Bible:Les lamentations de Jérémie/Chap 5

De mipe
< Bible:Les lamentations de Jérémie
Révision datée du 23 octobre 2016 à 21:15 par Éditeur (discussion | contributions) (Contenu de la Bible)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

1Souviens-toi, ô Éternel ! de ce qui nous est arrivé. Regarde, et vois notre opprobre.

2Notre héritage est dévolu à des étrangers, nos maisons, à des forains.

3Nous sommes des orphelins, sans père ; nos mères sont comme des veuves.

4Nous buvons notre eau à prix d’argent ; notre bois nous vient par achat.

5Ceux qui nous poursuivent sont sur notre cou ; nous nous fatiguons, pas de repos pour nous !

6Nous avons tendu la main vers l’Égypte, vers l’Assyrie, pour être rassasiés de pain.

7Nos pères ont péché, ils ne sont plus, et nous portons la peine de leurs iniquités.

8Des serviteurs dominent sur nous ; personne ne nous délivre de leur main.

9Nous recueillons notre pain au [péril de] notre vie, à cause de l’épée du désert.

10Notre peau brûle comme un four, à cause de l’ardeur de la faim.

11Ils ont humilié les femmes dans Sion, les vierges dans les villes de Juda.

12Des princes ont été pendus par leur main ; la personne des vieillards n’a pas été honorée.

13Les jeunes gens ont porté les meules, et les jeunes garçons ont trébuché sous le bois.

14Les vieillards ne sont plus assis dans[1] la porte, les jeunes gens n’[y] chantent plus.

15Notre cœur a cessé de se réjouir ; notre danse est changée en deuil.

16La couronne de notre tête est tombée. Malheur à nous, car nous avons péché.

17À cause de cela notre cœur est abattu ; à cause de ces choses nos yeux sont obscurcis,

18À cause de la montagne de Sion qui est désolée : les renards s’y promènent.

19* Toi, ô Éternel ! tu demeures à toujours, ton trône est de génération en génération.

20Pourquoi nous oublies-tu à jamais, nous abandonnes-tu pour de longs jours ?

21Fais-nous revenir à toi, ô Éternel ! et nous reviendrons ; renouvelle nos jours comme [ils étaient] autrefois !

22Ou bien, nous aurais-tu entièrement rejetés ? Serais-tu extrêmement courroucé contre nous ?



  1. litt. : ont cessé de.