Année 1, 15 avril

Exode 12, 17-27

Et vous garderez la fête des pains sans levain, car en ce même jour j’ai fait sortir vos armées du pays d’Égypte ; et vous garderez ce jour-là en vos générations, comme un statut perpétuel. Le premier mois, le quatorzième jour du mois, au soir, vous mangerez des pains sans levain, jusqu’au vingt et unième jour du mois, au soir. Pendant sept jours il ne se trouvera point de levain dans vos maisons ; car quiconque mangera de ce qui est levé, cette âme-là sera retranchée de l’assemblée d’Israël, étranger ou Israélite de naissance. Vous ne mangerez rien de levé ; dans toutes vos habitations vous mangerez des pains sans levain.

Et Moïse appela tous les anciens d’Israël, et leur dit : Tirez à part et prenez du menu bétail selon vos familles, et égorgez la pâque. Et vous prendrez un bouquet d’hysope, et vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin ; et du sang qui sera dans le bassin, vous aspergerez le linteau et les deux poteaux ; et nul d’entre vous ne sortira des portes de sa maison, jusqu’au matin. Car l’Éternel passera pour frapper les Égyptiens ; et il verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, et l’Éternel passera par-dessus la porte, et ne permettra pas au destructeur d’entrer dans vos maisons pour frapper. Et vous garderez cela comme un statut pour toi et pour tes enfants, à toujours. Et lorsque vous serez entrés dans le pays que l’Éternel vous donnera, comme il l’a dit, il arrivera que vous garderez ce service. Et quand vos enfants vous diront : Que signifie pour vous ce service ? il arrivera que vous direz : C’est le sacrifice de la pâque à l’Éternel, qui passa par-dessus les maisons des fils d’Israël en Égypte, lorsqu’il frappa les Égyptiens et qu’il préserva nos maisons.

Et le peuple s’inclina, et ils se prosternèrent.


Le levain, image du mal, devait être ôté avec le plus grand soin (comp. 1 Cor. 5, 7, 8). On ne peut saisir l’œuvre de Christ et en jouir pleinement, aussi longtemps que l’on n’a pas confessé et abandonné tout péché dont on a conscience. — Il restait pour l’Israélite une chose à faire, ordonnée par l’Éternel à Moïse au verset 7 : il devait tremper un bouquet d’hysope dans le sang de l’agneau et en asperger l’encadrement de la porte de sa maison. Pour faire cela, le chef de la maison devait croire deux choses : d’abord, que l’Éternel allait frapper ; ensuite, que le sang aurait le pouvoir de le protéger, lui et les siens. — Nous pouvons demander, comme les enfants des Israélites : Que signifie pour nous ce service (v. 26) ? N’est-ce pas la figure du précieux sang de Christ, nous mettant à l’abri du jugement ? « Je verrai le sang », avait affirmé l’Éternel (v. 13) ; tandis que l’Israélite, du dedans, ne le voyait pas. Notre salut ne dépend pas de la manière dont nous apprécions l’œuvre de Christ, de l’intensité de nos sentiments à ce sujet. Non, il dépend de la manière dont Dieu l’estime ; et pour Lui, ce sang a une pleine et entière efficace pour ôter le péché. Ainsi, reposons-nous avec confiance sur l’œuvre parfaite accomplie par Jésus et accepté par Dieu (1 Jean 1, 7 fin).