Année 1, 2 juillet

Lévitique 13, 45-59

Et le lépreux en qui sera la plaie aura ses vêtements déchirés et sa tête découverte, et il se couvrira la barbe, et il criera : Impur ! Impur ! Tout le temps que la plaie sera en lui, il sera impur ; il est impur ; il habitera seul, son habitation sera hors du camp.

Et s’il y a une plaie de lèpre en un vêtement, en un vêtement de laine ou en un vêtement de lin, ou dans la chaîne ou dans la trame du lin ou de la laine, ou dans une peau, ou dans quelque ouvrage [fait] de peau, et si la plaie est verdâtre ou roussâtre dans le vêtement, ou dans la peau, ou dans la chaîne, ou dans la trame, ou dans quelque objet [fait] de peau, c’est une plaie de lèpre, et elle sera montrée au sacrificateur. Et le sacrificateur verra la plaie, et il fera enfermer pendant sept jours [l’objet où est] la plaie ; et le septième jour, il verra la plaie : — si la plaie s’est étendue dans le vêtement, soit dans la chaîne, soit dans la trame, soit dans la peau, dans un ouvrage quelconque qui a été fait de peau, la plaie est une lèpre rongeante : la chose est impure. Alors on brûlera le vêtement, ou la chaîne, ou la trame de laine ou de lin, ou tout objet [fait] de peau dans lequel est la plaie ; car c’est une lèpre rongeante ; la chose sera brûlée au feu. Et si le sacrificateur regarde, et voici, la plaie ne s’est pas étendue dans le vêtement, ou dans la chaîne, ou dans la trame, ou dans quelque objet [fait] de peau, alors le sacrificateur commandera qu’on lave l’objet où est la plaie, et le fera enfermer pendant sept autres jours. Et le sacrificateur verra, après que la plaie aura été lavée : et voici, la plaie n’a pas changé d’aspect, et la plaie ne s’est pas étendue, — la chose est impure, tu la brûleras au feu ; c’est une érosion à son envers ou à son endroit. Et si le sacrificateur regarde, et voici, la plaie s’efface après avoir été lavée, alors on l’arrachera du vêtement, ou de la peau, ou de la chaîne, ou de la trame. Et si elle paraît encore dans le vêtement, ou dans la chaîne, ou dans la trame, ou dans quelque objet [fait] de peau, c’est une [lèpre] qui fait éruption ; tu brûleras au feu l’objet où est la plaie. Et le vêtement, ou la chaîne, ou la trame, ou tout objet [fait] de peau que tu auras lavé, et d’où la plaie s’est retirée, sera lavé une seconde fois, et il sera pur. Telle est la loi touchant la plaie de la lèpre dans un vêtement de laine ou de lin, ou dans la chaîne ou dans la trame, ou dans quelque objet [fait] de peau, pour le purifier ou le déclarer impur.


Elle était terrible, la condition du lépreux en Israël : chassé du camp, sans espoir d’y retourner jamais, séparé des siens, obligé de proclamer de loin son misérable état : « Impur, impur ». Exclu de la congrégation, il est une image de ce que nous étions ; gens des nations, « sans droit de cité en Israël… n’ayant pas d’espérance… ». Mais maintenant, annonce l’apôtre, « vous avez été approchés par le sang de Christ » (Éph. 2, 12, 13). Ce qui nous conduit à l’œuvre de la purification décrite au chapitre 14. L’évangile nous montre plusieurs de ces pauvres lépreux implorant la pitié du Maître. Et Lui, plein de compassion, posait Ses mains sur eux pour les guérir, sans être Lui-même souillé par ce contact. Non seulement Il pouvait, mais dans Son amour, Il voulait les rendre parfaitement nets (Matt. 8, 1-3 ; voir aussi Luc 17, 11…). De même, ce cher Sauveur peut et veut, encore aujourd’hui, purifier de tous ses péchés quiconque se reconnaît impur. — La lèpre dans un vêtement (v. 47-59) représente le mal qui peut s’insinuer dans nos habitudes et dans notre témoignage. Que le Seigneur nous donne de la vigilance pour le déceler, du courage pour le « brûler », autrement dit le juger, à la moindre apparition !