Année 1, 5 août

Nombres 5, 1-17, 27-31

* Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Commande aux fils d’Israël qu’ils mettent hors du camp tout lépreux, et quiconque a un flux, et quiconque est impur pour un mort. Tant homme que femme, vous les mettrez dehors ; vous les mettrez hors du camp, afin qu’ils ne rendent pas impurs leurs camps, au milieu desquels j’habite. Et les fils d’Israël firent ainsi, et les mirent hors du camp ; comme l’Éternel avait dit à Moïse, ainsi firent les fils d’Israël.

Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle aux fils d’Israël : Si un homme ou une femme a commis quelqu’un de tous les péchés de l’homme, en commettant une infidélité envers l’Éternel, et que cette âme-là se soit rendue coupable, ils confesseront leur péché qu’ils ont commis ; et le coupable restituera en principal ce en quoi il s’est rendu coupable, et il y ajoutera un cinquième, et le donnera à celui envers qui il s’est rendu coupable. Et si l’homme n’a pas de proche parent à qui restituer la chose due, alors la chose due, restituée à l’Éternel, sera au sacrificateur, outre le bélier de propitiation avec lequel on fera propitiation pour lui. Et toute offrande élevée de toutes les choses saintes des fils d’Israël qu’ils présenteront au sacrificateur, sera à lui. Et les choses saintes de chacun seront à lui ; ce que chacun donnera au sacrificateur sera à lui.

Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle aux fils d’Israël, et dis-leur : Si la femme de quelqu’un se détourne et lui devient infidèle, et qu’un homme couche avec elle, ayant commerce avec elle, et que cela soit caché aux yeux de son mari, et qu’elle se soit rendue impure en secret, et qu’il n’y ait pas de témoin contre elle, et qu’elle n’ait pas été surprise ; — et que l’esprit de jalousie vienne sur lui et qu’il soit jaloux de sa femme, et qu’elle se soit rendue impure ; ou si l’esprit de jalousie vient sur lui et qu’il soit jaloux de sa femme, et qu’elle ne se soit pas rendue impure ; — alors l’homme amènera sa femme au sacrificateur, et il apportera pour elle son offrande, le dixième d’un épha de farine d’orge ; il ne versera pas d’huile dessus et n’y mettra pas d’encens, car c’est une offrande de gâteau de jalousie, un gâteau de mémorial, qui met en mémoire l’iniquité. Et le sacrificateur la fera approcher, et la fera se tenir devant l’Éternel ; et le sacrificateur prendra de l’eau sainte dans un vase de terre, et le sacrificateur prendra de la poussière qui sera sur le sol du tabernacle, et la mettra dans l’eau.

Quand il lui aura fait boire les eaux, il arrivera que, si elle s’est rendue impure et qu’elle ait été infidèle à son mari, les eaux qui apportent la malédiction entreront en elle pour être amères, et son ventre enflera, et sa hanche se desséchera : et la femme sera une exécration au milieu de son peuple. Et si la femme ne s’est pas rendue impure, mais qu’elle soit pure, alors elle sera quitte, et elle aura des enfants. Telle est la loi de jalousie, quand une femme se sera détournée pour être avec un autre que son mari et se sera rendue impure, ou si l’esprit de jalousie est venu sur un homme et qu’il soit jaloux de sa femme : il fera tenir la femme debout devant l’Éternel, et le sacrificateur lui appliquera toute cette loi ; l’homme sera exempt d’iniquité, et cette femme portera son iniquité.


Le camp d’Israël devait être préservé de toute impureté, et ceci pour une raison primordiale : l’Éternel y habitait (v. 3). Le même motif est invoqué par l’apôtre pour inviter chaque enfant de Dieu à se garder de toute souillure : son corps est le temple du Saint Esprit (1 Cor. 6, 19). L’homme atteint de lèpre (le péché) ou d’un flux (incapacité de retenir les manifestations de la chair), devait être éloigné du camp jusqu’à sa guérison. — À partir du verset 11, il est question de l’épreuve de jalousie. Elle suggère pour chacun de nous l’examen soigneux et fréquent de nos affections. Christ en est-il resté l’objet ? Si nous aimons le monde, la Parole nous applique la terrible qualification d’adultères. Même si, extérieurement, tout paraît en ordre, nous sommes devenus ennemis de Dieu, nous avons trahi le Seigneur (Jacq. 4, 4 ; 1 Cor. 10, 22). Oui, tenons-nous devant Lui, comme cette femme suspectée devant le sacrificateur, et laissons la Parole (l’eau sainte) pénétrer notre conscience, mettre en évidence nos sentiments les plus secrets. « Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur ; — demande le psalmiste — éprouve-moi et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle » (Ps. 139, 23, 24).