Année 1, 18 octobre

Deutéronome 11, 16-32

Prenez garde à vous, de peur que votre cœur ne soit séduit, et que vous ne vous détourniez, et ne serviez d’autres dieux et ne vous prosterniez devant eux, et que la colère de l’Éternel ne s’embrase contre vous, et qu’il ne ferme les cieux, en sorte qu’il n’y ait pas de pluie, et que la terre ne donne pas son rapport, et que vous périssiez rapidement de dessus ce bon pays que l’Éternel vous donne. Et mettez ces miennes paroles dans votre cœur et dans votre âme, et liez-les pour signes sur vos mains, et qu’elles soient comme des fronteaux entre vos yeux ; et vous les enseignerez à vos fils, en leur en parlant, quand tu seras assis dans ta maison, et quand tu marcheras par le chemin, et quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras ; et tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes, afin que vos jours et les jours de vos fils, sur la terre que l’Éternel a juré à vos pères de leur donner, soient multipliés comme les jours des cieux [qui sont] au-dessus de la terre.

Car si vous gardez soigneusement tout ce commandement que je vous commande, pour le pratiquer, en aimant l’Éternel, votre Dieu, en marchant dans toutes ses voies et en vous attachant à lui, l’Éternel dépossédera toutes ces nations devant vous ; et vous prendrez possession de nations plus grandes et plus fortes que vous. Tout lieu que foulera la plante de votre pied sera à vous : votre limite sera depuis le désert et le Liban, depuis le fleuve, le fleuve Euphrate, jusqu’à la mer d’occident. Personne ne pourra tenir devant vous ; l’Éternel, votre Dieu, mettra la frayeur et la crainte de vous sur la face de tout le pays que vous foulerez, comme il vous l’a dit. Regarde, je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la malédiction : la bénédiction, si vous écoutez les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous commande aujourd’hui ; la malédiction, si vous n’écoutez pas les commandements de l’Éternel, votre Dieu, et si vous vous détournez du chemin que je vous commande aujourd’hui, pour aller après d’autres dieux, que vous n’avez pas connus.

Et il arrivera que, quand l’Éternel, ton Dieu, t’aura fait entrer dans le pays où tu vas pour le posséder, tu mettras la bénédiction sur la montagne de Garizim, et la malédiction sur la montagne d’Ébal. Ces [montagnes] ne sont-elles pas de l’autre côté du Jourdain, par-delà le chemin du soleil couchant, qui traverse le pays des Cananéens qui habitent dans la plaine, vis-à-vis de Guilgal, à côté des chênes de Moré ? Car vous allez passer le Jourdain pour entrer, pour posséder le pays que l’Éternel, votre Dieu, vous donne ; et vous le posséderez, et vous y habiterez. Et vous prendrez garde à pratiquer tous les statuts et les ordonnances que je mets aujourd’hui devant vous.


« Mettez ces miennes paroles dans votre cœur et dans votre âme » (v. 18). « … Que mes paroles demeurent en vous… », est le mot d’ordre que le Seigneur Jésus, en partant, nous a laissé. S’il en est ainsi, nous saurons comment prier (Jean 15, 7), comment parler de Lui (Ps. 45, 1 ; Matt. 12, 34), comment fuir le mal (Ps. 119, 11). À tout instant de la journée, nous serons occupés de ces paroles et de Celui qui les a prononcées. Nos entretiens, nos actes, notre marche, en porteront l’empreinte. On pourra lire jusque sur notre visage le bonheur qu’elles procurent. Dans notre foyer, à notre lieu de travail, dans nos allées et venues, nous ornerons en toutes choses « l’enseignement qui est de notre Dieu sauveur » (Tite 2, 10). — Puis vient la conclusion de toutes les exhortations à l’obéissance : « Regarde, je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la malédiction » (v. 26). Devant chacun de nous s’ouvrent ces deux chemins. L’un est le sentier étroit de l’obéissance au Seigneur, l’autre la route large de notre propre volonté. Mais à cet embranchement, Dieu a placé des poteaux indicateurs. Le chemin de l’obéissance conduit à la bénédiction ; l’autre, celui de la volonté propre, à la malédiction. Lequel voulez-vous choisir et suivre ?