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Nous ne voulons pas dire que le cœur de Marthe ne fût pas fidèle au fond. Non, nous sommes assurés qu’il était fidèle. Mais il y avait chez elle, comme chez nous, ce qui nécessitait la correction. Elle était trop occupée de son service : « Ne te soucies-tu pas de ce que ma sœur ''me'' laisse toute seule à servir ? ». Elle n’était pas juste en cela ; car elle aurait dû savoir que le service n’est pas limité à la cuisine — qu’il y avait quelque chose de plus élevé que le manger et le boire. Où il y aurait dix mille personnes pour préparer un souper, il pourrait se faire qu’il n’y en eût qu’une de disposée à briser un vase d’albâtre. Évidemment le Seigneur ne méprise pas le souper ; mais quelle en serait la valeur pour Lui s’il y manquait le nard pur et les larmes ? Quelle valeur a un acte de service s’il n’est pas le résultat du dévouement vrai et profond du cœur ? Aucune. Mais d’un autre côté, si le cœur est réellement occupé de Christ, le moindre service a du prix pour Lui. {{Pass|« Car si la promptitude à donner existe, elle est agréable selon ce qu’on a »|DCo8v12|a}}.
 
Nous ne voulons pas dire que le cœur de Marthe ne fût pas fidèle au fond. Non, nous sommes assurés qu’il était fidèle. Mais il y avait chez elle, comme chez nous, ce qui nécessitait la correction. Elle était trop occupée de son service : « Ne te soucies-tu pas de ce que ma sœur ''me'' laisse toute seule à servir ? ». Elle n’était pas juste en cela ; car elle aurait dû savoir que le service n’est pas limité à la cuisine — qu’il y avait quelque chose de plus élevé que le manger et le boire. Où il y aurait dix mille personnes pour préparer un souper, il pourrait se faire qu’il n’y en eût qu’une de disposée à briser un vase d’albâtre. Évidemment le Seigneur ne méprise pas le souper ; mais quelle en serait la valeur pour Lui s’il y manquait le nard pur et les larmes ? Quelle valeur a un acte de service s’il n’est pas le résultat du dévouement vrai et profond du cœur ? Aucune. Mais d’un autre côté, si le cœur est réellement occupé de Christ, le moindre service a du prix pour Lui. {{Pass|« Car si la promptitude à donner existe, elle est agréable selon ce qu’on a »|DCo8v12|a}}.
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Le nœud de toute la question est là. Il est très facile de se remuer pour un soi-disant service, de courir de maison en maison, et d’un endroit à l’autre pour parler et visiter, sans qu’il y ait la moindre affection réelle pour Christ, mais seulement l’activité d’un esprit occupé de lui-même, d’une volonté non brisée, des mouvements d’un cœur qui n’a connu l’étreinte de l’amour de Christ. Ce qu’il importe, c’est ce nous trouver aux pieds de notre adorable Seigneur, dans un esprit de louange et d’adoration ; alors nous serons prêts pour tout service qu’Il voudra bien nous confier. Si le service est notre objet, il sera pour nous un piège et un empêchement ; mais si Christ est notre objet, nous ferons exactement notre devoir sans être occupés de nous-mêmes et de notre travail.
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Le nœud de toute la question est là. Il est très facile de se remuer pour un soi-disant service, de courir de maison en maison, et d’un endroit à l’autre pour parler et visiter, sans qu’il y ait la moindre affection réelle pour Christ, mais seulement l’activité d’un esprit occupé de lui-même, d’une volonté non brisée, des mouvements d’un cœur qui n’a connu l’étreinte de l’amour de Christ. Ce qu’il importe, c’est de nous trouver aux pieds de notre adorable Seigneur, dans un esprit de louange et d’adoration ; alors nous serons prêts pour tout service qu’Il voudra bien nous confier. Si le service est notre objet, il sera pour nous un piège et un empêchement ; mais si Christ est notre objet, nous ferons exactement notre devoir sans être occupés de nous-mêmes et de notre travail.
    
Il en était ainsi avec Marie. Elle était occupée de son Seigneur, et non d’elle-même et de son vase d’albâtre. Elle ne cherchait pas non plus à s’immiscer dans les affaires d’un autre. Elle ne se plaignait ni de Lazare à table, ni de Marthe occupée des soins de la maison. Elle était absorbée en Christ et de Sa position présente. Les instincts d’une vraie affection lui montraient ce qui était convenable au moment et agréable au cœur de Christ, et elle s’y livra de tout son cœur.
 
Il en était ainsi avec Marie. Elle était occupée de son Seigneur, et non d’elle-même et de son vase d’albâtre. Elle ne cherchait pas non plus à s’immiscer dans les affaires d’un autre. Elle ne se plaignait ni de Lazare à table, ni de Marthe occupée des soins de la maison. Elle était absorbée en Christ et de Sa position présente. Les instincts d’une vraie affection lui montraient ce qui était convenable au moment et agréable au cœur de Christ, et elle s’y livra de tout son cœur.
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Oui, le Seigneur apprécia l’acte de Marie, et lorsque Marthe voulue se plaindre d’elle, Il lui fit sentir immédiatement son erreur. Et quand Judas, avec une cupidité mal dissimulée, parla de cet acte comme d’une perte, il fut tout aussitôt repris. Homme sans cœur, il cachait sa cupidité sous le voile d’un intérêt pour les pauvres. On ne peut avoir un cœur vrai pour les pauvres, si l’on n’aime pas Christ ; Judas — un professant, un apôtre et tout ce qu’il était — aimait l’argent ; hélas ! ce n’est pas là une convoitise rare. Il n’avait pas de cœur pour Christ, bien qu’il eût pu prêcher et chasser les démons en Son précieux nom. Il pouvait parler de vendre le parfum trois cents deniers pour le distribuer aux pauvres ; mais le Saint Esprit qui mesure tout par la seule mesure de la gloire de Christ, nous fait connaître la vérité au sujet de Judas. « Or il dit cela, non pas qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et qu’il avait la bourse, et portait ce qu’on y mettait ».
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Oui, le Seigneur apprécia l’acte de Marie, et lorsque Marthe voulut se plaindre d’elle, Il lui fit sentir immédiatement son erreur. Et quand Judas, avec une cupidité mal dissimulée, parla de cet acte comme d’une perte, il fut tout aussitôt repris. Homme sans cœur, il cachait sa cupidité sous le voile d’un intérêt pour les pauvres. On ne peut avoir un cœur vrai pour les pauvres, si l’on n’aime pas Christ ; Judas — un professant, un apôtre et tout ce qu’il était — aimait l’argent ; hélas ! ce n’est pas là une convoitise rare. Il n’avait pas de cœur pour Christ, bien qu’il eût pu prêcher et chasser les démons en Son précieux nom. Il pouvait parler de vendre le parfum trois cents deniers pour le distribuer aux pauvres ; mais le Saint Esprit qui mesure tout par la seule mesure de la gloire de Christ, nous fait connaître la vérité au sujet de Judas. « Or il dit cela, non pas qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et qu’il avait la bourse, et portait ce qu’on y mettait ».
    
Quelle chose terrible ! Être en apparence si près du Seigneur, professer Son nom, être un apôtre, parler de donner aux pauvres, et tout cela en étant un voleur et celui qui allait livrer le Fils de Dieu !
 
Quelle chose terrible ! Être en apparence si près du Seigneur, professer Son nom, être un apôtre, parler de donner aux pauvres, et tout cela en étant un voleur et celui qui allait livrer le Fils de Dieu !
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Cher lecteur chrétien, méditons ces choses. Cherchons à vivre bien près de Christ en réalisé et non en apparence. Puissions-nous être toujours à l’abri moral de Sa sainte présence, trouvant notre joie en Lui, afin que nous soyons ainsi qualifiés pour Son service et de vrais témoins pour Son nom !
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Cher lecteur chrétien, méditons ces choses. Cherchons à vivre bien près de Christ en réalité et non en apparence. Puissions-nous être toujours à l’abri moral de Sa sainte présence, trouvant notre joie en Lui, afin que nous soyons ainsi qualifiés pour Son service et de vrais témoins pour Son nom !
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