Messager Évangélique:Notre relation avec Christ/Partie 2

De mipe
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Si nous prenons le dernier chapitre, après que tous les détails prophétiques ont été parcourus, nous voyons que nous sommes non seulement lavés et faits rois et sacrificateurs pour Dieu, mais que nous sommes l’Épouse. Et ici encore Christ se place devant l’Église ; Il le fait toujours. Dans la partie précédente du chapitre, Il dit comme donnant un avertissement : « Voici, je viens bientôt ». Et maintenant le Seigneur, après avoir clos le témoignage qu’Il avait à donner au monde, dit au verset 16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées ». Puis Il prend les trois caractères suivants : « Je suis la racine et la postérité de David ». Il est la racine de David, la source de toutes les promesses faites à David ; et Il est l’héritier de toutes ces promesses, parce qu’Il était la semence promise de David. Mais ensuite Il prend un autre caractère, et c’est celui-ci : « l’étoile brillante du matin ». Rien n’est dit ici de l’Époux. Il est l’étoile brillante du matin. Qu’est-ce que cela ? Ce n’est pas le jour. C’est ce que nul ne voit du moment que le soleil est levé. Ceux qui seront sur la terre au jour du Seigneur ne verront pas cette étoile. C’est ce qui est vu par ceux qui veillent pendant la nuit. Puis, quand le Seigneur vient, l’étoile n’est plus vue.

« La nuit est fort avancée et le jour s’est approché ». Cela fait sentir vivement à l’Église de Dieu notre condition présente. Depuis le moment qu’Adam est tombé, ce fut la nuit, ce furent les ténèbres. La nuit devint de plus en plus profonde, à mesure que Dieu continua d’agir à l’égard de l’homme, jusqu’au moment où Christ fut rejeté. Et maintenant vient le jugement. Mais c’est précisément alors que commence l’aurore. L’homme s’était éloigné de la lumière. Les « dominateurs de ces ténèbres », voilà l’expression que présente l’Écriture. Avant que Christ fût venu, il faisait nuit parce que le soleil n’était pas encore levé ; et quand Christ vint dans ce monde, Il fut rejeté. Il était impossible d’établir un lien entre l’homme et Christ, sinon par la mort de Christ. Il descendit jusqu’à l’homme ; Il le visita en grâce ; mais « à moins que le grain de froment ne tombe en terre et ne meure, il demeure seul ». Il était miséricordieux ; Il pouvait descendre jusqu’aux hommes pour répondre à tous leurs besoins ; mais Il demeurait seul, à moins qu’Il ne mourût ; et quand Christ mourut, ce fut, de fait, le jugement final de tout ce qu’était l’homme envisagé comme étant dans la chair. Il était démontré qu’aucune des voies de Dieu ne pouvait faire produire des figues au figuier, et Il dit : « Que désormais aucun fruit ne naisse plus de toi à jamais ». Il avait continué à le cultiver et à le tailler, mais le figuier ne porta point de fruit ; le vigneron fut jeté dehors ; Christ fut rejeté. Mais « où le péché abondait la grâce a surabondé ». Dieu est intervenu en grâce, et a placé un homme à Sa droite. Et maintenant la nuit est fort avancée, le jour s’est approché. Le rejet même de Christ, qui démontra pleinement et entièrement dans quelles complètes ténèbres l’homme était plongé, plaça un nouvel homme — un autre homme — selon les conseils et le cœur de Dieu, dans la gloire à la droite de Dieu ; et ce Sauveur béni se présente ainsi à notre foi, et dit : Regardez à moi et vous trouverez la vie. « Parce que je vis, vous aussi vous vivrez ». Là vous trouverez la justice — vous trouverez tout.

Je sais maintenant que Dieu est intervenu, non seulement pour mettre l’homme à l’épreuve, comme Il le fit pendant quatre mille ans, mais pour faire Sa propre œuvre ; Il a pleinement accompli cette œuvre, et Christ est monté en haut comme « le second homme » qui a pris Sa place en justice dans la présence de Dieu. Je puis dire : C’est là ma vie. Il y a une victoire sur le péché ; il y a une abolition du péché ; il y a une justice accomplie ; il y a un Être qui a pris Sa place là-haut parce que le péché a été aboli, et parce que la justice a été accomplie. S’il est certain que le premier Adam fut chassé d'Éden, il est certain aussi que « le dernier Adam » est entré dans le ciel. Et maintenant je puis dire que je vois l’aurore. Il faut que les Juifs attendent jusqu’à ce que le souverain Sacrificateur sorte du ciel, avant de savoir si le sacrifice est accepté ou non. Quand Christ sortira une seconde fois, ils regarderont à Lui et ils mèneront deuil. Mais ce n’est pas là ce que j’attends, moi ; parce que le Saint Esprit est venu du ciel, et que Sa présence me donne l’assurance bénie que Christ a été accepté devant Dieu comme ma vie et ma justice. Ma foi me fait connaître que j’ai tout cela en Christ. Mais quand en aurai-je le fruit ? J’ai le Saint Esprit ; mais quelle est ma relation avec Christ ? Le Saint Esprit qui est descendu m’en donne la connaissance. J’ai l’Esprit et l’intelligence de ces deux choses ; savoir, que Christ est ma justice en la présence de Dieu, et que le Saint Esprit en est le sceau. Mais plus que cela. Christ est la Tête et « nous sommes membres de son corps, de sa chair et de ses os ». Et quel est le caractère de Ses membres, quand Il parle d’eux ? C’est celui de l’Épouse. Il n’est jamais dit de Christ qu’Il fut os de nos os et chair de notre chair, lorsqu’Il était ici-bas. Mais maintenant qu’Il est à la droite de Dieu, nous sommes os de Ses os, et chair de Sa chair. Tout comme Ève était d’Adam, nous sommes de Christ — et plus encore — parce que l’Esprit de Christ habite en nous, et nous unit à Christ. Quand le Soleil de justice se lèvera, ayant la santé dans ses rayons, il y aura jugement, les méchants seront foulés aux pieds, etc. Mais, en attendant, pendant que Christ est caché au monde, la foi Le voit, et la foi, en Le voyant, s’est confiée en Lui et s’est appuyée sur Lui, parce qu’Il est notre justice devant Dieu, et le Saint Esprit est donné comme le sceau de cette justice. C’est pourquoi il est dit : « Or celui qui nous lie fermement avec vous à Christ et qui nous a oints, c’est Dieu, qui aussi nous a scellés, et nous a donné les arrhes de l’Esprit dans nos cœurs ». Il est l’un et l’autre : les arrhes de la gloire, et la certitude actuelle de l’amour. Je connais réellement maintenant l’amour, parce que le Saint Esprit me donne la conscience de l’amour parfait ; mais Il est les arrhes de l’héritage.

Cette étoile brillante du matin précède le moment où le jour commence. Nous connaissons Christ avant de L’avoir vu. Nous ne L’avons pas vu, et pourtant nous avons cru. « En ce jour-là vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous ». Nous Lui sommes associés pendant qu’Il n’est pas dans le monde. Quand le soleil se lèvera, nous Le verrons dans la gloire, mais nous Le connaissons derrière la nuée. Il est le Fils qui s’est révélé à moi — Celui qui est dans les cieux — comme Il s’est révélé à Paul : c’est pourquoi c’est l’évangile de la gloire. Je Le connais comme ma justice, et comme l’Époux à l’égard de l’Épouse. L’étoile du matin, c’est ce qui sera accompli, mais ce qui est la connaissance de Christ, en tant que connu du croyant qui veille, pendant qu’il est totalement inconnu au monde.

Ainsi dans Pierre : « Nous avons aussi la parole prophétique [rendue] plus ferme, à laquelle vous faites bien d’être attentifs, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur jusqu’à ce que le jour ait commencé à luire et que l’étoile du matin se soit levée dans vos cœurs ». La parole prophétique est une lampe qui brille dans un lieu obscur. Le monde n’est que ténèbres, et la prophétie vient me dire quelle est la fin d’un monde de ténèbres, et de tout ce qui s’y passe. Le monde descend le plein courant qui mène à la destruction. Je ne puis m’y associer — mes affections ne sauraient y être engagées. Mais la nuit est fort avancée, et le jour s’est approché. Nous connaissons Christ dans le ciel ; nous Le connaissons comme l’étoile du matin, pendant que le monde ne Le voit point. Nous Le connaissons en haut, là où l’Église fut d’abord placée en relation avec Lui. Il est dit à l’église de Thyatire : « À celui qui vaincra, et qui gardera mes œuvres jusqu’à la fin, je lui donnerai autorité sur les nations ; et il les paîtra avec une verge de fer » etc. « Et », ajoute-t-Il, « je lui donnerai l’étoile du matin », c’est-à-dire, il sera roi et il gouvernera, mais, en outre, ce que je lui donnerai, c’est Moi-même. Nous aurons un héritage et cela avec Christ. Mais supposons qu’un homme soit sur le point de se marier et qu’il dise à la fiancée : Vous aurez un beau domaine, pensez-vous que ce soit là ce qui occupera le plus son esprit ? Non certainement. Si ses affections sont sincères et convenables, ce sera de lui-même, et non de l’héritage qu’elle sera occupée. Il devrait en être ainsi de nous. Toute la Parole de Dieu sera accomplie. Nous aurons l’héritage, mais nous aurons Christ. L’étoile brillante du matin est à nous. C’est dans ce caractère que Christ se révèle ici. Mais ce qui est réveillé dans le cœur de l’Église, c’est la pensée de la relation avec Christ qui lui est propre. Christ ne dit pas maintenant : Je viens ; c’est elle qui en parle. « Je suis… l’étoile brillante du matin. Et l’Esprit et l’Épouse disent : Viens ». C’est là le désir de son cœur ; quand Christ est nommé dans ce caractère, elle désire ardemment qu’Il vienne — non pas d’être lavée. Les saints avaient déjà dit : « Il nous aime, et nous a lavés de nos péchés dans son sang ». À Sa première venue Il a fait cela. Il a fait tout cela. Et quand, par grâce, nous avons été amenés à regarder à Dieu, et à nous confier en Lui comme de pauvres pécheurs, nous sommes introduits dans cette position par le Saint Esprit qui est descendu du ciel, parce que la justice est montée en haut. Le Saint Esprit est descendu et nous a scellés, parce que nous sommes devenus justice de Dieu en Christ. Et maintenant il n’y a pas seulement cette pensée et ce sentiment : Nous voudrions être l’Épouse ; mais il y a la conscience de la relation, et nous disons à l’Époux : Viens. L’Esprit le dit, parce que l’Esprit est ici-bas sur la terre. Nous avons l’eau de la vie et l’Esprit ; mais nous n’avons pas l’Époux. Le Saint Esprit étant descendu et habitant dans les croyants, produit la certitude quant à la valeur de ce que Christ a fait et de ce qu’Il a été ici-bas, et l’ardent désir de Le voir. Nous régnerons avec Christ ; mais être avec Christ Lui-même, c’est encore meilleur. Jacques et Jean dirent : Donne-nous une bonne place dans le royaume. Mais que dit Paul ? « Afin que je gagne Christ ». C’est Christ qui a été révélé en moi et c’est Lui que je désire. Il n’y a pas incertitude quant à l’existence de la relation ; mais il y a les affections qui appartiennent à cette relation.

« L’Esprit et l’Épouse disent : Viens ». Nous avons tout l’ensemble des affections de l’Église. Quand l’Esprit de Dieu opère dans les saints, quel sera l’objet de la première affection ? Christ. L’Esprit et l’Épouse se tournent vers Lui et disent : Viens. Quel est l’objet de l’affection qui vient ensuite ? Ce sont les saints. C ’est pourquoi elle se porte sur celui qui entend, et il est invité à dire : Viens. Si vous avez entendu Christ, alors venez vous joindre à ce cri : Viens. Même si vous n’avez pas la conscience de la relation, ne seriez-vous pas plus heureux si vous Le voyiez tel qu’Il est ? Dites donc aussi : Viens. La première affection se porte sur Christ Lui-même ; mais l’Épouse voudrait que tous les saints s’associassent à ces affections, et à ce désir de posséder l’Époux. Mais se borne-t-elle à ceux qui ont entendu la voix du Seigneur Jésus ? Non. Lorsque l’Esprit a tourné nos regards vers Christ, le premier effet produit sera le désir que Christ vienne ; puis ce sera le désir que les saints qui entendent Sa voix partagent cette affection. Et que sera-ce ensuite ? Nous nous tournons vers ceux qui peuvent avoir soif, les invitant à venir, et nous ajoutons : « Que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie ». Le saint qui a le sentiment de la bénédiction qu’il y a d’avoir bu de l’eau de la vie que Christ donne gratuitement, désire que d’autres en jouissent aussi. Qu’est-ce qu’un homme altéré ? C’est un homme qui a un besoin, et qui n’a rien qui y réponde. « Celui qui vient à moi n’aura pas de faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif ». J’ai une affection qui a été créée en moi par grâce, mais elle est satisfaite. Je possède ce dont mon âme a besoin. J’ai Dieu, dans toute la bénédiction qui découle de Son amour, et je L’ai plus près de moi que ne pourrait l’être aucun ami terrestre. J’ai connu ce que c’est que d’avoir soif, mais maintenant je suis satisfait. Je possède tout ce que mon âme désirait ardemment. Mais s’il y a ici une âme altérée, elle dira peut-être : Ah ! si seulement je pouvais me sentir assurée que je possède cette eau de la vie ! Cela montre que vous n’avez pas bu. Vous ne pouvez jouir de Christ sans le savoir. Si l’Esprit de Dieu vivifie une âme, elle aura des besoins qui ne sont pas satisfaits ; mais si elle est allée à Christ et s’est abreuvée de Christ, elle sera satisfaite. L’Église n’a pas encore l’Époux, mais elle a l’eau de la vie ; et par conséquent elle peut dire au monde : J’ai ce dont vous manquez, venez et essayez. Si vous êtes altérés, et que vous buviez seulement de cette eau, vous n’aurez plus jamais soif. J’ai Christ dans mon cœur ; et quand vous le posséderez dans votre âme, cela vous donnera la conscience d’avoir précisément le même bonheur que celui dont on jouira dans le ciel. Vous pourrez mieux connaître Christ et L’aimer mieux, quand vous serez dans le ciel ; là n’existeront pas les empêchements de ce corps vil ; mais ce ne sera pas un autre Dieu que vous aurez, ni un autre Christ, ni un autre Saint Esprit. Toutes les choses qui me rendront bienheureux dans le ciel, je les ai maintenant. Il se peut que je sois inconséquent avec Christ, gémissant dans ce misérable corps, parce que j’ai si peu de foi pour voir ma place. Je dis : Dans quelle hutte je suis ! La raison pour laquelle je n’aime pas la hutte, c’est que je sais que j’ai un palais. Je juge de ma position présente à cause de la gloire qui est devant moi. Mais si vous désirez savoir ce qui rend un chrétien heureux dans la vie et dans la mort, c’est que le Christ qu’il a maintenant, est le Christ qu’il aura dans le ciel. Il a là sa demeure, et c’est là qu’est déjà Celui qu’il aime et qu’il connaît au-dessus de tout.

Mais il y a plus encore : Si nous avons cette eau de la vie, et que nous voyions des gens qui n’ont pas même soif, je puis pourtant dire : « Que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie ». Je puis leur dire que j’étais tout aussi vil qu’eux, et que Dieu est venu m’appeler dans Sa grâce lorsque je m’égarais bien loin de Lui ; en sorte que maintenant je puis dire aux autres : « Que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie ! ». Nous avons cette eau ; nous n’avons pas à aller l’acheter ; nous avons cette relation avec Christ, et nous avons les affections qui en découlent, en sorte que nous nous tournons vers ceux qui ont soif, les pressant de venir, et même nous dirons : « Que celui qui veut prenne ». C’est ainsi que j’ai tout le cercle des affections de l’Église, depuis Christ Lui-même en haut, jusqu’au pauvre pécheur loin de Dieu ici-bas, parce que j’ai la conscience des affections qui sont en accord avec Christ. Le chrétien, dans ce monde, en vertu de son salut en Christ, est un témoin de cet amour qui l’a sauvé lui-même. Et dès lors, nous rappelant que la vie que nous avons est une vie dépendante, nous chercherons à faire luire notre témoignage ; — « portant toujours, partout, dans le corps la mort de Jésus, afin que la vie aussi de Jésus soit manifestée dans notre chair mortelle ».

Remarquez seulement ces deux choses — la place où nous sommes amenés par la foi, et l’habitation du Saint Esprit en nous. Je vois que Christ est mort pour abolir mon péché : c’est là ce que je sais, en regardant en arrière. Et en regardant en avant, je vois que le même Saint Esprit, qui donne à mon âme une connaissance certaine de la valeur de la première venue de Christ, me dit qu’Il va revenir. « La grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes, nous enseignant que, reniant l’impiété et les convoitises mondaines, nous vivions dans le présent siècle sobrement, etc. attendant la bienheureuse espérance et l’apparition de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ, qui s’est donné lui-même pour nous ». Il nous fait regarder en arrière et nous montre Christ, puis en avant, et Il nous dit : C’est là votre Époux ; Il est allé vous préparer une place ; Il reviendra vous chercher.

Si regardant en arrière, je contemple Christ comme étant fait péché pour moi, et si, regardant en avant, j’attends qu’Il revienne pour nous prendre auprès de Lui-même, aurai-je quelque crainte de jugement pour le moment de Son retour ? Il déclare positivement qu’Il viendra, et qu’Il me prendra auprès de Lui-même. Est-ce de cette manière que je me tiendrai devant Son tribunal ? Oui ; Il viendra me chercher, et me prendra auprès de Lui-même. Et pourquoi ? Parce qu’à Sa première venue Il a réglé toute la question de mon péché. La personne devant qui je serai manifesté en jugement, c’est Celui qui a déjà aboli mon péché et qui est ma justice devant Dieu ; et c’est comme rendus conformes au corps de sa gloire, que nous paraîtrons devant Lui.

Je désire vous le demander : Vos âmes sont-elles établies dans cette relation avec Dieu en Christ ? Croyez-vous que Dieu en Sa miséricorde — vous a ainsi visités dans la perfection de l’amour, et que maintenant la place où vous avez été mis, c’est cette relation bénie elle-même — comme l’Épouse de Christ, qui attend le moment où Il reviendra pour la prendre auprès de Lui-même ? Seulement rappelez-vous que si vous désirez réaliser les affections et la marche qui appartiennent au chrétien, il faut que vous ayez la conscience d’être dans cette relation, ou bien vous ne pouvez avoir les affections qui lui sont propres. Dieu nous a donné un salut qui nous a introduits — comme des personnes sauvées — dans une relation avec Christ. Mais afin d’être conséquent, il faut que je sache quelle est la chose par rapport à laquelle je dois être conséquent. Puis-je espérer que vous serez conséquent à mon égard comme mon serviteur, ou comme mon enfant, si vous n’êtes pas dans ces relations avec moi ? Si j’appartiens à l’Épouse de Christ, puissé-je chercher à être conséquent par rapport à cette relation ! Mais il faut d’abord que nous soyons établis dans la conscience de notre position de relation, et puis que nous cherchions — quoique au milieu de souffrances — à être conséquents par rapport à cette relation.

Que le Seigneur nous donne, par Sa vivante grâce, d’être amenés à avoir la conscience de la place dans laquelle Il nous a mis !