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Article de l’Écho du Témoignage
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{{Titre|Pensées sur {{Pass|Apocalypse 1|Apo1}}|E.d.T. — Pensées sur Apocalypse 1}}<noinclude>{{Description|Article de l’Écho du témoignage présentant une étude de Apocalypse 1, la vision prophétique donnée à Jean concernant Christ dans Sa position de juge|Apocalypse 1,Église,Christ,jugement,gouvernement,prophétie,responsabilité,vie,témoignage,victoire,Jean,gloire,Écho du témoignage}}</noinclude>
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{{Titre|Pensées sur Apocalypse 1|E.d.T. — Pensées sur Apocalypse 1}}<noinclude>{{Description|Article de l’Écho du témoignage présentant une étude de Apocalypse 1, la vision prophétique donnée à Jean concernant Christ dans Sa position de juge|Apocalypse 1,Église,Christ,jugement,gouvernement,prophétie,responsabilité,vie,témoignage,victoire,Jean,gloire,Écho du témoignage}}</noinclude>
 
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Outre le témoignage direct et béni de l’amour de Dieu et du salut individuel, il y a deux sujets que l’Écriture nous présente intimement unis l’un à l’autre&nbsp;: le gouvernement de ce monde, et l’Église. C’est à l’Église que le Saint Esprit confie maintenant les vérités divines ; c’est elle qui en est dépositaire<ref>C’est à ceux qui en sont membres qu’est confié le soin de les répandre. L’Église n’enseigne pas. Les apôtres et les prophètes enseignaient ; après eux, ce sont les docteurs et les évangélistes dans leurs positions respectives qui ont mission de le faire. L’Église, elle, reçoit, tient ferme et professe la vérité. Sans doute elle peut tomber au point d’abandonner le maintien et la profession de la vérité, à la fidélité des individus ; mais son devoir, dans l’état normal, est d’être {{Pass|la colonne et l’appui de la vérité|UTi3v15|a}}.</ref>. La portion de l’Église est d’une nature exclusivement céleste. Être dans les cieux en esprit maintenant ; et, quand la plénitude des temps aura amené l’accomplissement des desseins de Dieu, y être, en réalité, associée à Christ dans le gouvernement de la terre&nbsp;: telle est essentiellement la portion de l’Église. Sa condition propre est d’être l’Épouse et le corps de Christ. Mais elle a aussi une existence extérieure et une responsabilité ici-bas. Elle doit être {{Pass|l’épître de Christ, connue et lue de tous les hommes|DCo3v2|a}}, et présenter ainsi devant le monde le caractère de Dieu. Sous ce rapport, elle est considérée comme une dispensation responsable dans le monde, comme {{Pass|le labourage de Dieu, comme l’édifice de Dieu|UCo3v9|a}} où les hommes peuvent mal construire, bien que le fondement ait été bien posé. Christ, de Son côté, poursuivra Sa propre construction à Lui, à travers toutes les phases de l’existence de l’Église, et aura à la fin, comme Sa maison dont Il sera la lumière et la gloire, l’Église parfaite en gloire. Contre cette œuvre sur la terre ou ses résultats dans les cieux, nul pouvoir de celui qui tient l’empire de la mort ne saurait prévaloir. Mais en tant que confiée au service et à la responsabilité de l’homme sur la terre, l’Église se trouve dans la condition d’une économie ; elle doit être rejetée et mise de côté si elle ne reste pas fidèle et ne manifeste pas la gloire qui lui a été confiée. Dans ce cas, Dieu agit à son égard, comme Il a toujours agi dans Ses rapports avec l’homme ; comme Il agit au commencement en lui donnant une innocence parfaite ; comme dans la suite Il fit en lui confiant successivement les promesses, la loi, la sacrificature, la royauté juive placée sous l’obéissance de la loi, la suprématie des Gentils indépendante de tout. Sous toutes ces dispensations, l’homme a failli ; elles seront rétablies en grâce en Christ ou sous Christ&nbsp;: on verra là le second Adam dont le premier n’était qu’une image, les promesses accomplies, la loi écrite dans le cœur, la sacrificature réalisée dans sa splendeur imposante, la royauté juive dans le Fils de David, la suprématie sur les Gentils en Celui qui se lèvera pour régner sur eux.
 
Outre le témoignage direct et béni de l’amour de Dieu et du salut individuel, il y a deux sujets que l’Écriture nous présente intimement unis l’un à l’autre&nbsp;: le gouvernement de ce monde, et l’Église. C’est à l’Église que le Saint Esprit confie maintenant les vérités divines ; c’est elle qui en est dépositaire<ref>C’est à ceux qui en sont membres qu’est confié le soin de les répandre. L’Église n’enseigne pas. Les apôtres et les prophètes enseignaient ; après eux, ce sont les docteurs et les évangélistes dans leurs positions respectives qui ont mission de le faire. L’Église, elle, reçoit, tient ferme et professe la vérité. Sans doute elle peut tomber au point d’abandonner le maintien et la profession de la vérité, à la fidélité des individus ; mais son devoir, dans l’état normal, est d’être {{Pass|la colonne et l’appui de la vérité|UTi3v15|a}}.</ref>. La portion de l’Église est d’une nature exclusivement céleste. Être dans les cieux en esprit maintenant ; et, quand la plénitude des temps aura amené l’accomplissement des desseins de Dieu, y être, en réalité, associée à Christ dans le gouvernement de la terre&nbsp;: telle est essentiellement la portion de l’Église. Sa condition propre est d’être l’Épouse et le corps de Christ. Mais elle a aussi une existence extérieure et une responsabilité ici-bas. Elle doit être {{Pass|l’épître de Christ, connue et lue de tous les hommes|DCo3v2|a}}, et présenter ainsi devant le monde le caractère de Dieu. Sous ce rapport, elle est considérée comme une dispensation responsable dans le monde, comme {{Pass|le labourage de Dieu, comme l’édifice de Dieu|UCo3v9|a}} où les hommes peuvent mal construire, bien que le fondement ait été bien posé. Christ, de Son côté, poursuivra Sa propre construction à Lui, à travers toutes les phases de l’existence de l’Église, et aura à la fin, comme Sa maison dont Il sera la lumière et la gloire, l’Église parfaite en gloire. Contre cette œuvre sur la terre ou ses résultats dans les cieux, nul pouvoir de celui qui tient l’empire de la mort ne saurait prévaloir. Mais en tant que confiée au service et à la responsabilité de l’homme sur la terre, l’Église se trouve dans la condition d’une économie ; elle doit être rejetée et mise de côté si elle ne reste pas fidèle et ne manifeste pas la gloire qui lui a été confiée. Dans ce cas, Dieu agit à son égard, comme Il a toujours agi dans Ses rapports avec l’homme ; comme Il agit au commencement en lui donnant une innocence parfaite ; comme dans la suite Il fit en lui confiant successivement les promesses, la loi, la sacrificature, la royauté juive placée sous l’obéissance de la loi, la suprématie des Gentils indépendante de tout. Sous toutes ces dispensations, l’homme a failli ; elles seront rétablies en grâce en Christ ou sous Christ&nbsp;: on verra là le second Adam dont le premier n’était qu’une image, les promesses accomplies, la loi écrite dans le cœur, la sacrificature réalisée dans sa splendeur imposante, la royauté juive dans le Fils de David, la suprématie sur les Gentils en Celui qui se lèvera pour régner sur eux.
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