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{{Titre|Il y en a trois qui rendent témoignage, l’Esprit, l’eau et le sang (1 Jean 5, 7)|M.E. 1860 - Il y en a trois qui rendent témoignage, l’Esprit, l’eau et le sang}}
 
{{Titre|Il y en a trois qui rendent témoignage, l’Esprit, l’eau et le sang (1 Jean 5, 7)|M.E. 1860 - Il y en a trois qui rendent témoignage, l’Esprit, l’eau et le sang}}
 
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|sous-titre=''Lisez'' {{Pass-txt|1 Jean 5, 6-21|UJe5v6-21}}
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|sous-titre=''Lisez'' {{Pass-txt|1 Jean chapitre 5 versets 6 à 21|UJe5v6-21}}
 
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Une fois que le Christ est rejeté, c’en est fait du monde et de l’homme en lui-même, car l’homme ne s’est pas seulement fait chasser du paradis, mais le Fils de Dieu étant venu, l’homme est devenu Son meurtrier. Alors entre ''la grâce'' ; et le chrétien sort du monde pour trouver dans le Fils de Dieu rejeté, la vie qu’on ne peut avoir qu’en Lui seul. C’est ici le témoignage de Dieu, {{Pass-txt|« que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils »|UJe5v11|verset 11}}. Au milieu de tout le bruit et de toute l’agitation de ce monde, l’âme qui soupirait après la paix, a vu Christ percé, et elle a trouvé en Lui ce qui expie et purifie.
 
Une fois que le Christ est rejeté, c’en est fait du monde et de l’homme en lui-même, car l’homme ne s’est pas seulement fait chasser du paradis, mais le Fils de Dieu étant venu, l’homme est devenu Son meurtrier. Alors entre ''la grâce'' ; et le chrétien sort du monde pour trouver dans le Fils de Dieu rejeté, la vie qu’on ne peut avoir qu’en Lui seul. C’est ici le témoignage de Dieu, {{Pass-txt|« que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils »|UJe5v11|verset 11}}. Au milieu de tout le bruit et de toute l’agitation de ce monde, l’âme qui soupirait après la paix, a vu Christ percé, et elle a trouvé en Lui ce qui expie et purifie.
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Tout ceci n’est pas une théorie, n’est pas une doctrine seulement, mais une réalité ; car dès que ma conscience s’éveille, je reconnais que, par nature, je suis séparé de Dieu, que {{Pass-txt|la pensée de ma chair est inimitié contre Dieu|Rom8v7|Romains chapitre 8 verset 7}}, et que ce n’est pas seulement le monde qui crucifia le Fils de Dieu, mais que ''mes péchés'' L’ont percé : c’est ici une affaire individuelle, c’est le chemin qui amène une âme à la bénédiction. Si j’ai réellement foi en ce que la Parole de Dieu déclare quant au mal qui est en moi, la question : Que dois-je faire ? s’élèvera aussitôt dans mon âme accablée. Tout ce qui me constitue un homme moral seulement, me dit que dans cet état, je ne puis avoir affaire à Dieu ; mais par un Christ percé, j’obtiens ''trois témoins'', attestant que je puis entrer en relation avec Dieu et avoir communication avec Lui. L’acte le plus criminel contre Dieu dont l’insolence de l’homme ait été capable, fit jaillir ce qui ôtait le péché, savoir le sang et l’eau découlant du côté percé de Jésus. Supposez que ce soir hier seulement que j’ai levé la lance contre le Fils de Dieu, l’acte même qui a été la manifestation de mon inimitié, a fait couler aussi ce qui l’ôte. Et ce n’est qu’alors, quand j’ai vu l’eau et le sang découlant du côté percé de Christ, et ôtant le péché — ce n’est qu’alors que je puis estimer le péché à sa juste valeur. Mais pour en venir là, il faut que je sois amené à la conscience que, en esprit, ''moi'', j’étais au pied de la croix, que ''moi'' j’étais inimitié contre Dieu, que ''moi'' j’ai levé la main contre le Fils de Dieu et que ce sont ''mes'' péchés qui L’ont percé. N’est-ce pas ainsi que Dieu reproche aux Juifs d’avoir tué l’héritier ? Car ceux auxquels Pierre s’adresse ({{Pass-txt|Actes chapitre 2|Act2v23}}) en leur disant : « Vous l’avez pris et mis en croix, et vous l’avez fait périr par des mains iniques », n’avaient pas porté eux-mêmes leurs mains sur le Prince de la vie ; mais leurs cœurs avaient consenti à sa mort ; ils n’avaient pas levé une lance contre lui, plus que vous ou moi ; mais dans le même esprit, ils avaient refusé à Christ une place dans leurs cœurs. N’est-ce pas de la même manière encore que Dieu agit envers le monde ? — Comme il avait demandé à Caïn : « Où est Abel, ton frère ? » de même il dit au monde : Qu’avez-vous fait de Mon Fils ? — et la seule réponse qu’ils puissent donner, c’est : Nous l’avons mis à mort !
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Tout ceci n’est pas une théorie, n’est pas une doctrine seulement, mais une réalité ; car dès que ma conscience s’éveille, je reconnais que, par nature, je suis séparé de Dieu, que {{Pass-txt|la pensée de ma chair est inimitié contre Dieu|Rom8v7|Romains chapitre 8 verset 7}}, et que ce n’est pas seulement le monde qui crucifia le Fils de Dieu, mais que ''mes péchés'' L’ont percé : c’est ici une affaire individuelle, c’est le chemin qui amène une âme à la bénédiction. Si j’ai réellement foi en ce que la Parole de Dieu déclare quant au mal qui est en moi, la question : Que dois-je faire ? s’élèvera aussitôt dans mon âme accablée. Tout ce qui me constitue un homme moral seulement, me dit que dans cet état, je ne puis avoir affaire à Dieu ; mais par un Christ percé, j’obtiens ''trois témoins'', attestant que je puis entrer en relation avec Dieu et avoir communication avec Lui. L’acte le plus criminel contre Dieu dont l’insolence de l’homme ait été capable, fit jaillir ce qui ôtait le péché, savoir le sang et l’eau découlant du côté percé de Jésus. Supposez que ce soit hier seulement que j’ai levé la lance contre le Fils de Dieu, l’acte même qui a été la manifestation de mon inimitié, a fait couler aussi ce qui l’ôte. Et ce n’est qu’alors, quand j’ai vu l’eau et le sang découlant du côté percé de Christ, et ôtant le péché — ce n’est qu’alors que je puis estimer le péché à sa juste valeur. Mais pour en venir là, il faut que je sois amené à la conscience que, en esprit, ''moi'', j’étais au pied de la croix, que ''moi'' j’étais inimitié contre Dieu, que ''moi'' j’ai levé la main contre le Fils de Dieu et que ce sont ''mes'' péchés qui L’ont percé. N’est-ce pas ainsi que Dieu reproche aux Juifs d’avoir tué l’héritier ? Car ceux auxquels Pierre s’adresse ({{Pass-txt|Actes chapitre 2|Act2v23}}) en leur disant : « Vous l’avez pris et mis en croix, et vous l’avez fait périr par des mains iniques », n’avaient pas porté eux-mêmes leurs mains sur le Prince de la vie ; mais leurs cœurs avaient consenti à sa mort ; ils n’avaient pas levé une lance contre lui, plus que vous ou moi ; mais dans le même esprit, ils avaient refusé à Christ une place dans leurs cœurs. N’est-ce pas de la même manière encore que Dieu agit envers le monde ? — Comme il avait demandé à Caïn : « Où est Abel, ton frère ? » de même il dit au monde : Qu’avez-vous fait de Mon Fils ? — et la seule réponse qu’ils puissent donner, c’est : Nous l’avons mis à mort !
    
Du moment où le Messie fut rejeté, dès ce moment-là les Juifs perdirent tout droit aux promesses : toute espérance de salut, tout en un mot est perdu pour eux comme peuple ; et si maintenant ils veulent être bénis, il faut qu’ils s’approchent comme des pécheurs, il faut que leur péché soit ôté par le sang qui jaillit du côté percé de leur Messie. Quand l’homme a perdu tout droit à quoi que ce soit, alors Dieu donne la vie éternelle : Dieu ne veut pas que l’homme tourne encore ses regards sur lui-même, à moins qu’il ne s’agisse pour lui d’être amené à la conscience de son état de péché ; mais Dieu place Christ devant le cœur de l’homme. Ai-je estimé que mon propre péché avait cloué Christ à la croix ? Alors le sang a effacé le péché, car le sang a lavé l’homme qui tenait la lance et qui perça Jésus. Nous ne sommes que péché — eh bien ! {{Pass-txt|Christ a été fait péché pour nous|DCo5v21|2 Corinthiens chapitre 5 verset 21}} ; et par un Christ mort, le sang devient pour nous un témoignage déclarant que nos péchés sont effacés, le sang étant un témoignage de la parfaite expiation de tout péché — Christ a aboli le péché par le sacrifice de lui-même ({{Pass-txt|Hébreux chapitre 9 verset 26|Heb9v26}}). — Sans doute, si nous regardions à la part que l’homme a prise dans ce sacrifice, nous y trouverions un autre témoignage, mais Dieu dirige nos regards vers ce qui a amené Christ dans le monde et sur ce que Christ y a accompli.
 
Du moment où le Messie fut rejeté, dès ce moment-là les Juifs perdirent tout droit aux promesses : toute espérance de salut, tout en un mot est perdu pour eux comme peuple ; et si maintenant ils veulent être bénis, il faut qu’ils s’approchent comme des pécheurs, il faut que leur péché soit ôté par le sang qui jaillit du côté percé de leur Messie. Quand l’homme a perdu tout droit à quoi que ce soit, alors Dieu donne la vie éternelle : Dieu ne veut pas que l’homme tourne encore ses regards sur lui-même, à moins qu’il ne s’agisse pour lui d’être amené à la conscience de son état de péché ; mais Dieu place Christ devant le cœur de l’homme. Ai-je estimé que mon propre péché avait cloué Christ à la croix ? Alors le sang a effacé le péché, car le sang a lavé l’homme qui tenait la lance et qui perça Jésus. Nous ne sommes que péché — eh bien ! {{Pass-txt|Christ a été fait péché pour nous|DCo5v21|2 Corinthiens chapitre 5 verset 21}} ; et par un Christ mort, le sang devient pour nous un témoignage déclarant que nos péchés sont effacés, le sang étant un témoignage de la parfaite expiation de tout péché — Christ a aboli le péché par le sacrifice de lui-même ({{Pass-txt|Hébreux chapitre 9 verset 26|Heb9v26}}). — Sans doute, si nous regardions à la part que l’homme a prise dans ce sacrifice, nous y trouverions un autre témoignage, mais Dieu dirige nos regards vers ce qui a amené Christ dans le monde et sur ce que Christ y a accompli.
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