Année 1, 10 janvier

Genèse 5, 21-32

Et Hénoc vécut soixante-cinq ans, et engendra Methushélah. Et Hénoc, après qu’il eut engendré Methushélah, marcha avec Dieu trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Et tous les jours de Hénoc furent trois cent soixante-cinq ans. Et Hénoc marcha avec Dieu ; et il ne fut plus, car Dieu le prit.

Et Methushélah vécut cent quatre-vingt-sept ans, et engendra Lémec. Et Methushélah, après qu’il eut engendré Lémec, vécut sept cent quatre-vingt deux ans ; et il engendra des fils et des filles. Et tous les jours de Methushélah furent neuf cent soixante-neuf ans ; et il mourut.

Et Lémec vécut cent quatre-vingt-deux ans, et engendra un fils ; et il appela son nom Noé, disant : Celui-ci nous consolera à l’égard de notre ouvrage et du travail de nos mains, à cause du sol que l’Éternel a maudit. Et Lémec, après qu’il eut engendré Noé, vécut cinq cent quatre-vingt-quinze ans ; et il engendra des fils et des filles. Et tous les jours de Lémec furent sept cent soixante-dix-sept ans ; et il mourut.

Et Noé était âgé de cinq cents ans, et Noé engendra Sem, Cham, et Japheth.


Ce chapitre contient pourtant une exception étrange et remarquable à la loi de la mort. Hénoc vit soixante-cinq ans, marche ensuite avec Dieu pendant trois cents ans, puis Dieu le prend. Aucun détail n’est donné, ni sur cette marche avec Dieu, ni sur l’enlèvement qui en est en somme le dernier pas. Mais quel beau résumé d’une vie ! — Savons-nous ce que c’est que de marcher avec Dieu, même pendant un seul jour d’une seule année ? Par sa marche, qui est celle de la foi, Hénoc a sa place dans la liste des brillants témoins du chapitre 11 des Hébreux (v. 5). Son nom signifie « instruit », et comme eux, enseigné par Dieu, il voit l’avenir au-delà des choses présentes. Il contemple par la foi le Seigneur venant régner « au milieu de ses saintes myriades » (Jude 14), et cette vision le maintient séparé de ceux qui vont être jugés. — Bientôt, comme Hénoc, tous les croyants vivants seront enlevés de la terre sans passer par la mort, quand le Seigneur Jésus viendra chercher les siens (1 Thess. 4, 17). Chacun de nos lecteurs est-il instruit de cette vérité, bienheureuse pour ceux qui sont prêts, solennelle pour ceux qui ne le sont pas ? — Remarquons que Dieu n’envoie pas Son jugement sur le monde sans avoir d’abord donné des promesses de bénédiction : Noé signifie consolation et repos.