Année 1, 10 octobre

Deutéronome 6, 16-25 ; 7, 1-6

Vous ne tenterez point l’Éternel, votre Dieu, comme vous l’avez tenté à Massa. Vous garderez soigneusement les commandements de l’Éternel, votre Dieu, et ses témoignages et ses statuts qu’il t’a commandés. Et tu feras ce qui est droit et bon aux yeux de l’Éternel, afin que tu prospères, et que tu entres dans le bon pays que l’Éternel a promis par serment à tes pères, et que tu le possèdes, en chassant tous tes ennemis de devant toi, comme l’Éternel l’a dit. Quand ton fils t’interrogera à l’avenir, disant : Que sont les témoignages, et les statuts et les ordonnances que l’Éternel, notre Dieu, vous a commandés ? alors tu diras à ton fils : Nous étions serviteurs du Pharaon en Égypte, et l’Éternel nous a fait sortir d’Égypte à main forte ; et l’Éternel a opéré, devant nos yeux, des signes et des prodiges, grands et accablants, sur l’Égypte, sur le Pharaon, et sur toute sa maison ; et il nous a fait sortir de là, pour nous faire entrer dans le pays qu’il avait promis par serment à nos pères, pour nous le donner. Et l’Éternel nous a commandé de pratiquer tous ces statuts, de craindre l’Éternel, notre Dieu, pour notre bien, toujours, pour nous conserver en vie, comme [il paraît] aujourd’hui. Et ce sera notre justice, que nous prenions garde à pratiquer tous ces commandements devant l’Éternel, notre Dieu, comme il nous l’a commandé.

Quand l’Éternel, ton Dieu, t’aura introduit dans le pays où tu entres pour le posséder, et qu’il aura chassé de devant toi des nations nombreuses, le Héthien, et le Guirgasien, et l’Amoréen, et le Cananéen, et le Phérézien, et le Hévien, et le Jébusien, sept nations plus nombreuses et plus fortes que toi, et que l’Éternel, ton Dieu, les aura livrées devant toi, et que tu les auras frappées, tu les détruiras entièrement comme un anathème ; tu ne traiteras point alliance avec elles, et tu ne leur feras pas grâce. Tu ne t’allieras point par mariage avec elles, tu ne donneras pas ta fille à leur fils, et tu ne prendras pas leur fille pour ton fils ; car ils détourneraient de moi ton fils, et il servirait d’autres dieux, et la colère de l’Éternel s’embraserait contre vous, et te détruirait aussitôt. Mais vous leur ferez ainsi : Vous démolirez leurs autels, et vous briserez leurs statues, et vous abattrez leurs ashères, et vous brûlerez au feu leurs images taillées. Car tu es un peuple saint, [consacré] à l’Éternel, ton Dieu ; l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, afin que tu sois pour lui un peuple qui lui appartienne en propre, d’entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre.


Tenter Dieu (v. 16), c’est Le mettre en demeure de prouver ce qu’Il dit. Ce n’est donc rien d’autre que de l’incrédulité. À Massa, le peuple voulait vérifier que l’Éternel était bien au milieu de lui (Exo. 17, 7). Tandis que Jésus n’avait nul besoin de se jeter du haut du temple pour savoir que des ordres étaient donnés aux anges à Son sujet (Matt. 4, 6). — D’après le verset 7, les parents avaient la charge d’enseigner les paroles de l’Éternel à leurs enfants. Notre verset 20 envisage que les fils interrogeront leurs pères. De telles questions sont prévues en trois autres occasions. En Exode 12, 26, au sujet de la Pâque (quel est le moyen du salut ?). En Exode 13, 14, au sujet de la mise à part qui s’ensuit (pourquoi cette continuelle séparation du monde ?). Enfin, en Josué 4, 6, au sujet des douze pierres retirées du Jourdain et dressées en Canaan (questions relatives à la position céleste du croyant et à l’unité de l’Église, corps de Christ). Chers jeunes amis, posez ces questions ! Quelles belles réponses vous recevrez (v. 21-25) ! — Israël ne devait rien épargner des Cananéens ni de leurs dieux. Non pour satisfaire l’esprit belliqueux et dominateur qui anime généralement les peuples conquérants, mais parce qu’il était un peuple saint, consacré à l’Éternel (v. 6).