était guéri, de quelque maladie qu’il fût pris]. ◊ 5 Or il y avait là un homme infirme depuis trente-huit ans. ◊ 6 Jésus, le voyant couché là, et sachant qu’il était dans cet état déjà depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? ◊ 7 Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne qui, lorsque l’eau a été agitée, me jette dans le réservoir ; et, pendant que moi je viens, un autre descend avant moi. ◊ 8 Jésus lui dit : Lève-toi, prends ton petit lit, et marche. ◊ 9 Et aussitôt l’homme fut guéri, et il prit son petit lit, et marcha. Or c’était sabbat ce jour-là. ◊ 10 Les Juifs donc dirent à celui qui avait été guéri : C’est [un jour de] sabbat ; il ne t’est pas permis de prendre ton petit lit. ◊ 11 Il leur répondit : Celui qui m’a guéri, celui-là m’a dit : Prends ton petit lit, et marche. ◊ 12 Ils lui demandèrent donc : Qui est l’homme qui t’a dit : Prends ton petit lit, et marche ? ◊ 13 Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était ; car Jésus s’était retiré de là, une foule se trouvant dans ce lieu. ◊ 14 Après ces choses, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voici, tu es guéri ; ne pèche plus, de peur que pis ne t’arrive. ◊ 15 L’homme s’en alla et annonça aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. ◊ 16 Et à cause de cela les Juifs persécutaient Jésus [et cherchaient à le faire mourir], parce qu’il avait fait ces choses en un jour de sabbat. ◊ 17 Mais Jésus leur répondit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et moi je travaille. ◊ 18 À cause de cela donc les Juifs cherchaient d’autant plus à le faire mourir, parce que non seulement il violait le sabbat, mais aussi parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant égal à Dieu. ◊ 19 Jésus donc répondit et leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne voie faire une chose au Père, car quelque chose que celui-ci fasse, cela, le Fils aussi de même le fait. ◊ 20 Car le Père aime le Fils, et lui montre toutes les choses qu’il fait lui-même, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. ◊ 21 Car comme le Père réveille les morts et les vivifie, de même aussi le Fils vivifie ceux qu’il veut ; ◊ 22 car aussi le Père ne juge personne, mais il a donné tout le jugement au Fils ; ◊ 23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé. ◊ 24 En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie. ◊ 25 En vérité, en vérité, je vous dis que l’heure vient, et elle est maintenant, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. ◊ 26 Car comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils aussi d’avoir la vie en lui-même ; ◊ 27 et il lui a donné autorité de juger aussi, parce qu’il est fils de l’homme. ◊ 28 Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix ; ◊ 29 et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, en résurrection de vie ; et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement. ◊ 30 Je ne puis rien faire, moi, de moi-même ; je juge selon ce que j’entends, et mon jugement est juste ; car je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. ◊ 31 Si moi je rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai. ◊ 32 C’est un autre qui rend témoignage de moi ; et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai. ◊ 33 Vous, vous avez envoyé auprès de Jean, et il a rendu témoignage à la vérité ; ◊ 34 mais moi, je ne reçois pas témoignage de l’homme, mais je dis ces choses afin que vous, vous soyez sauvés. ◊ 35 Celui-là était la lampe ardente et brillante ; et vous, vous avez voulu vous réjouir pour un temps à sa lumière ; ◊ 36 mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a données pour les accomplir, ces œuvres mêmes que je fais rendent témoignage de moi, que le Père m’a envoyé. ◊ 37 Et le Père qui m’a envoyé, lui, a rendu témoignage de moi. Jamais vous n’avez entendu sa voix, ni vu sa figure ; ◊ 38 et vous n’avez pas sa parole demeurant en vous ; car celui-là que lui a envoyé, vous, vous ne le croyez pas. ◊ 39 Sondez les écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi : ◊ 40 — et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie. ◊ 41 Je ne reçois pas de gloire des hommes ; ◊ 42 mais je vous connais, [et je sais] que vous n’avez pas l’amour de Dieu en vous. ◊ 43 Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, celui-là vous le recevrez. ◊ 44 Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez de la gloire l’un de l’autre et qui ne cherchez pas la gloire qui [vient] de Dieu seul ? ◊ 45 Ne pensez pas que moi, je vous accuserai devant le Père ; il y en a un qui vous accuse, Moïse en qui vous espérez. ◊ 46 Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car lui a écrit de moi. ◊ 47 Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ?
Apocalypse 3 ◊ 1 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Sardes, écris : Voici ce que dit celui qui a les sept Esprits de Dieu et les sept étoiles :
Je connais tes œuvres, — que tu as le nom de vivre, et tu es mort. ◊ 2 Sois vigilant, et affermis ce qui reste, qui s’en va mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. ◊ 3 Souviens-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si donc tu ne veilles pas, je viendrai [sur toi] comme un voleur, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai sur toi. ◊ 4 Toutefois tu as quelques noms à Sardes qui n’ont pas souillé leurs vêtements ; et ils marcheront avec moi en [vêtements] blancs, car ils en sont dignes.
◊ 5 Celui qui vaincra, celui-là sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.
◊ 6 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.
◊ 7 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Philadelphie, écris : Voici ce que dit le saint, le véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre et nul ne fermera, qui ferme et nul n’ouvrira :
◊ 8 Je connais tes œuvres. Voici, j’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer, car tu as peu de force, et tu as gardé ma parole, et tu n’as pas renié mon nom. ◊ 9 Voici, je donne [de ceux] de la synagogue de Satan qui se disent être Juifs, — et ils ne le sont pas, mais ils mentent ; voici, je les ferai venir et se prosterner devant tes pieds, et ils connaîtront que moi je t’ai aimé. ◊ 10 Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre. ◊ 11 Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
◊ 12 Celui qui vaincra, je le ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il ne sortira plus jamais dehors ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom.
◊ 13 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.
◊ 14 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Laodicée, écris : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu :
◊ 15 Je connais tes œuvres, — que tu n’es ni froid ni bouillant. Je voudrais que tu fusses ou froid ou bouillant ! ◊ 16 Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche. ◊ 17 Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et que tu ne connais pas que, toi, tu es le malheureux et le misérable, et pauvre, et aveugle, et nu : ◊ 18 je te conseille d’acheter de moi de l’or passé au feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. ◊ 19 Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et repens-toi. ◊ 20 Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi.
◊ 21 Celui qui vaincra, — je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône.
◊ 22 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.
Apocalypse 1 ◊ 1 Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver bientôt ; et il l’a signifiée, en l’envoyant par son ange, à son esclave Jean, ◊ 2 qui a rendu témoignage de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus Christ, [de] toutes [les] choses qu’il a vues.
◊ 3 Bienheureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche !
◊ 4 Jean, aux sept assemblées qui sont en Asie : Grâce et paix à vous, de la part de celui qui est, et qui était, et qui vient, et de la part des sept Esprits qui sont devant son trône, ◊ 5 et de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ; ◊ 6 — et il nous a faits un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ; — à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen.
◊ 7 Voici, il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et ceux qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui, amen !
◊ 8 Moi, je suis l’alpha et l’oméga, dit le *Seigneur Dieu, celui qui est, et qui était, et qui vient, le Tout-puissant.
◊ 9 Moi, Jean, qui suis votre frère et qui ai part avec vous à la tribulation et au royaume et à la patience en Jésus, j’étais dans l’île appelée Patmos, pour la parole de Dieu et pour le témoignage de Jésus Christ.
◊ 10 Je fus en Esprit, dans la journée dominicale, et j’ouïs derrière moi une grande voix, comme d’une trompette, ◊ 11 disant : Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept assemblées : à Éphèse, et à Smyrne, et à Pergame, et à Thyatire, et à Sardes, et à Philadelphie, et à Laodicée.
◊ 12 Et je me retournai pour voir la voix qui me parlait ; et, m’étant retourné, je vis sept lampes d’or, ◊ 13 et au milieu des [sept] lampes [quelqu’un de] semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une robe qui allait jusqu’aux pieds, et ceint, à la poitrine, d’une ceinture d’or. ◊ 14 Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; et ses yeux, comme une flamme de feu ; ◊ 15 et ses pieds, semblables à de l’airain brillant, comme embrasés dans une fournaise ; et sa voix, comme une voix de grandes eaux ; ◊ 16 — et il avait dans sa main droite sept étoiles ; et de sa bouche sortait une épée aiguë à deux tranchants ; — et son visage, comme le soleil [quand il] luit dans sa force.
◊ 17 Et, lorsque je le vis, je tombai à ses pieds comme mort ; et il mit sa droite sur moi, disant : Ne crains point ; moi, je suis le premier et le dernier, ◊ 18 et le vivant ; et j’ai été mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles ; et je tiens les clés de la mort et du hadès. ◊ 19 Écris donc les choses que tu as vues, et les choses qui sont, et les choses qui doivent arriver après celles-ci. ◊ 20 Le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma droite, et les sept lampes d’or : les sept étoiles sont [les] anges des sept assemblées, et les sept lampes sont sept assemblées.
Romains 8 ◊ 1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus ; ◊ 2 car la loi de l’Esprit de vie dans le christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ; ◊ 3 car ce qui était impossible à la loi, en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour [le] péché, a condamné le péché dans la chair, ◊ 4 afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon [la] chair, mais selon [l’]Esprit. ◊ 5 Car ceux qui sont selon [la] chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon [l’]Esprit, aux choses de l’Esprit ; ◊ 6 car la pensée de la chair est [la] mort ; mais la pensée de l’Esprit, vie et paix ; ◊ 7 — parce que la pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas. ◊ 8 Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu. ◊ 9 Or vous n’êtes pas dans [la] chair, mais dans [l’]Esprit, si du moins [l’]Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a pas [l’]Esprit de Christ, celui-là n’est pas de lui. ◊ 10 Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de [la] justice. ◊ 11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous.
◊ 12 Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, non pas à la chair pour vivre selon [la] chair ; ◊ 13 car si vous vivez selon [la] chair, vous mourrez ; mais si par [l’]Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. ◊ 14 Car tous ceux qui sont conduits par [l’]Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. ◊ 15 Car vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être derechef dans la crainte, mais vous avez reçu [l’]Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père ! ◊ 16 L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu ; ◊ 17 et si [nous sommes] enfants, [nous sommes] aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ ; si du moins nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.
◊ 18 Car j’estime que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes [d’être comparées] avec la gloire à venir qui doit nous être révélée. ◊ 19 Car la vive attente de la création attend la révélation des fils de Dieu. ◊ 20 Car la création a été assujettie à la vanité (non de sa volonté, mais à cause de celui qui l’a assujettie), ◊ 21 dans l’espérance que la création elle-même aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour [jouir de] la liberté de la gloire des enfants de Dieu. ◊ 22 Car nous savons que toute la création ensemble soupire et est en travail jusqu’à maintenant ; ◊ 23 et non seulement [elle], mais nous-mêmes aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi, nous soupirons en nous-mêmes, attendant l’adoption, la délivrance de notre corps. ◊ 24 Car nous avons été sauvés en espérance : or une espérance qu’on voit n’est pas une espérance ; car ce que quelqu’un voit, pourquoi aussi l’espère-t-il ? ◊ 25 Mais si ce que nous ne voyons pas, nous l’espérons, nous l’attendons avec patience. ◊ 26 De même aussi l’Esprit nous est en aide dans notre infirmité ; car nous ne savons pas ce qu’il faut demander comme il convient ; mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; ◊ 27 — et celui qui sonde les cœurs sait quelle est la pensée de l’Esprit, car il intercède pour les saints, selon Dieu ; ◊ 28 — mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon [son] propos. ◊ 29 Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, pour qu’il soit premier-né entre plusieurs frères. ◊ 30 Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
◊ 31 Que dirons-nous donc à ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ◊ 32 Celui même qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ? ◊ 33 Qui intentera accusation contre des élus de Dieu ? — C’est Dieu qui justifie ; ◊ 34 qui est celui qui condamne ? — C’est Christ qui est mort, mais plutôt qui est aussi ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous ; ◊ 35 qui est-ce qui nous séparera de l’amour du Christ ? Tribulation, ou détresse, ou persécution, ou famine, ou nudité, ou péril, ou épée ? ◊ 36 Selon qu’il est écrit : « Pour l’amour de toi, nous sommes mis à mort tout le jour ; nous avons été estimés comme des brebis de tuerie ». ◊ 37 Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. ◊ 38 Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ◊ 39 ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le christ Jésus, notre Seigneur.
Jean 3 ◊ 1 Mais il y avait un homme d’entre les pharisiens, dont le nom était Nicodème, qui était un chef des Juifs. ◊ 2 Celui-ci vint à lui de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que toi tu fais, si Dieu n’est avec lui. ◊ 3 Jésus répondit et lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. ◊ 4 Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ? ◊ 5 Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. ◊ 6 Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit. ◊ 7 Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être nés de nouveau. ◊ 8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va : il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. ◊ 9 Nicodème répondit et lui dit : Comment ces choses peuvent-elles se faire ? ◊ 10 Jésus répondit et lui dit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne connais pas ces choses ? ◊ 11 En vérité, en vérité, je te dis : Nous disons ce que nous connaissons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. ◊ 12 Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez pas, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? ◊ 13 Et personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le fils de l’homme qui est dans le ciel. ◊ 14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, ◊ 15 afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. ◊ 16 Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. ◊ 17 Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il jugeât le monde, mais afin que le monde fût sauvé par lui. ◊ 18 Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. ◊ 19 Or c’est ici le jugement, que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises ; ◊ 20 car quiconque fait des œuvres mauvaises hait la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises ; ◊ 21 mais celui qui pratique la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, qu’elles sont faites en Dieu.
◊ 22 Après ces choses, Jésus vint dans le pays de Judée, et ses disciples [avec lui] ; et il séjourna là avec eux, et baptisait. ◊ 23 Et Jean aussi baptisait en Énon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau ; et on venait, et on était baptisé. ◊ 24 Car Jean n’avait pas encore été jeté en prison. ◊ 25 Il y eut donc une discussion entre quelques-uns des disciples de Jean et un Juif, touchant la purification. ◊ 26 Et ils vinrent à Jean, et lui dirent : Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, à qui tu as toi-même rendu témoignage, voilà, il baptise, et tous viennent à lui. ◊ 27 Jean répondit et dit : Un homme ne peut rien recevoir, à moins qu’il ne lui soit donné du ciel. ◊ 28 Vous-mêmes, vous me rendez témoignage que j’ai dit : Ce n’est pas moi qui suis le Christ, mais je suis envoyé devant lui. ◊ 29 Celui qui a l’épouse est l’époux ; mais l’ami de l’époux, qui assiste et l’entend, est tout réjoui à cause de la voix de l’époux ; cette joie donc, qui est la mienne, est accomplie. ◊ 30 Il faut que lui croisse, et que moi je diminue. ◊ 31 Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est de la terre, et parle [comme étant] de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous ; ◊ 32 [et] de ce qu’il a vu et entendu, de cela il rend témoignage ; et personne ne reçoit son témoignage. ◊ 33 Celui qui a reçu son témoignage, a scellé que Dieu est vrai ; ◊ 34 car celui que Dieu a envoyé parle les paroles de Dieu, car Dieu ne donne pas l’Esprit par mesure. ◊ 35 Le Père aime le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains. ◊ 36 Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
Ésaïe 11 ◊ 1 Et il sortira un rejeton du tronc d’Isaï, et une branche de ses racines fructifiera ; ◊ 2 et l’Esprit de l’Éternel reposera sur lui, l’esprit de sagesse et d’intelligence, l’esprit de conseil et de force, l’esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel. ◊ 3 Et son plaisir sera la crainte de l’Éternel ; et il ne jugera pas d’après la vue de ses yeux, et ne reprendra pas selon l’ouïe de ses oreilles ; ◊ 4 mais il jugera avec justice les misérables, et reprendra avec droiture les débonnaires de la terre ; et il frappera la terre avec la verge de sa bouche, et par le souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. ◊ 5 Et la justice sera la ceinture de ses reins, et la fidélité, la ceinture de ses flancs. ◊ 6 Et le loup habitera avec l’agneau, et le léopard couchera avec le chevreau ; et le veau et le jeune lion, et la bête grasse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. ◊ 7 La vache paîtra avec l’ourse, leurs petits coucheront l’un près de l’autre, et le lion mangera de la paille comme le bœuf. ◊ 8 Le nourrisson s’ébattra sur le trou de l’aspic, et l’enfant sevré étendra sa main sur l’antre de la vipère. ◊ 9 On ne fera pas de tort, et on ne détruira pas, dans toute ma sainte montagne ; car la terre sera pleine de la connaissance de l’Éternel, comme les eaux couvrent [le fond de] la mer. ◊ 10 Et, en ce jour-là, il y aura une racine d’Isaï, se tenant là comme une bannière des peuples : les nations la rechercheront, et son repos sera gloire.
◊ 11 Et il arrivera, en ce jour-là, que le Seigneur mettra sa main encore une seconde fois pour acquérir le résidu de son peuple, qui sera demeuré de reste, de l’Assyrie, et de l’Égypte, et de Pathros, et de Cush, et d’Élam, et de Shinhar, et de Hamath, et des îles de la mer. ◊ 12 Et il élèvera un étendard devant les nations, et rassemblera les exilés d’Israël, et réunira les dispersés de Juda des quatre bouts de la terre. ◊ 13 Et la jalousie d’Éphraïm s’en ira, et les adversaires de Juda seront retranchés ; Éphraïm ne sera pas rempli d’envie contre Juda, et Juda ne sera pas l’adversaire d’Éphraïm ; ◊ 14 mais ils voleront sur l’épaule des Philistins vers l’ouest, ils pilleront ensemble les fils de l’orient : Édom et Moab seront la proie de leurs mains, et les fils d’Ammon leur obéiront. ◊ 15 Et l’Éternel desséchera la langue de la mer d’Égypte ; et il secouera sa main sur le fleuve dans l’impétuosité de son vent, et le frappera pour [qu’il devienne] sept ruisseaux, et [y] fera marcher avec des souliers. ◊ 16 Et il y aura un chemin battu pour le résidu de son peuple, qui sera demeuré de reste, de l’Assyrie, selon ce qui est arrivé à Israël au jour qu’il est monté du pays d’Égypte.
Tite 3 ◊ 1 Rappelle-leur d’être soumis aux principautés et aux autorités, d’être obéissants, d’être prêts à toute bonne œuvre, ◊ 2 de n’injurier personne, de n’être pas querelleurs, [mais] modérés, montrant toute douceur envers tous les hommes. ◊ 3 Car nous étions, nous aussi, autrefois, insensés, désobéissants, égarés, asservis à diverses convoitises et voluptés, vivant dans la malice et dans l’envie, haïssables, nous haïssant l’un l’autre. ◊ 4 Mais, quand la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, ◊ 5 il nous sauva, non sur le principe d’œuvres [accomplies] en justice, que nous, nous eussions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l’Esprit Saint, ◊ 6 qu’il a répandu richement sur nous par Jésus Christ, notre Sauveur, ◊ 7 afin que, ayant été justifiés par sa grâce, nous devinssions héritiers selon l’espérance de la vie éternelle. ◊ 8 Cette parole est certaine, et je veux que tu insistes sur ces choses, afin que ceux qui ont cru Dieu s’appliquent à être les premiers dans les bonnes œuvres : ces choses sont bonnes et utiles aux hommes. ◊ 9 Mais évite les folles questions, et les généalogies, et les contestations, et les disputes sur la loi, car elles sont inutiles et vaines. ◊ 10 Rejette l’homme sectaire après une première et une seconde admonestation, ◊ 11 sachant qu’un tel homme est perverti et pèche, étant condamné par lui-même.
◊ 12 Quand j’enverrai Artémas auprès de toi, — ou Tychique, empresse-toi de venir auprès de moi à Nicopolis, car j’ai résolu d’y passer l’hiver. ◊ 13 Accompagne avec soin Zénas, le docteur de la loi, et Apollos, afin que rien ne leur manque ; ◊ 14 et que les nôtres aussi apprennent à être les premiers dans les bonnes œuvres pour les choses nécessaires, afin qu’ils ne soient pas sans fruit.
◊ 15 Tous ceux qui sont avec moi te saluent. Salue ceux qui nous aiment dans la foi. Que la grâce soit avec vous tous !
Éphésiens 2 ◊ 1 — et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, ◊ 2 (dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air, de l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance ; ◊ 3 parmi lesquels, nous aussi, nous avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et des pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme aussi les autres. ◊ 4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés,) ◊ 5 alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ (vous êtes sauvés par [la] grâce), ◊ 6 et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le christ Jésus, ◊ 7 afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le christ Jésus. ◊ 8 Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ◊ 9 non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie ; ◊ 10 car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles.
◊ 11 C’est pourquoi souvenez-vous que vous, autrefois les nations dans la chair, qui étiez appelés incirconcision par ce qui est appelé la circoncision, faite de main dans la chair, ◊ 12 vous étiez en ce temps-là sans Christ, sans droit de cité en Israël et étrangers aux alliances de la promesse, n’ayant pas d’espérance, et étant sans Dieu dans le monde. ◊ 13 Mais maintenant, dans le christ Jésus, vous qui étiez autrefois loin, vous avez été approchés par le sang du Christ. ◊ 14 Car c’est lui qui est notre paix, qui des deux en a fait un et a détruit le mur mitoyen de clôture, ◊ 15 ayant aboli dans sa chair l’inimitié, la loi des commandements [qui consiste] en ordonnances, afin qu’il créât les deux en lui-même pour être un seul homme nouveau, en faisant la paix ; ◊ 16 et qu’il les réconciliât tous les deux en un seul corps à Dieu par la croix, ayant tué par elle l’inimitié. ◊ 17 Et il est venu, et a annoncé la bonne nouvelle de la paix à vous qui étiez loin, et la [bonne nouvelle de la] paix à ceux qui étaient près ; ◊ 18 car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père par un seul Esprit. ◊ 19 Ainsi donc vous n’êtes plus étrangers ni forains, mais vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu, ◊ 20 ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin, ◊ 21 en qui tout l’édifice, bien ajusté ensemble, croît pour être un temple saint dans le Seigneur ; ◊ 22 en qui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit.
Éphésiens 1 ◊ 1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, aux saints et fidèles dans le christ Jésus, qui sont à Éphèse : ◊ 2 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ !
◊ 3 Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ; ◊ 4 selon qu’il nous a élus en lui avant la fondation du monde, pour que nous fussions saints et irréprochables devant lui en amour, ◊ 5 nous ayant prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, ◊ 6 à la louange de la gloire de sa grâce dans laquelle il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé ; ◊ 7 en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des fautes selon les richesses de sa grâce : ◊ 8 laquelle il a fait abonder envers nous en toute sagesse et intelligence, ◊ 9 nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon son bon plaisir, ◊ 10 qu’il s’est proposé en lui-même pour l’administration de la plénitude des temps, [savoir] de réunir en un toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, en lui, ◊ 11 en qui nous avons aussi été faits héritiers, ayant été prédestinés selon le propos de celui qui opère toutes choses selon le conseil de sa volonté, ◊ 12 afin que nous soyons à la louange de sa gloire, nous qui avons espéré à l’avance dans le Christ : ◊ 13 en qui vous aussi [vous avez espéré], ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre salut ; auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse, ◊ 14 qui est les arrhes de notre héritage, pour la rédemption de la possession acquise, à la louange de sa gloire.
◊ 15 C’est pourquoi moi aussi, ayant ouï parler de la foi au seigneur Jésus qui est en vous, et de l’amour que [vous avez] pour tous les saints, ◊ 16 je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention [de vous] dans mes prières, ◊ 17 afin que le Dieu de notre seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne [l’]esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance, ◊ 18 les yeux de votre cœur étant éclairés, pour que vous sachiez quelle est l’espérance de son appel, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints, ◊ 19 et quelle est l’excellente grandeur de sa puissance envers nous qui croyons, selon l’opération de la puissance de sa force, ◊ 20 qu’il a opérée dans le Christ, en le ressuscitant d’entre les morts ; — (et il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, ◊ 21 au-dessus de toute principauté, et autorité, et puissance, et domination, et de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir ; ◊ 22 et il a assujetti toutes choses sous ses pieds, et l’a donné [pour être] chef sur toutes choses à l’assemblée, ◊ 23 qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous ;)
Éphésiens 4 ◊ 1 Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de l’appel dont vous avez été appelés, ◊ 2 avec toute humilité et douceur, avec longanimité, vous supportant l’un l’autre dans l’amour ; ◊ 3 vous appliquant à garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. ◊ 4 [Il y a] un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés pour une seule espérance de votre appel. ◊ 5 [Il y a] un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. ◊ 6 [Il y a] un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout, et partout, et en nous tous. ◊ 7 Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. ◊ 8 C’est pourquoi il dit : « Étant monté en haut, il a emmené captive la captivité, et a donné des dons aux hommes ». ◊ 9 Or, qu’il soit monté, qu’est-ce, sinon qu’il est aussi descendu dans les parties inférieures de la terre ? ◊ 10 Celui qui est descendu est le même que celui qui est aussi monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses ; ◊ 11 et lui, a donné les uns [comme] apôtres, les autres [comme] prophètes, les autres [comme] évangélistes, les autres [comme] pasteurs et docteurs ; ◊ 12 en vue du perfectionnement des saints, pour l’œuvre du service, pour l’édification du corps de Christ ; ◊ 13 jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ : ◊ 14 afin que nous ne soyons plus de petits enfants, ballottés et emportés çà et là par tout vent de doctrine dans la tromperie des hommes, dans leur habileté à user de voies détournées pour égarer ; ◊ 15 mais que, étant vrais dans l’amour, nous croissions en toutes choses jusqu’à lui qui est le chef, le Christ ; ◊ 16 duquel tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure, l’accroissement du corps pour l’édification de lui-même en amour.
◊ 17 Voici donc ce que je dis et témoigne dans le Seigneur, c’est que vous ne marchiez plus comme le reste des nations marche, dans la vanité de leurs pensées, ◊ 18 ayant leur entendement obscurci, étant étrangers à la vie de Dieu à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ◊ 19 et qui, ayant perdu tout sentiment moral, se sont livrés à la débauche, pour pratiquer avidement toute impureté.
◊ 20 Mais vous n’avez pas ainsi appris le Christ, ◊ 21 si du moins vous l’avez entendu et avez été instruits en lui selon que la vérité est en Jésus : ◊ 22 [c’est-à-dire], en ce qui concerne votre première manière de vivre, d’avoir dépouillé le vieil homme qui se corrompt selon les convoitises trompeuses, ◊ 23 et d’être renouvelés dans l’esprit de votre entendement, ◊ 24 et d’avoir revêtu le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité.
◊ 25 C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, parlez la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. ◊ 26 Mettez-vous en colère et ne péchez pas : que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ; ◊ 27 et ne donnez pas occasion au diable. ◊ 28 Que celui qui dérobait ne dérobe plus, mais plutôt qu’il travaille en faisant de ses propres mains ce qui est bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin. ◊ 29 Qu’aucune parole déshonnête ne sorte de votre bouche, mais celle-là qui est bonne, [propre] à l’édification selon le besoin, afin qu’elle communique la grâce à ceux qui l’entendent. ◊ 30 Et n’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. ◊ 31 Que toute amertume, et tout courroux, et toute colère, et toute crierie, et toute injure, soient ôtés du milieu de vous, de même que toute malice ; ◊ 32 mais soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné.
Éphésiens 3 ◊ 1 C’est pour cela que moi, Paul, le prisonnier du christ Jésus pour vous, les nations ◊ 2 — (si du moins vous avez entendu parler de l’administration de la grâce de Dieu qui m’a été donnée envers vous : ◊ 3 comment, par révélation, le mystère m’a été donné à connaître (ainsi que je l’ai déjà écrit en peu de mots ; ◊ 4 d’après quoi, en le lisant, vous pouvez comprendre quelle est mon intelligence dans le mystère du Christ), ◊ 5 lequel, en d’autres générations, n’a pas été donné à connaître aux fils des hommes, comme il a été maintenant révélé à ses saints apôtres et prophètes par l’Esprit : ◊ 6 [savoir] que les nations seraient cohéritières et d’un même corps et coparticipantes de sa promesse dans le christ Jésus, par l’évangile ; ◊ 7 duquel je suis devenu serviteur, selon le don de la grâce de Dieu qui m’a été donné selon l’opération de sa puissance. ◊ 8 À moi, qui suis moins que le moindre de tous les saints, cette grâce a été donnée d’annoncer parmi les nations les richesses insondables du Christ, ◊ 9 et de mettre en lumière devant tous quelle est l’administration du mystère caché dès les siècles en Dieu qui a créé toutes choses ; ◊ 10 afin que la sagesse si diverse de Dieu soit maintenant donnée à connaître aux principautés et aux autorités dans les lieux célestes, par l’assemblée, ◊ 11 selon le propos des siècles, lequel il a établi dans le christ Jésus notre Seigneur, ◊ 12 en qui nous avons hardiesse et accès en confiance, par la foi en lui. ◊ 13 C’est pourquoi je [vous] prie de ne pas perdre courage à cause de mes afflictions pour vous, ce qui est votre gloire. ◊ 14 — C’est pour cela que je fléchis mes genoux devant le Père [de notre seigneur Jésus Christ], ◊ 15 duquel est nommée toute famille dans les cieux et sur la terre ; ◊ 16 afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être fortifiés en puissance par son Esprit, quant à l’homme intérieur ; ◊ 17 de sorte que le Christ habite, par la foi, dans vos cœurs, ◊ 18 [et que vous soyez] enracinés et fondés dans l’amour ; afin que vous soyez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur, ◊ 19 — et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance ; afin que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. ◊ 20 Or, à celui qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, selon la puissance qui opère en nous, ◊ 21 à lui gloire dans l’assemblée dans le christ Jésus, pour toutes les générations du siècle des siècles ! Amen.)
Éphésiens 6 ◊ 1 Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car cela est juste. ◊ 2 « Honore ton père et ta mère », (c’est le premier commandement avec promesse,) ◊ 3 « afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre ». ◊ 4 Et vous, pères, ne provoquez pas vos enfants, mais élevez-les dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur.
◊ 5 Esclaves, obéissez à vos maîtres selon la chair avec crainte et tremblement, en simplicité de cœur, comme à Christ, ◊ 6 ne servant pas sous leurs yeux seulement, comme voulant plaire aux hommes, mais comme esclaves de Christ, faisant de cœur la volonté de Dieu, ◊ 7 servant joyeusement, comme asservis au Seigneur et non pas aux hommes, ◊ 8 sachant que chacun, soit esclave, soit homme libre, quelque bien qu’il fasse, le recevra du Seigneur. ◊ 9 Et vous, maîtres, faites-en de même envers eux, renonçant aux menaces, sachant que et leur maître et le vôtre est dans les cieux, et qu’il n’y a pas d’acception de personnes auprès de lui.
◊ 10 Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ; ◊ 11 revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable : ◊ 12 car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la [puissance] spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes. ◊ 13 C’est pourquoi prenez l’armure complète de Dieu, afin que, au mauvais jour, vous puissiez résister, et, après avoir tout surmonté, tenir ferme. ◊ 14 Tenez donc ferme, ayant ceint vos reins de [la] vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice, ◊ 15 et ayant chaussé vos pieds de la préparation de l’évangile de paix ; ◊ 16 par-dessus tout, prenant le bouclier de la foi par lequel vous pourrez éteindre tous les dards enflammés du méchant. ◊ 17 Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; ◊ 18 priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance et des supplications pour tous les saints, ◊ 19 et pour moi, afin qu’il me soit donné de parler à bouche ouverte pour donner à connaître avec hardiesse le mystère de l’évangile, ◊ 20 pour lequel je suis un ambassadeur lié de chaînes, afin que j’use de hardiesse en lui, comme je dois parler.
◊ 21 Mais afin que vous aussi vous sachiez ce qui me concerne, comment je me trouve, Tychique, le bien-aimé frère et fidèle serviteur dans le Seigneur, vous fera tout savoir : ◊ 22 je l’ai envoyé vers vous tout exprès, afin que vous connaissiez l’état de nos affaires, et qu’il console vos cœurs.
◊ 23 Paix aux frères, et amour, avec la foi, de la part de Dieu le Père et du seigneur Jésus Christ ! ◊ 24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre seigneur Jésus Christ en pureté !
Éphésiens 5 ◊ 1 Soyez donc imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants, ◊ 2 et marchez dans l’amour, comme aussi le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur.
◊ 3 Mais que ni la fornication, ni aucune impureté ou cupidité, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ◊ 4 ni aucune chose honteuse, ni parole folle ou plaisanterie, lesquelles ne sont pas bienséantes, mais plutôt des actions de grâces. ◊ 5 Cela en effet vous le savez, connaissant qu’aucun fornicateur, ou impur, ou cupide (qui est un idolâtre), n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu. ◊ 6 Que personne ne vous séduise par de vaines paroles ; car, à cause de ces choses, la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance. ◊ 7 N’ayez donc pas de participation avec eux ; ◊ 8 car vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ◊ 9 (car le fruit de la lumière [consiste] en toute bonté, et justice, et vérité), ◊ 10 éprouvant ce qui est agréable au Seigneur. ◊ 11 Et n’ayez rien de commun avec les œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt reprenez-les aussi ; ◊ 12 car les choses qu’ils font en secret, il est honteux même de les dire. ◊ 13 Mais toutes choses, étant reprises par la lumière, sont manifestées ; car ce qui manifeste tout, c’est la lumière ; ◊ 14 c’est pourquoi il dit : « Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d’entre les morts, et le Christ luira sur toi ». ◊ 15 Prenez donc garde à marcher soigneusement, non pas comme étant dépourvus de sagesse, mais comme étant sages ; ◊ 16 saisissant l’occasion, parce que les jours sont mauvais. ◊ 17 C’est pourquoi ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. ◊ 18 Et ne vous enivrez pas de vin, en quoi il y a de la dissolution ; mais soyez remplis de l’Esprit, ◊ 19 vous entretenant par des psaumes et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; ◊ 20 rendant toujours grâces pour toutes choses, au nom de notre seigneur Jésus Christ, à Dieu le Père ; ◊ 21 étant soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ.
◊ 22 Femmes, soyez soumises à vos propres maris comme au Seigneur ; ◊ 23 parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’assemblée, lui, le sauveur du corps. ◊ 24 Mais comme l’assemblée est soumise au Christ, ainsi que les femmes le soient aussi à leurs maris en toutes choses. ◊ 25 Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle, ◊ 26 afin qu’il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d’eau par [la] parole ; ◊ 27 afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable. ◊ 28 De même aussi, les maris doivent aimer leurs propres femmes comme leurs propres corps ; celui qui aime sa propre femme s’aime lui-même. ◊ 29 Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et la chérit, comme aussi le Christ l’assemblée : ◊ 30 car nous sommes membres de son corps, — de sa chair et de ses os. ◊ 31 « C’est pour cela que l’homme laissera son père et sa mère et sera joint à sa femme ; et les deux seront une seule chair ». ◊ 32 Ce mystère est grand ; mais moi je parle relativement à Christ et à l’assemblée. ◊ 33 Toutefois, que chacun de vous aussi en particulier aime sa propre femme comme lui-même ; et quant à la femme, qu’elle craigne son mari.
2 Corinthiens 1 ◊ 1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, et Timothée, le frère, à l’assemblée de Dieu qui est à Corinthe, avec tous les saints qui sont dans l’Achaïe tout entière : ◊ 2 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ !
◊ 3 Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, ◊ 4 qui nous console à l’égard de toute notre affliction, afin que nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu. ◊ 5 Car comme les souffrances du Christ abondent à notre égard, ainsi, par le Christ, notre consolation aussi abonde. ◊ 6 Et soit que nous soyons affligés, c’est pour votre consolation et votre salut, qui est opéré en ce que vous endurez les mêmes souffrances que nous aussi nous souffrons (et notre espérance à votre égard est ferme) ; soit que nous soyons consolés, c’est pour votre consolation et votre salut ; ◊ 7 sachant que, comme vous avez part aux souffrances, de même aussi vous avez part à la consolation.
◊ 8 Car nous ne voulons pas, frères, que vous ignoriez, quant à notre affliction qui [nous] est arrivée en Asie, que nous avons été excessivement chargés, au-delà de notre force, de sorte que nous avons désespéré même de vivre. ◊ 9 Mais nous-mêmes nous avions en nous-mêmes la sentence de mort, afin que nous n’eussions pas confiance en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts, ◊ 10 qui nous a délivrés d’une si grande mort, et qui nous délivre ; en qui nous espérons qu’il nous délivrera aussi encore, ◊ 11 vous aussi coopérant par vos supplications pour nous, afin que, pour le don de grâce qui nous est [accordé] par le moyen de plusieurs personnes, des actions de grâces soient rendues pour nous par plusieurs. ◊ 12 Car notre gloire est celle-ci, [savoir] le témoignage de notre conscience, qu’avec simplicité et sincérité de Dieu, non pas avec une sagesse charnelle, mais par la grâce de Dieu, nous nous sommes conduits dans le monde et plus encore envers vous. ◊ 13 Car nous ne vous écrivons pas autre chose que ce que vous savez, et que vous reconnaissez, et que vous reconnaîtrez, je l’espère, jusqu’à la fin, ◊ 14 comme aussi vous nous avez reconnus en partie, que nous sommes votre sujet de gloire, comme vous êtes aussi le nôtre dans la journée du seigneur Jésus. ◊ 15 Et dans cette confiance j’avais voulu aller auprès de vous d’abord, afin que vous eussiez une seconde grâce, ◊ 16 et par chez vous passer en Macédoine, et de Macédoine de nouveau aller auprès de vous ; et puis que vous me fissiez la conduite vers la Judée. ◊ 17 En me proposant donc cela, est-ce que j’aurais usé de légèreté ? Ou les choses que je me propose, me les proposé-je selon la chair, en sorte qu’il y ait en moi le oui, oui, et le non, non ? ◊ 18 Mais Dieu est fidèle, que notre parole que nous vous avons adressée, n’est pas oui et non. ◊ 19 Car le Fils de Dieu, Jésus Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous, [savoir] par moi et par Silvain et par Timothée, n’a pas été oui et non, mais il y a oui en lui ; ◊ 20 car autant il y a de promesses de Dieu, en lui est le oui et en lui l’amen, à la gloire de Dieu par nous. ◊ 21 Or celui qui nous lie fermement avec vous à Christ et qui nous a oints, c’est Dieu, ◊ 22 qui aussi nous a scellés, et nous a donné les arrhes de l’Esprit dans nos cœurs.
◊ 23 Or, moi, j’appelle Dieu à témoin sur mon âme, que ç’a été pour vous épargner que je ne suis pas encore allé à Corinthe, ◊ 24 non que nous dominions sur votre foi, mais nous coopérons à votre joie : car c’est par la foi que vous êtes debout.