Écho du Témoignage:Fragments et pensées

De mipe
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Jean 1, 17

La loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ. La loi disait à l’homme ce qu’il doit être, mais non ce qu’il est. Elle lui parlait de vie s’il obéissait, de malédiction s’il désobéissait ; mais elle ne lui disait pas que Dieu est amour. Elle parlait de responsabilité et disait : « Fais cela et tu vivras ». Tout cela était parfait à sa place, mais ne montrait point ce qu’est l’homme ni ce qu’est Dieu. Ceci demeurait caché, mais c’est précisément ce qui est la vérité. La vérité n’est point ce qui doit être, mais bien ce qui est : elle est la réalité de toutes les relations, telles qu’elles sont, et la révélation de Celui qui, s’il en existe quelqu’une, en est le centre. Or, cela ne pouvait pas se dire sans la grâce, car l’homme est dans une ruine complète sous le péché, et Dieu est amour. Et de plus, comment dire que toute relation avait moralement cessé ? Car le jugement n’est pas une relation ; il est la conséquence de la rupture d’une relation. De là résulte que Christ est la vérité. En Lui tout se révèle dans sa réalité : le péché, la grâce, Dieu Lui-même, le Père, le Fils, le Saint Esprit. Ce que l’homme est en perfection dans sa relation avec Dieu, ce qu’est son aliénation d’avec Dieu, ce qu’est l’obéissance, ce qu’est la désobéissance, ce qu’est le péché, ce qu’est Dieu, ce qu’est l’homme, ce qu’est le ciel, ce qu’est la terre : tout, en Christ, trouve sa vraie place relativement à Dieu, et avec la plus complète révélation de Dieu Lui-même, en même temps que se déroulent Ses conseils dont Christ est aussi le centre.


Extrait d’une lettre particulière

…Si nous pensions à ce que nous sommes devant Dieu, nous serions humbles, miséricordieux, pleins de grâce et de patience : nous nous servirions les uns les autres au lieu de nous élever les uns contre les autres. Nous sommes toujours disposés naturellement à réclamer chez les autres les dispositions qui conviennent à des chrétiens ; à les exiger d’eux, au lieu de nous juger nous-mêmes et de nous tenir à la dernière place pour servir, comme Christ a fait nous laissant un modèle. Rien n’est plus facile que de voir le mal, rien n’est plus difficile que de s’en garder pur et de savoir agir selon Dieu à l’égard du mal dans les autres : la communion de Christ et de Sa grâce seule, par le Saint Esprit, nous conduit dans ce chemin, non pas pour notre satisfaction charnelle, mais pour la gloire de Dieu et la bénédiction des âmes, la nôtre comprise, car nous sommes membres les uns des autres.


Un atome d’esprit humilié et de cœur brisé vaut plus qu’un monde de miracles.


On n’a jamais vu de chrétien poursuivre sa route sans être « pilé dans un mortier ». Il est possible que c’est un mal caché qui rend une telle opération nécessaire, mais, sous la main de Dieu, il en est toujours ainsi.


Il faut que nous ayons, comme chrétiens, de l’intelligence aussi bien que des affections. Rien ne fait ressortir la pauvreté de notre état comme l’inintelligence de nos prières.


Mettons-nous bien dans l’esprit que nous vivons dans un temps où la fidélité au Seigneur doit être mise à l’épreuve.