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Ici nous avons l’effet moral de la discipline sur le juste, la chair ayant été jugée ; il déclare maintenant combien il apprécie la Parole de Dieu, car ce n’est que dans l’obéissance qu’on en découvre la valeur. Hors de l’obéissance, ''l’œil n’est pas net'', autre chose que la Parole occupait le cœur ; il fallait donc que Dieu intervînt et qu’Il châtiât pour rendre Son serviteur obéissant. Quant à Christ, jamais cela ne fut nécessaire, car chaque matin Son oreille était attentive aux enseignements de Son Dieu ({{Pass|És. 50, 4|Esa50v4}}). — Au {{Pass|verset précédent|Psa119v71}}, le juste apprécie le ''châtiment'' ; dans celui-ci, c’est la ''loi'', car dans les jours d’affliction qu’il a rencontrés, il avait graduellement expérimenté de quel secours était pour lui la parole sortie de la bouche de Dieu, car c’est d’elle que le cœur tire la lumière qui seule peut le réjouir. Ainsi restauré, il établit sans obscurité le contraste de l’or et l’argent, avec la loi de l’Éternel, envisagés dans leurs effets respectifs sur le cœur. Hélas ! quand l’âme est loin de Dieu, souffrante et languissante, l’or et l’argent ne la restaurent pas.
 
Ici nous avons l’effet moral de la discipline sur le juste, la chair ayant été jugée ; il déclare maintenant combien il apprécie la Parole de Dieu, car ce n’est que dans l’obéissance qu’on en découvre la valeur. Hors de l’obéissance, ''l’œil n’est pas net'', autre chose que la Parole occupait le cœur ; il fallait donc que Dieu intervînt et qu’Il châtiât pour rendre Son serviteur obéissant. Quant à Christ, jamais cela ne fut nécessaire, car chaque matin Son oreille était attentive aux enseignements de Son Dieu ({{Pass|És. 50, 4|Esa50v4}}). — Au {{Pass|verset précédent|Psa119v71}}, le juste apprécie le ''châtiment'' ; dans celui-ci, c’est la ''loi'', car dans les jours d’affliction qu’il a rencontrés, il avait graduellement expérimenté de quel secours était pour lui la parole sortie de la bouche de Dieu, car c’est d’elle que le cœur tire la lumière qui seule peut le réjouir. Ainsi restauré, il établit sans obscurité le contraste de l’or et l’argent, avec la loi de l’Éternel, envisagés dans leurs effets respectifs sur le cœur. Hélas ! quand l’âme est loin de Dieu, souffrante et languissante, l’or et l’argent ne la restaurent pas.
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<includeonly>{{SujetPass|Psa119 v. 73-80|073^Messager Évangélique|Iod}}</includeonly>'''Iod'''. — {{Pass|v. 73|Psa119v73}}. « Tes mains m’ont fait et façonné, rends-moi intelligent, afin que j’apprenne tes commandements. »
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<includeonly>{{SujetPass|Psa119 v. 73-80|me1860206^Messager Évangélique|Iod}}</includeonly>'''Iod'''. — {{Pass|v. 73|Psa119v73}}. « Tes mains m’ont fait et façonné, rends-moi intelligent, afin que j’apprenne tes commandements. »
    
Ce verset nous montre l’état spirituel du juste, sous un autre aspect. Ayant dû passer à travers bien des choses pénibles, il en avait néanmoins reçu du bien pour son âme ; même en ce qui concernait l’avenir de cet être que Dieu éprouvait et façonnait dans le creuset, son jugement était un jugement éclairé ; il a saisi qu’il est un ''vase'' que Dieu a créé et qu’Il prépare pour une destination future. Cette manière de comprendre la vérité touchant sa propre personne, lui donne l’idée de ce qui convient à quiconque est destiné au royaume et à la gloire de Dieu ; aussi la demande qu’il fait à Dieu est celle-ci : « rends-moi intelligent, afin que j’apprenne tes commandements ». Ces paroles font ressortir le progrès spirituel du juste ; il sent vivement que le châtiment, tout utile qu’il soit, n’est pas le seul moyen qui enseigne : dans la communion du Seigneur, l’on devient intelligent et l’on obéit sans faire la triste expérience du péché. Ce que le juste recherche ici, c’est l’obéissance dans la communion de Dieu.
 
Ce verset nous montre l’état spirituel du juste, sous un autre aspect. Ayant dû passer à travers bien des choses pénibles, il en avait néanmoins reçu du bien pour son âme ; même en ce qui concernait l’avenir de cet être que Dieu éprouvait et façonnait dans le creuset, son jugement était un jugement éclairé ; il a saisi qu’il est un ''vase'' que Dieu a créé et qu’Il prépare pour une destination future. Cette manière de comprendre la vérité touchant sa propre personne, lui donne l’idée de ce qui convient à quiconque est destiné au royaume et à la gloire de Dieu ; aussi la demande qu’il fait à Dieu est celle-ci : « rends-moi intelligent, afin que j’apprenne tes commandements ». Ces paroles font ressortir le progrès spirituel du juste ; il sent vivement que le châtiment, tout utile qu’il soit, n’est pas le seul moyen qui enseigne : dans la communion du Seigneur, l’on devient intelligent et l’on obéit sans faire la triste expérience du péché. Ce que le juste recherche ici, c’est l’obéissance dans la communion de Dieu.
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