Modifications

Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Correction des sujets
Ligne 4 : Ligne 4 :  
Maintenant, en contraste avec l’état moral des impies, l’Esprit met en relief le caractère vraiment pieux du juste ; c’est au sein de l’épreuve que s’exerce sa piété, et que son amour pour les commandements de l’Éternel se dessine d’une façon particulière ; aussi en appelle-t-il à l’Éternel, afin que lui-même constate la sincérité et la réalité de l’amour qui, en lui, donnait à son obéissance, à sa soumission aux commandements de son Dieu, un caractère vraiment décidé. En face de l’iniquité qui envahit tout au milieu du peuple de Dieu, il n’y a pas à marchander ; et le cœur qui aime Dieu sait toujours, en de telles circonstances, à quel parti s’arrêter. Or, au travers de toutes ses difficultés, ce qui soutient l’âme du juste, c’est l’espoir de sa restauration, de son relèvement, ou plutôt du relèvement de la nation à laquelle le fidèle se rattache et de laquelle il interprète les sentiments devant Dieu ; le peuple est sous le jugement à cause de ses péchés, il est extérieurement anéanti, néanmoins Dieu le relèvera par Sa ''miséricorde'' seule et gratuite. Ici, remarquons une chose : lorsque la masse du peuple a abandonné la Parole de Dieu, qu’il est dans un état d’apostasie, il perd son caractère de peuple de Dieu ; alors, ce qui, pour l’Esprit de Dieu, est le ''vrai peuple'' de Dieu, c’est le résidu (voir {{Pass|És. 26, 20|Esa26v20}}), dont les sentiments et l’affection pour le Seigneur sont, dans notre psaume, exprimés sous des images si expressives et si élevées. Or, quelle réponse de Dieu reçoit la piété vraie de ce résidu ? Être le peuple de Dieu, appelé à jouir de la face de l’Oint de l’Éternel, « dans la terre des vivants » ! Ainsi le juste sera béni et glorifié, car « le fondement de la parole est la vérité » ; elle n’est pas un exposé de principes, dans le nombre desquels il peut s’en trouver de plus vrais, de plus justes que d’autres, et à l’égard desquels l’homme soit dans la nécessité de faire un choix ; non, car la source et tout ce qui en découle est la vérité : c’est la Parole de Dieu. {{Pass|« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point »|Mat24v35|a}} — les décisions de Sa justice sont pour toujours ; telle est l’assurance du juste. Il peut se passer des siècles avant que les desseins de l’Éternel s’accomplissent en faveur de Son peuple, mais cela ne les change pas, ils seront manifestés comme ayant été la vérité même.
 
Maintenant, en contraste avec l’état moral des impies, l’Esprit met en relief le caractère vraiment pieux du juste ; c’est au sein de l’épreuve que s’exerce sa piété, et que son amour pour les commandements de l’Éternel se dessine d’une façon particulière ; aussi en appelle-t-il à l’Éternel, afin que lui-même constate la sincérité et la réalité de l’amour qui, en lui, donnait à son obéissance, à sa soumission aux commandements de son Dieu, un caractère vraiment décidé. En face de l’iniquité qui envahit tout au milieu du peuple de Dieu, il n’y a pas à marchander ; et le cœur qui aime Dieu sait toujours, en de telles circonstances, à quel parti s’arrêter. Or, au travers de toutes ses difficultés, ce qui soutient l’âme du juste, c’est l’espoir de sa restauration, de son relèvement, ou plutôt du relèvement de la nation à laquelle le fidèle se rattache et de laquelle il interprète les sentiments devant Dieu ; le peuple est sous le jugement à cause de ses péchés, il est extérieurement anéanti, néanmoins Dieu le relèvera par Sa ''miséricorde'' seule et gratuite. Ici, remarquons une chose : lorsque la masse du peuple a abandonné la Parole de Dieu, qu’il est dans un état d’apostasie, il perd son caractère de peuple de Dieu ; alors, ce qui, pour l’Esprit de Dieu, est le ''vrai peuple'' de Dieu, c’est le résidu (voir {{Pass|És. 26, 20|Esa26v20}}), dont les sentiments et l’affection pour le Seigneur sont, dans notre psaume, exprimés sous des images si expressives et si élevées. Or, quelle réponse de Dieu reçoit la piété vraie de ce résidu ? Être le peuple de Dieu, appelé à jouir de la face de l’Oint de l’Éternel, « dans la terre des vivants » ! Ainsi le juste sera béni et glorifié, car « le fondement de la parole est la vérité » ; elle n’est pas un exposé de principes, dans le nombre desquels il peut s’en trouver de plus vrais, de plus justes que d’autres, et à l’égard desquels l’homme soit dans la nécessité de faire un choix ; non, car la source et tout ce qui en découle est la vérité : c’est la Parole de Dieu. {{Pass|« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point »|Mat24v35|a}} — les décisions de Sa justice sont pour toujours ; telle est l’assurance du juste. Il peut se passer des siècles avant que les desseins de l’Éternel s’accomplissent en faveur de Son peuple, mais cela ne les change pas, ils seront manifestés comme ayant été la vérité même.
   −
<includeonly>{{SujetPass|Psa119 v. 161-168|161^Messager Évangélique|Scin}}</includeonly>'''Scin'''. — {{Pass|v. 161|Psa119v161}}. « Des princes me persécutent sans cause, mais mon cœur a eu crainte de tes paroles. »
+
<includeonly>{{SujetPass|Psa119 v. 161-168|me1861230^Messager Évangélique|Scin}}</includeonly>'''Scin'''. — {{Pass|v. 161|Psa119v161}}. « Des princes me persécutent sans cause, mais mon cœur a eu crainte de tes paroles. »
    
Depuis ce verset jusqu’à la fin du psaume, la position et les circonstances d’Israël au milieu des nations sont particulièrement ce qui préoccupe le juste ; ce n’est plus uniquement par ''son'' peuple qu’il est persécuté, mais aussi de la part des « princes » des Gentils, sous la domination desquels le peuple de Dieu est placé. Ce sont de semblables choses que, pour sa part, notre glorieux Sauveur a rencontrées (voir {{Pass|Act. 4, 27|Act4v27}}). Mais dans ces circonstances-là, Christ entre en sympathie avec le résidu fidèle, vrai nazaréen au milieu des nations, lequel craint ''la Parole'', et rien autre. On peut remarquer aussi dans ces versets que le juste est moins affecté dans son âme ; souffrir de la part de ses ennemis est plus supportable, en ce que cela ne touche pas à l’affection, ni aux liens qui unissent le juste à son peuple ; mais c’est bien différent quand la persécution et le mépris partent du peuple lui-même — de celui que l’on aime ({{Pass|Ps. 55, 12-13|Psa55v12-13}}). Quoi qu’il en soit, le caractère intègre du juste est le même, dans ''le désert'' des peuples comme dans ''le pays'', et la parole est pour lui d’une telle valeur, que la joie qu’elle lui procure égale celle de ceux qui ont fait un grand butin ({{Pass|v. 162|Psa119v162}}).
 
Depuis ce verset jusqu’à la fin du psaume, la position et les circonstances d’Israël au milieu des nations sont particulièrement ce qui préoccupe le juste ; ce n’est plus uniquement par ''son'' peuple qu’il est persécuté, mais aussi de la part des « princes » des Gentils, sous la domination desquels le peuple de Dieu est placé. Ce sont de semblables choses que, pour sa part, notre glorieux Sauveur a rencontrées (voir {{Pass|Act. 4, 27|Act4v27}}). Mais dans ces circonstances-là, Christ entre en sympathie avec le résidu fidèle, vrai nazaréen au milieu des nations, lequel craint ''la Parole'', et rien autre. On peut remarquer aussi dans ces versets que le juste est moins affecté dans son âme ; souffrir de la part de ses ennemis est plus supportable, en ce que cela ne touche pas à l’affection, ni aux liens qui unissent le juste à son peuple ; mais c’est bien différent quand la persécution et le mépris partent du peuple lui-même — de celui que l’on aime ({{Pass|Ps. 55, 12-13|Psa55v12-13}}). Quoi qu’il en soit, le caractère intègre du juste est le même, dans ''le désert'' des peuples comme dans ''le pays'', et la parole est pour lui d’une telle valeur, que la joie qu’elle lui procure égale celle de ceux qui ont fait un grand butin ({{Pass|v. 162|Psa119v162}}).
Ligne 32 : Ligne 32 :  
Mais revenant à ce qui concerne le juste, d’une manière spéciale, nous trouvons au {{Pass|verset 168|Psa119v168}} qu’une satisfaction nouvelle vient s’ajouter à celle qu’il goûte déjà dans la possession des témoignages et des ordonnances de Dieu : c’est celle de pouvoir placer ses ''voies'', à lui, devant Dieu. Quand nos voies sont droites et que nos œuvres sont bonnes, nous ne craignons pas la lumière ; c’est même une satisfaction pour le fidèle que d’amener toutes choses devant Dieu ; car Lui seul peut apprécier la valeur de sa marche et les fruits de son obéissance pour Dieu. C’est dans ce sens que Paul, objet de critique de la part des Corinthiens, leur disait : {{Pass|« … celui qui me juge, c’est le Seigneur »|UCo4v4|a}}. Ils devaient attendre que le Seigneur eût manifesté Son jugement, à Lui ; alors seulement ils pourraient juger la vie et les voies de Paul, s’il y avait lieu. Que Dieu nous donne, par Sa grâce, de faire réellement toutes choses pour Lui, afin que nous puissions placer toutes ''nos voies'' devant Ses yeux, avec confiance et dans la paix.
 
Mais revenant à ce qui concerne le juste, d’une manière spéciale, nous trouvons au {{Pass|verset 168|Psa119v168}} qu’une satisfaction nouvelle vient s’ajouter à celle qu’il goûte déjà dans la possession des témoignages et des ordonnances de Dieu : c’est celle de pouvoir placer ses ''voies'', à lui, devant Dieu. Quand nos voies sont droites et que nos œuvres sont bonnes, nous ne craignons pas la lumière ; c’est même une satisfaction pour le fidèle que d’amener toutes choses devant Dieu ; car Lui seul peut apprécier la valeur de sa marche et les fruits de son obéissance pour Dieu. C’est dans ce sens que Paul, objet de critique de la part des Corinthiens, leur disait : {{Pass|« … celui qui me juge, c’est le Seigneur »|UCo4v4|a}}. Ils devaient attendre que le Seigneur eût manifesté Son jugement, à Lui ; alors seulement ils pourraient juger la vie et les voies de Paul, s’il y avait lieu. Que Dieu nous donne, par Sa grâce, de faire réellement toutes choses pour Lui, afin que nous puissions placer toutes ''nos voies'' devant Ses yeux, avec confiance et dans la paix.
   −
<includeonly>{{SujetPass|Psa119 v. 169-176|169^Messager Évangélique|Tau}}</includeonly>'''Tau'''. — {{Pass|v. 169-170|Psa119v169,170}}. « Éternel, que mon cri parvienne jusqu’à toi, rends-moi intelligent selon ta parole. — Que ma supplication vienne devant toi ; délivre-moi selon ta parole. »
+
<includeonly>{{SujetPass|Psa119 v. 169-176|me1861230^Messager Évangélique|Tau}}</includeonly>'''Tau'''. — {{Pass|v. 169-170|Psa119v169,170}}. « Éternel, que mon cri parvienne jusqu’à toi, rends-moi intelligent selon ta parole. — Que ma supplication vienne devant toi ; délivre-moi selon ta parole. »
    
On peut remarquer que dans les Psaumes, il est peu parlé de cris de joie, et que souvent, au contraire, il est fait mention ''du cri d’affliction'', ce cri, que la force de l’angoisse ou une souffrance profonde oblige de pousser. Dans le verset qui nous occupe, c’est un cri de ce genre dont il est fait mention ; le juste prie qu’il parvienne jusqu’à Dieu, sa position réclame l’intervention puissante du Dieu de Jacob, car Lui seul prend garde à l’affligé qui crie à Lui. Mais ce qui, dans ce verset, montre la réalité et la profondeur de l’œuvre de l’Esprit dans le cœur du juste, c’est qu’au sein de sa détresse, son esprit est préoccupé de ce qui donne à l’âme cette capacité par laquelle le juste peut se maintenir fidèle, quoi qu’il en soit. Pour nous, hélas ! souvent il nous arrive le contraire : notre personne, nos détresses et nos ennemis nous préoccupent entièrement ; on dirait, à nous voir et à nous entendre, qu’il n’est pas possible de s’occuper de deux choses à la fois. Ah ! tout dépend de l’état de notre cœur, et les circonstances que nous rencontrons dans notre pèlerinage servent ordinairement à nous le faire connaître.
 
On peut remarquer que dans les Psaumes, il est peu parlé de cris de joie, et que souvent, au contraire, il est fait mention ''du cri d’affliction'', ce cri, que la force de l’angoisse ou une souffrance profonde oblige de pousser. Dans le verset qui nous occupe, c’est un cri de ce genre dont il est fait mention ; le juste prie qu’il parvienne jusqu’à Dieu, sa position réclame l’intervention puissante du Dieu de Jacob, car Lui seul prend garde à l’affligé qui crie à Lui. Mais ce qui, dans ce verset, montre la réalité et la profondeur de l’œuvre de l’Esprit dans le cœur du juste, c’est qu’au sein de sa détresse, son esprit est préoccupé de ce qui donne à l’âme cette capacité par laquelle le juste peut se maintenir fidèle, quoi qu’il en soit. Pour nous, hélas ! souvent il nous arrive le contraire : notre personne, nos détresses et nos ennemis nous préoccupent entièrement ; on dirait, à nous voir et à nous entendre, qu’il n’est pas possible de s’occuper de deux choses à la fois. Ah ! tout dépend de l’état de notre cœur, et les circonstances que nous rencontrons dans notre pèlerinage servent ordinairement à nous le faire connaître.
34 355

modifications

Menu de navigation