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| | Prêtons donc une sérieuse attention aux avertissements de la sainte Parole de Dieu, et écoutons ses enseignements à l’égard de nos devoirs comme « membres du Christ ». | | Prêtons donc une sérieuse attention aux avertissements de la sainte Parole de Dieu, et écoutons ses enseignements à l’égard de nos devoirs comme « membres du Christ ». |
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| − | La première chose à laquelle nous soyons appelés sous ce rapport, c’est de « retenir le Chef », car Il est notre vie cachée en Dieu. Entré devant Dieu, après qu’Il a glorifié Dieu au sujet de nos péchés, Il est dans Sa position actuelle l’expression vivante de la valeur et de la perfection de son œuvre, l’expression parfaite de notre délivrance, de notre acceptation devant Dieu, et de la gloire à laquelle nous sommes appelés, car nous porterons Son image. Le Saint Esprit qu’Il a envoyé du ciel, a pour office de rendre témoignage de Lui, de prendre toutes les gloires qui sont en Lui, le Chef, pour nous les communiquer, afin qu’ainsi nous croissions en Lui, et que {{Pass|nous soyons fortifiés en toute force selon la puissance de la gloire|Col1v11|a}} de Celui qui est {{Pass|« l’image du Dieu invisible »|Col1v15|a}}. {{Pass|Toute plénitude s’est plu à habiter en Lui|Col1v19|a}}, {{Pass|qui est le chef de toute principauté et autorité ; et en Lui nous sommes accomplis|Col2v10|a}} : la purification de nos péchés, notre vivification, notre délivrance de la loi, du monde, de la puissance de Satan, notre espérance, tout pour nous se rattache à Lui, qui est l’expression de toute la plénitude de l’amour et de la faveur de Dieu envers nous. C’est en tant qu’uni à ce ''Chef'', et que retenant le Chef, que tout le corps fourni et bien uni ensemble, croît d’un accroissement de Dieu ({{Pass|Col. 2, 19|Col2v19}} ; comp. avec {{Pass|1, 9 et suiv.|Col1v9}} ; {{Pass|2 et 3, 1-4|Col2a3v1-4}}). Sa mort nous a rassemblés en un, et Sa présence est la bénédiction de deux ou trois réunis en Son nom. Retenons donc le Chef, réclamons-nous de Lui, réunissons-nous en Son nom et autour de Lui {{Pass|avec tous ceux qui L’invoquent d’un cœur pur|DTi2v22|a}}, car c’est en Lui que nous croyons et pour Lui que nous avons été baptisés, comme {{Pass|Israël l’avait été pour Moïse|UCo10v2|a}}. S’attacher à un autre chef, quel qu’il soit, chercher un autre centre de rassemblement, se réunir autour d’un autre drapeau, ce n’est pas retenir le Chef, c’est se détourner de Lui et ne pas Lui rendre l’honneur qui Lui est dû. « Chacun de vous dit : Pour moi je suis de Paul, et moi d’Apollos, et moi de Céphas, et moi de Christ. Le Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ? ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? » ({{Pass|1 Cor. 10, 12, 13|UCo10v12,13}}). {{Pass|Lui est le Sauveur du corps|Eph5v23|a}}, et l’Assemblée Lui est soumise comme à son Seigneur. Ses soins fidèles ne nous feront pas défaut, car Il chérit l’Assemblée et la nourrit : personne n’a jamais eu en haine sa propre chair ({{Pass|Éph. 5, 22-32|Eph5v22-32}}). Monté en haut, Il a envoyé le Saint Esprit pour être Son vicaire sur la terre, et Il a distribué les dons nécessaires au rassemblement et à l’édification des saints, afin que nous croissions jusqu’à Lui, « le Chef, duquel tout le corps bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit l’accroissement du corps pour l’édification de soi-même, en amour, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure » ({{Pass|Éph. 4, 16|Eph4v16}}). | + | La première chose à laquelle nous soyons appelés sous ce rapport, c’est de « retenir le Chef », car Il est notre vie cachée en Dieu. Entré devant Dieu, après qu’Il a glorifié Dieu au sujet de nos péchés, Il est dans Sa position actuelle l’expression vivante de la valeur et de la perfection de son œuvre, l’expression parfaite de notre délivrance, de notre acceptation devant Dieu, et de la gloire à laquelle nous sommes appelés, car nous porterons Son image. Le Saint Esprit qu’Il a envoyé du ciel, a pour office de rendre témoignage de Lui, de prendre toutes les gloires qui sont en Lui, le Chef, pour nous les communiquer, afin qu’ainsi nous croissions en Lui, et que {{Pass|nous soyons fortifiés en toute force selon la puissance de la gloire|Col1v11|a}} de Celui qui est {{Pass|« l’image du Dieu invisible »|Col1v15|a}}. {{Pass|Toute plénitude s’est plu à habiter en Lui|Col1v19|a}}, {{Pass|qui est le chef de toute principauté et autorité ; et en Lui nous sommes accomplis|Col2v10|a}} : la purification de nos péchés, notre vivification, notre délivrance de la loi, du monde, de la puissance de Satan, notre espérance, tout pour nous se rattache à Lui, qui est l’expression de toute la plénitude de l’amour et de la faveur de Dieu envers nous. C’est en tant qu’uni à ce ''Chef'', et que retenant le Chef, que tout le corps fourni et bien uni ensemble, croît d’un accroissement de Dieu ({{Pass|Col. 2, 19|Col2v19}} ; comp. avec {{Pass|1, 9 et suiv.|Col1v9}} ; {{Pass|2 et 3, 1-4|Col2a3v1-4}}). Sa mort nous a rassemblés en un, et Sa présence est la bénédiction de deux ou trois réunis en Son nom. Retenons donc le Chef, réclamons-nous de Lui, réunissons-nous en Son nom et autour de Lui {{Pass|avec tous ceux qui L’invoquent d’un cœur pur|DTi2v22|a}}, car c’est en Lui que nous croyons et pour Lui que nous avons été baptisés, comme {{Pass|Israël l’avait été pour Moïse|UCo10v2|a}}. S’attacher à un autre chef, quel qu’il soit, chercher un autre centre de rassemblement, se réunir autour d’un autre drapeau, ce n’est pas retenir le Chef, c’est se détourner de Lui et ne pas Lui rendre l’honneur qui Lui est dû. « Chacun de vous dit : Pour moi je suis de Paul, et moi d’Apollos, et moi de Céphas, et moi de Christ. Le Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ? ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? » ({{Pass|1 Cor. 1, 12, 13|UCo1v12,13}}). {{Pass|Lui est le Sauveur du corps|Eph5v23|a}}, et l’Assemblée Lui est soumise comme à son Seigneur. Ses soins fidèles ne nous feront pas défaut, car Il chérit l’Assemblée et la nourrit : personne n’a jamais eu en haine sa propre chair ({{Pass|Éph. 5, 22-32|Eph5v22-32}}). Monté en haut, Il a envoyé le Saint Esprit pour être Son vicaire sur la terre, et Il a distribué les dons nécessaires au rassemblement et à l’édification des saints, afin que nous croissions jusqu’à Lui, « le Chef, duquel tout le corps bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit l’accroissement du corps pour l’édification de soi-même, en amour, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure » ({{Pass|Éph. 4, 16|Eph4v16}}). |
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| | Au Chef, dans le ciel, correspondent sur la terre un corps et un Esprit : l’Écriture nous dit qu’il y a « un seul corps et un seul Esprit », comme aussi nous avons été appelés à une seule espérance de notre vocation, et elle nous exhorte à garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix ({{Pass|Éph. 4, 3, 4|Eph4v3,4}}). Après nous avoir montré la gloire du Chef dans le ciel, elle dirige nos regards sur la terre où elle voit maintenant le corps, cette vaste unité, formée et existant sur la terre, comme fait divin, par la présence et la constante opération de l’Esprit. Quelle qu’ait été l’infidélité de l’homme, le corps reste toujours un seul corps ; et l’Esprit qui l’unit en un, en poursuit l’édification : descendu sur la terre, Il habite toujours dans la maison, qui croît pour être un temple saint dans le Seigneur : on peut l’ignorer, on peut le nier, mais il en est ainsi, et nous tous qui avons cru, nous appartenons à ce seul corps et nous devons toujours garder l’unité de l’Esprit. Nous pouvons aller ici ou là, nous joindre à telle secte ou à telle autre secte, nous appeler d’un nom ou d’un autre nom, nous n’en appartenons pas moins toujours au seul vrai corps universel dont Dieu nous a faits les membres, auquel Il nous a ajoutés ; nous sommes membres du corps. Prenons donc, comme des enfants obéissants, la place que Dieu nous a faite ; reconnaissons en toutes choses cette unité du corps et de l’Esprit ; soyons de fidèles témoins de la vérité de Dieu, au lieu de la contredire par toutes sortes d’inconséquences et d’infidélités. Les membres du corps sont plusieurs, mais le corps est un seul ; il y a une seule unité reconnue de Dieu, gardons-la « par le lien de la paix ». Au lieu de cela, ne faisons-nous pas plutôt comme ces Corinthiens à qui Paul disait : « Il m’a été dit de vous… qu’il y a des dissensions parmi vous », et plus loin : « Car puisqu’il y a parmi vous de l’envie et des querelles et des divisions, n’êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas à la manière des hommes ? Car quand l’un dit : Pour moi je suis de Paul, et l’autre : Pour moi je suis d’Apollos, n’êtes-vous pas charnels ? Qui donc est Paul, et qui Apollos ? Des serviteurs par lesquels vous avez cru, et comme le Seigneur a donné à chacun d’eux. Moi j’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l’accroissement ; de sorte que ni celui qui plante, ni celui qui arrose, ne sont rien, mais Dieu qui donne l’accroissement » ({{Pass|1 Cor. 1, 11|UCo1v11}} ; {{Pass|3, 3-8|UCo3v3-8}}). | | Au Chef, dans le ciel, correspondent sur la terre un corps et un Esprit : l’Écriture nous dit qu’il y a « un seul corps et un seul Esprit », comme aussi nous avons été appelés à une seule espérance de notre vocation, et elle nous exhorte à garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix ({{Pass|Éph. 4, 3, 4|Eph4v3,4}}). Après nous avoir montré la gloire du Chef dans le ciel, elle dirige nos regards sur la terre où elle voit maintenant le corps, cette vaste unité, formée et existant sur la terre, comme fait divin, par la présence et la constante opération de l’Esprit. Quelle qu’ait été l’infidélité de l’homme, le corps reste toujours un seul corps ; et l’Esprit qui l’unit en un, en poursuit l’édification : descendu sur la terre, Il habite toujours dans la maison, qui croît pour être un temple saint dans le Seigneur : on peut l’ignorer, on peut le nier, mais il en est ainsi, et nous tous qui avons cru, nous appartenons à ce seul corps et nous devons toujours garder l’unité de l’Esprit. Nous pouvons aller ici ou là, nous joindre à telle secte ou à telle autre secte, nous appeler d’un nom ou d’un autre nom, nous n’en appartenons pas moins toujours au seul vrai corps universel dont Dieu nous a faits les membres, auquel Il nous a ajoutés ; nous sommes membres du corps. Prenons donc, comme des enfants obéissants, la place que Dieu nous a faite ; reconnaissons en toutes choses cette unité du corps et de l’Esprit ; soyons de fidèles témoins de la vérité de Dieu, au lieu de la contredire par toutes sortes d’inconséquences et d’infidélités. Les membres du corps sont plusieurs, mais le corps est un seul ; il y a une seule unité reconnue de Dieu, gardons-la « par le lien de la paix ». Au lieu de cela, ne faisons-nous pas plutôt comme ces Corinthiens à qui Paul disait : « Il m’a été dit de vous… qu’il y a des dissensions parmi vous », et plus loin : « Car puisqu’il y a parmi vous de l’envie et des querelles et des divisions, n’êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas à la manière des hommes ? Car quand l’un dit : Pour moi je suis de Paul, et l’autre : Pour moi je suis d’Apollos, n’êtes-vous pas charnels ? Qui donc est Paul, et qui Apollos ? Des serviteurs par lesquels vous avez cru, et comme le Seigneur a donné à chacun d’eux. Moi j’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l’accroissement ; de sorte que ni celui qui plante, ni celui qui arrose, ne sont rien, mais Dieu qui donne l’accroissement » ({{Pass|1 Cor. 1, 11|UCo1v11}} ; {{Pass|3, 3-8|UCo3v3-8}}). |
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| | Après avoir traité de la cène, et nous avoir montré la place qui lui appartient dans les assemblées des saints, l’épître aux Corinthiens s’occupe des dons et de l’édification. Le Saint Esprit distribue ses dons à qui Il veut ; ils sont placés dans l’Assemblée, et sont donnés pour l’utilité, pour l’édification du corps. Les dons sont des membres du corps ; ils sont divers ; car aussi le corps n’est pas un seul membre, mais plusieurs ; ceux qui paraissent les plus faibles sont nécessaires, Dieu ayant composé le corps de telle manière, qu’Il a donné plus d’honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y eût point de division dans le corps, mais que les membres eussent un soin égal les uns des autres (voir {{Pass|1 Cor. 12|UCo12}}). Dieu a pris un soin particulier de nous faire bien comprendre, que les serviteurs qui exercent les dons, sont donnés en pur don à l’Assemblée, comme les Lévites à Aaron et à ses fils et à tout Israël, pour ''servir'', et qu’ils ne constituent point une caste privilégiée, placée entre Dieu et le peuple comme la sacrificature : on remarquera que selon le point de vue auquel l’Écriture envisage les dons, la nomenclature qu’elle en fait diffère essentiellement (comp. {{Pass|1 Cor. 12|UCo12}} ; {{Pass|Rom. 12|Rom12}} ; {{Pass|Éph. 4|Eph4}} ; {{Pass|1 Pier. 4, 10, 11|UPi4v10,11}} ; voyez aussi {{Pass|1 Cor. 16, 15-18|UCo16v15-18}}). L’amour est la source de l’activité de celui que Christ a appelé par grâce à être Son serviteur, et qu’Il a donné en pur don à l’Assemblée ; c’est pourquoi le {{Pass|chapitre 13 de la première épître aux Corinthiens|UCo13}} vient interrompre les instructions relatives aux dons et à leur exercice dans l’Assemblée, nous montrant la place que l’amour occupe dans cet exercice, dont le Saint Esprit est la puissance, et la Parole la lumière dirigeante. « Les esprits des prophètes sont assujettis aux prophètes » ({{Pass|1 Cor. 14, 32|UCo14v32}}). Dieu a placé les dons dans l’''Assemblée'', non pas dans une réunion particulière ou locale ; ils appartiennent à l’Assemblée tout entière dans son universalité, et jamais Dieu ne suppose qu’une certaine fraction de l’Assemblée, réunion locale, ou confédération, n’importe, soit organisée comme unité distincte et complète en elle-même, et si les choses sont ainsi dans l’état de santé, à plus forte raison le sont-elles quand tout est en ruine. — Les anciens ou évêques et les diacres se rattachent à une assemblée locale ; les dons sont donnés à l’Assemblée et placés dans l’Assemblée ; la sacrificature forme elle-même l’Assemblée comme corps d’adorateurs. Dieu a composé le corps de telle façon qu’il n’y ait point de division dans le corps ; Il a donné des dons pour le perfectionnement des saints, pour l’édification du corps, jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants — mais que, étant vrais dans l’amour, nous croissions en toutes choses jusqu’à Lui, qui est le Chef, duquel tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit l’accroissement du corps pour l’édification de soi-même en amour, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure ({{Pass|Éph. 4, 12-16|Eph4v12-16}} ; comp. {{Pass|1 Cor. 12|UCo12}} ; {{Pass|14|UCo14}}). | | Après avoir traité de la cène, et nous avoir montré la place qui lui appartient dans les assemblées des saints, l’épître aux Corinthiens s’occupe des dons et de l’édification. Le Saint Esprit distribue ses dons à qui Il veut ; ils sont placés dans l’Assemblée, et sont donnés pour l’utilité, pour l’édification du corps. Les dons sont des membres du corps ; ils sont divers ; car aussi le corps n’est pas un seul membre, mais plusieurs ; ceux qui paraissent les plus faibles sont nécessaires, Dieu ayant composé le corps de telle manière, qu’Il a donné plus d’honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y eût point de division dans le corps, mais que les membres eussent un soin égal les uns des autres (voir {{Pass|1 Cor. 12|UCo12}}). Dieu a pris un soin particulier de nous faire bien comprendre, que les serviteurs qui exercent les dons, sont donnés en pur don à l’Assemblée, comme les Lévites à Aaron et à ses fils et à tout Israël, pour ''servir'', et qu’ils ne constituent point une caste privilégiée, placée entre Dieu et le peuple comme la sacrificature : on remarquera que selon le point de vue auquel l’Écriture envisage les dons, la nomenclature qu’elle en fait diffère essentiellement (comp. {{Pass|1 Cor. 12|UCo12}} ; {{Pass|Rom. 12|Rom12}} ; {{Pass|Éph. 4|Eph4}} ; {{Pass|1 Pier. 4, 10, 11|UPi4v10,11}} ; voyez aussi {{Pass|1 Cor. 16, 15-18|UCo16v15-18}}). L’amour est la source de l’activité de celui que Christ a appelé par grâce à être Son serviteur, et qu’Il a donné en pur don à l’Assemblée ; c’est pourquoi le {{Pass|chapitre 13 de la première épître aux Corinthiens|UCo13}} vient interrompre les instructions relatives aux dons et à leur exercice dans l’Assemblée, nous montrant la place que l’amour occupe dans cet exercice, dont le Saint Esprit est la puissance, et la Parole la lumière dirigeante. « Les esprits des prophètes sont assujettis aux prophètes » ({{Pass|1 Cor. 14, 32|UCo14v32}}). Dieu a placé les dons dans l’''Assemblée'', non pas dans une réunion particulière ou locale ; ils appartiennent à l’Assemblée tout entière dans son universalité, et jamais Dieu ne suppose qu’une certaine fraction de l’Assemblée, réunion locale, ou confédération, n’importe, soit organisée comme unité distincte et complète en elle-même, et si les choses sont ainsi dans l’état de santé, à plus forte raison le sont-elles quand tout est en ruine. — Les anciens ou évêques et les diacres se rattachent à une assemblée locale ; les dons sont donnés à l’Assemblée et placés dans l’Assemblée ; la sacrificature forme elle-même l’Assemblée comme corps d’adorateurs. Dieu a composé le corps de telle façon qu’il n’y ait point de division dans le corps ; Il a donné des dons pour le perfectionnement des saints, pour l’édification du corps, jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants — mais que, étant vrais dans l’amour, nous croissions en toutes choses jusqu’à Lui, qui est le Chef, duquel tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit l’accroissement du corps pour l’édification de soi-même en amour, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure ({{Pass|Éph. 4, 12-16|Eph4v12-16}} ; comp. {{Pass|1 Cor. 12|UCo12}} ; {{Pass|14|UCo14}}). |
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| − | Quand l’œuvre de l’édification sera ainsi complète, le Seigneur répondra à la prière de l’Esprit et de l’Épouse, qui disent : « Viens ! » — et Il nous soutient et nous encourage jusque-là par la promesse : « Oui, je viens bientôt » ({{Pass|Apoc. 22, 17, 30|Apo22v17,20}}) ! | + | Quand l’œuvre de l’édification sera ainsi complète, le Seigneur répondra à la prière de l’Esprit et de l’Épouse, qui disent : « Viens ! » — et Il nous soutient et nous encourage jusque-là par la promesse : « Oui, je viens bientôt » ({{Pass|Apoc. 22, 17, 20|Apo22v17,20}}) ! |
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| | Ces lignes se sont étendues plus que je ne pensais. Puissent-elles, par la bonté de Dieu, parler à la conscience et au cœur de plusieurs de ceux qui les liront. Dieu tourne nos regards vers la gloire à laquelle Il nous appelle, Il nous montre {{Pass|quelle est l’espérance de notre vocation et quelles sont les richesses de la gloire de Son héritage dans les saints|Eph1v18|a}}, afin que, dans la puissance de l’Esprit, avec l’intelligence de Sa volonté, comme des enfants obéissants, nous marchions d’une manière digne de Sa vocation. Comme un bon Père, qui sait ce qui convient à Ses enfants, Il veut que nous comprenions bien quelle est Sa volonté, et que, ne restant pas toujours des enfants en connaissance, nous sachions nous conduire en {{Pass|hommes faits, qui, pour y être habitués, ont les sens exercés à discerner le bien et le mal|Heb5v14|a}}. {{Pass|« Or à celui qui, selon la puissance qui opère en nous, peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons et pensons, à lui soit gloire dans l’Assemblée dans le Christ Jésus, pour tous les âges du siècle des siècles. Amen ! »|Eph3v20-21|a}}. | | Ces lignes se sont étendues plus que je ne pensais. Puissent-elles, par la bonté de Dieu, parler à la conscience et au cœur de plusieurs de ceux qui les liront. Dieu tourne nos regards vers la gloire à laquelle Il nous appelle, Il nous montre {{Pass|quelle est l’espérance de notre vocation et quelles sont les richesses de la gloire de Son héritage dans les saints|Eph1v18|a}}, afin que, dans la puissance de l’Esprit, avec l’intelligence de Sa volonté, comme des enfants obéissants, nous marchions d’une manière digne de Sa vocation. Comme un bon Père, qui sait ce qui convient à Ses enfants, Il veut que nous comprenions bien quelle est Sa volonté, et que, ne restant pas toujours des enfants en connaissance, nous sachions nous conduire en {{Pass|hommes faits, qui, pour y être habitués, ont les sens exercés à discerner le bien et le mal|Heb5v14|a}}. {{Pass|« Or à celui qui, selon la puissance qui opère en nous, peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons et pensons, à lui soit gloire dans l’Assemblée dans le Christ Jésus, pour tous les âges du siècle des siècles. Amen ! »|Eph3v20-21|a}}. |
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