Année 1, 4 novembre

Deutéronome 23, 15-25 ; 24, 1-6

Tu ne livreras point à son maître le serviteur qui se sera sauvé chez toi d’auprès de son maître ; il habitera avec toi, au milieu de toi, dans le lieu qu’il choisira en l’une de tes portes, là où bon lui semble : tu ne l’opprimeras pas.

Il n’y aura, d’entre les filles d’Israël, aucune femme vouée à la prostitution, et il n’y aura, d’entre les fils d’Israël, aucun homme voué à la prostitution. Tu n’apporteras point dans la maison de l’Éternel, ton Dieu, pour aucun vœu, le salaire d’une prostituée, ni le prix d’un chien ; car ils sont tous les deux en abomination à l’Éternel, ton Dieu.

Tu ne prendras pas d’intérêt de ton frère, intérêt d’argent, intérêt de vivres, intérêt de quelque chose que ce soit qu’on prête à intérêt. Tu prendras un intérêt de l’étranger, mais de ton frère tu ne prendras pas d’intérêt ; afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse en tout ce à quoi tu mets la main, dans le pays où tu entres pour le posséder.

Quand tu voueras un vœu à l’Éternel, ton Dieu, tu ne tarderas pas à l’acquitter ; car l’Éternel, ton Dieu, le redemandera certainement de ta part, et il y aura du péché sur toi ; mais si tu t’abstiens de faire un vœu, il n’y aura pas de péché sur toi. Ce qui sera sorti de tes lèvres, l’offrande volontaire que tu auras promise de ta bouche, tu prendras garde à le faire, comme tu auras voué à l’Éternel, ton Dieu.

Si tu entres dans la vigne de ton prochain, tu pourras manger des raisins selon ton appétit et te rassasier ; mais tu n’en mettras pas dans ta corbeille. Si tu entres dans les blés de ton prochain, tu pourras arracher des épis avec ta main ; mais tu ne lèveras pas la faucille sur les blés de ton prochain.

Si un homme prend une femme et l’épouse, et qu’il arrive qu’elle ne trouve pas grâce à ses yeux, parce qu’il aura trouvé en elle quelque chose de malséant, il écrira pour elle une lettre de divorce, et la lui mettra dans la main, et la renverra hors de sa maison. Et elle sortira de sa maison et s’en ira, et elle pourra être à un autre homme. Et si le dernier mari la hait, et qu’il lui écrive une lettre de divorce et la lui mette dans la main, et la renvoie de sa maison, ou si le dernier mari qui l’avait prise pour sa femme vient à mourir : alors son premier mari, qui l’a renvoyée, ne pourra pas la reprendre pour être sa femme, après qu’elle aura été rendue impure ; car c’est une abomination devant l’Éternel : tu ne chargeras pas de péché le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage.

Si un homme a nouvellement pris une femme, il n’ira point à l’armée, et il ne sera chargé d’aucune affaire : il en sera exempt, pour sa maison, pendant une année, et il réjouira sa femme qu’il a prise.

On ne prendra point en gage les deux meules, ni la meule tournante, car ce serait prendre en gage la vie.


Considérons Jésus enseignant les disciples et les foules. À travers les commandements de Moïse, que les pharisiens respectaient à la lettre, Il veut leur faire comprendre la pensée de Dieu, Sa sagesse, Son amour. Il en était ainsi, par exemple, quand Ses disciples froissaient des épis en passant par les blés en un jour de sabbat, ou quand on L’interrogeait sournoisement au sujet du divorce (Matt. 12, 1… ; 19, 3…). Appliquons-nous, en lisant ces chapitres, à y découvrir la même sagesse divine, le même amour. À côté d’une absolue justice, brille une parfaite bonté. Les droits des propriétaires sont maintenus, sans que les devoirs fraternels de la charité y perdent rien. Seul Dieu peut établir un tel équilibre, et il est bien important de le constater, dans notre monde toujours prêt à verser d’un côté ou de l’autre. L’enfant de Dieu n’a pas à choisir entre différents systèmes politiques, économiques ou sociaux. Pour lui, ces questions sont d’avance résolues. Il n’a pas d’autre doctrine que la soumission à la pensée de son Père, et cette pensée, ce n’est pas dans les journaux ni dans les livres des hommes qu’il peut la découvrir, mais dans la toujours « vivante et permanente Parole de Dieu » (1 Pier. 1, 23).