Année 1, 22 octobre

Deutéronome 14, 1-21

Vous êtes les fils de l’Éternel, votre Dieu : Vous ne vous ferez pas d’incisions, et vous ne vous ferez pas de tonsure entre les yeux, pour un mort. Car tu es un peuple saint, [consacré] à l’Éternel, ton Dieu, et l’Éternel t’a choisi, afin que tu sois pour lui un peuple qui lui appartienne en propre, d’entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre.

Tu ne mangeras aucune chose abominable. Ce sont ici les bêtes que vous mangerez : le bœuf, le mouton, et la chèvre ; le cerf, et la gazelle, et le daim, et le bouquetin, et le dishon, et le bœuf sauvage, et le mouflon. Et toute bête qui a l’ongle fendu et le [pied] complètement divisé en deux ongles, et qui rumine, parmi les bêtes, vous la mangerez. Seulement, de ceci vous ne mangerez pas, d’entre celles qui ruminent et d’entre celles qui ont l’ongle fendu [et] divisé : le chameau, et le lièvre, et le daman ; car ils ruminent, mais ils n’ont pas l’ongle fendu ; ils vous sont impurs : et le porc, car il a l’ongle fendu, mais il ne rumine pas ; il vous est impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leur corps mort. — Vous mangerez de ceci, d’entre tout ce qui est dans les eaux : vous mangerez tout ce qui a des nageoires et des écailles, et vous ne mangerez pas ce qui n’a point de nageoires et d’écailles ; cela vous est impur. — Vous mangerez tout oiseau pur. Mais ceux-ci vous ne les mangerez pas : l’aigle, et l’orfraie, et l’aigle de mer, et le faucon, et le milan, et l’autour, selon son espèce ; et tout corbeau, selon son espèce ; et l’autruche femelle, et l’autruche mâle, et la mouette, et l’épervier, selon son espèce ; le hibou, et l’ibis, et le cygne, et le pélican, et le vautour, et le plongeon, et la cigogne, et le héron, selon son espèce, et la huppe, et la chauve-souris. — Et tout reptile volant vous sera impur ; on n’en mangera pas. Vous mangerez tout oiseau pur. — Vous ne mangerez d’aucun corps mort ; tu le donneras à l’étranger qui est dans tes portes, et il le mangera ; ou tu le vendras au forain ; car tu es un peuple saint, [consacré] à l’Éternel, ton Dieu. — Tu ne cuiras pas le chevreau dans le lait de sa mère.


Les « fils de l’Éternel » (v. 1) constituaient « un peuple saint, consacré à l’Éternel » (v. 2). À une telle position devaient correspondre une sainte conduite et une piété [2 Pier. 3, 11], que les versets suivants nous montrent comment préserver. La Bible est la pierre de touche qui nous permet de distinguer entre ce qui est pur et ce qui ne l’est pas. Les mammifères purs étaient ceux qui possédaient à la fois les deux critères. Devaient être rejetés ceux qui, comme le chameau, ruminaient sans avoir le pied divisé (beaucoup de connaissance sans la marche correspondante), et inversement ceux qui, tels le porc, laissaient une empreinte irréprochable, mais n’avaient pas la bonne manière de s’alimenter. Les pharisiens illustraient cette seconde catégorie. Extérieurement séparés du mal, ils n’étaient pas gouvernés intérieurement par la Parole de Dieu. Jérémie est l’exemple d’un homme réunissant les deux caractères. « Tes paroles se sont-elles trouvées, je les ai mangées… », déclare-t-il. C’est la « rumination » ! Et dans le verset suivant : « Je ne me suis pas assis dans l’assemblée des moqueurs… » (Jér. 15, 16, 17). C’est la marche séparée. — Un reptile volant était impur (v. 19). Dieu ne reconnaît pas le mélange de ce qui est céleste (pourvu d’ailes) avec ce qui est de la terre (le reptile).