Études Scripturaires:Hymne, imitée de l’anglais
E. Denny 1851
Au pays d’Israël, le Créateur du monde,
Étranger, pauvre, obscur, vécut jadis ;
Puis Ses jours de douleurs, d’amertume profonde,
Il les finit sur la croix des maudits.
Ô Sion ! quand alors ton Sauveur, plein de grâce,
Avec amour venait à toi des cieux,
Ton cœur impénitent ne vit rien en Sa face
Qui Le rendit désirable à tes yeux.
Cependant, toujours doux, patient, débonnaire,
Le saint Martyr poursuivait Son chemin ;
Aussi put-Il bien dire, au bout de Sa carrière :
« J’ai consumé toute ma force en vain ».
Mais non — ô Canaan ! Terre toujours chérie !
La gloire encor sur toi resplendira ;
Christ que tu rejetas, ton Goël, ton Messie
Comme ton Roi bientôt apparaîtra.
Il faut que de Jésus l’Épouse bien-aimée,
Qui doit régner avec Lui dans le ciel,
À Son image soit tout d’abord transformée,
Puis le Sauveur viendra pour Israël.
Soumis avec amour au règne, à la victoire
De Jésus Christ et des célestes saints,
Tes enfants, ô Sion, messagers de Sa gloire,
La publieront chez les peuples lointains.
Attirés par l’éclat de ta magnificence,
Vois les Gentils venir en foule à toi ;
Les îles de la mer trouvent leur jouissance
À répéter les hymnes de ta foi.
Au doux nom de Jésus, dans les cieux, sur la terre,
Tous les genoux fléchiront en ce jour ;
Les sauvés jouiront, dans une paix entière,
Du long sabbat de Son immense amour.