Année 1, 5 novembre

Deutéronome 24, 7-22

Si on trouve un homme qui ait volé l’un d’entre ses frères, les fils d’Israël, et qui l’ait traité en esclave et l’ait vendu, ce voleur mourra ; et tu ôteras le mal du milieu de toi.

Prends garde à la plaie de la lèpre, afin de bien observer et de faire selon tout ce que les sacrificateurs, les Lévites, vous enseigneront ; vous prendrez garde à faire comme je leur ai commandé. Souviens-toi de ce que l’Éternel, ton Dieu, fit à Marie dans le chemin, quand vous sortiez d’Égypte.

Lorsque tu feras à ton prochain un prêt quelconque, tu n’entreras pas dans sa maison pour recevoir son gage ; tu te tiendras dehors, et l’homme à qui tu prêtes t’apportera le gage dehors. Et si l’homme est pauvre, tu ne te coucheras pas sur son gage ; tu ne manqueras pas de lui rendre le gage au coucher du soleil ; et il couchera dans son vêtement, et te bénira ; et cela te sera justice devant l’Éternel, ton Dieu.

Tu n’opprimeras pas l’homme à gages affligé et pauvre d’entre tes frères ou d’entre tes étrangers qui sont dans ton pays, dans tes portes. En son jour, tu lui donneras son salaire ; le soleil ne se couchera pas sur lui, car il est pauvre et son désir s’y porte ; afin qu’il ne crie pas contre toi à l’Éternel et qu’il n’y ait pas du péché sur toi.

Les pères ne seront pas mis à mort pour les fils, et les fils ne seront pas mis à mort pour les pères : ils seront mis à mort chacun pour son péché.

Tu ne feras pas fléchir le jugement de l’étranger [ni] de l’orphelin, et tu ne prendras pas en gage le vêtement de la veuve. Et tu te souviendras que tu as été serviteur en Égypte, et que l’Éternel, ton Dieu, t’a racheté de là ; c’est pourquoi je te commande de faire cela.

Quand tu feras ta moisson dans ton champ, et que tu auras oublié une gerbe dans ton champ, tu ne retourneras pas pour la prendre ; elle sera pour l’étranger, pour l’orphelin, et pour la veuve, afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans toute l’œuvre de tes mains. Quand tu battras ton olivier, tu ne reviendras pas cueillir ce qui reste aux branches après toi ; ce sera pour l’étranger, pour l’orphelin, et pour la veuve. Quand tu vendangeras ta vigne, tu ne grappilleras pas après ; ce sera pour l’étranger, pour l’orphelin, et pour la veuve. Et tu te souviendras que tu as été serviteur dans le pays d’Égypte ; c’est pourquoi je te commande de faire cela.


Dieu est lumière ; Dieu est amour (1 Jean 1, 5 ; 4, 8). Il se révèle de cette double manière dans les commandements en apparence les plus petits. Lumière : Il condamne le voleur, surveille l’apparition de la lèpre (figure du péché), exige la justice de la part du prêteur et de l’employeur, apprécie la mesure de responsabilité de chaque pécheur. Amour : Il a les yeux sur tous les opprimés : débiteurs, pauvres, étrangers, veuves, orphelins, serviteurs, et leurs cris montent à Ses oreilles. C’est ce que déclare Jacques au sujet de ces riches qui frustraient de leur salaire les ouvriers qui avaient moissonné leurs champs (Jacq. 5, 4). — Le monde admire les gens puissants et riches. Au contraire, les faibles et les petits l’intéressent médiocrement. Veillons, enfants de Dieu, à ne pas nous laisser gagner par cette façon de voir. Notre Maître a traversé ce monde comme un serviteur, un étranger, un pauvre. Jésus de Nazareth n’a pas été l’objet de considération. Il a été « méprisé et délaissé des hommes », on n’a eu pour Lui « aucune estime » (És. 53, 3). Vous avez méprisé « le pauvre », fait observer Jacques (chap. 2, 6). Alors que le psaume 41 commence ainsi : « Bienheureux celui qui comprend le pauvre » !