Année 1, 6 octobre

Deutéronome 4, 29-49

Et de là vous chercherez l’Éternel, ton Dieu ; et tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme. Dans ta détresse, et lorsque toutes ces choses t’auront atteint, à la fin des jours, tu retourneras à l’Éternel, ton Dieu, et tu écouteras sa voix. Car l’Éternel, ton Dieu, est un *Dieu miséricordieux, il ne t’abandonnera pas et ne te détruira pas ; et il n’oubliera pas l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée. Car, enquiers-toi donc des premiers jours qui ont été avant toi, depuis le jour où Dieu a créé l’homme sur la terre, et d’un bout des cieux jusqu’à l’autre bout des cieux, si [jamais] il est rien arrivé comme cette grande chose, et s’il a été rien entendu de semblable. Est-ce qu’un peuple a entendu la voix de Dieu parlant du milieu du feu, comme toi tu l’as entendue, et est demeuré en vie ? Ou Dieu a-t-il essayé de venir prendre pour lui une nation du milieu d’une nation, par des épreuves, par des signes, et par des prodiges, et par la guerre, et à main forte, et à bras étendu, et par de grandes terreurs, selon tout ce que l’Éternel, votre Dieu, a fait pour vous en Égypte, sous tes yeux ? Cela t’a été montré, afin que tu connusses que l’Éternel est Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui. Des cieux, il t’a fait entendre sa voix pour t’instruire, et, sur la terre, il t’a fait voir son grand feu, et tu as entendu ses paroles du milieu du feu. Et parce qu’il a aimé tes pères, et qu’il a choisi leur semence après eux, il t’a fait sortir d’Égypte par sa face, par sa grande puissance, pour déposséder devant toi des nations plus grandes et plus fortes que toi, pour t’introduire dans leur pays, afin de te le donner en héritage, comme [il paraît] aujourd’hui.

Sache donc aujourd’hui, et médite en ton cœur, que l’Éternel est Dieu dans les cieux en haut, et sur la terre en bas : il n’y en a point d’autre. Et garde ses statuts et ses commandements que je te commande aujourd’hui, afin que tu prospères, toi et tes fils après toi, et que tu prolonges tes jours sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne, pour toujours.

* Alors Moïse sépara trois villes, en deçà du Jourdain, vers le soleil levant, afin que l’homicide qui aurait tué son prochain sans le savoir, et qui ne l’aurait pas haï auparavant, s’y enfuît, et que, s’enfuyant dans l’une de ces villes-là, il vécût : Bétser, dans le désert, sur le plateau, [qui est] aux Rubénites ; et Ramoth, en Galaad, [qui est] aux Gadites ; et Golan, en Basan, [qui est] aux Manassites.

* Et c’est ici la loi que Moïse plaça devant les fils d’Israël ; ce sont ici les témoignages, et les statuts, et les ordonnances que Moïse exposa aux fils d’Israël, à leur sortie d’Égypte, en deçà du Jourdain, dans la vallée vis-à-vis de Beth-Péor, dans le pays de Sihon, roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon, que Moïse et les fils d’Israël frappèrent à leur sortie d’Égypte ; et ils possédèrent son pays, et le pays d’Og, roi de Basan, deux rois des Amoréens, qui étaient en deçà du Jourdain, vers le soleil levant, depuis Aroër qui est sur le bord du torrent de l’Arnon, jusqu’à la montagne de Scion qui est l’Hermon, et toute la plaine en deçà du Jourdain, vers le levant et jusqu’à la mer de la plaine, sous les pentes du Pisga.


Plus responsable encore qu’Israël, la chrétienté n’a pas répondu mieux que ce peuple à ce qui était attendu d’elle. Dès les temps des apôtres, son déclin a été annoncé. Mais au milieu de cette ruine de l’Église professante, Dieu a tracé au croyant un sentier qui a Son approbation : celui de l’obéissance individuelle. Remarquons qu’en parlant du déclin, il est dit « vous » (v. 25-29). Voilà ce que vous ferez en tant que masse responsable. Mais pour le réveil (v. 29-31), c’est le « tu » qui est employé. Il appartient à chacun d’entendre cette voix qui s’adresse à lui personnellement. C’est celle de Paul à Timothée, dans les jours fâcheux de sa seconde épître. Elle dit : Voilà ce qu’est devenue la chrétienté dans son ensemble, mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises (2 Tim. 3, 14). Dieu prend soin de rappeler souvent celles-ci à notre mémoire. « C’est pourquoi je m’appliquerai à vous faire souvenir toujours de ces choses, quoique vous les connaissiez… », écrit Pierre (lire 2 Pier. 1, 12, 13 ; 2 Pier. 3, 1, 2). Ne nous étonnons pas de trouver, dans la Bible, de nombreuses répétitions. En parcourant le Deutéronome, nous en rencontrerons beaucoup. À commencer par la loi elle-même, redonnée au chapitre 5, et qui justifie le nom de ce livre (Deutéronome = seconde loi).