Année 1, 2 janvier

Genèse 1, 20-31

Et Dieu dit : Que les eaux foisonnent d’un fourmillement d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre devant l’étendue des cieux. Et Dieu créa les grands animaux des eaux, et tout être vivant qui se meut, dont les eaux fourmillent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé selon son espèce. Et Dieu vit que cela était bon. Et Dieu les bénit, disant : Fructifiez, et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers, et que l’oiseau multiplie sur la terre. Et il y eut soir, et il y eut matin : — cinquième jour.

Et Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, le bétail, et [tout] ce qui rampe, et les bêtes de la terre selon leur espèce. Et il fut ainsi. Et Dieu fit les bêtes de la terre selon leur espèce, et le bétail selon son espèce, et tout reptile du sol selon son espèce. Et Dieu vit que cela était bon.

Et Dieu dit : Faisons [l’]homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’ils dominent sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tout [animal] rampant qui rampe sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle.

Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Fructifiez, et multipliez, et remplissez la terre et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur tout être vivant qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici, je vous ai donné toute plante portant semence, qui est sur la face de toute la terre, et tout arbre dans lequel il y a un fruit d’arbre, portant semence ; [cela] vous sera pour nourriture ; et à tout animal de la terre, et à tout oiseau des cieux, et à tout ce qui rampe sur la terre, qui a en soi une âme vivante, [j’ai donné] toute plante verte pour nourriture. Et il fut ainsi.

Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, cela était très bon. Et il y eut soir, et il y eut matin : — le sixième jour.


Une pendule témoigne de l’habileté de l’horloger qui l’a construite. Ainsi, « les cieux racontent la gloire de Dieu et l’étendue annonce l’ouvrage de ses mains » (Ps. 19, 1). « Regardez aux oiseaux du ciel… étudiez les lis des champs… », invite le Seigneur Jésus (Matt. 6, 26, 28). Hélas ! combien restent aveugles à ces beautés de la nature, ne sachant pas y discerner « sa puissance éternelle et sa divinité » (Rom. 1, 20). À ces versets si clairs, les incrédules ont cherché à substituer leurs théories, en particulier celle de « l’évolution ». Mais ne craignons pas de voir jamais les spéculations de l’esprit humain ou les découvertes géologiques ébranler la moindre des déclarations divines. Rappelons-nous que dans ce domaine, ce n’est pas la science qui peut instruire ni l’intelligence qui peut comprendre. C’est la Parole qui instruit et la foi qui comprend (lire Héb. 11, 3). — Quel contraste maintenant avec le verset 2 ! Là où régnaient les ténèbres, Dieu a fait luire la lumière. D’une scène de désolation, Il a fait un monde ordonné et habitable. Mais la terre est encore vide. Et « le Dieu qui a formé la terre… ne l’a pas créée pour être vide », mais « pour être habitée » (És. 45, 18). Par un dernier acte souverain, Il crée l’homme et le fait à Son image, c’est-à-dire Son représentant, chef sur toute la création.