Bible:Hébreux/Chapitre 7/textenv

De mipe
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[verset 1] Car ce Melchisédec, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-haut (note : voyez Luc chapitre 1 verset 32.), qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit, [verset 2] auquel aussi Abraham donna pour part la dîme de tout (note : voyez Genèse chapitre 14 versets 18 à 20.), premièrement, étant interprété, roi de justice, et puis aussi roi de Salem, c’est-à-dire roi de paix ; [verset 3] sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie, mais assimilé au Fils de Dieu, demeure sacrificateur à perpétuité. [verset 4] Mais considérez combien grand était celui à qui même Abraham donna une dîme du butin, lui le patriarche. [verset 5] Et ceux d’entre les fils de Lévi qui reçoivent la sacrificature ont bien un commandement de dîmer le peuple selon la loi, c’est-à-dire leurs frères, bien qu’ils soient sortis des reins d’Abraham ; [verset 6] mais celui qui ne tire pas généalogiquement son origine d’eux, a dîmé Abraham et a béni celui qui avait les promesses. [verset 7] Or, sans contredit, le moindre est béni par celui qui est plus excellent. [verset 8] Et ici, des hommes qui meurent reçoivent des dîmes ; mais là, celui de qui il est rendu témoignage qu’il vit ; [verset 9] et, pour ainsi dire, Lévi même, qui reçoit des dîmes, a été dîmé en Abraham, [verset 10] car il était encore dans les reins de son père quand Melchisédec alla au-devant de lui.

[verset 11] Si donc la perfection était (note : ou : Si donc il y avait perfection.) par la sacrificature lévitique (car c’est en relation avec elle (note : ou : car c’est sur ce fondement.) que le peuple a reçu sa loi,) quel besoin était-il encore qu’un autre sacrificateur se levât selon l’ordre de Melchisédec et qui ne fût pas nommé selon l’ordre d’Aaron ? [verset 12] Car la sacrificature étant changée, il y a aussi par nécessité un changement de loi. [verset 13] Car celui à l’égard duquel ces choses sont dites appartient à une autre tribu, dont personne n’a été attaché (note : ou : n’a été occupé.) à l’autel ; [verset 14] car il est évident que notre Seigneur a surgi (note : ou : s’est levé ; les Septante rendaient le « Germe » de Jérémie chapitre 23 verset 5 et Zacharie chapitre 3 verset 8, etc., par : lever [du soleil], ou orient.) de Juda, tribu à l’égard de laquelle Moïse n’a rien dit concernant des sacrificateurs (note : Texte reçu : de la sacrificature.). [verset 15] Et cela est encore bien plus évident, si, à la ressemblance de Melchisédec, un autre sacrificateur se lève, [verset 16] qui n’a pas été établi selon la loi d’un commandement charnel, mais selon la puissance d’une vie impérissable. [verset 17] Car [ce] témoignage [lui] est rendu (note : Texte reçu : Car il rend témoignage.) : « Tu es sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (note : Psaume 110 verset 4.).

[verset 18] Car il y a abrogation du commandement qui a précédé, à cause de sa faiblesse et de son inutilité [verset 19] (car la loi n’a rien amené à la perfection), et introduction d’une meilleure espérance par laquelle nous approchons de Dieu. [verset 20] Et en tant que [cela n’a] pas [eu lieu] sans serment [verset 21] (car ceux-là sont devenus sacrificateurs sans serment, mais celui-ci [l’est devenu] avec serment, par celui qui a dit de lui (note : ou : celui qui lui a dit.) : « Le *Seigneur a juré et ne se repentira pas : Tu es sacrificateur pour l’éternité [selon l’ordre de Melchisédec] »), [verset 22] c’est d’une alliance d’autant meilleure que Jésus a été fait le garant. [verset 23] Et ceux-là étaient plusieurs sacrificateurs, parce que la mort les empêchait de demeurer ; [verset 24] mais celui-ci, parce qu’il demeure éternellement, a la sacrificature qui ne se transmet pas (note : ou : qui ne change pas, ou : intransmissible.). [verset 25] De là vient aussi qu’il peut sauver entièrement (note : littéralement : jusqu’à l’achèvement.) ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder pour eux. [verset 26] Car un tel souverain sacrificateur nous convenait, saint (note : ou : pieux ; voyez Actes chapitre 2 verset 27.), innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé (note : littéralement : devenu.) plus haut que les cieux, [verset 27] qui n’est pas journellement dans la nécessité, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple ; car cela, il l’a fait une fois pour toutes, s’étant offert lui-même. [verset 28] Car la loi établit pour souverains sacrificateurs des hommes qui sont dans l’infirmité (note : littéralement : des hommes ayant infirmité.), mais la parole du serment, qui est après la loi, [établit] un Fils qui est consommé pour l’éternité.