Année 1, 29 septembre

Deutéronome 2, 1-13

Et nous nous tournâmes, et nous partîmes pour le désert, par le chemin de la mer Rouge, comme l’Éternel m’avait dit, et nous tournâmes autour de la montagne de Séhir, plusieurs jours. Et l’Éternel me parla, disant : Vous avez assez tourné autour de cette montagne ; dirigez-vous vers le nord. Et commande au peuple, disant : Vous allez passer par les confins de vos frères, les fils d’Ésaü, qui habitent en Séhir, et ils auront peur de vous ; et soyez bien sur vos gardes ; vous n’engagerez pas de lutte avec eux, car je ne vous donnerai rien de leur pays, pas même de quoi poser la plante du pied, car j’ai donné la montagne de Séhir en possession à Ésaü. Vous achèterez d’eux la nourriture à prix d’argent, et vous la mangerez ; et l’eau aussi, vous l’achèterez d’eux à prix d’argent, et vous la boirez. Car l’Éternel, ton Dieu, t’a béni dans toute l’œuvre de ta main ; il a connu ta marche par ce grand désert ; pendant ces quarante ans, l’Éternel, ton Dieu, a été avec toi ; tu n’as manqué de rien.

Et nous laissâmes nos frères, les fils d’Ésaü, qui habitent en Séhir, passant devant la plaine, devant Élath et Étsion-Guéber, et nous nous tournâmes, et nous passâmes par le chemin du désert de Moab. Et l’Éternel me dit : Tu n’attaqueras pas Moab, et tu ne te mettras pas en guerre avec eux ; car je ne te donnerai rien de leur pays en possession, car j’ai donné Ar en possession aux fils de Lot. (Les Émim y habitaient auparavant, un peuple grand et nombreux et de haute stature comme les Anakim ; ils sont réputés, eux aussi, des géants, comme les Anakim, mais les Moabites les appellent Émim. Et les Horiens habitaient auparavant en Séhir, et les fils d’Ésaü les dépossédèrent, et les détruisirent devant eux, et habitèrent à leur place, comme a fait Israël dans le pays de sa possession, que l’Éternel lui a donné.) Maintenant, levez-vous et passez le torrent de Zéred. — Et nous passâmes le torrent de Zéred.


Le Seigneur Jésus, vrai Moïse, désire que nous nous souvenions du désert, non seulement comme du lieu où nous avons multiplié les faux pas (chap. 1, 32-46), mais en évoquant Son inépuisable bonté et Sa patience tout au long du chemin parcouru. « L’Éternel, ton Dieu, a été avec toi ; tu n’as manqué de rien », fait constater Moïse au peuple (v. 7). « Avez-vous manqué de quelque chose ? » — demandera Jésus à Ses disciples, au moment de les quitter — « Et ils dirent : De rien » (Luc 22, 35). C’est ainsi que la présence du Seigneur avec nous tous les jours, selon Sa promesse fidèle (Matt. 28, 20), est pour nous la garantie qu’Il connaît nos besoins, et y répondra par les ressources de Sa propre plénitude. « Il a connu ta marche par ce grand désert ; pendant ces quarante ans… ». Le Seigneur mesure l’étendue du désert, le temps nécessaire à sa traversée. Et ce qu’Il donne est en proportion. — L’instant vient où la voix divine se fait entendre : « Vous avez assez tourné autour de cette montagne » (v. 3). — Chrétien, mon frère, nous entendrons bientôt du ciel l’appel qui mettra fin à notre pèlerinage : la voix connue du Seigneur Jésus nous appelant à Sa rencontre « en l’air ». Quelle heureuse perspective !