Bible:Marc/Chap 5/texten

De mipe
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[verset 1] Et ils arrivèrent à l’autre rive de la mer, dans le pays des Gadaréniens. [verset 2] Et aussitôt, comme il sortait de la nacelle, un homme possédé d’un esprit immonde, [verset 3] [et] qui avait sa demeure dans les sépulcres, sortant des sépulcres, le rencontra ; et personne ne pouvait le lier, pas même avec des chaînes ; [verset 4] car souvent, quand il avait été lié de fers aux pieds et de chaînes, il avait rompu les chaînes et mis les fers en pièces, et personne ne pouvait le dompter. [verset 5] Et il était continuellement, de nuit et de jour, dans les sépulcres et dans les montagnes, criant et se meurtrissant avec des pierres. [verset 6] Et voyant Jésus de loin, il courut et se prosterna devant lui (note : ailleurs : lui rendit hommage.) ; [verset 7] et, criant avec une forte voix, il dit : Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très-haut (note : Très-haut est, ici et ailleurs, nom propre, comme Luc chapitre 1 verset 32, et cetera ; c’est l’hébreu Élion ; comparer Genèse chapitre 14 verset 18.) ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas. [verset 8] Car il lui disait : Sors de cet homme, esprit immonde ! [verset 9] Et il lui demanda : Quel est ton nom ? Et il lui dit (note : Texte reçu : il répondit, disant.) : J’ai nom Légion, car nous sommes plusieurs. [verset 10] Et il le priait instamment pour qu’il ne les envoyât pas hors du pays. [verset 11] Et il y avait là, vers la montagne (note : Texte reçu : les montagnes.), un grand troupeau de pourceaux qui paissait. [verset 12] Et ils (note : Texte reçu : Et tous les démons.) le prièrent, disant : Envoie-nous dans les pourceaux, afin que nous entrions en eux. [verset 13] Et aussitôt Jésus le leur permit. Et les esprits immondes, sortant, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se rua du haut de la côte dans la mer ; [or ils étaient] environ deux mille ; et ils furent étouffés dans la mer. [verset 14] Et ceux qui les paissaient (note : Texte reçu : qui paissaient les pourceaux.) s’enfuirent, et portèrent la nouvelle dans la ville et dans les campagnes. Et ils sortirent pour voir ce qui était arrivé ; [verset 15] et ils viennent vers Jésus, et voient le démoniaque, assis, vêtu, et dans son bon sens, celui qui avait nom Légion ; et ils eurent peur. [verset 16] Et ceux qui avaient vu [ce qui s’était passé], leur racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et ce qui concernait les pourceaux ; [verset 17] et ils se mirent à le prier de s’en aller de leur territoire. [verset 18] Et comme il montait dans la nacelle (note : comme Matthieu chapitre 4 verset 21.), celui qui avait été démoniaque le pria [de permettre] qu’il fût avec lui. [verset 19] Et il (note : Texte reçu : Mais Jésus.) ne le lui permit pas, mais lui dit : Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t’a fait, et [comment] il a usé de miséricorde envers toi. [verset 20] Et il s’en alla, et se mit à publier en Décapolis (note : ou : dans la Décapole.) tout ce que Jésus lui avait fait ; et tous s’en étonnaient.

[verset 21] Et Jésus, ayant encore repassé à l’autre rive, dans la nacelle, une grande foule se rassembla auprès de lui ; et il était au bord de la mer. [verset 22] Et (note : Le Texte reçu ajoute : voici.) un des chefs de synagogue, nommé Jaïrus, vient ; et le voyant, il se jette à ses pieds ; [verset 23] et il le suppliait instamment, disant : Ma fille est à l’extrémité ; [je te prie] de venir et de lui imposer les mains, afin qu’elle soit sauvée (note : ou : guérie.), et qu’elle vive. [verset 24] Et il s’en alla avec lui ; et une grande foule le suivit, et elle le pressait.

[verset 25] Et une femme qui avait une perte de sang depuis douze ans, [verset 26] et qui avait beaucoup souffert d’un grand nombre de médecins, et avait dépensé tout son bien, et n’en avait retiré aucun profit, mais plutôt allait en empirant, [verset 27] ayant ouï parler de Jésus, vint dans la foule par derrière, et toucha son vêtement ; [verset 28] car elle disait : Si je touche, ne fût-ce que ses vêtements, je serai guérie (note : littéralement : sauvée.). [verset 29] Et aussitôt son flux de sang tarit ; et elle connut en son corps qu’elle était guérie du fléau. [verset 30] Et aussitôt Jésus, connaissant en lui-même la puissance qui était sortie de lui, se retournant dans la foule, dit : Qui a touché mes vêtements ? [verset 31] Et ses disciples lui dirent : Tu vois la foule qui te presse, et tu dis : Qui m’a touché ? [verset 32] Et il regardait tout à l’entour pour voir celle qui avait fait cela. [verset 33] Et la femme, effrayée et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint et se jeta devant lui, et lui déclara toute la vérité. [verset 34] Et il lui dit : [Ma] fille, ta foi t’a guérie (note : littéralement : sauvée.) ; va en paix, et sois guérie de ton fléau.

[verset 35] Comme il parlait encore, il vient des gens de chez le chef de synagogue, disant : Ta fille est morte (note : est morte, — le fait en soi, non pas mourut, qui serait simplement historique comme fait accompli et passé (ici, et ailleurs souvent).) ; pourquoi tourmentes-tu encore le maître (note : qui enseigne.) ? [verset 36] Et Jésus, ayant entendu la parole qui avait été dite, dit aussitôt au chef de synagogue : Ne crains pas, crois seulement. [verset 37] Et il ne permit à personne de le suivre, sinon à Pierre et à Jacques et à Jean le frère de Jacques. [verset 38] Et il vient (note : plusieurs lisent : ils viennent.) à la maison du chef de synagogue ; et il voit le tumulte, et ceux qui pleuraient et jetaient de grands cris. [verset 39] Et étant entré, il leur dit : Pourquoi faites-vous ce tumulte, et pourquoi pleurez-vous ? L’enfant n’est pas morte (note : est morte, — le fait en soi, non pas mourut, qui serait simplement historique comme fait accompli et passé (ici, et ailleurs souvent).), mais elle dort. Et ils se riaient de lui. [verset 40] Mais les ayant tous mis dehors, il prend le père de l’enfant et la mère, et ceux qui étaient avec lui, et entre là où l’enfant était couchée. [verset 41] Et ayant pris la main de l’enfant, il lui dit : Talitha coumi ; ce qui, interprété, est : Jeune fille, je te dis, lève-toi. [verset 42] Et aussitôt la jeune fille se leva et marcha, car elle avait douze ans ; et ils furent transportés d’une grande admiration. [verset 43] Et il leur enjoignit fort que personne ne le sût ; et il dit qu’on lui donnât à manger.