Bible:Hébreux/Chap 4
◊1— Craignons donc qu’une promesse ayant été laissée d’entrer dans son repos, quelqu’un d’entre vous paraisse ne pas l’atteindre ; ◊2car nous aussi, nous avons été évangélisés de même que ceux-là ; mais la parole qu’ils entendirent ne leur servit de rien, n’étant pas mêlée avec de la foi dans ceux qui l’entendirent. ◊3Car nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, comme il a dit : « Ainsi je jurai dans ma colère : S’ils entrent dans mon repos », bien que les œuvres aient été faites dès la fondation du monde. ◊4Car il a dit ainsi quelque part touchant le septième jour : « Et Dieu se reposa de toute ses œuvres au septième jour »[1] ; ◊5et encore dans ce passage : « S’ils entrent dans mon repos ! » ◊6Puis donc qu’il reste que quelques-uns y entrent, et que ceux qui auparavant avaient été évangélisés ne sont pas entrés à cause de leur désobéissance, ◊7encore une fois il détermine un certain jour, disant, en David, si longtemps après : « Aujourd’hui », comme il a été dit auparavant[2] : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » ◊8Car si Josué leur avait donné le repos, il n’aurait pas parlé après cela d’un autre jour. ◊9Il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu. ◊10Car celui qui est entré dans son repos, lui aussi s’est reposé de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes propres. ◊11Appliquons-nous donc à entrer dans ce repos-là, afin que personne ne tombe en imitant une semblable désobéissance[3]. ◊12Car la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. ◊13Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui[4], mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire.
◊14Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme [notre] confession ; ◊15car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais [nous en avons un qui a été] tenté en toutes choses comme nous[5], à part le péché. ◊16Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun.