Bible:Nombres/Chap 11/texten

De mipe
< Bible:Nombres‎ | Chap 11
Révision datée du 23 octobre 2016 à 21:37 par Éditeur (discussion | contributions) (Contenu de la Bible)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

[verset 1] * Et il arriva que comme le peuple se plaignait, cela fut mauvais aux oreilles de l’Éternel (note : ou : que le peuple était, aux oreilles de l’Éternel, comme des gens qui se plaignent d’un mal.) ; et l’Éternel l’entendit, et sa colère s’embrasa, et le feu de l’Éternel brûla parmi eux, et dévora au bout du camp. [verset 2] Et le peuple cria à Moïse, et Moïse pria l’Éternel, et le feu s’éteignit. [verset 3] Et on appela le nom de ce lieu Tabhéra (note : incendie.), parce que le feu de l’Éternel avait brûlé parmi eux.

[verset 4] * Et le ramassis [de peuple] qui était au milieu d’eux s’éprit de convoitise, et les fils d’Israël aussi se mirent encore à pleurer, et dirent : Qui nous fera manger de la chair ? [verset 5] Il nous souvient du poisson que nous mangions en Égypte pour rien, des concombres, et des melons, et des poireaux, et des oignons, et de l’ail ; [verset 6] et maintenant notre âme est asséchée ; il n’y a rien, si ce n’est cette manne devant nos yeux. [verset 7] — Et la manne était comme la graine de coriandre, et son apparence comme l’apparence du bdellium. [verset 8] Le peuple se dispersait et la ramassait ; et ils la broyaient sous la meule ou la pilaient dans le mortier ; et ils la cuisaient dans des pots, et en faisaient des gâteaux ; et son goût était comme le goût d’un gâteau à l’huile (note : selon quelques-uns : le goût d’huile fraîche.). [verset 9] Et quand la rosée descendait la nuit sur le camp la manne descendait dessus.

[verset 10] Et Moïse entendit le peuple pleurant, selon ses familles, chacun à l’entrée de sa tente ; et la colère de l’Éternel s’embrasa extrêmement, et cela fut mauvais aux yeux de Moïse. [verset 11] Et Moïse dit à l’Éternel : Pourquoi as-tu fait ce mal à ton serviteur ? et pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi le fardeau de tout ce peuple ? [verset 12] Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple ? Est-ce moi qui l’ai enfanté, pour que tu me dises : Porte-le dans ton sein, comme le nourricier porte l’enfant qui tette, jusqu’au pays que tu as promis par serment à ses pères ? [verset 13] D’où aurais-je de la chair pour en donner à tout ce peuple ? car ils pleurent après moi, disant : Donne-nous de la chair, afin que nous en mangions. [verset 14] Je ne puis, moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. [verset 15] Et si tu agis ainsi avec moi, tue-moi donc, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur. [verset 16] Et l’Éternel dit à Moïse : Assemble-moi soixante-dix hommes des anciens d’Israël, que tu sais être les anciens du peuple et ses magistrats (note : ailleurs : commissaires, officiers.), et amène-les à la tente d’assignation, et ils se tiendront là avec toi. [verset 17] Et je descendrai, et je parlerai là avec toi, et j’ôterai de l’Esprit qui est sur toi, et je le mettrai sur eux, afin qu’ils portent avec toi le fardeau du peuple, et que tu ne le portes pas toi seul. [verset 18] Et tu diras au peuple : Sanctifiez-vous pour demain, et vous mangerez de la chair ; car vous avez pleuré aux oreilles de l’Éternel, disant : Qui nous fera manger de la chair ? car nous étions bien en Égypte ! Et l’Éternel vous donnera de la chair, et vous en mangerez. [verset 19] Vous n’en mangerez pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, [verset 20] [mais] jusqu’à un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines et que vous l’ayez en dégoût ; parce que vous avez méprisé l’Éternel qui est au milieu de vous, et que vous avez pleuré devant lui, disant : Pourquoi sommes-nous donc sortis d’Égypte ? [verset 21] Et Moïse dit : Il y a six cent mille hommes de pied dans ce peuple au milieu duquel je suis, et tu as dit : Je leur donnerai de la chair, et ils en mangeront un mois entier. [verset 22] Leur égorgera-t-on du menu et du gros bétail, afin qu’il y en ait assez pour eux ? ou assemblera-t-on tous les poissons de la mer pour eux, afin qu’il y en ait assez pour eux ? [verset 23] Et l’Éternel dit à Moïse : La main de l’Éternel est-elle devenue courte ? Tu verras maintenant si ce que j’ai dit t’arrivera ou non.

[verset 24] Et Moïse sortit, et dit au peuple les paroles de l’Éternel ; et il assembla soixante-dix hommes des anciens du peuple, et les fit se tenir tout autour de la tente. [verset 25] Et l’Éternel descendit dans la nuée, et lui parla ; et il ôta de l’Esprit qui était sur lui, et le mit sur les soixante-dix anciens. Et il arriva qu’aussitôt que l’Esprit reposa sur eux, ils prophétisèrent, mais ils ne continuèrent pas. [verset 26] Et il était demeuré deux hommes dans le camp ; le nom de l’un était Eldad, et le nom du second, Médad ; et l’Esprit reposa sur eux ; et ils étaient de ceux qui avaient été inscrits, mais ils n’étaient pas sortis vers la tente, et ils prophétisèrent dans le camp. [verset 27] Et un jeune homme courut et rapporta cela à Moïse, disant : Eldad et Médad prophétisent dans le camp. [verset 28] Et Josué, fils de Nun, qui servait Moïse, l’un de ses jeunes gens (note : ou : de ses hommes d’élite.), répondit et dit : Mon seigneur Moïse, empêche-les. [verset 29] Et Moïse lui dit : Es-tu jaloux pour moi ? Ah ! que plutôt tout le peuple de l’Éternel fût prophète ; que l’Éternel mît son Esprit sur eux !

[verset 30] Et Moïse revint dans le camp, lui et les anciens d’Israël. [verset 31] Et il se leva, de par l’Éternel, un vent qui fit venir de la mer (note : ou : de l’ouest.) des cailles, et les jeta sur le camp, environ une journée de chemin en deçà, et environ une journée de chemin en delà, tout autour du camp, et environ deux coudées sur la surface de la terre. [verset 32] Et le peuple se leva tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour du lendemain, et amassa des cailles : celui qui en avait amassé le moins, en avait amassé dix khomers ; et ils les étendirent pour eux tout autour du camp. [verset 33] — La chair était encore entre leurs dents, avant qu’elle fût mâchée, que la colère de l’Éternel s’embrasa contre le peuple, et que l’Éternel frappa le peuple d’un fort grand coup. [verset 34] Et on appela le nom de ce lieu-là Kibroth-Hattaava (note : sépulcres de la convoitise.), parce qu’on y enterra le peuple qui avait convoité. [verset 35] De Kibroth-Hattaava le peuple partit pour Hatséroth, et ils furent à Hatséroth.