Bible:Ésaïe/Chap 58/textenv

De mipe
< Bible:Ésaïe‎ | Chap 58
Révision datée du 23 octobre 2016 à 22:54 par Éditeur (discussion | contributions) (Contenu de la Bible)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

[verset 1] * * Crie à plein gosier, ne te retiens pas ; élève ta voix comme une trompette, et déclare à mon peuple leur transgression, et à la maison de Jacob leurs péchés. [verset 2] Cependant ils me cherchent tous les jours et trouvent leur plaisir à connaître mes voies, comme une nation qui pratiquerait la justice, et n’aurait pas abandonné le juste jugement de son Dieu ; ils me demandent les ordonnances de la justice, ils trouvent leur plaisir à s’approcher de Dieu. [verset 3] Pourquoi avons-nous jeûné, et tu ne l’as pas vu ? [et] avons-nous affligé nos âmes, et tu ne le sais pas ?

Voici, au jour de vos jeûnes, vous cherchez votre plaisir, et vous exigez durement tous les travaux qui vous sont dus (note : d’autres : tout ce qui vous est dû.). [verset 4] Voici, vous jeûnez pour contester et quereller, et pour frapper d’un poing méchant. Vous ne jeûnez pas maintenant, pour faire entendre votre voix en haut. [verset 5] Est-ce un jeûne comme celui-là que j’ai choisi, un jour où un homme afflige son âme ? Courber sa tête comme un roseau, et étendre sous soi le sac et la cendre, appelleras-tu cela un jeûne, et un jour agréable à l’Éternel ? [verset 6] N’est-ce pas ici le jeûne que j’ai choisi, qu’on rompe (note : littéralement : ouvre.) les chaînes de l’iniquité, qu’on fasse tomber les liens du joug, et qu’on renvoie libres les opprimés, et que vous brisiez tout joug ? [verset 7] N’est-ce pas que tu partages ton pain avec celui qui a faim, et que tu fasses entrer dans la maison les affligés qui errent sans asile ? quand tu vois un homme nu, que tu le couvres, et que tu ne te caches pas à ta propre chair ?

[verset 8] Alors ta lumière jaillira comme l’aurore et ta santé germera promptement, et ta justice marchera devant toi, la gloire de l’Éternel sera ton arrière-garde. [verset 9] Alors tu appelleras, et l’Éternel répondra ; tu crieras, et il dira : Me voici. Si tu ôtes du milieu de toi le joug, [si tu cesses] de montrer au doigt (note : littéralement : d’étendre le doigt.) et de parler vanité (note : ou : iniquité.), [verset 10] si tu prodigues ton âme à l’affamé, et que tu rassasies l’âme de l’affligé, ta lumière se lèvera dans les ténèbres, et ton obscurité sera comme le midi. [verset 11] Et l’Éternel te conduira continuellement, et rassasiera ton âme dans les sécheresses, et rendra agiles tes os (note : ou : fortifiera tes os.) ; et tu seras comme un jardin arrosé, et comme une source jaillissante dont les eaux ne trompent pas. [verset 12] Et ceux qui [seront issus] de toi bâtiront ce qui était ruiné dès longtemps ; tu relèveras les fondements [qui étaient restés] de génération en génération, et on t’appellera : réparateur des brèches, restaurateur des sentiers fréquentés (note : littéralement : d’habitation.).

[verset 13] Si tu gardes (note : littéralement : détournes.) ton pied de [profaner] le sabbat, de faire ton plaisir en mon saint jour, si tu appelles le sabbat [tes] délices, [et] honorable le saint [jour] de l’Éternel, si tu l’honores en t’abstenant de suivre (note : littéralement : faire.) tes propres chemins, de chercher ton plaisir et de dire des paroles [vaines], [verset 14] alors tu trouveras tes délices en l’Éternel, et je te ferai passer à cheval sur les lieux hauts de la terre (note : ou : du pays.), et je te nourrirai de l’héritage de Jacob, ton père : car la bouche de l’Éternel a parlé.