Année 1, 7 octobre

Deutéronome 5, 1-21

Et Moïse appela tout Israël, et leur dit : Écoute, Israël, les statuts et les ordonnances que je prononce aujourd’hui à vos oreilles : vous les apprendrez, et vous les garderez pour les pratiquer.

L’Éternel, notre Dieu, fit avec nous une alliance à Horeb. Ce n’est pas avec nos pères que l’Éternel a fait cette alliance, mais avec nous, avec nous qui sommes ici aujourd’hui tous vivants. L’Éternel vous parla face à face, sur la montagne, du milieu du feu (moi, je me tenais en ce temps-là entre l’Éternel et vous, pour vous déclarer la parole de l’Éternel, car vous aviez peur à cause du feu et vous ne montâtes point sur la montagne), disant : Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face.

Tu ne te feras point d’image taillée, aucune ressemblance de ce qui est dans les cieux en haut, ni de ce qui est sur la terre en bas, ni de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne t’inclineras point devant elles et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un *Dieu jaloux, qui visite l’iniquité des pères sur les fils, et sur la troisième et sur la quatrième [génération] de ceux qui me haïssent, et qui use de bonté envers des milliers de ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.

Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain.

Garde le jour du sabbat pour le sanctifier, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a commandé. Six jours tu travailleras et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le sabbat [consacré] à l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucune œuvre, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes, ni ton étranger qui est dans tes portes, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi ; et tu te souviendras que tu as été serviteur dans le pays d’Égypte, et que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait sortir de là à main forte et à bras étendu ; c’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a commandé de garder le jour du sabbat.

Honore ton père et ta mère, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a commandé, afin que tes jours soient prolongés, et afin que tu prospères sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne.

Tu ne tueras point.

Et tu ne commettras point adultère.

Et tu ne déroberas point.

Et tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain.

Et tu ne convoiteras point la femme de ton prochain ; et tu ne désireras point la maison de ton prochain, [ni] son champ, ni son serviteur, ni sa servante, [ni] son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain.


Il s’agit maintenant pour Israël d’écouter les statuts et les ordonnances de l’Éternel, de les apprendre et de les garder pour les pratiquer (v. 1). Verbes significatifs pour chacun de nous, en rapport avec l’Écriture entière ! En tête de toutes les instructions à Israël vient naturellement la loi. Elle met en évidence, d’une part la perfection de Christ qui l’a entièrement accomplie, d’autre part la méchanceté de l’homme, capable de faire tout ce qui est ici défendu (lire 1 Tim. 1, 9). Que Dieu soit obligé de dire : « Tu ne tueras pas… et tu ne déroberas pas », confirme que ces tendances au mal sont en nous. C’est pourquoi la loi a surtout un caractère négatif. Ce n’est pas « tu feras », mais « tu ne feras pas ». La vie chrétienne comporte, elle aussi, des abstentions et des défenses. 1 Pierre 1, 14 ; 2, 1, 11, exhorte l’enfant de Dieu à ne pas se conformer à ses convoitises d’autrefois, à rejeter toute malice, fraude, envie…, à s’abstenir des convoitises charnelles… Mais le christianisme est également riche en commandements positifs, puisque le croyant possède une vie nouvelle capable de les accomplir. Et si Dieu réclame de nous des cœurs débarrassés des diverses convoitises, c’est qu’Il nous a donné un objet capable de satisfaire ces cœurs, ce que la loi ne faisait pas.