Écho du Témoignage:Méditations sur le psaume 23/Partie 3

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Verset 5. « Tu dresses la table devant moi, en face de mes adversaires ». Le pèlerin chagrin et brisé par la douleur entre maintenant dans un nouveau sentier de l’expérience. Il commence à sortir des épaisses ténèbres de la vallée ; la lumière d’en haut perce les nuages et répand sur sa route sa clarté. Il va seulement maintenant réaliser ce qui s’est passé et découvrir où il en est. Le départ de sa compagne n’est plus un songe de la nuit, mais une réalité sévère sous la main du Seigneur ; elle le poursuit partout et sous toutes les formes. Jamais auparavant il n’a parcouru ce sentier solitaire ; mais les empreintes de plusieurs s’y découvrent et celles aussi de Celui qui connaît par expérience chaque pas du chemin et qui sait ainsi secourir tous ceux qui traversent ces sombres régions (Héb. 2, 17, 18).

Pensée bénie ! La sombre vallée avec ses jours obscurs et ses nuits profondes introduit le pèlerin épuisé dans toutes les riches provisions préparées par les soins du Berger et l’amène aussi à une connaissance plus intime de Lui-même. « Tu dresses la table devant moi, en face de mes adversaires ». Il est encore dans le désert et en présence de ses ennemis, mais le rafraîchissement divin est procuré afin de le fortifier sur sa route ; et, dans la présence du Seigneur, nous le savons, les ennemis sont sans puissance. Voilà comment, lorsque la première ardeur de l’épreuve est passée, le bon Berger attire auprès de Lui Ses chères brebis fatiguées, les fait asseoir sous Sa protection et leur distribue une nourriture riche et abondante préparée par Ses propres mains. Maître béni ! oui, tes soins sont prévoyants et ton amour est tendre pour les tiens. Au jour de l’extrême faiblesse de la nature, alors qu’il ne reste pas assez de force et de courage pour s’entretenir avec un ami, bien moins encore pour rencontrer un ennemi, tu penses à nous, tu t’occupes de nous. D’autres peuvent faire des reproches, mais tu n’en fais jamais. Abrités par ta présence, nous nous asseyons avec sécurité à ta table, nous nourrissant des trésors de ton amour, et mis à couvert sous l’ombre de ton aile de toutes les poursuites de nos ennemis.

Dis-tu, mon âme, peux-tu dire comme beaucoup d’autres, qu’un pareil repas, qu’une semblable expression des sympathies intimes du Seigneur te dédommage de tous les arides labeurs de la vallée ? Je ne cherche pas à équilibrer ainsi les choses ; je ne puis — je n’ose pas proposer au Seigneur de recommencer un autre voyage pareil à travers le désert : et cependant, s’Il ouvre la marche, mon âme ne peut qu’éprouver une bénédiction infinie à Le suivre. Il n’est pas de raison pour que le chrétien ne soit pas parfaitement heureux avec le Seigneur, bien que dans les profondeurs de l’affliction.

« L’Éternel est mon berger », peut-il dire en tout temps, « je n’aurai point de disette ». Mais ici il peut être profitable d’observer, en considérant cette nouvelle phase de l’expérience, que le bon berger ne fait pas pour le moment reposer l’âme auprès des eaux tranquilles et des pâturages d’herbe tendre. Non, il a fait cela déjà et maintenant il la conduit dans une vérité plus élevée et plus avancée et sur le chemin d’une expérience plus riche. De même que les jeunes enfants du deuxième chapitre de la première épître de Jean connaissent Abba, Père, et le pardon des péchés, de même aussi dans notre magnifique psaume les brebis du bon Berger se mettent en route dans la connaissance de ce qu’Il est Lui-même, de ce qu’Il est pour elles, et dans la conscience de Son amour et de Sa grâce dans leur salut. Mais comme il est question aussi dans le même chapitre des « jeunes gens et des pères », ici également nous sommes amenés à considérer un caractère plus avancé de bénédiction individuelle. « Tu dresses la table devant moi… tu oins d’huile ma tête, ma coupe est comble ».

Prenons pour exemple la femme qui vint à Jésus dans la maison de Simon, accablée sous le poids d’une conviction profonde de ses péchés. Il l’introduisit aussitôt auprès des verts pâturages et des eaux tranquilles et réjouit son cœur en lui accordant un plein pardon — un entier salut et une paix profonde. Il la conduisit ainsi, sans soulever la moindre question quant au passé ou au présent, dans toute la grâce et l’amour de Son cœur et dans toute la valeur et la puissance de Sa croix. Il l’amena, pour ainsi dire, à se reposer auprès des pâturages d’herbe tendre et des eaux tranquilles de Son infinie miséricorde pour y trouver la paix. Telles sont les voies pleines de grâce du Seigneur en faveur de toutes les âmes qui viennent à Lui. Et tel est aussi l’inaliénable héritage de chacune des brebis et de chacun des agneaux de Son heureux troupeau. Quant à ces choses, il n’existe aucune différence entre les enfants, les jeunes gens et les pères. L’un peut les connaître mieux qu’un autre ou en jouir davantage, mais elles sont les mêmes pour tous. Remarquez de plus qu’Il n’a jamais besoin de revenir sur ce précieux message. La parole est sortie de Ses lèvres et la Parole de Dieu demeure éternellement. Lorsqu’Il a dit une fois : « Tes péchés sont pardonnés, ta foi t’a sauvée, va-t’en en paix », ces paroles demeurent à jamais. Il en est de cela comme du sang placé sur les poteaux et sur le linteau des portes ; il n’eut jamais besoin d’être renouvelé.

Mais, pour avoir une illustration plus frappante de la vérité qui s’offre à nous, tournons nos regards vers les sœurs affligées de Béthanie. Elles aussi étaient angoissées, mais d’une manière bien différente de cette femme qui était assise aux pieds de Jésus, les baignant de ses larmes. Le pardon et la justification n’étaient pas du tout en question pour Marthe et Marie : ce dont elles avaient besoin, c’était de consolation et de force pour le moment de leur profonde douleur et de l’impuissance complète de la nature. Et quels trésors nouveaux Il leur découvre alors ! Les trésors inépuisables de Son amour, de Sa tendresse, de Ses sympathies, de Sa puissance et de Ses consolations. Oh ! quelles scènes elles contemplèrent, quelles paroles elles ouïrent et quelles bénédictions elles reçurent ! N’eût été la mort de leur frère, comme l’a dit admirablement quelqu’un, elles n’auraient jamais vu les larmes du Rédempteur. Mais ce n’était pas tout, bien que ces larmes doivent faire l’admiration des cieux et la plus profonde consolation de tous les bien-aimés de Jésus dans l’épreuve, en quelque temps que ce soit. Les deux sœurs goûtèrent au milieu de leur deuil non seulement le privilège d’être témoins de la plus touchante expression de l’humanité du Seigneur, mais aussi celui de voir manifester en puissance Sa divinité. « Jésus pleura »« Lazare, sors dehors ». Et ce fut à elles, au milieu de leur douleur profonde, que Jésus révéla cette vérité bénie — « Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu’il soit mort, vivra. Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais ».

Quelle gloire pour Dieu, nous pouvons bien le dire — quelle expression de ce qu’est notre Jésus — quel baume pour l’affligé — quelle bénédiction pour Marie découlèrent de la mort de Lazare ! Dans un sens élevé et béni l’âme n’a à faire, dans ce moment, qu’avec le Seigneur Lui-même. L’expérience devient de plus en plus une chose personnelle. Maintenant le langage de l’âme n’est pas tant ce que le Seigneur a fait pour moi que ce qu’Il est Lui-même pour moi. La communion n’est pas simplement une chose vraie, elle est surtout une chose personnelle. « Tu dresses la table devant moi ». « Tu » — « moi ». Les douces consolations que le Seigneur procure dans ces temps-là, surpassent de beaucoup tout ce que l’on peut exprimer ou décrire ; elles portent l’empreinte de Sa propre main.

Celui qui connaît la fin depuis le commencement et qui voit ce qui va arriver, peut seul préparer des provisions. Rien ne le prend par surprise. La nuée qui obscurcit les cieux et qui désole la terre a été vue de Lui avant qu’elle fût grande comme la main d’un homme. Elle peut avoir fondu sur le pèlerin comme la foudre, et l’avoir jeté dans une prostration telle qu’il ne savait que dire ni que faire. Il était comme anéanti et son âme recouverte des eaux profondes : mais il y avait un œil qui voyait ce qui allait survenir et qui y pourvoyait d’avance. Et quelle préparation que la sienne ! C’est avec étonnement et admiration que l’âme se prosterne en présence d’un amour qui a pensé à tout et a pourvu à tout jusque dans les plus petits détails. Adorable Sauveur, quelle grâce que la tienne, quels soins tu prends de tes rachetés ! Mais pourquoi s’en étonner ? Aucun événement, aucune circonstance ne peut être trop petite pour Celui qui compte les cheveux de notre tête et qui ne souffre pas qu’un seul passereau tombe à terre sans Sa permission.

« Tu oins ma tête d’huile ». Quelle douce conscience ce pèlerin possède de la proximité du Seigneur ! C’est là qu’est la force de son cœur. L’honneur conféré est immense et mérite sûrement d’être hautement estimé, mais ce que le cœur affectionne le plus, c’est la présence du Seigneur. Et véritablement peu importe qui peut être éloigné de nous, ou même peut nous être contraire, lorsque le Seigneur est près. En Sa présence nous goûtons, quant à tout ce qui nous entoure, un repos que nous ne pouvons trouver nulle autre part et qui est, nous n’en doutons pas, de la nature même de celui du ciel.

Est-ce là, ô mon âme, ta propre expérience ? Connais-tu la douce paix et la tranquille confiance que donne la conscience de la proximité du Seigneur ? Sûrement ceux qui ont expérimenté la puissance de cette présence au jour de la faiblesse et de l’épreuve ne l’oublieront jamais. Il y a une manière d’apprendre ces choses que ni le temps, ni les circonstances ne peuvent détruire, et que durant l’éternité entière nous nous rappellerons pour notre profit. Mais avant que le Seigneur nous enseigne ainsi il faut que l’âme ait été dépouillée de sa volonté propre et de tout ce qui tient à la nature. Il nous faut voir dans un profond et complet dénuement — un dénuement qui regarde au Seigneur seul, et qui se réjouit dans les ressources, comme venant directement de Lui-même ; et alors assurément les bras qui ont accueilli et soutenu la brebis défaillante — la puissance qui a relevé celle qui était comme jetée par terre et la plénitude qui a rempli le cœur dénué et vide, occuperont à toujours une place dans notre souvenir et le feront en réveillant chez nous une adoration pleine de gratitude.

Mais une âme ne peut-elle pas jouir de la présence intime du Seigneur sans avoir premièrement traversé l’épreuve ou connu les difficultés de la vie présente ? Ces choses ne forment sûrement pas la base de notre proximité, mais elles peuvent être une occasion pour en produire la conscience. C’est l’heureux privilège de tous ceux qui croient, de jouir d’une intimité spirituelle avec Dieu en Christ et cela par la puissance du Saint Esprit. C’est là un droit de naissance. « Notre communion est avec le Père et avec Son Fils Jésus Christ ». Nous n’avons pas seulement reçu le pardon, mais nous sommes aussi réconciliés ; quoique, chose étrange à dire, j’en aie rencontré beaucoup qui avaient connaissance du pardon tout en demeurant étrangers à la réconciliation. Ceux-là ne connaissaient évidemment rien de cette proximité personnelle avec Christ dont nous avons parlé plus haut. Le doux, l’heureux, l’intime sentiment de la réconciliation est inconnu.

Mais pourquoi cela ? demandera-t-on peut-être. Parce que la vérité n’est pas pleinement reçue. Quelle est donc cette vérité ? pourra-t-on ajouter encore. Comme nous faisons simplement allusion à ce fait pour le moment, nous ne pouvons pas maintenant entrer pleinement dans le sujet, mais la réception du fils prodigue peut être considérée comme une réponse à cette question et une illustration divine de la doctrine de la réconciliation. La première chose que l’enfant prodigue reçut de son père, ce fut le baiser de paix — de réconciliation. Il est l’image vivante d’une âme vivifiée, pardonnée, scellée, acceptée, réconciliée et prosternée dans l’adoration. Dites-le, se trouvait-il dans la maison du père une personne qui eût plus que lui le sentiment du chez-soi ? Oh ! pas une. Il s’y trouvait dans toute la valeur de Christ — resplendissant de Sa beauté — exalté dans Sa dignité et paré des joyaux du ciel. Le père, dans son amour, ne savait comment faire assez de cas de lui, mais hélas combien il en est peu parmi nous qui savent s’abreuver à la fontaine de l’amour du Père ! — amour invariable et qui surpasse de beaucoup toutes les robes, les anneaux et les veaux gras. Oh ! notre Père — Père du Seigneur Jésus, donne-nous de connaître davantage de cet amour qui reçoit et qui accueille si joyeusement les prodigues humiliés et repentants ! Oh ! donne-nous de goûter cette paix parfaite — cette entière réconciliation — cette heureuse et joyeuse adoration !

Mais tout pécheur réellement converti maintenant peut-il lire sa propre réception dans celle du fils prodigue ? Oui certes, et même il le doit, car le Père n’est pas changé. Il peut aussi rattacher à l’amour qui reçoit, l’amour qui cherche, de sorte qu’il a tout lieu de se réjouir dans l’amour du Père, du Fils et du Saint Esprit. Et avec la nouvelle lumière que nous donnent les épîtres, nous avons quelque chose de plus encore que ce qui est contenu dans ce précieux chapitre 15 de Luc. Le nouveau terrain, c’est-à-dire la mort et la résurrection de Christ et Son exaltation à la droite de Dieu, est révélé et développé dans les épîtres. C’est là le terrain tout à fait nouveau sur lequel le croyant est placé dans sa réconciliation avec Dieu. De là la doctrine si clairement enseignée dans les épîtres de notre union avec Christ comme l’homme ressuscité et élevé en gloire. C’est là que nous lisons que le chrétien est dans le Christ Jésus — qu’il est uni au Seigneur et qu’il est assis ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus (Rom. 8, 1 ; 1 Cor. 6, 17 ; Éph. 2, 6).

Mais revenons à la question de la jouissance de notre proximité avec le Seigneur. Il est très vrai que notre privilège béni est de connaître notre position de proximité spirituelle avec Lui, Sa présence avec nous en tout temps et dans toutes les circonstances ; mais qui est suffisant pour en parler ? Méditons plutôt sur les expériences faites par l’homme de foi, telles qu’elles sont décrites par le Saint Esprit. La plupart de ces expériences s’appliqueront à Christ Lui-même dans Son sentier ici-bas, et à tous ceux qui, dans tous les âges, ont marché sur Ses traces. C’est le sentier de l’homme craignant Dieu placé sous le regard et les soins infatigables de Jéhovah. La souffrance et l’humiliation, l’honneur et la gloire s’y rencontrent. Celles-là pour un temps, ceux-ci pour toujours.

Mais, bien que le Seigneur puisse être connu et apprécié dans la simplicité de la foi, c’est à travers les eaux amères de Mara et les ombres épaisses de la mort que notre pèlerin arrive à la table du roi et qu’il devient un convive honoré dans sa maison de festin. Passer d’abord par les souffrances pour arriver ensuite à la gloire est beaucoup meilleur que de jouir premièrement de la gloire pour endurer plus tard les souffrances.

Tandis que le pèlerin est assis à la table que le Seigneur a dressée pour le restaurer, de nouveaux honneurs et de plus riches bénédictions se préparent pour lui. Nous pouvons dire que, selon les coutumes orientales, l’hôte se lève de sa place pour répandre l’huile de parfum sur la tête de son convive. Les peuples orientaux regardent cela comme un témoignage de haute considération ordinairement réservé pour les étrangers et les convives les plus distingués. L’huile est mélangée avec les parfums les plus coûteux, de sorte que la salle du festin est remplie d’une odeur suave. Il n’est pas rare de voir, en de certaines occasions, le serviteur oindre la tête de tous les convives ; mais lorsque c’est le maître lui-même qui accomplit ce service sur un être particulièrement favorisé, quel honneur en ressort pour lui ! Et cependant la foi peut dire de Celui qui est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs : « Tu oins ma tête d’huile ». Aucun serviteur n’est employé en cette circonstance, l’hôte royal prend Lui-même la place de serviteur.

Il est bien évident, d’après les paroles que le Seigneur prononce dans la maison de Simon, que cet usage était adopté parmi les Juifs : « Tu n’as pas oint ma tête d’huile, mais elle a oint mes pieds avec un parfum ». Ce que l’homme plein de propre justice avait gardé pour lui, était libéralement et joyeusement offert par l’humble et pauvre pénitente. Le pharisien ne L’avait pas jugé digne d’un peu d’eau pour se laver les pieds, bien moins encore d’un parfum de grand prix pour Sa tête. Mais qui, du reste, a jamais entendu dire que la propre justice ait eu de l’huile pour la tête, de l’eau pour les pieds, ou un baiser d’heureuse bienvenue pour l’humble Fils de l’homme ? Mais la pauvre pénitente pourvoit à tout cela. Les fontaines de son cœur sont toutes rompues, de sorte que ses larmes inondent les pieds de Jésus. Cela me rappelle ce que me dit quelqu’un que la Parole venait d’atteindre et dont l’émotion étouffait presque la voix. « Il me semble, dit-il, qu’une source jaillit au-dedans de moi et remplit, à la fois, mon cœur et ma tête ». Notre femme aussi avait au-dedans d’elle une source qui jaillissait dans son cœur et lui fournissait les moyens de se procurer un parfum de grand prix et de payer tout autre tribut d’honneur au Sauveur de son âme. Oh ! quelle scène ! quelle leçon ! Une pauvre pécheresse dégradée et ruinée, qui avait ouvertement violé la loi, entre dans la demeure de la justice de l’homme pour se prosterner aux pieds du Fils de David, et c’est de là, du centre même de la vaine gloire pharisaïque, qu’elle emporte la bénédiction. Elle est enrichie du plus noble prix que l’âme ait jamais reçu, tandis que les chefs du peuple qui refusaient de reconnaître la seigneurie de Jésus demeurent pauvres, misérables, aveugles et nus. « Celui qui s’élève sera abaissé et celui qui s’abaisse sera élevé ».