Année 1, 14 juillet

Lévitique 23, 1-14

* Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle aux fils d’Israël, et dis-leur : Les jours solennels de l’Éternel, que vous publierez, seront de saintes convocations. Ce sont ici mes jours solennels : Six jours on travaillera ; et le septième jour est un sabbat de repos, une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre : c’est un sabbat [consacré] à l’Éternel dans toutes vos habitations.

Ce sont ici les jours solennels de l’Éternel, de saintes convocations, que vous publierez en leurs temps assignés. Le premier mois, le quatorzième [jour] du mois, entre les deux soirs, est la Pâque à l’Éternel.

Et le quinzième jour de ce mois, est la fête des pains sans levain à l’Éternel : sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Le premier jour, vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre de service ; et vous présenterez à l’Éternel, pendant sept jours, un sacrifice par feu : au septième jour [il y aura] une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre de service.

Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle aux fils d’Israël, et dis-leur : Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne et que vous en aurez fait la moisson, vous apporterez au sacrificateur une gerbe des prémices de votre moisson ; et il tournoiera la gerbe devant l’Éternel, pour que vous soyez agréés ; le sacrificateur la tournoiera le lendemain du sabbat. Et le jour où vous ferez tournoyer la gerbe, vous offrirez un agneau sans défaut, âgé d’un an, en holocauste à l’Éternel ; et pour son offrande de gâteau, deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile, un sacrifice par feu à l’Éternel, une odeur agréable ; et sa libation sera du vin, le quart d’un hin. Et vous ne mangerez ni pain, ni grain rôti, ni grain en épi, jusqu’à ce même jour, jusqu’à ce que vous ayez apporté l’offrande de votre Dieu. [C’est] un statut perpétuel, en vos générations, dans toutes vos habitations.


Ce chapitre constitue le calendrier des « jours solennels » de l’Éternel, autrement dit des fêtes qui revenaient chaque année. Elles étaient au nombre de sept, sans parler du sabbat, jour de repos hebdomadaire, dont il est question en premier lieu. On a observé que ces fêtes, dans leur succession, déploient devant nos yeux l’histoire d’Israël depuis la croix, les conseils de Dieu concernant ce peuple, Ses conseils concernant l’Église (quoique d’une manière plus voilée), enfin Ses conseils concernant Son Fils. Tout commençait à la Pâque. Le point de départ des bénédictions d’Israël, de l’Église, comme aussi du bonheur de tout homme, c’est la croix. Aussitôt après, la fête des pains sans levain évoque Celui qui n’a pas connu le péché, et dont la séparation du mal doit être reproduite dans la marche de l’Assemblée, c’est-à-dire de chaque racheté. Le « vieux levain » doit être ôté, car nous sommes « sans levain », rappelle Paul aux Corinthiens (1 Cor. 5, 7). — Vient ensuite la fête des prémices. Cette première gerbe tournoyée, c’est encore Christ, dans Sa résurrection triomphante, premier-né d’entre les morts, présenté à Dieu selon les divers côtés de Ses gloires, « pour que nous soyons agréés » (v. 11).