Année 1, 12 janvier

Genèse 6, 13-22

Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi, car la terre est pleine de violence à cause d’eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher. Tu feras l’arche avec des loges, et tu l’enduiras de poix en dedans et en dehors. Et c’est ainsi que tu la feras : la longueur de l’arche sera de trois cents coudées, sa largeur de cinquante coudées, et sa hauteur de trente coudées. Tu feras un jour à l’arche, et tu l’achèveras en [lui donnant] une coudée d’en haut ; et tu placeras la porte de l’arche sur son côté ; tu y feras un étage inférieur, un second, et un troisième. Et moi, voici, je fais venir le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire de dessous les cieux toute chair en laquelle il y a esprit de vie ; tout ce qui est sur la terre expirera. Et j’établis mon alliance avec toi, et tu entreras dans l’arche, toi, et tes fils et ta femme et les femmes de tes fils avec toi. Et de tout ce qui vit, de toute chair, tu feras entrer dans l’arche deux de chaque [espèce], pour les conserver en vie avec toi ; ce seront le mâle et la femelle. Des oiseaux selon leur espèce, et du bétail selon son espèce, de tout reptile du sol selon son espèce, deux de chaque [espèce] entreront vers toi, pour [les] conserver en vie. Et toi, prends de tout aliment qui se mange, et tu en feras provision près de toi ; et cela vous sera pour nourriture, à toi et à eux. — Et Noé le fit ; selon tout ce que Dieu lui avait commandé, ainsi il fit.


Bien que Noé soit appelé un homme « juste », « parfait » par rapport à ceux de son temps (v. 9), ce n’est pas son mérite, mais la grâce seule qui va l’épargner (v. 8). Le moment est venu pour Dieu de lui faire connaître Ses pensées et de lui donner Ses instructions. Il est facile de se faire comprendre de quelqu’un qui marche avec vous. À ces communications, Noé répond par la foi. « Par la foi, Noé étant averti divinement… craignit et bâtit une arche pour la conservation de sa maison » (Héb. 11, 7). Il n’a rien d’autre que la parole de Dieu pour lui montrer que le jugement va venir. Mais elle lui suffit. Il bâtit l’arche et par elle condamne le monde. Chaque coup de son marteau rappelle à ses contemporains que le jugement approche. Et tant que dure la construction, la patience de Dieu attend (1 Pier. 3, 20). Mais combien en profitent ? En dehors de la famille du patriarche, apparemment personne ! Aux fidèles avertissements du « prédicateur de justice » n’ont répondu qu’indifférence et moqueries. Aujourd’hui aussi, nombreux sont les moqueurs qui ne croient ni au retour du Seigneur ni au jugement (2 Pier. 2, 5 ; 3, 3-6). Ils ignorent volontairement ce que la Bible dit du déluge, et considèrent ce récit comme une légende.