Année 1, 3 janvier

Genèse 2, 1-14

Et les cieux et la terre furent achevés, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il fit ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il fit. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia ; car en ce jour il se reposa de toute son œuvre que Dieu créa en la faisant.

* Ce sont ici les générations des cieux et de la terre lorsqu’ils furent créés, au jour que l’Éternel Dieu fit la terre et les cieux, et tout arbuste des champs avant qu’il fût sur la terre, et toute herbe des champs avant qu’elle crût ; car l’Éternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour travailler le sol ; mais une vapeur montait de la terre et arrosait toute la surface du sol. Et l’Éternel Dieu forma l’homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l’homme devint une âme vivante.

Et l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l’orient, et il y plaça l’homme qu’il avait formé. Et l’Éternel Dieu fit croître du sol tout arbre agréable à voir et bon à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Et un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait et devenait quatre rivières. Le nom de la première est Pishon : c’est elle qui entoure tout le pays de Havila, où il y a de l’or. Et l’or de ce pays-là est bon ; là est le bdellium et la pierre d’onyx. Et le nom de la seconde rivière est Guihon : c’est elle qui entoure tout le pays de Cush. Et le nom de la troisième rivière est Hiddékel : c’est elle qui coule en avant vers Assur. Et la quatrième rivière, c’est l’Euphrate.


« En six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il s’est reposé et a été rafraîchi » (Exo. 31, 17). Il est Lui-même réjoui de la joie qu’Il a préparée à Sa créature. — Dans la création, nous admirons la puissance de Dieu, capable de disposer des milliards d’étoiles dans l’immensité des cieux, d’imposer des limites à la mer, de contrôler les forces de la foudre et du vent, capable aussi de former un homme avec une poignée de poussière (Ps. 8, 3). Nous admirons également Sa sagesse qui a mesuré les temps et les saisons, établi un équilibre de toute la nature, donné des lois aux plantes et des instincts aux animaux (Ps. 104, 24). Mais admirons aussi Sa bonté. Il a fait les cieux, étendu la terre sur les eaux, établi de grands luminaires…, « car sa bonté demeure à toujours » (Ps. 136). Avec la tendresse d’une mère qui a préparé d’avance tout ce qui sera nécessaire à l’enfant qu’elle va mettre au monde, Dieu place l’homme dans des conditions idéales. Il l’installe dans un jardin de délices où il n’aura qu’à jouir du repos de son Créateur. En soufflant dans ses narines « une respiration de vie » (v. 7), Dieu en fait (à la différence de la bête) une âme vivante et impérissable, responsable devant Lui.