Année 1, 8 novembre

Deutéronome 26, 12-19

Quand tu auras achevé de lever toute la dîme de ta récolte, dans la troisième année, qui est l’année de la dîme, tu la donneras au Lévite, à l’étranger, à l’orphelin, et à la veuve ; et ils la mangeront dans tes portes et seront rassasiés. Et tu diras devant l’Éternel, ton Dieu : J’ai emporté de ma maison les choses saintes, et je les ai aussi données au Lévite, et à l’étranger, à l’orphelin, et à la veuve, selon tout ton commandement que tu m’as commandé ; je n’ai transgressé aucun de tes commandements, ni ne les ai oubliés. Je n’ai pas mangé de ces choses dans mon affliction, et je n’en ai rien emporté quand j’étais impur, et n’en ai point donné pour un mort ; j’ai écouté la voix de l’Éternel, mon Dieu : j’ai fait selon tout ce que tu m’as commandé. Regarde de ta sainte demeure, des cieux, et bénis ton peuple Israël et la terre que tu nous as donnée, comme tu avais juré à nos pères, un pays ruisselant de lait et de miel.

Aujourd’hui l’Éternel, ton Dieu, te commande de pratiquer ces statuts et ces ordonnances ; et tu les garderas et tu les feras de tout ton cœur et de toute ton âme. Tu as fait promettre aujourd’hui à l’Éternel qu’il sera ton Dieu, pour que tu marches dans ses voies, et que tu gardes ses statuts, et ses commandements, et ses ordonnances, et que tu écoutes sa voix ; et l’Éternel t’a fait promettre aujourd’hui que tu seras pour lui un peuple qui lui appartienne en propre, comme il t’a dit, et que tu garderas tous ses commandements, pour qu’il te place très haut en louange et en renommée et en beauté, au-dessus de toutes les nations qu’il a faites ; et que tu seras un peuple saint, [consacré] à l’Éternel, ton Dieu, comme il l’a dit.


L’invitation d’Hébreux 13, 15 à offrir sans cesse à Dieu des sacrifices de louanges, est aussitôt suivie de cette exhortation : « Mais n’oubliez pas la bienfaisance et de faire part de vos biens ». Ici aussi, nous trouvons le sujet des dons traité immédiatement après celui des offrandes de prémices à l’Éternel (v. 1-11). Les dîmes faisaient partie du culte, en Israël, et le verset 11 nous apprend pourquoi : il fallait que le Lévite et l’étranger puissent se réjouir avec l’Israélite. Ainsi, nous sommes invités à faire part de nos biens, non pour en retirer quelque reconnaissance ou considération, mais pour que celui à qui nous donnons rende grâces au Seigneur avec nous des biens dont nous jouissons ensemble (2 Cor. 9, 12). Au ciel, la bienfaisance n’aura plus sa raison d’être, tout besoin ayant évidemment disparu. Mais sur la terre, l’Esprit de Dieu lie ce service à la louange, comme pour nous donner l’occasion de prouver notre amour au Seigneur autrement que par des paroles. Et n’oublions pas le touchant motif qui devrait nous suffire : « Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Héb. 13, 16) ! — Une seule chose élevait Israël « en louange et en renommée et en beauté, au-dessus de toutes les nations », c’était l’obéissance aux commandements de son Dieu (v. 18, 19).