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, 3 novembre 2023 à 21:34
<noinclude>{{Titre|1=Christ, la fin de la loi}}
{{Descriptif
|sous-titre=''Traduit de l’anglais''
|auteur={{Auteur|Kelly|W.|Christ, la fin de la loi}}
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<p class="tb-signature">[Bible Treasury 8, p. 308]</p>
{{Pass|Christ est la fin de la loi pour justice à tout croyant|Rom10v4|a}}. Les deux justices sont donc mises en contraste. Moïse décrit l’une, disant : « L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles ». La loi était la justice de l’homme ; c’était la règle parfaite de Dieu pour une créature. Elle exigeait de l’homme qu’il rende une justice à Dieu ; s’il le faisait, il vivrait par elle.
La justice sur le principe de la foi, d’un autre côté, apporte la justice à l’homme. Un homme n’a pas à monter au ciel pour en faire descendre Christ ; Il est descendu même jusque dans la mort. Un homme n’a pas à plonger dans l’abîme, pour ramener Christ d’entre les morts ; Il est ressuscité : Dieu L’a ressuscité. Un Christ mort et ressuscité est présenté comme la manifestation de la justice de Dieu, en contraste direct avec la justice humaine, qui serait de garder la loi. Nous avons vu ce que ne dit pas la justice sur le principe de la foi ; maintenant, voyons ce qu’elle dit : « La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, c’est-à-dire la parole de la foi, laquelle nous prêchons, savoir que, si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé ». Du cœur, l’homme croit à justice ; de la bouche, il fait confession à salut, comme le dit l’Écriture.
L’homme confond et mélange la justice humaine et la justice divine ; Dieu les distingue nettement. Nous avons vu ce qu’est la justice de l’homme : « L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles ». Christ, comme homme, l’a accomplie ; mais ce n’est pas la justice de Dieu. La justice de Dieu, ou le jugement de Dieu (car c’est le même mot) est Son propre caractère en tant que tel, manifesté dans Ses propres actes, à savoir la mort et la résurrection de Christ (voir aussi {{Pass|Ps. 71, 19-20|Psa71v19-20}}), et donnée en Christ au pécheur qui s’en empare par la foi, et est justifié par elle. En vérité, ô Dieu, ta justice est haut élevée, aussi élevée que les cieux : nul ne peut y atteindre ! Mais Dieu Lui-même est descendu pour répondre à Sa propre revendication : {{Pass|Christ a été livré pour nos fautes|Rom4v25|a}}, et Dieu a Lui-même jugé le péché dans la personne de Son Fils, sur la croix. Il Lui a fait subir de grandes et douloureuses peines à cause du péché de l’homme. Je regarde au péché ; je regarde aux terribles ténèbres ; j’entends le cri amer : {{Pass|« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »|Mat27v46|a}} ; je vois le sang jaillir ; je demande : Pourquoi cela ? La seule réponse est : à cause du péché. Dieu a jugé là le péché dans la chair, sur Celui qui était sans péché. Je dis : Voilà la justice ! C’est le Juge faisant passer le jugement. La justice de Dieu contre le péché est manifestée. Je regarde de nouveau : j’entends un grand tremblement de terre ; la pierre est roulée de devant le sépulcre ; les gardes deviennent comme morts ; je vois un Être saint, sans tache — saint et sans tache comme Il le fut toujours — ressuscitant d’entre les morts. Je demande : Pourquoi cela ? J’entends la réponse : La justice exige qu’à cet homme qui a glorifié Dieu de toutes manières, soit dans la vie soit dans la mort, soit donnée la première place dans la gloire. Qui est cet homme ? C’est Christ, le second Adam, le Seigneur du ciel. Lui, de la part de Dieu, nous est fait justice. Dieu et l’homme sont liés ensemble en une personne, la personne même de Christ. Ils étaient toujours ensemble depuis l’incarnation, mais dans un homme. Il n’y a pas de position telle pour nous, sinon dans la résurrection ({{Pass|Jean 12, 23|Jea12v23}}). Sur la croix, je vois le substitut du pécheur — merveille des merveilles — abandonné de Dieu. Le voile est déchiré, et l’accès est donné dans le lieu très saint même à tout pécheur qui croit en Jésus. La position du croyant est maintenant Christ devant Dieu. Ainsi, Dieu est pour nous, comme révélé dans Ses propres actes en Christ. La foi s’approprie tout cela et donne la position de Christ devant Dieu. Christ est-Il mort ? Le croyant est mort. Christ est-Il ressuscité ? Le croyant est ressuscité. Christ est-Il la justice de Dieu ? Le croyant est fait justice de Dieu en Lui. De son cœur, il croit à justice ; de sa bouche, il fait confession à salut. Il croit, il n’a pas honte ; il se réclame du nom du Seigneur, il est sauvé.
<noinclude></noinclude>