Bible:Ésaïe/Chap 7/texten
[verset 1] * Et il arriva, dans les jours d’Achaz, fils de Jotham, fils d’Ozias, roi de Juda, que Retsin, roi de Syrie (note : en hébreu : Aram ; comme chapitre 9 verset 12.), et Pékakh, fils de Remalia, roi d’Israël, montèrent à Jérusalem pour lui faire la guerre ; (note : année 741 avant Jésus Christ, environ.) mais ils ne purent pas l’assiéger. [verset 2] Et on rapporta à la maison de David, disant : La Syrie est venue prêter appui à (note : littéralement : s’est posée sur.) Éphraïm. Et son cœur fut agité, et le cœur de son peuple, comme les arbres de la forêt sont agités devant le vent. [verset 3] Et l’Éternel dit à Ésaïe : Sors à la rencontre d’Achaz, toi et Shear-Jashub (note : un résidu reviendra.), ton fils, au bout de l’aqueduc de l’étang supérieur, sur la route du champ du foulon ; [verset 4] et tu lui diras : Prends garde et sois tranquille ; ne crains point, et que ton cœur ne défaille pas devant ces deux bouts (note : en hébreu : queues.) de tisons fumants, devant l’ardeur de la colère de Retsin et de la Syrie, et du fils de Remalia. [verset 5] Parce que la Syrie a formé contre toi de mauvais desseins, Éphraïm [aussi] et le fils de Remalia, disant: [verset 6] Montons contre Juda, et jetons-y l’alarme, et faisons-y pour nous une brèche, et établissons pour roi au milieu d’elle le fils de Tabeël ; [verset 7] ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Il ne s’accomplira pas et n’aura pas lieu ; [verset 8] car le chef de la Syrie, c’est Damas, et le chef de Damas, c’est Retsin. Et encore soixante-cinq ans, et Éphraïm cessera (note : littéralement : sera brisé.) d’être un peuple ; [verset 9] et le chef d’Éphraïm, c’est la Samarie, et le chef de la Samarie, c’est le fils de Remalia. Si vous ne croyez pas, vous ne subsisterez pas.
[verset 10] Et l’Éternel parla encore à Achaz, disant: [verset 11] Demande pour toi un signe de la part de l’Éternel, ton Dieu ; demande-le dans les lieux bas ou dans les hauteurs d’en haut. [verset 12] Et Achaz dit : Je ne [le] demanderai pas, et je ne tenterai pas l’Éternel. [verset 13] Et il dit : Écoutez donc, maison de David : Est-ce peu de chose pour vous de lasser [la patience] des hommes, que vous lassiez aussi [la patience de] mon Dieu ? [verset 14] C’est pourquoi le Seigneur, lui, vous donnera un signe : Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel (note : *Dieu avec nous.). [verset 15] Il mangera du caillé (note : ou : de la crème.) et du miel, pour savoir rejeter le mal et choisir le bien. [verset 16] Car avant que l’enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, le pays des deux rois desquels tu as peur (note : avec l’idée d’aversion.) sera abandonné. [verset 17] L’Éternel fera venir sur toi, et sur ton peuple et sur la maison de ton père, des jours qui ne sont pas venus depuis le jour qu’Éphraïm s’est retiré de Juda, — [savoir] le roi d’Assyrie.
[verset 18] Et il arrivera, en ce jour-là, que l’Éternel sifflera la mouche qui est au bout des fleuves (note : voyez la note, Exode chapitre 7 verset 19.) d’Égypte, et l’abeille qui est dans le pays d’Assyrie ; [verset 19] et elles viendront et se poseront toutes dans les vallées désertes et dans les fentes des rochers, et sur toutes les broussailles, et sur tous les pâturages. [verset 20] En ce jour-là, le Seigneur rasera avec un rasoir pris à louage au delà du fleuve, avec le roi d’Assyrie, la tête et les poils des pieds, et il (note : c’est-à-dire le rasoir.) enlèvera aussi la barbe. [verset 21] Et il arrivera, en ce jour-là, qu’un homme nourrira une jeune vache et deux brebis ; [verset 22] et il arrivera que, de l’abondance du lait qu’elles donneront, il mangera du caillé ; car tous ceux qui seront de reste au milieu du pays mangeront du caillé (note : ou : de la crème.) et du miel. [verset 23] Et il arrivera, en ce jour-là, que tout lieu où il y avait mille ceps de mille [pièces] d’argent, sera [abandonné] aux ronces et aux épines ; [verset 24] on y viendra avec des flèches et avec l’arc, car tout le pays sera ronces et épines. [verset 25] Et toutes les montagnes qu’on cultivait avec la bêche, — on n’y viendra pas, par crainte des ronces et des épines ; et elles seront un lieu pour y envoyer le bœuf, et pour que les brebis le foulent.