Année 1, 10 juillet

Lévitique 18, 1-5 ; 19, 1-19

* Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle aux fils d’Israël, et dis-leur : Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu. Vous ne ferez pas ce qui se fait dans le pays d’Égypte où vous avez habité, et vous ne ferez pas ce qui se fait dans le pays de Canaan où je vous fais entrer, et vous ne marcherez pas selon leurs coutumes. Vous pratiquerez mes ordonnances, et vous garderez mes statuts pour y marcher. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu. Et vous garderez mes statuts et mes ordonnances, par lesquels, s’il les pratique, un homme vivra. Moi, je suis l’Éternel.

* Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle à toute l’assemblée des fils d’Israël, et dis-leur : Vous serez saints, car moi, l’Éternel votre Dieu, je suis saint.

Vous craindrez chacun sa mère et son père ; et vous garderez mes sabbats. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu.

Vous ne vous tournerez point vers les idoles, et vous ne vous ferez point de dieux de fonte. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu.

Et si vous sacrifiez un sacrifice de prospérités à l’Éternel, vous le sacrifierez pour être agréés. Il sera mangé le jour où vous l’aurez sacrifié, et le lendemain ; et ce qui restera le troisième jour, sera brûlé au feu. Et si on en mange aucunement le troisième jour, ce sera une chose impure ; il ne sera point agréé. Et celui qui en mangera portera son iniquité, car il a profané ce qui est consacré à l’Éternel ; et cette âme-là sera retranchée de ses peuples.

Et quand vous ferez la moisson de votre terre, tu n’achèveras pas de moissonner les coins de ton champ et tu ne glaneras pas la glanure de ta moisson. Et tu ne grappilleras pas ta vigne, ni ne recueilleras les grains tombés de ta vigne ; tu les laisseras pour le pauvre et pour l’étranger. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu.

Vous ne volerez pas, et vous ne vous tromperez pas [l’un l’autre], et vous ne vous mentirez pas l’un à l’autre. Et vous ne jurerez pas par mon nom, en mentant ; et tu ne profaneras pas le nom de ton Dieu. Moi, je suis l’Éternel. Tu n’opprimeras pas ton prochain, et tu ne le pilleras pas. Le salaire de ton homme à gages ne passera pas la nuit chez toi jusqu’au matin.

Tu ne maudiras pas le sourd, et tu ne mettras pas d’achoppement devant l’aveugle, mais tu craindras ton Dieu. Moi, je suis l’Éternel. Vous ne ferez pas d’injustice dans le jugement : tu n’auras pas égard à la personne du pauvre, et tu n’honoreras pas la personne du riche ; tu jugeras ton prochain avec justice. Tu n’iras point çà et là médisant parmi ton peuple. Tu ne t’élèveras pas contre la vie de ton prochain. Moi, je suis l’Éternel. Tu ne haïras point ton frère dans ton cœur. Tu ne manqueras pas à reprendre ton prochain, et tu ne porteras pas de péché à cause de lui. Tu ne te vengeras pas, et tu ne garderas pas rancune aux fils de ton peuple ; mais tu aimeras ton prochain comme toi-même. Moi, je suis l’Éternel.

Vous garderez mes statuts. Tu n’accoupleras pas, parmi ton bétail, deux espèces différentes. Tu ne sèmeras pas ton champ de deux espèces [de semence] ; et tu ne mettras pas sur toi un vêtement d’un tissu mélangé de deux espèces de fil.


Les ordonnances contenues dans ces chapitres ont en vue la sainteté pratique du peuple de l’Éternel. Elles ont trait à la miséricorde (chap. 19, 10), à l’honnêteté et à la vérité (v. 11, 12), à la justice (v. 13-15), à la bienveillance et à l’amour (v. 16-18). Il est humiliant de retrouver les mêmes mises en garde adressées à des chrétiens, dans des épîtres telles que celles aux Éphésiens ou aux Colossiens. Ce qui prouve que la vieille nature, chez un enfant de Dieu, n’est pas meilleure que celle de l’Israélite autrefois. « Vous ne ferez pas ce qui se fait dans le pays d’Égypte… », commence le chapitre 18, avant d’énumérer les souillures de la chair que l’Éternel a en abomination. « Voici donc ce que je dis, enseigne Paul aux Éphésiens, c’est que vous ne marchiez plus comme le reste des nations marche… qui, ayant perdu tout sentiment moral se sont livrés à la débauche… » (Éph. 4, 17, 19 ; comp. aussi v. 25, 28 avec Lév. 19, 11). « Marchez dans l’amour », conclut l’apôtre (Éph. 5, 2), et c’est aussi le résumé que propose le verset 18 : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Le Seigneur Jésus a cité ce verset, et l’a Lui-même parfaitement illustré. Jacques l’appelle, pour cette raison : « la loi royale (celle du Roi) selon l’Écriture » (Luc 10, 28-37 ; Jacq. 2, 8) !