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Je ne me propose pas d’expliquer en détail cette épître si intéressante et si touchante ; cela ne serait pas possible dans un article comme celui-ci. Je veux simplement emprunter un seul sujet à chacun des quatre chapitres de cette lettre. Ces quatre sujets sont : 1° « une foi sincère » ({{Pass|1, 5|DTi1v5}}) ; 2° « le solide fondement » ({{Pass|2, 19|DTi2v19}}) ; 3° « les saintes lettres » ({{Pass|3, 15|DTi3v15}}) ; 4° « la couronne de justice » ({{Pass|4, 8|DTi4v8}}). L’homme qui connaît, en quelque mesure, la puissance de ces choses, est divinement pourvu pour « les temps fâcheux ».
 
Je ne me propose pas d’expliquer en détail cette épître si intéressante et si touchante ; cela ne serait pas possible dans un article comme celui-ci. Je veux simplement emprunter un seul sujet à chacun des quatre chapitres de cette lettre. Ces quatre sujets sont : 1° « une foi sincère » ({{Pass|1, 5|DTi1v5}}) ; 2° « le solide fondement » ({{Pass|2, 19|DTi2v19}}) ; 3° « les saintes lettres » ({{Pass|3, 15|DTi3v15}}) ; 4° « la couronne de justice » ({{Pass|4, 8|DTi4v8}}). L’homme qui connaît, en quelque mesure, la puissance de ces choses, est divinement pourvu pour « les temps fâcheux ».
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<includeonly>{{SujetPass|DTi1 v. 5|1863049^Messager Évangélique|FoiSincere}}
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<includeonly>{{SujetPass|DTi1 v. 5|me1863049^Messager Évangélique|FoiSincere}}
 
</includeonly>I. — D’abord, quant à la « foi sincère » — cette grâce sans prix, l’apôtre dit&nbsp;: {{Pass|« Je suis reconnaissant envers Dieu, lequel je sers dès mes ancêtres avec une conscience pure, de ce que je me souviens de toi si constamment dans mes supplications, nuit et jour (désirant ardemment de te voir, me souvenant de tes larmes, afin que je sois rempli de joie), me rappelant la foi sincère qui est en toi, et qui a premièrement habité en Loïs, ta grand-mère, et en Eunice, ta mère ; et, j’en suis persuadé, en toi aussi »|DTi1v3-5|1, 3-5}}. Ici donc nous avons quelque chose qui est au-dessus et au-delà de tout ce qui est simplement ecclésiastique ; - de quelque chose que chacun doit avoir, avant qu’il puisse être réellement introduit dans l’Église, et qui tiendra bon lors même que l’Église, comme ensemble, serait en ruines autour de lui. Cette foi sincère attache l’âme immédiatement à Christ, par un lien puissant, qui doit nécessairement être antérieur à toute idée ou association ecclésiastique, quelque importante qu’elle puisse être à sa place, — lien qui subsistera encore et toujours le même, alors que toutes les associations terrestres auront été dissoutes et auront pris fin pour toujours. Nous n’arrivons pas à Christ par l’Église. Nous arrivons à Christ premièrement, puis à l’Église. C’est Christ et non pas l’Église qui est notre vie. Sans aucun doute, la communion de l’Église est des plus précieuses ; mais il y a quelque chose de supérieur et d’antérieur à cette communion, et ce quelque chose c’est « la foi sincère » qui en prend possession. Timothée avait cette foi habitant en lui avant son entrée dans la maison de Dieu. Il était en relation avec le Dieu de la maison avant son affiliation publique à la maison de Dieu.
 
</includeonly>I. — D’abord, quant à la « foi sincère » — cette grâce sans prix, l’apôtre dit&nbsp;: {{Pass|« Je suis reconnaissant envers Dieu, lequel je sers dès mes ancêtres avec une conscience pure, de ce que je me souviens de toi si constamment dans mes supplications, nuit et jour (désirant ardemment de te voir, me souvenant de tes larmes, afin que je sois rempli de joie), me rappelant la foi sincère qui est en toi, et qui a premièrement habité en Loïs, ta grand-mère, et en Eunice, ta mère ; et, j’en suis persuadé, en toi aussi »|DTi1v3-5|1, 3-5}}. Ici donc nous avons quelque chose qui est au-dessus et au-delà de tout ce qui est simplement ecclésiastique ; - de quelque chose que chacun doit avoir, avant qu’il puisse être réellement introduit dans l’Église, et qui tiendra bon lors même que l’Église, comme ensemble, serait en ruines autour de lui. Cette foi sincère attache l’âme immédiatement à Christ, par un lien puissant, qui doit nécessairement être antérieur à toute idée ou association ecclésiastique, quelque importante qu’elle puisse être à sa place, — lien qui subsistera encore et toujours le même, alors que toutes les associations terrestres auront été dissoutes et auront pris fin pour toujours. Nous n’arrivons pas à Christ par l’Église. Nous arrivons à Christ premièrement, puis à l’Église. C’est Christ et non pas l’Église qui est notre vie. Sans aucun doute, la communion de l’Église est des plus précieuses ; mais il y a quelque chose de supérieur et d’antérieur à cette communion, et ce quelque chose c’est « la foi sincère » qui en prend possession. Timothée avait cette foi habitant en lui avant son entrée dans la maison de Dieu. Il était en relation avec le Dieu de la maison avant son affiliation publique à la maison de Dieu.
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Voilà ce que nous avions à dire sur cette première et inestimable ressource pour les « temps fâcheux » — sur cette « foi sincère ». Sans elle personne ne peut prospérer spirituellement, que les temps soient paisibles ou dangereux, aisés ou difficiles, rudes ou doux, sombres ou sereins. Si un homme manque de cette foi, profondément plantée et soigneusement cultivée dans son âme, il sera tôt ou tard renversé. Il peut, pour un temps, être poussé en avant par les impulsions et l’influence des circonstances qui l’entourent ; il peut se voir appuyé et comme porté par ses coreligionnaires, dans le courant de la profession religieuse ; mais très certainement, s’il n’est pas en possession d’une « foi sincère », le temps approche à grands pas, où ç’en sera fait de lui pour toujours. « Les temps fâcheux » arriveront bientôt à leur comble, puis viendra la terrible crise de jugement, auquel nul ne pourra échapper sinon les heureux possesseurs d’une « foi sincère ». Dieu veuille que tous mes lecteurs soient de ce nombre ! S’il en est ainsi, tout pour eux est éternellement sûr et sauf.
 
Voilà ce que nous avions à dire sur cette première et inestimable ressource pour les « temps fâcheux » — sur cette « foi sincère ». Sans elle personne ne peut prospérer spirituellement, que les temps soient paisibles ou dangereux, aisés ou difficiles, rudes ou doux, sombres ou sereins. Si un homme manque de cette foi, profondément plantée et soigneusement cultivée dans son âme, il sera tôt ou tard renversé. Il peut, pour un temps, être poussé en avant par les impulsions et l’influence des circonstances qui l’entourent ; il peut se voir appuyé et comme porté par ses coreligionnaires, dans le courant de la profession religieuse ; mais très certainement, s’il n’est pas en possession d’une « foi sincère », le temps approche à grands pas, où ç’en sera fait de lui pour toujours. « Les temps fâcheux » arriveront bientôt à leur comble, puis viendra la terrible crise de jugement, auquel nul ne pourra échapper sinon les heureux possesseurs d’une « foi sincère ». Dieu veuille que tous mes lecteurs soient de ce nombre ! S’il en est ainsi, tout pour eux est éternellement sûr et sauf.
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<includeonly>{{SujetPass|DTi2 v. 19|1863049^Messager Évangélique|SolideFondement}}
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<includeonly>{{SujetPass|DTi2 v. 19|me1863049^Messager Évangélique|SolideFondement}}
 
</includeonly>II. — Venons-en maintenant au « solide fondement ». « Toutefois le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau&nbsp;: Le Seigneur connaît ceux qui sont siens, et&nbsp;: Que tout homme qui prononce le nom du Seigneur se retire de l’iniquité » ({{Pass|chap. 2, 19|DTi2v19}}). Au milieu de tous les troubles, de toutes les difficultés, des disputes de mots, des discours vains et profanes, des hérésies d’Hyménée et de Phylète — au milieu de tous ces traits variés des temps fâcheux, combien n’est-il pas précieux de pouvoir s’appuyer sur le solide fondement de Dieu ! L’âme qui est édifiée sur ce fondement, dans la divine énergie d’une « foi sincère », est capable de résister au torrent du mal qui grossit si rapidement — elle est divinement fortifiée pour tenir ferme et demeurer debout même dans les temps les plus alarmants. Il y a un beau lien moral entre la foi sincère dans le cœur de l’homme, et le solide fondement posé par la main de Dieu. Toutes choses peuvent tomber en ruines. L’Église, considérée comme temple de Dieu, peut être mise en pièces, et tous ceux qui aiment cette Église peuvent être appelés à s’asseoir tristement et à pleurer sur ses décombres ; mais toujours debout demeure et demeurera cet inébranlable fondement, que la main de Dieu a posé, contre lequel le torrent débordé de l’erreur et du mal peut frapper avec toute sa furie, sans autre effet que de démontrer l’éternelle stabilité de ce rocher et de tous ceux qui ont bâti sur lui l’édifice de leurs espérances et de leur salut. « Le Seigneur connaît ceux qui sont siens ». Il n’y a que trop de fausse profession de christianisme, mais les yeux de Jéhovah reposent sur tous ceux qui Lui appartiennent. Aucun d’eux n’est et ne peut jamais être oublié par Lui. Leurs noms sont gravés sur Son cœur. Ils Lui sont précieux en proportion du prix qu’Il a payé pour les racheter, prix qui n’est rien moins que {{Pass|« le précieux sang »|UPi1v19|a}} de Son Fils bien-aimé. Nul mal ne peut les atteindre. Nulle arme forgée contre eux ne prospérera. {{Pass|« Le Dieu d’ancienneté est leur retraite, et les bras éternels sont au-dessous d’eux »|Deu33v27|a}}. Quelle riche et bonne ressource pour « les temps fâcheux » ! Qu’aurions-nous à craindre ? Pourquoi nous inquiéterions-nous ? Ayant une « foi sincère » au-dedans de nous, et le solide fondement de Dieu sous nos pieds, c’est notre heureux privilège de poursuivre, avec des cœurs tranquilles, notre course en avant et en haut, dans l’assurance que tout est bien, que tout sera bien.
 
</includeonly>II. — Venons-en maintenant au « solide fondement ». « Toutefois le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau&nbsp;: Le Seigneur connaît ceux qui sont siens, et&nbsp;: Que tout homme qui prononce le nom du Seigneur se retire de l’iniquité » ({{Pass|chap. 2, 19|DTi2v19}}). Au milieu de tous les troubles, de toutes les difficultés, des disputes de mots, des discours vains et profanes, des hérésies d’Hyménée et de Phylète — au milieu de tous ces traits variés des temps fâcheux, combien n’est-il pas précieux de pouvoir s’appuyer sur le solide fondement de Dieu ! L’âme qui est édifiée sur ce fondement, dans la divine énergie d’une « foi sincère », est capable de résister au torrent du mal qui grossit si rapidement — elle est divinement fortifiée pour tenir ferme et demeurer debout même dans les temps les plus alarmants. Il y a un beau lien moral entre la foi sincère dans le cœur de l’homme, et le solide fondement posé par la main de Dieu. Toutes choses peuvent tomber en ruines. L’Église, considérée comme temple de Dieu, peut être mise en pièces, et tous ceux qui aiment cette Église peuvent être appelés à s’asseoir tristement et à pleurer sur ses décombres ; mais toujours debout demeure et demeurera cet inébranlable fondement, que la main de Dieu a posé, contre lequel le torrent débordé de l’erreur et du mal peut frapper avec toute sa furie, sans autre effet que de démontrer l’éternelle stabilité de ce rocher et de tous ceux qui ont bâti sur lui l’édifice de leurs espérances et de leur salut. « Le Seigneur connaît ceux qui sont siens ». Il n’y a que trop de fausse profession de christianisme, mais les yeux de Jéhovah reposent sur tous ceux qui Lui appartiennent. Aucun d’eux n’est et ne peut jamais être oublié par Lui. Leurs noms sont gravés sur Son cœur. Ils Lui sont précieux en proportion du prix qu’Il a payé pour les racheter, prix qui n’est rien moins que {{Pass|« le précieux sang »|UPi1v19|a}} de Son Fils bien-aimé. Nul mal ne peut les atteindre. Nulle arme forgée contre eux ne prospérera. {{Pass|« Le Dieu d’ancienneté est leur retraite, et les bras éternels sont au-dessous d’eux »|Deu33v27|a}}. Quelle riche et bonne ressource pour « les temps fâcheux » ! Qu’aurions-nous à craindre ? Pourquoi nous inquiéterions-nous ? Ayant une « foi sincère » au-dedans de nous, et le solide fondement de Dieu sous nos pieds, c’est notre heureux privilège de poursuivre, avec des cœurs tranquilles, notre course en avant et en haut, dans l’assurance que tout est bien, que tout sera bien.
  
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