Année 1, 11 juillet

Lévitique 19, 26-37 ; 20, 22-27

Vous ne mangerez rien avec le sang. — Vous ne pratiquerez ni enchantements, ni pronostics. — Vous n’arrondirez point les coins de votre chevelure, et vous ne gâterez pas les coins de votre barbe. Et vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous ne vous ferez pas de tatouages. Moi, je suis l’Éternel. — Tu ne profaneras point ta fille, pour la faire se prostituer, afin que le pays ne se prostitue pas et que le pays ne se remplisse pas d’infamie. — Vous garderez mes sabbats, et vous révérerez mon sanctuaire. Moi, je suis l’Éternel. — Ne vous tournez pas vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les diseurs de bonne aventure ; n’ayez pas recours à eux pour vous rendre impurs. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu.

Tu te lèveras devant les cheveux blancs, et tu honoreras la personne du vieillard, et tu craindras ton Dieu. Moi, je suis l’Éternel. Si quelque étranger séjourne avec toi dans votre pays, vous ne l’opprimerez pas. L’étranger qui séjourne parmi vous sera pour vous comme l’Israélite de naissance, et tu l’aimeras comme toi-même ; car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu. Et vous ne ferez pas d’injustice dans le jugement, ni dans la mesure de longueur, ni dans le poids, ni dans la mesure de capacité. Vous aurez des balances justes, des poids justes, l’épha juste, et le hin juste. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte.

Et vous garderez tous mes statuts et toutes mes ordonnances, et vous les ferez. Moi, je suis l’Éternel.

Et vous garderez tous mes statuts et toutes mes ordonnances, et vous les ferez ; afin que le pays où je vous fais entrer pour y habiter ne vous vomisse pas. Et vous ne marcherez point dans les statuts de la nation que je chasse devant vous ; car ils ont fait toutes ces choses-là, et je les ai eus en abomination ; et je vous ai dit : C’est vous qui posséderez leur terre, et je vous la donnerai pour la posséder, un pays ruisselant de lait et de miel. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai séparés des peuples. Et vous discernerez entre la bête pure et l’impure, et entre l’oiseau impur et le pur, et vous ne vous rendrez point abominables par des bêtes, ou par des oiseaux, ou par tout ce qui rampe sur la terre, que j’ai séparé, le déclarant impur. Et vous me serez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel ; et je vous ai séparés des peuples, pour être à moi. Et si un homme ou une femme sont évocateurs d’esprits, ou diseurs de bonne aventure, ils seront certainement mis à mort ; on les lapidera avec des pierres : leur sang sera sur eux.


Cette section du livre, constituée par les chapitres 19 et 20, commence et s’achève de même, en spécifiant qu’Israël devait être le peuple saint d’un Dieu saint. Et presque chacun des commandements de ces chapitres est ponctué par le rappel : « Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu ». À plus forte raison, ceux qui font aujourd’hui partie de la famille de Dieu ont-ils à reproduire la sainteté du « Père saint » dont ils sont les enfants (Jean 17, 11). Pierre cite le verset 2 du chapitre 19 en le complétant : « comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints » (1 Pier. 1, 15, 16). Ce n’est plus seulement : « car moi je suis saint », mais « comme ». Quelle mesure nous est donnée là ! — Le verset 32 attire notre attention sur le respect dû aux vieillards, au sujet duquel le jeune chrétien ne devrait jamais être en défaut. C’est dans tout notre comportement que doit se lire notre christianisme, non seulement dans l’abstention des péchés affreux que Dieu est obligé de dénoncer dans Sa Parole, mais dans les mille détails où ont à s’exercer l’amour et la justice pratique (v. 34-36). N’oublions jamais que le beau nom de Christ a été invoqué sur nous (Jacq. 2, 7), en sorte que notre conduite, suivant ce qu’elle est, honore ou déshonore ce précieux nom.