Année 1, 1 juillet

Lévitique 13, 29-44

Et si un homme ou une femme a une plaie à la tête ou à la barbe, le sacrificateur verra la plaie : et voici, elle paraît plus enfoncée que la peau, ayant en elle du poil jaunâtre et fin, alors le sacrificateur le déclarera impur : c’est la teigne, c’est une lèpre de la tête ou de la barbe. Et si le sacrificateur voit la plaie de la teigne, et voici, elle ne paraît pas plus enfoncée que la peau, et elle n’a pas de poil noir, alors le sacrificateur fera enfermer pendant sept jours [celui qui a] la plaie de la teigne. Et le sacrificateur verra la plaie le septième jour : et voici, la teigne ne s’est pas étendue, et elle n’a pas de poil jaunâtre, et la teigne ne paraît pas plus enfoncée que la peau, alors l’homme se rasera, mais il ne rasera pas [l’endroit de] la teigne ; et le sacrificateur fera enfermer pendant sept autres jours [celui qui a] la teigne. Et le sacrificateur verra la teigne le septième jour : et voici, la teigne ne s’est pas étendue dans la peau, et elle ne paraît pas plus enfoncée que la peau, alors le sacrificateur le déclarera pur ; et l’homme lavera ses vêtements, et il sera pur. Et si la teigne s’est beaucoup étendue dans la peau, après sa purification, le sacrificateur le verra ; et si la teigne s’est étendue dans la peau, le sacrificateur ne cherchera pas de poil jaunâtre : il est impur. Et si la teigne est demeurée au même état, à ses yeux, et que du poil noir y ait poussé, la teigne est guérie : il est pur, et le sacrificateur le déclarera pur.

Et si un homme ou une femme a dans la peau de sa chair des taches, des taches blanches, le sacrificateur le verra ; et voici, dans la peau de leur chair, il y a des taches blanches, ternes, c’est une simple tache qui a fait éruption dans la peau : il est pur. Et si un homme a perdu les cheveux de sa tête, il est chauve : il est pur ; et s’il a perdu les cheveux de sa tête du côté du visage, il est chauve par-devant : il est pur. Et s’il y a, dans la partie chauve du haut ou de devant, une plaie blanche roussâtre, c’est une lèpre qui a fait éruption dans la partie chauve du haut ou de devant ; et le sacrificateur le verra : et voici, la tumeur de la plaie est d’un blanc roussâtre dans la partie chauve du haut ou de devant, comme une apparence de lèpre dans la peau de la chair ; c’est un homme lépreux, il est impur ; le sacrificateur le déclarera entièrement impur : sa plaie est en sa tête.


Certaines taches, certaines maladies de peau, pouvaient induire en erreur. Le malade était alors enfermé pendant sept jours, puis examiné pour vérifier s’il s’agissait ou non d’une plaie de lèpre. Ne jugeons jamais précipitamment ! Exerçons-nous à présumer le bien chez les autres, plutôt que de leur prêter d’emblée de mauvais motifs. « L’amour… n’impute pas le mal » (1 Cor. 13, 5). Remarquons que le malade n’avait pas à donner son avis. C’était le sacrificateur qui voyait, puis déclarait la nature de la plaie. Peu importait ce que l’homme pensait à son propre sujet. Il pouvait ne rien sentir, se croire en parfaite santé, tout en étant gravement malade. Combien de personnes ignorent qu’elles sont atteintes de la maladie du péché. Elles n’ont jamais considéré leur état à la lumière de la Parole de Dieu ; elles ne se sont pas tenues devant le Sacrificateur. C’est Lui qui établit la culpabilité de l’homme et le déclare irrémédiablement perdu. « Finissez-en avec l’homme… car quel cas doit-on faire de lui » (És. 2, 22). Mais le Sacrificateur qui constate ainsi notre état, est aussi Celui qui s’en est occupé en grâce comme le grand médecin, et a donné à nos âmes une entière guérison (Luc 5, 31).