Année 1, 9 octobre

Deutéronome 6, 1-15

* Et ce sont ici les commandements, les statuts, et les ordonnances, que l’Éternel, votre Dieu, a commandé de vous enseigner, afin que vous les pratiquiez dans le pays dans lequel vous passez pour le posséder ; afin que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, pour garder, tous les jours de ta vie, toi, et ton fils, et le fils de ton fils, tous ses statuts et ses commandements que je te commande, et afin que tes jours soient prolongés. Et tu écouteras, Israël ! et tu prendras garde à les pratiquer, afin que tu prospères, et que vous multipliiez beaucoup dans un pays ruisselant de lait et de miel, comme l’Éternel, le Dieu de tes pères, te l’a dit.

Écoute, Israël : L’Éternel, notre Dieu, est un seul Éternel. Et tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force. Et ces paroles, que je te commande aujourd’hui, seront sur ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils, et tu en parleras, quand tu seras assis dans ta maison, et quand tu marcheras par le chemin, et quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras ; et tu les lieras comme un signe sur ta main, et elles te seront pour fronteau entre les yeux, et tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. Et il arrivera, quand l’Éternel, ton Dieu, t’aura introduit dans le pays qu’il a juré à tes pères, à Abraham, à Isaac, et à Jacob, de te donner : de grandes et bonnes villes que tu n’as pas bâties, et des maisons pleines de tout bien que tu n’as pas remplies, et des puits creusés que tu n’as pas creusés, des vignes et des oliviers que tu n’as pas plantés ; et que tu mangeras, et que tu seras rassasié ; [alors] prends garde à toi, de peur que tu n’oublies l’Éternel qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu craindras l’Éternel, ton Dieu, et tu le serviras, et tu jureras par son nom. Vous n’irez point après d’autres dieux, d’entre les dieux des peuples qui seront autour de vous ; car l’Éternel, ton Dieu, qui est au milieu de toi, est un *Dieu jaloux ; de peur que la colère de l’Éternel, ton Dieu, ne s’embrase contre toi, et qu’il ne te détruise de dessus la face de la terre.


L’amour de Dieu n’admet aucun partage, aucun compromis. Il est exclusif, en ce sens qu’il exige de notre part un engagement total : cœur, âme, force et pensée, notre être tout entier doit en être saisi. Et aucun moment de notre vie ne doit échapper à son emprise. Dans la maison, à table, en nous levant, en nous couchant, au dehors, bref, à tout instant de nos journées, notre cher Sauveur devrait pouvoir faire l’objet de nos pensées et de nos conversations (Ps. 73, 25). Combien nous en sommes loin ! Mais l’évangile nous présente le parfait modèle, en qui tout était pour Dieu. Nous entendons Jésus citer ce « grand et premier commandement », avec l’autorité de Celui qui seul l’a parfaitement accompli : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée… » (Matt. 22, 37, 38). La Parole de Dieu était continuellement liée sur Son cœur, de sorte que, quand l’Ennemi s’est présenté au désert, elle a été entre Ses mains la sûre épée pour lui répondre. C’est par les versets 13, 16 que Jésus a fermé deux fois la bouche à Satan. D’où l’importance pour nous de connaître des versets par cœur. « Vous les apprendrez… », préconisait le chapitre 5, 1. Le diable ne peut rien contre l’Écriture, quand nous savons la citer pour le vaincre.