Année 1, 14 avril

Exode 12, 1-16

* Et l’Éternel parla à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte, disant : Ce mois-ci sera pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée d’Israël, disant : Au dixième [jour] de ce mois, vous prendrez chacun un agneau par maison de père, un agneau par maison. Et si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, que lui et son voisin le plus rapproché de sa maison, le prennent, selon le nombre des âmes ; vous compterez pour l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Vous aurez un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous le prendrez d’entre les moutons ou d’entre les chèvres ; et vous le tiendrez en garde jusqu’au quatorzième jour de ce mois ; et toute la congrégation de l’assemblée d’Israël l’égorgera entre les deux soirs. Et ils prendront de son sang, et en mettront sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte, aux maisons dans lesquelles ils le mangeront ; et ils en mangeront la chair cette nuit-là ; ils la mangeront rôtie au feu, avec des pains sans levain, et des herbes amères. Vous n’en mangerez pas qui soit à demi cuit ou qui ait été cuit dans l’eau, mais rôti au feu : la tête, et les jambes, et l’intérieur. Et vous n’en laisserez rien de reste jusqu’au matin ; et ce qui en resterait jusqu’au matin, vous le brûlerez au feu. Et vous le mangerez ainsi : vos reins ceints, vos sandales à vos pieds, et votre bâton en votre main ; et vous le mangerez à la hâte. C’est la pâque de l’Éternel. Et je passerai par le pays d’Égypte cette nuit-là, et je frapperai tout premier-né dans le pays d’Égypte, depuis l’homme jusqu’aux bêtes, et j’exercerai des jugements sur tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. Et le sang vous sera pour signe sur les maisons où vous serez ; et je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie à destruction au milieu de vous, quand je frapperai le pays d’Égypte. Et ce jour-là vous sera en mémorial, et vous le célébrerez comme une fête à l’Éternel ; vous le célébrerez en vos générations comme un statut perpétuel. Pendant sept jours vous mangerez des pains sans levain : dès le premier jour, vous ôterez le levain de vos maisons ; car quiconque mangera du pain levé, du premier jour au septième jour, cette âme-là sera retranchée d’Israël. Et le premier jour vous aurez une sainte convocation, et le septième jour une sainte convocation ; il ne se fera aucune œuvre en ces jours-là ; seulement ce que chacun mangera, cela seul se fera par vous.


Nous arrivons, avec le récit de la Pâque, à l’un des chapitres les plus importants de tout l’Ancien Testament. La rédemption annoncée va s’accomplir, en même temps que le plus terrible des jugements passera sur l’Égypte. Le péché mérite la mort, et tous ont péché, les Israélites comme les Égyptiens. Mais, pour ceux qui appartiennent au peuple de Dieu, un agneau va mourir à leur place. Claire et touchante figure de Jésus, « l’Agneau sans défaut et sans tache, préconnu dès avant la fondation du monde » et mis à mort au moment fixé par Dieu (1 Pier. 1, 19). Nous nous approprions ce sacrifice ; c’est ce que signifie manger la pâque. Christ a connu l’ardeur du jugement divin : l’agneau était rôti au feu. Et nous pensons à Ses douleurs avec le sentiment que notre péché L’a conduit là. C’est à cela que correspondent les herbes amères. L’agneau était mangé en famille. Les parents, les enfants, chacun dans la maison en avait sa part. Cher lecteur, avez-vous aussi personnellement « mangé la pâque » ? Vous êtes-vous approprié par la foi la mort expiatoire du Seigneur Jésus ? C’est une date inoubliable que celle de la conversion : le point de départ de la vie véritable, la nouvelle naissance de l’enfant de Dieu (v. 2).