Année 1, 13 juillet

Lévitique 22, 17-33

* Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle à Aaron et à ses fils, et à tous les fils d’Israël, et dis-leur : Quiconque de la maison d’Israël ou de ceux qui séjournent en Israël, présentera son offrande, selon tous leurs vœux et selon toutes leurs offrandes volontaires qu’ils présentent en holocauste à l’Éternel, — pour être agréé, [offrira] un mâle sans tare, de gros bétail, de moutons, ou de chèvres. Vous ne présenterez aucune chose qui ait quelque défaut corporel, car elle ne sera point agréée pour vous. Et si un homme présente un sacrifice de prospérités à l’Éternel, pour s’acquitter d’un vœu, ou en offrande volontaire, soit de gros bétail, soit de menu bétail, [son offrande] sera sans tare, pour être agréée ; il n’y aura en elle aucun défaut corporel. Vous ne présenterez point à l’Éternel ce qui est aveugle, ou qui a une fracture ou qui est mutilé, ou qui a des ulcères, ou une gale, ou une dartre, et vous n’en ferez pas un sacrifice fait par feu sur l’autel, à l’Éternel. Tu pourras faire un sacrifice volontaire d’un bœuf ou d’un agneau ayant quelque membre trop long ou trop court ; mais pour un vœu, ils ne seront pas agréés. Et vous ne présenterez pas à l’Éternel ce qui sera froissé, ou écrasé, ou arraché, ou coupé ; vous ne ferez point cela dans votre pays. Et de la main d’un étranger, vous ne présenterez aucune de ces choses comme le pain de votre Dieu ; car leur corruption est en elles, il y a un défaut en elles : elles ne seront pas agréées pour vous.

Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Un veau, ou un agneau ou un chevreau, lorsqu’il sera né, sera sept jours sous sa mère ; et depuis le huitième jour et après, il sera agréé pour l’offrande du sacrifice fait par feu à l’Éternel. Et vous n’égorgerez pas la vache, ou la brebis, elle et son petit, en un même jour. Et si vous sacrifiez un sacrifice d’action de grâces à l’Éternel, vous le sacrifierez pour être agréé pour vous. Il sera mangé le jour même ; vous n’en laisserez rien jusqu’au matin. Moi, je suis l’Éternel. Et vous garderez mes commandements, et vous les ferez. Moi, je suis l’Éternel. Et vous ne profanerez pas mon saint nom, mais je serai sanctifié au milieu des fils d’Israël : moi, je suis l’Éternel qui vous sanctifie [et] qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte pour être votre Dieu. Moi, je suis l’Éternel.


Du chapitre 21, 1 à chapitre 22, 16, Dieu veille au maintient d’une sacrificature sans tache, tandis que dans les versets 17-33, il s’occupe de la qualité des offrandes. N’est-il pas vraiment triste qu’Il soit obligé de préciser : Vous ne m’offrirez pas de bête malade ou ayant un défaut ? Malgré ces instructions, qui n’auraient pas dû être nécessaires, le prophète Malachie nous apprend que le peuple apportait de telles offrandes. Agir ainsi était doublement une iniquité : d’abord, parce que c’était mépriser l’Éternel. Ce qu’on n’aurait pas osé offrir au gouverneur (Mal. 1, 8), ce qui était invendable, on le trouvait assez bon pour Dieu. Ensuite, parce que tous ces sacrifices parlant de Christ, victime parfaite, devaient être sans défaut. Et nous, chers amis chrétiens, que réservons-nous au Seigneur de notre temps, de nos forces, de notre intelligence, de notre argent ? Le meilleur, ou seulement le surplus, ce dont nous ne savons que faire ? — À la différence des sacrifices pour le péché nécessaires, obligatoires, il s’agit ici d’offrandes de prospérités, « volontaires », facultatives. De notre part non plus, rien n’est forcé. Dieu n’exige rien. Mais plus l’amour de Jésus aura d’emprise sur notre cœur, plus nous serons exigeants à l’égard de ce que nous Lui donnons en retour.