Année 1, 7 juillet

Lévitique 16, 15-22

Et il égorgera le bouc du sacrifice pour le péché, qui est pour le peuple, et il apportera son sang au-dedans du voile, et fera avec son sang, comme il a fait avec le sang du taureau : il en fera aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. Et il fera propitiation pour le lieu saint, [le purifiant] des impuretés des fils d’Israël et de leurs transgressions, selon tous leurs péchés ; et il fera de même pour la tente d’assignation, qui demeure avec eux au milieu de leurs impuretés. Et personne ne sera dans la tente d’assignation quand il y entrera pour faire propitiation dans le lieu saint, jusqu’à ce qu’il en sorte ; et il fera propitiation pour lui-même et pour sa maison, et pour toute la congrégation d’Israël. Et il sortira vers l’autel qui est devant l’Éternel, et fera propitiation pour lui ; et il prendra du sang du taureau et du sang du bouc, et le mettra sur les cornes de l’autel, tout autour ; et il fera sur lui aspersion du sang avec son doigt, sept fois, et il le purifiera, et le sanctifiera des impuretés des fils d’Israël.

Et quand il aura achevé de faire propitiation pour le lieu saint, et pour la tente d’assignation, et pour l’autel, il présentera le bouc vivant. Et Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et confessera sur lui toutes les iniquités des fils d’Israël et toutes leurs transgressions, selon tous leurs péchés ; il les mettra sur la tête du bouc, et l’enverra au désert par un homme qui se tiendra prêt [pour cela] ; et le bouc portera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre inhabitée ; et l’homme laissera aller le bouc dans le désert.


Le sacrificateur pénétrait à l’intérieur du voile, entouré d’un nuage d’encens, pendant que le peuple, dans la crainte, attendait au-dehors. L’Éternel accepterait-il le sacrifice ? Si quelque chose n’était pas en ordre, Aaron n’allait-il pas périr comme ses deux fils aînés ? Quel soulagement, au moment où il ressortait, son service accompli. Prophétiquement, cette scène s’accomplira quand, venant en gloire pour Israël, Christ « apparaîtra une seconde fois… à salut à ceux qui l’attendent » (Héb. 9, 28). — Il restait à s’occuper du bouc vivant. Le premier, celui dont le sort était tombé pour l’Éternel (v. 9), avait été sacrifié, et ôtait le péché de devant Dieu. Le second, le bouc « pour azazel », ôtait le péché de dessus la conscience du peuple. C’est pourquoi tous les péchés étaient confessés sur sa tête, et il les emportait pour toujours dans une terre inhabitée (lire Ps. 103, 12 et Héb. 8, 12, cité de Jér. 31, 34). Le premier bouc servait à faire propitiation ; il était pour tous. Le second nous parle de substitution : d’une victime portant les péchés de plusieurs (Héb. 9, 28), à savoir de ceux seulement qui, confessant leurs péchés (v. 21), s’approprient par la foi la valeur de la victime. Le sacrifice de Christ a ce double caractère.